Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Deux vignerons vaudois, un valaisan et un tessinois chez Robert Parker

Imprimer

C'est la première fois que The Wine Advocate, la revue du célébrissime Robert Parker, parle officiellement de vins suisses, en l'occurrence de trois vignerons, les Vaudois Pierre-Luc Leyvraz (à gauche) et Blaise Duboux (à droite), le Valaisan Robert Taramarcaz (en bas) et la tessinoise Cantina Kopp von der Crone Visini, à Barbengo.

 

1516415_437x400.pngblaise_4724_200px_01.jpgTaramarcaz2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'est à l'inititative de José Vouillamoz que David Schildknecht, un membre de l'équipe de Robert Parker, est venu déguster les vins suisses à Mémoire & Friends à Zurich. Le dégustateur est revenu en novembre 2011 visiter certains producteurs qu'il avait sélectionnés.

Et, dans son article "Best of 2012", David Schildknecht cite un nombre restreint de domaines et de vins du monde qui l'ont marqué, dont les chasselas des deux Vaudois (voir la traduction artisanale ci-dessous). S'agissant de Robert Taramarcaz, il cite en vrac quasi toute sa production, du Chardonnay au Cornalin, le Valaisan "montre un sens intuitif et intelligent pour le potentiel de ses raisins et de ses parcelles, leur permettant de parler avec éloquence dans un mode conversationnel plutôt qu'autoritaire". Au Tessin, c'est le Merlot 2010 Tinello d'Anna Barbara von der Krone Kopp et Paolo Visini qui est chaudement applaudi.

 

La traduction du texte de Schildknecht sur les deux Vaudois:

Négligé, quel que soit son nom

Peu importe comment vous l'appelez, un ancien cépage d'Europe du Nord connaît une mauvaise réputation pour être surtout connu comme raisin de table (ou, en Alsace, comme un agent de l'impérialisme viticole allemand). Mais mettez la bonne variété génétique (et il y en a beaucoup) dans le bon terroir et dans de bonnes mains et le Chasselas (alias Gudetel, alias Fendant) peut produire un des vins blancs les plus distingués et les plus irrésistiblement délicieux du monde.

Où le Chasselas est renommé - la seule place en fait - est le canton de Vaud dont les imposantes terrasses escarpées au nord du lac Léman  donnent la meilleure subtilité et de distinction aux blancs. Ils sont peu acides - habituellement suite à la malo - vous laissant chercher parmi les qualificatifs minéraux ceux qui lui rendront justice, ainsi que pour un autre verre de quelque chose aussi immédiatement rafraîchissant. Je n'aurais pas de repos tant qu'un importateur américain ne mettra pas sur le marché l'extrêmement perspicace Blaise Duboux et son Dézaley 2010 Haut de Pierre Vieilles Vignes.

Le vétéran Pierre-Luc Leyvraz crée un Chasselas unique à partir d'une mosaïque de parcelles, en suivant des méthodes peu conformes aux canons habituels de la vinification. Il m'a fait déguster une verticale remarquable, qui, alors que vous adorerez son 2010 vibrant et succulent qui vient d'être importé aux Etats-Unis, je distinguerais ici le Saint-Saphorin Les Blassinges 2007, dont l'amalgame soyeux d'amande, de coing, de thé vert, d'iris et et chèvrefeuille me hante depuis que je l'ai goûté.

Lien permanent Catégories : Vins 2 commentaires

Commentaires

  • à ces trois vignerons romands, s'ajoute également une cave tessinoise David : la Cantina Kopp von der Crone Visini.

  • Oui, Laurent. Je l'ai rajoutée, merci.

Les commentaires sont fermés.