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Vins - Page 28

  • Auprès de mon Chêne

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    Merlot_Bex_24.JPGAu-dessus de Bex, le chêne ne sert pas qu’à faire des tonneaux, mais aussi des domaines… Celui du Chêne, justement, est un des plus élevés en altitude du canton, avec des vignes qui montent jusqu’à 725 m. Les 12,5 hectares – dans une pente moyenne de 40%! – sont cultivés par François Luisier alors que les quatorze vins sont élevés avec brio par Marc Wunderli.

    Parmi ceux-ci, le Kermès (un petit chêne méditerranéen…) est un assemblage de 2/3 de merlot et de 1/3 de cabernet sauvignon, les deux en rendement limité à 700 et 600 g/m2. Les cépages sont ensuite élevés à la bordelaise pour un vin riche, fruité, d’une belle couleur pourpre. Les tanins, fins, sont très présents dans ce cru qui tiendra quelques années en cave. Mais on peut déjà le déguster après un passage en carafe. Il accompagne forcément très bien des viandes rouges ou une chasse.

    Kermès 2006, 21 fr. 60. Domaine du Chêne, Le Chêne-sur-Bex, 1880 Bex. Tél. 024 463 12 75. Ouvert tous les jours en semaine. www.chene.ch.
    Le domaine organise également des ateliers gastronomiques suivis de repas.

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  • Soleil sur Cloudy Bay

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    CloudyBay.jpgQui dit Nouvelle-Zélande pense à Cloudy Bay, cet immense domaine au nord-est de l’île que certains estiment le meilleur du pays. D’abord parce qu’il bénéficie du meilleur ensoleillement de l’archipel, avec de grosses différences de températures entre le jour et la nuit, même si le thermomètre affiche rarement plus de 25 degrés. Ensuite, parce que le jeune domaine, créé en 1986, travaille de façon très professionnelle, sous l’égide du groupe LVMH, auquel il appartient. Près des deux tiers des 200 hectares du domaine sont plantés en sauvignon.

    La dégustation de leur sauvignon 2007 et 2008 permet de dévoiler un vin de caractère, plus moelleux que les sauvignons européens. Le 2008 a un nez très fruité, passion, grapefruit et melon. Le tout est un peu toasté dans une belle puissance aromatique. En bouche, l’acidité est parfaitement équilibrée. Le millésime 2007 était un peu plus rond, avec davantage de pêche et de mangue. Reste un prix élevé…

    Sauvignon Cloudy Bay, environ 40 fr. En vente chez Lavinia, à Genève, chez Globus et chez des cavistes spécialisés. www.cloudybay.co.nz.

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  • Un patrimoine fêté

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    Faverges_à_détourer.JPGIl y avait eu des précurseurs pour fêter l’entrée de Lavaux au patrimoine mondial de l’Unesco, comme Nicolas Pittet, producteur d’un «Lavaux patrimoine mondial» qui avait fait jaser dans la région. Pas question de suspecter le Domaine des Faverges, propriété de l’Etat de Fribourg, de pareille provocation pour sa Cuvée du patrimoine.

    Ce domaine de 15 hectares, entièrement en appellation Saint-Saphorin, est tenu par Yvan Regamey et Gérald Vallélian. Dans une gamme en expansion, ils produisent évidemment du chasselas, sous deux appellations, plus un Vase No 1, vinifié sans malo et élevé quatorze mois sur lie.

    Ils ont lancé leur Cuvée du patrimoine avec les vendanges 2006. Cet assemblage de sept (!) cépages est élevé pour moitié en barriques. Sa petite production en fait une rareté, et il n’est vendu qu’à raison d’un carton de six bouteilles par acheteur…

    Cuvée du patrimoine 2006, 75 cl., 24 fr. Domaine des Faverges, 1071 Saint-Saphorin. Tél. 076 579 10 81.

