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L’Eclypse se retrouve en plein soleil

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vin,mousseux,vaud,lavauxCette année, Michel Blanche collectionne un peu les places d’honneur… sans obtenir le premier rang.

La semaine dernière, alors qu’il réussissait l’exploit de placer trois de ses chasselas parmi les seize finalistes des Lauriers de Platine Terravin, dont deux se sont hissés au dernier tour de table, son Lutry a fini deuxième et son Calamin quatrième. Bel exploit, mais sans les trompettes de la renommée.

Au Grand Prix du vin suisse, c’était pareil, son Eclypse était finaliste dans la catégorie mousseux, mais il a raté le podium d’une bulle. Dommage pour ce joli vin.

Si l’origine de l’abbaye puis du Domaine d’Aucrêt, sur les hauts de Cully, remonte à 1134, ce n’est qu’en 1575 que le domaine est devenu laïc, donné à Nycolas Blanche. Depuis, la même famille l’a tenu jusqu’à aujourd’hui. D’un côté, 11 hectares d’arbres fruitiers fournissent la distillerie très renommée qui produit de belles eaux-de-vie en presque autarcie (sauf la gentiane et la vodka).

De l’autre, 8,5 hectares de vignes réparties entre Lavaux et Aigle donnent à Michel Blanche et à son bras droit, Julien Frasnetti, de quoi produire seize vins dans deux gammes, dont l’Exception.

L’idée d’un mousseux est née en 1993-1994, et son succès ne s’est pas arrêté, avec environ 5000 bouteilles par année. Blanc de noir (du pinot noir pressé en blanc), récolté tôt juste à côté du domaine, le moût fermente à froid avant un passage en fût puis une mise en bouteilles en «méthode traditionnelle», minimum treize mois.<br/>Un petit côté bonbon anglais, un nez fruité, une bouche longue et des bulles fines.

Eclypse, 75 cl, 23 fr. www.aucret.ch.

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