Nespresso a sans doute représenté une des révolutions du monde du café, dans la représentation que les gens s’en font. A cause de la filiale de Nestlé, le public a oublié que le café était d’abord un peu amer et que son goût était d’une grande complexité, sans doute une des palettes les plus riches qu’ait à analyser un dégustateur.

Les capsules ont un peu limé cela, ces aspérités qui troublaient notre palais mais qui l’habitaient pour de longues minutes. Ne nous faites pas dire que les Nespresso sont mauvais, pas du tout, ils sont même excellents dans leur style et bien meilleurs que de nombreux cafés mal réalisés.

Pour les Fêtes, le géant a marqué le coup avec trois éditions limitées, aromatisées, disponibles dès cette semaine.

La première porte la marque du chocolat noir, autre spécialité de la firme de Vevey. Le mariage est plutôt réussi dans le genre, avec un cacao présent sans être omniprésent. On l’a préféré dans une version lactée, par exemple un latte macchiato. Deuxième essai avec ce café vanillé. Là aussi, l’arôme de la gousse d’orchidée est bien dosé, dans un mélange qui n’est pas sucré. Il convenait davantage à une version noire mais légèrement sucrée ensuite. La troisième, enfin, mêle les notes de la cerise rouge à un Grand Cru Livanto. Cela n’a pas été notre coup de foudre.

Variations 2011, en tube de 10 capsules, 5 fr. 70. Jusqu’à épuisement du stock.