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  • Un Sauvignon d'Aigle

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    Emery_Aigle_Sauvignon_a_detourer.JPGLe sauvignon est un des cépages très présents en France, où on le retrouve en surmaturé à Sauternes et à Monbazillac, ou sec en Sancerre, à Pouilly ou à Bandol. En Suisse, on en trouve désormais un petit peu, même s’il n’occupe que 0,3% des vignes vaudoises… A Aigle, Alain Emery a repris le domaine familial en 2007, représentant de la cinquième génération.

    Sur ces cinq hectares entièrement situés dans l’appellation Aigle, il produit sept vins différents. Le chasselas représente toujours 60% de sa production, mais on trouve aussi un gamaret-garanoir Pierre-de-Lune, médaille d’or au Grand Prix du vin suisse, un gamay Beauregard, médaille d’argent au même concours, un Gamadoux, gamaret muté.

    Le jeune vigneron-encaveur cultive également du sauvignon sur les meilleurs coteaux de Beauregard, histoire de lui assurer un bel ensoleillement et une maturité parfaite. Le rendement est maîtrisé. Au nez, très puissant, le cassis domine nettement, et on retrouve le fruit en bouche pour une jolie longueur et une acidité maîtrisée.

    Sauvignon 2006, 70 cl, 18 fr  50. Alain Emery, Rue du Cloître 22, 1860 Aigle. www.cave-emery.ch.

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  • Traminer de luxe

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    St_Saphorin_blanc_a_detourer.JPGOn connaît bien le célèbre château qui voisine le lac à Saint-Saphorin, tout rénové, avec ses appartements de luxe, sa salle des fêtes et son jardin qu’on loue pour de belles réceptions. Mais le château possède également une cave et 5 hectares de vigne, confiées à deux vignerons tâcherons et à l’œnologue Laurent Berthet.

    Le chasselas et le pinot noir dominent dans ce vignoble entièrement situé en appellation Saint-Saphorin. Mais le château a également le seul droit de production vaudois pour de l’humagne, a quelques plants de syrah, merlot et cabernet franc, qui s’assemblent à du pinot noir pour une Réserve noire en barriques, qui a obtenu de belles notes à la Sélection des vins vaudois. Parfois, un chasselas vendanges tardives offre un beau surmaturé.

    Enfin, un gewurztraminer pousse sur les coteaux pour être vinifié seul. Le nez est très intense, avec des arômes caractéristiques de rose et de litchis. Le vin est riche, avec des notes florales marquées, pour un final plutôt long. Idéal avec des plats asiatiques ou des poissons en sauce.

    Gewurztraminer 2007, 50 cl. 20 fr. Cave du Château de Glérolles, 1071 Saint-Saphorin. www.glerolles.ch

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  • Riche Cabernet d'Ollon

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    Meylan_Ollon_Cabernet.JPGLe coteau de Verschiez, au-dessus d’Ollon, est riche en calcaire, ce qui engendre une belle minéralité. Pierre-Alain Meylan, l’ancien complice de Bernard Cavé, en a profité pour y planter 3100 m2 de cabernet franc dont il limite les rendements, comme pour tous ses autres cépages rouges. Car l’homme a plusieurs cordes à son arc, outre ses deux chasselas: pinot blanc, marsanne, pinot noir et un cabernet qui rafle les honneurs et les prix.

    Cinq hectares entre Verschiez et Epesses, des vendanges manuelles. Les rouges sont retriés sur tapis roulant avant des longs cuvages et un pigeage manuel. Ils sont ensuite élevés en barrique. Le cabernet suit les mêmes principes, passant neuf mois en barriques neuves. Sous sa riche robe presque violette, il présente un nez toasté, avec des arômes de fruits noirs. Les tanins sont ronds, même si le vin supportera quelques années en cave sans problème. Un beau rouge élégant et harmonieux qui accompagnera avec bonheur des fromages, une viande rouge ou une belle chasse.

    Cabernet d’Ollon 2007, Cave Pierre-Alain Meylan, rue de la Chapelle, 1867 Ollon. Tél. 024 499 24 14. www.pameylan.ch. 25 fr. 70 à la cave ou 28 fr. 80 chez Globus.

