Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Une chapelle pour les bordeaux

Imprimer

DEGUSTATION_PALACE_BORDEAUX_03.jpgBelle performance que celle réussie à nouveau par Daniel Gazzar, le patron de la maison de vins d'Ecublens. Pour la troisième fois (une année sur deux, c'est à Zurich), il convainc les châtelains de ses partenaires en bordelais de venir présenter leurs primeurs et un millésime plus ancien. Jeudi, au Lausanne Palace, il y avait donc 70 propriétaires et leurs vins, et 600 amateurs réunis en deux sessions.

Les amateurs le savent bien: pour déguster des primeurs, il faut aller à Bordeaux, et les non-professionnels sont rarement invités. Autant dire que la manifestation de Gazzar attire du monde, même des Saint-Gallois qui feront six heures de train aller-retour rien que pour ça. La liste des châteaux contient de fort jolies références, Angelus, Canon, Clos-Fourtet, la Conseillante, Giscours, Gruaud-Larose, Leoville-Barton, Lynch-Bages, Palmer, Pape-Clément, Pichon Longueville Baron, Rauzan-Ségla, Smith Haut-Laffitte ou Gillette, pour n'en citer que quelques-uns.

Soit 140 vins à déguster, une tâche impossible pour un amateur en trois heures. On zappe donc un peu, on s'attarde chez l'un, on manque l'autre, on a de belles confirmations d'un millésime qui promet, encore tout de fraîcheur, et quelques petites déceptions, ou plutôt des styles auxquels on est moins sensibles. Personnellement, je ne suis pas très Lynch-Bages, j'adore toujours Chasse-Spleen, je fond devant le côté cerise de Léoville-Poyferré, j'apprécie la finesse de Gruaud-Larose, j'aime l'élégance de Kirwan, je découvre la classe de Langoa-Barton, je m'incline devant Pape-Clément et je m'extasie devant Talbot. C'est subjectif, hasardeux puisque je n'ai pas tout dégusté, mais bon... j'assume.

Lien permanent Catégories : Vins 0 commentaire

Les commentaires sont fermés.