La nouvelle directrice de Vaud Promotion vit à 100 à l’heure pour caser toutes ses passions dans des journées trop courtes.
(article paru dans 24 heures du 14 mars 2023, photo Patrick Martin)

«Le Valais, ce sont mes racines, un canton qui m’a beaucoup donné, le goût de l’authenticité, du partage et du débat. Et Vaud est une terre bénie des dieux, Lausanne ma ville de cœur.» Installée au Domaine Bovy, à Chexbres – qu’elle a choisi pour nous rencontrer parce qu’elle en admire le dynamisme et le panorama exceptionnel –, la directrice de la nouvelle plateforme Vaud Promotion a le sourire chaleureux et l’enthousiasme communicatif, en ce 8 mars qui célèbre les droits des femmes.

Un symbole pour celle qui «vit très bien dans des univers masculins» mais qui revendique autant de choix et de chances pour l’autre moitié de l’humanité. Si elle a quitté professionnellement le Valais de son enfance, c’est aussi parce que les opportunités pour les femmes y étaient plus rares. «Quand je suis entrée au collège, nous n’étions que trois filles de ma classe à le faire. Et c’était encore pire dans les études supérieures. Mais j’ai une chance, j’adore apprendre.»

Ce qui ne l’a pas empêchée de vivre une enfance heureuse, malgré le décès brutal de son père quand elle avait une dizaine d’années. «C’est toujours une perte, quarante ans plus tard. Mais il m’a tellement donné: d’abord une aptitude au bonheur, mais aussi le sens des responsabilités et la recherche de la perfection. Il me disait toujours: «Quoi que tu fasses, fais-le bien!» Je répète souvent à mon fils que nous sommes privilégiés. Ma maman, elle, a été mon modèle.»

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