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  • Le Domaine de Mythopia, à Arbaz, étonnant!

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    mythopia_51.JPGSur les hauteurs de Sion, à Arbaz, poussent des vignes étonnantes. Vignes, prairies, arbres fruitiers, buissons se mélangent. Car Hans-Peter Schmid veut cultiver en biodiversité. «Les vignobles sont un problème parce qu’ils créent une monoculture qui détruit les plantes, les insectes, les oiseaux et les micro-organismes qui vivent dans le sol.» A Mythopia (le nom de son domaine), les abeilles butinent des vignes aux fruits sans abîmer les grappes.

    Evidemment, ici, aucun produit chimique n’est autorisé. Les fongicides sont biologiques, le soufre est exclu. En cave, le produit de chaque parcelle est vinifié séparément afin de suivre le succès des mesures agricoles. «Nous ne faisons pas tout ça simplement par goût de la nature, expliquait Schmid à SwissInfo, mais aussi parce que cela donne de bons vins.»

    De cette petite production expérimentale, nous avons essayé le Schiller, dont la couleur pourrait faire croire à un rosé. Mais pas du tout, c’est une composition de chasselas et de pinot noir, mélangés avant d’être vinifiés comme un vin rouge. Le résultat, à boire très frais, est désaltérant, mais plutôt aqueux. Nez léger de fruits rouges, petite âcreté et acidité maîtrisée.

    Schiller - Terre d’Anouna, Domaine de Mythopia, 1974 Arbaz. www.mythopia.ch. 50 cl. 14 fr. 50.

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  • Un parfum de vigne pour le Grain Noir

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    Grain_Noir_28.JPGProduire seize vins différents sur un domaine de 10,7 hectares, c’est le pari réussi par Jean-Jacques Steiner, à Dully. Le Parfum de Vigne – comme s’appelle son exploitation répartie entre Coteau de Vincy, Tartegnin et Bursinel – réussit le deuxième pari d’être 100% en production intégrée, estampillée Vinatura.

    Si on y trouve deux chasselas, Jean-Jacques Steiner multiplie les spécialités, comme ce Clair Ambre, assemblage de cinq cépages blancs, trois pinots noirs, un barriqué, les autres pas, des pinots blancs et gris.

    L’œil-de-perdrix a fait une troisième place au Grand Prix du vin suisse 2007. Le Sire Thomas a récolté plusieurs médailles, assemblage de gamaret, garanoir et diolinoir, en production limitée.

    Last but not least, le Grain Noir, une superbe combinaison de gamaret, garanoir, diolinoir, cabernet franc, dunkelfelder et malbec, vinifiés séparément et assemblés après douze mois d’élevage. On est là sur un vin destiné à la garde, développant de beaux arômes de cerise et de café grillé. Les tanins sont fins dans ce vin souple et généreux, qui accompagnera à merveille une viande rouge.

    Grain Noir 2006, Parfum de Vigne, 1195 Dully. Tél. 021 824 11 22. www.parfumdevigne.ch. 16 fr. 50.

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  • Un vin pour les truffes

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    vin_terraventoux_86.JPGOn est encore en pleine saison de la truffe noir, la «reine du Périgord» mais aussi d’ailleurs, puisque le Vaucluse produit la majeure partie des tuber melanosporum françaises. Le Vaucluse où s’épanouissent également syrah et grenache, ces deux grands cépages du Rhône. Dans le Ventoux, Terraventoux est né de la fusion de deux coopératives en 2003 et produit près de 15% de l’appellation Côtes du Ventoux, sur des coteaux exposés au sud-est, bénéficiant d’un ensoleillement exceptionnel.

    Dans leur gamme, un cru a été spécialement élevé pour accompagner les mets aux truffes, le «Terres de truffes». Composé de syrah et de grenache à égalité, égrappés, en cuvaison courte pour conserver la jeunesse du fruit. Nez de fruits noirs et de café, attaque souple, acidité bien maîtrisée en font un compagnon agréable qui joue avec le champignon sans l’écraser. Mais il peut également convenir à des grillades ou une charcuterie.

