L'Agroscope de Breitenhof (BL) mène des essais de plantation de 27 variétés d'amandier pour lancer éventuellement une production nationale, bénéficiant des effets du réchauffement climatique. Ce serait idéal pour nos vergers à hautes tiges.

C'est un article de l'Agence d'information agricole romande qui nous l'apprend. L'amandier pourrait trouver place dans nos vergers d'ici à quelques années. Pourquoi? De nombreuses productions fruitières à hautes tiges sont victimes de la mouche Suzuki qui adore déposer ses œufs sur les fruits rouges, cerises, prunes, myrtilles, fraises ou mûres. Dès lors, l'Agroscope a commencé en 2020 des études chez différents producteurs avant de planter ses propres arbres.

Un des premiers ennemis de l'amandier, c'est le gel, particulièrement en période de floraison qui va, selon les variétés, de février à mi-avril. Ensuite, les monilioses, des maladies fongiques qui s'attaquent à la fleur. L'Agroscope étudie quelles variétés sont les moins sensibles à ces molnilioses. L'étude se poursuit jusqu'en 2025, les arbres fournissant à cinq ans leur rendement optimal. Affaire à suivre, donc.