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Pesquié, un château qui monte près du Ventoux

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vin,rouge,côtes-du-rhôneQuand le gourou Robert Parker donne 92 points à un vin des Côtes-du-Ventoux, vendu moins de 13 francs, c’est impressionnant. Pour lui, «Terrasses 2012 offre (…) un rapport qualité-prix impressionnant».

L’appellation Côtes-du-Ventoux n’a été créée qu’en 1973. Les Bastide, eux, ont racheté le Château Pesquié au début des années 1970, dont ils ont immédiatement restructuré le vignoble, même s’ils ont livré deux coopératives pendant vingt ans. Leur fille et son mari, les Chaudière, rejoignent le domaine au mitan des années 1980 et construisent la cave en 1989 pour faire leur premier millésime en 1990. A l’époque, l’appellation compte moins de dix caves privées…

Puis, en 2003, c’est l’arrivée de leurs deux fils et de leur cousin, qui poursuivent le travail sur les pentes argilo-calcaires de ce mont Ventoux qu’apprécient les cyclistes du Tour de France.

Le microclimat y est très favorable, avec beaucoup de soleil mais aussi de fraîcheur la nuit. Le domaine se soucie d’écologie, limite ses rendements sur des vignes âgées en moyenne de 35 ans. Ce vin est un assemblage de grenache (70%) et de syrah qui ont fait une macération de quinze jours avant un repos prolongé, où le vin est clarifié essentiellement par décantation. Puis il est élevé en cuve pour deux tiers et barriques anciennes ou en foudres pour le reste. Le nez est très fruits rouges, avec de belles pointes d’épices et de poivre. La bouche est équilibrée, avec encore beaucoup de fraîcheur et des tanins ronds.

Château Pesquié Terrasses 2012, 75 cl, 12 fr. 42 sur www.gazzar.ch.

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