    Terres de Truffes 2006, Terraventoux. 15 fr. www.terraventoux.com. Disponible en Suisse chez Le Passeur de Vin, rue de Zurich 24 bis, 1201 Genève. www.lepasseurdevin.com.

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  • As comme assemblage

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    vin_Assemblage_34.JPGA Mont-sur-Rolle, la Cave de Jolimont appartient à la galaxie Schenk, et encave des vins de La Côte et de Genève. L’œnologue Alain Gruaz est le maître d’une production très variée, qui va du vin faible en alcool Tendance 9 à des crus classiques, régulièrement récompensés dans des concours nationaux ou internationaux.

    Dans la gamme, on retrouve ainsi les chasselas Filet d’Or et Clos de Verchères, un vin primeur élaboré à partir de gamay et intitulé le Premier, mis en vente début novembre.

    Du côté des rouges, Jolimont produit un très joli assemblage classique, à base de gamaret, garanoir et pinot noir. Son nom? L’As de Cœur (à noter qu’il existe également en blanc).

    Au nez, les fruits rouges sont de la partie, avec quelques notes de réglisse. La robe est d’un beau rubis. En bouche, fruits macérés, épices exotiques entourent des tanins bien ronds pour un vin idéal avec une viande et des fromages un peu corsés.

    L’As de Cœur 2007, Cave de Jolimont, Mont-sur-Rolle. Non vendu à la propriété mais dans différents commerces. Aux alentours de 13 fr.

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  • Sortilège enchanteur

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    vin_Sortilege_98.JPGA Chardonne, les Neyroud sont arrivés en 1390, ce n’était pas hier… Et ils font du vin depuis en tout cas 1760, acte notarié à l’appui. Ils ont commencé à faire du gamay il y a plus de soixante ans, dans ce Lavaux voué au blanc. Représentant de la dernière génération, Alain s’est associé il y a cinq ans à son beau-fils, Gianni Bernasconi, pour exploiter le domaine familial de 5,5 hectares, dont un quart est planté en biodynamique.

    De ces parcelles bio, les deux associés produisent une gamme baptisée Sortilège, à savoir un chasselas, un pinot noir et un gamay. Ils veulent, à travers ces vins, faire passer un message de transmission d’un «patrimoine dont nous ne sommes finalement que les locataires». Evidemment, ils portent le label Bio-Vinatura.

    Le Gamay 2007 présente un nez un peu fermé. En bouche, l’acidité est franche, avec une belle longueur. Il manque pourtant cette petite note poivrée propre au gamay. Reste un vin très plaisant, à boire frais.

    Sortilège gamay 2007, 14 fr. 50. Neyroud Vins, route du Vignoble 28, 1803 Chardonne. www.vins-neyroud.ch

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  • Le Carerades de Mas Amiel

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    vin_carerades_91.JPGDans ce terroir du Languedoc-Roussillon cher aux amateurs de vins charpentés, le Mas Amiel cultive des vignes sur des coteaux de schiste très acides, avec une terre légère et beaucoup de pierres. Olivier Decelle, son propriétaire, y élève deux types de vins. D’abord des vins doux naturels, dont des rouges, magnifiques avec un chocolat, par exemple, qui ont fait sa réputation.

    Mais il produit également des rouges de très belle tenue, comme ce Carerades, issu de vignes non traitées et cultivées en biodynamie: assemblage de grenache, carignan et syrah, dont les grappes sont doublement triées manuellement, et éraflage; élevage de dix-huit mois en barriques (deux tiers de neuves). Ce vin n’est ni filtré ni collé.

    Dans une belle robe d’un rubis soutenu, les fruits rouges s’affirment au nez. En bouche, la mûre et les épices se mélangent, avec une belle minéralité et des tanins très fins. Ce vin est fait pour la garde avant d’accompagner de belles pièces de viande.

    Carerades, Mas Amiel, 2006. En vente sur www.lacouleurduvin.ch, 34 fr. Millésime 2003 disponible chez Bolle.

