Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Un bourgogne sans se Rully… ner

Imprimer

Rully_LaChaume.jpgPas toujours facile de trouver un bon rapport qualité-prix en Bourgogne, entre les très grands et les quelconques.

Nous, on a craqué devant la passion de Dany Pochon, le patron des Vinothèques de La Charrière, à La Chaux-de-Fonds et à Neuchâtel. Quand il parle de Claudie Jobard, il utilise le terme «génie», et nous n’irons peut-être pas jusque-là, mais il est vrai que la dame a un grand talent.

Claudie Jobard a vinifié son premier millésime sur le domaine familial en 2002, qui produit sur Pommard, Beaune et Rully. Elle a repris l’entier de la maison en 2006, tout en continuant à élaborer les vins de Remoissenet, à Beaune.

Claudie a de qui tenir. Son père, Roger, a créé son domaine de Rully en 1970. Mais c’est sa mère, Laurence Billard, œnologue elle-même, qui a apporté dans la corbeille les plus belles parcelles de son domaine de Pommard, exploité depuis sept générations.

L’avantage d’être également pépiniériste permet d’avoir pu sélectionner des plants de pinot noir et de chardonnay à faible rendement pour les vignobles du domaine.

A Rully, Claudie Jobard produit trois blancs, dont un 1er Cru. Mais également un rouge, produit exclusivement sur une parcelle de 2,47 ha sur les coteaux, La Chaume. Les raisins suivent une élaboration et un élevage plutôt traditionnels, terminés en barriques, évidemment. Le nez est tout de fruits rouges et d’équilibre qui mettent en appétit. La bouche est épicée, avec fruité et gourmandise, un léger acidulé.

Rully La Chaume 2010, 75 cl, 22 fr. 50, à la Vinothèque de La Charrière.

Lien permanent Catégories : Vins 0 commentaire

Les commentaires sont fermés.