Vous ne connaissez pas La Buritaz, ce lieu-dit niché entre le Mont-Pèlerin et Cremières, sur la route direction Puidoux? C’est bien dommage. Car le restaurant en quête d’acquéreur pendant deux ans a trouvé un repreneur qui a entièrement rénové cette sorte d’auberge d’alpage devenue très coquette et chic. Aux fourneaux Marc Varenne, un Français qui a bourlingué dix ans en Suisse dans différents restaurants, n‘est pas dépaysé: il venait déjà travailler le dimanche à La Buritaz à l’époque.

On ne vous conseillera pas la vaste terrasse donnant sur le lac, vu la saison. Mais il vaudra la peine de se la rappeler. A l’intérieur, un café et un restaurant proposent la même carte, les mets au fromage étant réservés au premier des deux. Côté resto, les pierres apparentes, le poêle suédois et les tables donnent une ambiance chaleureuse et cosy.

En entrée, nous avons fondu pour un foie gras parfaitement escalopé sous sa petite croûte savoureuse, rehaussée discrètement d’un petit chutney de mangue (26 fr.) Le même produit est également proposé en torchon. Si le duo de tartare de saumon et guacamole manquait ce soir-là, la proposition d’un saumon délicatement mariné et agréablement citronné nous a bien plu (25 fr.)

Dans les plats, un suprême de poulet fermier révélait toute sa tendreté et son onctuosité, la chair encore humide se mariant à de belles morilles (38 fr.). Et Marc Varenne propose de très belles pièces de bœuf qu’il choisit à la Boucherie Nardi de Cully. Comme cette entrecôte goûteuse, saisie comme il faut, avec un beurre Café de Paris maison d’une légèreté troublante (33 fr.). Comme accompagnement, les frites sont croquantes, le gratin dauphinois fondant. Et le très gentil service propose un supplément si besoin…

Quant à la carte de chasse, elle finit malheureusement ces jours, mais elle valait le détour. Le choix de vins est exclusivement local avec un joli choix, dont beaucoup au verre.

La Buritaz, 1071 Puidoux. 021 946 56 50. www.laburitaz.ch. Fermé le mardi.