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  • A Yvorne, un vin d’artisan

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    yvorne 76.JPGNe l’appelez plus Association viticole d’Yvorne. Comme à Ollon, elle a été rebaptisée en Artisans Vignerons d’Yvorne. Et comme à Ollon, elle peut bénéficier désormais des talents de l’œnologue Jean-Yves Beausoleil. Cette association plus que centenaire compte plus de 120 membres, répartis sur 54 hectares dans l’appellation. Au sommet de sa gamme, la collection Vigne d’Or compte huit spécialités, en blanc et en rouge.

    Le chasselas élevé sur lie a obtenu une médaille d’or aux Vinalies de Paris et une médaille d’argent au Mondial de Bruxelles. Même médaille d’argent pour le pinot noir élevé en fût de chêne.

    Cet «assemblage de cépages nobles élevé en fût de chêne» comprend en fait du gamaret, du garanoir, du diolinoir et du cabernet franc. Un vin de gastronomie aux arômes de fruits rouges et noirs.

    Présence d’épices également, dont un poivré assez présent. Les tanins sont bien ronds. Le tout est joliment structuré, prêt à durer dans le temps. Il accompagnera judicieusement une viande rouge ou une chasse, par exemple.

    Cépages nobles élevés en fût de chêne 2006, Artisans Vignerons d’Yvorne, tél. 024 466 23 44. www.avy.ch. 21 fr. 50.

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  • Neuchâtel présente son «non-filtré»

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    nonfiltre.jpgPlus que quelques jours de patience: le vin blanc non filtré de Neuchâtel sortira mercredi prochain. Le vin non filtré? Une «jeune spécialité» du canton, à savoir du chasselas qui subit ses deux fermentations mais qui n’est pas filtré ensuite pour éliminer les lies en suspension. Les 130 000 litres annuels représentent aujourd’hui 9% de la production cantonale de chasselas, ne cessant de grignoter lentement des parts de marché.

    En fait, comme le rappelle Thierry Grosjean, du Château d’Auvernier, «le vin était toujours non filtré auparavant. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’on a cherché à éliminer les lies.» Et il faudra attendre ensuite 1974, année de gel et de faible production, pour qu’Henri-Alexandre Godet accepte de tirer quelques bouteilles de sa cuve avant le filtrage, donnant naissance à cette petite spécialité.

    «C’est un produit d’appel, reconnaît Alain Gerber, d’Hauterive. Cela nous permet de prendre contact avec le client en lui proposant quelque chose qu’il ne trouve pas ailleurs.» Imité dans d’autres cantons, le vin non filtré reste pourtant un symbole neuchâtelois. Le vin est trouble, forcément, et c’est le premier vin du millésime à être commercialisé, le troisième mercredi de janvier. Les producteurs assurent que la présence de ces lies résiduelles en fait aussi un vin intéressant à laisser vieillir, avec une belle complexité. «C’est surtout un vin qui s’achète en cave, par ceux qui ont une relation particulière au vin», conclut Thierry Grosjean.

    Dégustation traditionnelle le mercredi 21 janvier, de 16 h 30 à 20 h 30 au Péristyle de l’Hôtel de Ville de Neuchâtel, et le jeudi 22 janvier, de 16 h 30 à 20 h 30 au hall de L’Heure bleue de La Chaux-de-Fonds. Entrée avec verre de dégustation: 5 fr.

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  • Un vin noir comme l'ébène

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    marebene 95.JPGL’Etat de Vaud possède un beau domaine à côté de son école d’agriculture de Marcelin, à Morges. Créé il y plus de 80 ans pour permettre la formation des viticulteurs, il occupe sept hectares de côteaux au-dessus de la ville et pas moins de quatorze cépages y sont cultivés sous la direction de Philippe Charrière. Cet excellent vigneron arrive à la retraite et va céder le flambeau ce printemps à son ancien voisin, Jean-Michel Besuchet, venu du Domaine de Valmont, de l’autre côté de la route.

