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Les nouveaux traiteurs veulent rendre vos repas goûteux et faciles

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De la sandwicherie jusqu’aux plats élaborés, les nouvelles enseignes fleurissent en ville

A l’heure du déjeuner, le citadin a toujours davantage de choix. S’il va un peu moins au restaurant que par le passé, il peut se fournir dans de petites échoppes qui échappent aux grandes chaînes de fast-foods. Epiceries, traiteurs ou sandwicheries, la tendance est marquée partout. Même si l’aventure reste risquée pour ces entrepreneurs qui rêvent du meilleur.

Au chemin de Primerose, à Lausanne, Nathalie Baudouin, ancienne gouvernante d’EMS, a créé Chez Nat, où elle fabrique des bretzels et vend des produits artisanaux. Après dix mois, elle couvre ses frais, sans plus. Et ne se verse toujours pas de salaire. A Morges, l’ancienne assistante dentaire Agnès Roth propose des produits italiens, des salades et des croque-monsieur, ainsi que des conserves que fabrique son père. «J’y ai mis mon deuxième pilier.» Elle «couvre à peine les frais», ne verse de salaire ni à son père ni à elle-même, mais garde intactes sa passion et son envie. Même passion chez Esref Esrefi, revenu dans le monde de la restauration à Vevey après quelques années dans d’autres secteurs. Il a ouvert depuis quelques semaines et «espère pouvoir se verser un salaire dès le mois de mars».

Le problème, c’est qu’ils vivent tous sur une clientèle de quartier proche, donc restreinte. «Et celle-ci cherche le plus proche possible du bureau, explique Nathalie Baudouin. Qu’un concurrent ouvre plus près, et on perd le client.» A Lausanne, le cuisinier Tanguy Papin offre une vaste palette de légumes et de plats. Il ne dit pas autre chose: «L’avenue d’Ouchy n’est pas très passante. Si j’étais au boulevard de Grancy, par exemple, je doublerais mon chiffre d’affaires.» L’exemple de Paola Canale va les rassurer: sa boutique de spécialités de Ligurie, à Rolle, marche si bien qu’elle et ses associés vont ouvrir bientôt un restaurant à Genève.

Focaccia & Dintorni, Rolle
Paola Canale et son associé proposent des spécialités de Ligurie, focaccia (dont la célèbre col formaggio), gnocchis, pâtes et légumes. Ils font aussi traiteur et vont ouvrir un restaurant dans l’écoquartier genevois. Grand-Rue 56, ouvert midi et soir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tiff-In, Lausanne
Tanguy Papin a repris début janvier ce lieu rendu célèbre par les Bertolucci. Lui se fait une spécialité des légumes (une quinzaine chaque jour), deux poissons, deux viandes, servis au poids dans des cartons recyclables. Avenue d’Ouchy 29, lu-ve 9 h-19 h, sa 9 h-15 h.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fleur de Tilleul, Vevey
Esref Esrefi propose depuis quelques semaines des sandwiches faits à la minute, des soupes, des tartelettes, des salades, des paninis et quelques pâtisseries maison ou non. Il vit aussi de la fonction tea-room de son établissement. Rue des Moulins 8, Ouvert 7/7.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La p’tite Méditerranée, Morges
Agnès Roth est fière de ses huit croque-monsieur, de la sauce à salade dont elle garnit ses différentes salades et de ses six soupes. Elle réchauffe aussi les conserves faites par son père italien. Rue Louis-de-Savoie 71, ma-ve 8 h-17 h, sa 8 h 30-16 h.

 

(Photos Marius Affolter)

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