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111 bonnes raisons de boire du vin suisse

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Le spécialiste Pierre Thomas a sélectionné des vins dans toute la Suisse pour donner envie d’aller dans les caves du pays. (photo François Wavre/Lundi13)

 

Quand l’éditeur allemand Emons lui a demandé s’il pourrait faire un livre recensant les «111 vins suisses à ne pas manquer», le journaliste spécialisé Pierre Thomas en avait bien davantage à lui proposer.

Mais l’éditeur de Cologne aime ses guides en 111 propositions, nés parce que le carnaval de la ville commence toujours le 1er novembre (1.11). L’auteur a donc dû faire des sélections parmi tous les crus qu’il déguste et toutes les caves qu’il fréquente à longueur d’année.

«Il en fallait un peu pour tous les goûts. J’ai essayé de respecter les superficies cantonales pour donner à peu près la même proportion de vins. Je n’ai par contre pas suivi la répartition statistique des cépages dans un pays planté à 27% de pinot noir et à 25% de chasselas.»

Dans ce mouchoir de poche helvétique (15’000 ha), ce ne sont pas moins de 1500 caves qui cultivent en effet plus de 250 cépages. Dès lors, certaines d’entre elles ne sont pas forcément présentes avec leur best-seller ou leur vin iconique, mais avec un cépage plus rare dont Pierre Thomas avait envie de parler.

Choix de caves

«Mon mix n’appartient qu’à moi. J’ai par exemple puisé dans les vins que je déguste pour la Mémoire des vins suisses, sans prendre forcément celui qui est représenté. Parce que, davantage que tel ou tel vin, c’est bien de caves où tout le catalogue est recommandable dont j’avais envie de parler.»

On n’a donc guère de surprise en voyant le choix de ces dernières, souvent déjà connues de nos services, mais on peut parfois s’étonner de la bouteille mise en évidence.

À chaque fois, le portrait dressé par le journaliste permet de faire connaissance avec le producteur et l’ensemble de ses produits. «Je voulais vraiment pousser les gens à aller dans les caves, à découvrir la grande diversité de vins disponibles à deux pas de chez eux.»

Parmi les 111 vins, un tiers coûte moins de 20 fr. mais 40% plus que 25 fr. «Bien sûr, la clientèle de supermarché voit le bas prix comme un signe favorable à son achat. Mais plein de gens sont prêts à payer 30 ou 50 fr. pour un vin de qualité.»

Le bio est l’avenir

On retrouve dans le guide davantage de femmes que dans la statistique, et davantage de vins bios ou biodynamiques que la production actuelle.

«Parce que c’est une tendance d’avenir. Le bio va progresser à une vitesse grand V, poussé à la fois par les grands distributeurs qui en demandent toujours plus, et par les amateurs citadins qui ne veulent plus qu’on leur enfile n’importe quoi.»

Certains l’ont bien compris, comme le groupe Schenk qui a mis le bio comme objectif à moyen terme.

Pour lui, l’avenir sera aussi aux cépages qu’on ne trouve pas ailleurs, depuis ceux créés par Changins ce dernier demi-siècle, résistants aux maladies, jusqu’aux autochtones, chasselas, humagne, arvine ou cornalin par exemple.

CIcmanaY4E68mSjf2CItI_.jpg«111 vins suisses à ne pas manquer», Pierre Thomas, Éd. Emons, 252 p.

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