    Mais ce Marébène est encore celui de Charrière. Assemblage par moitié de gamaret et de garanoir, ce vin au nom évocateur a bénéficié d’un élevage subtil en barrique de chêne. Il a remporté une médaille d’or au dernier Grand Prix du Vin suisse pour son millésime 2006. Un prix mérité pour un vin où les fruits rouges ressortent clairement, avec des senteurs épicées et des tanins bien fondus. Un cru élégant, très charmeur, qui se mariera avec bonheur à une viande rouge ou à une volaille.

    Marébène 2006, Domaine de Marcelin, 1110 Morges. 16 fr. 50 la bouteille de 75 cl et 12 fr. la désirée. Espace dégustation:  021 557 92 78. www.arte-vitis.ch

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  • Les meilleurs chasselas vaudois

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    C’est Terravin qui le dit: ces deux vins-là sont les meilleurs chasselas du canton l’année dernière. Terravin, en effet, qui attribue les Lauriers d’or chaque année, a décidé de créer les Lauriers de platine pour le meilleur vin soumis en dégustation. Et, en finale, le jury n’a pas pu départager les deux derniers prétendants.

     

    St_Saphorin 56.JPGA ma gauche, donc, un habitué des concours, Les Blassinges. Ce Saint-Saphorin de Pierre-Luc Leyvraz, à Chexbres, avait déjà remporté le Grand Prix du vin suisse avec son millésime précédent. C’est aussi lui qui a été de moult fois finaliste de la Coupe Chasselas. Bref, une constance qui s’appuie sur un travail bien fait et un tout petit domaine de 3,3 hectares. Leyvraz, également membre d’Arte Vitis, taille lui-même ses vignes de chasselas plantées par son père en 1970, en gobelets. Son chasselas est vendangé en parfaite maturation, élevé dans la grande tradition, en cuves, avec des fermentations longues. Son vin (Blassinges n’est pas un cru mais une marque) exhale toute la minéralité des chasselas de Lavaux.

    A ma droite, la Cave du Consul, à Perroy. Une exploitation de 9 hectares où les jeunes frères Nicolas et Laurent Martin représentent la quatrième génération. Leur Bérolon 2007 était dans les six finalistes de la catégorie chasselas du Grand Prix du vin suisse. Comme quoi… Leur chasselas est cultivé sur un sol de moraine très compact, et élevé de manière traditionnelle. S’il montre moins de minéralité que les Blassinges, il offre pourtant des arômes élégants et un bel équilibre. Même si les deux vins sont fort différents, ils méritent leurs lauriers.

    Les Blassinges 2007, Pierre-Luc Leyvraz, Chexbres. www.arte-vitis.com. 16 fr.

    Bérolon 2007, Cave du Consul, Perroy. www.consul.ch. 9 fr. 70.

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  • Quatre pères pour un vin d'art

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    Bernard_Cave_77.JPGQui a dit que les artistes vivaient dans un monde éthéré? Prenez André Raboud, le sculpteur, amoureux des bons restaurants et des bons vins. Prenez Thierry Lang, le pianiste de jazz qui partage les mêmes penchants. Ajoutez-y le vigneron Bernard Cavé et l’œnologue des Artisans vignerons d’Ollon Jean-Yves Beausoleil. Et vous obtiendrez un nouveau cru d’exception, à l’histoire des plus particulières, le Basaltis.

    «L’inspiration principale de ce vin est l’amitié qui nous lie», explique André Raboud. Si personne ne se rappelle qui, exactement, a eu l’idée de ce projet, tous se souviennent que c’est ensemble qu’ils l’ont conçu ce cru très particulier. «On y a mis toutes nos joyeuses espérances», poursuit le sculpteur, qui a également dessiné l’étiquette. Pour Thierry Lang, «qu’est-ce que l’art? L’organisation du beau et du bon. Et quand un vin est élaboré de cette manière-là, on touche à l’art.»

