Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Huit nouveaux Mérites culinaires suisses, ça a de la gueule

Imprimer

Pour la cinquième fois cette année, les Mérites culinaires suisses ont été décernés à Berne par le conseiller fédéral Guy Parmelin. Un Genevois, quatre Vaudois, trois Alémaniques et un Tessinois ont eu droit au foulard rouge qui les honore.

J'ai l'énorme privilège de faire partie du jury du Mérite culinaire suisse, en compagnie de ténors de la cuisine et de collègues journalistes spécialisés. Chaque année, nous proposons des candidats, d'autres s'annoncent eux-mêmes, et les délibérations peuvent commencer entre les quinze jurés venus de toutes les régions du pays.

Cette récompense distingue des chefs et des pâtissiers-confiseurs qui font leur travail avec talent et persévérance, dont des jeunes pousses déjà écloses. 

Cette année, un Mérite d'honneur a été remis à Carlo Crisci, comme il l'avait été auparavant à Fredy Girardet, Gérard Rabaey, Anton Mosimann ou Georges Wenger. Le magicien de Cossonay, le lutin des fourneaux a été récompensé pour une carrière extraordinaire dans son Cerf de Cossonay, désormais remis à ses adjoints sous la forme d'une brasserie inventive, la Fleur de Sel. Celui qui a exploré toutes les techniques de la cuisine sans jamais céder aux modes se voit donc honoré par ses pairs.

Du côté des Mérites pour les chefs, c'est une cheffe qui a ouvert les feux, la pétillante Marie Robert, qui vient de rouvrir son Café Suisse à Bex tout rajeuni. Aussi célèbre pour ses décors qui changent cinq fois par année que pour sa cuisine, la médiatique cuisinière était tout sourire. Dominique Gautier, qui a quitté son Chat Botté genevois pour la salle plus intimiste du restaurant F.P.Journe, est également récompensé pour une carrière qui l'a vu atteindre les 19 points GaultMillau.

Des Mérites suisses, ça récompense donc forcément des gens outre-Sarine, à commencer par le très grand (en taille aussi) Peter Knogl. Le chef a depuis longtemps trois étoiles Michelin dans son Cheval Blanc, logé dans les Trois Rois, à Bâle. A ses côtés, Nenad Mlinarevic est également reconnu, lui qui avait éclaté au Park Hotel de Viznau avant de devenir chef entrepreneur à Zurich, où il a ouvert plusieurs tables. Enfin, Fabrizio Zanetti, le chef de la Suvretta House de St. Moritz a droit aussi à son foulard rouge, lui qui est aussi très engagé dans la formation et dans le Gourmet Festival de la  station grisonne.

Depuis l'année passée, les Mérites sont également adressés à des pâtissiers-confiseurs. Voici donc les Yverdonnois Séverin Gerber et Grégory Wyss, autant associés dans leur boulangerie que dans leur restaurant et leur salon de thé du centre ville. Thomas Schwarzenberger, lui, de Küssnacht am Rigi, est aussi honoré pour tous les concours qu'il a faits dans son domaine et où il a défendu les couleurs helvétiques.

www.meriteculinaire.ch

 

Lien permanent Catégories : Restaurants classiques, Restaurants gastronomiques 0 commentaire

Écrire un commentaire

Optionnel