    Cette manière, justement, tient autant du projet artistique que de l’œnologie, serait-on tenté de dire. Les deux vignerons avaient décidé de cultiver chacun du pinot noir d’Ollon, issu de vieilles vignes, en limitant la production à environ 350 g/m². Soit une concentration extrême dans les raisins. Les deux récoltes ont ensuite été vinifiées séparément, dans des barriques, sans se consulter. «On n’a pas goûté le vin de l’autre avant septembre de l’année suivante», raconte Bernard Cavé. «Et on a été surpris, ajoute Jean-Yves Beausoleil. On n’a pas la même optique et la même manière de travailler, même si on est amis.»

    Si les vins ainsi élevés étaient très différents, le miracle a été qu’ils soient «très complémentaires», selon Cavé. Si complémentaires qu’ils ont été assemblés dans ce Basaltis, premier fruit d’une collaboration qui va continuer entre le vigneron indépendant et l’œnologue de l’association, pour de prochains millésimes.

    Ce Basaltis, dont seules 1600 bouteilles ont été produites, est d’abord destiné à être dégusté lors de manifestations des deux artistes et à la restauration. Mais les amateurs ne sont pas exclus. A la dégustation, toute la finesse du pinot noir s’exprime dans un vin très structuré, au fruit bien présent.

    Basaltis, 40 fr. la bouteille. Disponible chez Bernard Cavé (www.bernardcavevins.ch) et chez Artisans Vignerons Ollon (www.avollon.ch), à Ollon.

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  • Servagin, ce cépage rescapé du duc de Bourgogne

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    Aux alentours de 20 000 bouteilles par année, c’est la production totale de servagnin, cet antique cépage ressuscité sur le marché il y a quelques années par des passionnés de la région morgienne. Le servagnin a toute une histoire, qui remonte à la Bourgogne.

    A la fin du XIVe siècle, en effet, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, prend en grippe le gamay, qui y était cultivé. Il le juge «nuisible à la santé humaine» et le fait arracher, pour le remplacer par du servagnin, ancêtre du pinot noir. Sa fille Marie épouse Amédée VIII de Savoie, devient châtelaine de Morges, puis se réfugie à Saint-Prex en 1420 pour échapper à une épidémie de peste. Le bourg et ses habitants la séduisent, elle leur offre quelques plants de ce servagnin qu’elle adore. Et c’est ainsi que le pinot noir arrive en terre vaudoise.

    Il s’appellera aussi salvagnin, sauvagnin ou servignier. Il prospère dans le canton, mais c’est un cépage difficile et capricieux. Au début du XXe siècle, les vignerons lui préféreront d’autres plants de pinot noir ou du gamay. Même le nom de salvagnin va lui être ôté, puisque c’est de ce nom que les Vaudois appelleront tous leurs vins rouges, en particulier les pinot-gamay. Le servagnin est menacé de disparaître et seul un miracle le sauvera (lire ci-après).

    Le vigneron de Saint-Prex Pierre-Alain Kaiser d’abord, le président des vins de Morges Raoul Cruchon ensuite, se porteront au secours de ce plant, pour en faire une marque de fabrique de l’appellation Morges. Une commission est nommée, un exigeant règlement est rédigé. La marque est déposée à Berne. Le premier millésime sort enfin en 2000 et la quinzaine de producteurs recensés n’en produisent encore que des quantités infinitésimales.

    Jeudi, la commission de dégustation indépendante a passé au crible seize candidats servagnin 2007 et en a refusé six, qui n’avaient pas la qualité suffisante pour être digne de la marque, dont le prix de vente minimal est de 18 fr. Les producteurs peuvent encore faire recours ou décider de «déclasser» leur production en pinot noir.

    «Le servagnin doit garder un niveau de qualité suffisant», explique Jean-Michel Besuchet, le président de l’association. «C’est un peu le fer de lance des vins morgiens et le consommateur ne doit pas être déçu.»

    Mais qu’est-ce qui distingue le servagnin d’un pinot noir standard? «Il est plus sauvage, plus rustique, poursuit Jean-Michel Besuchet. Surtout, il peut tenir une semaine de plus avant d’être vendangé, ce qui lui donne une meilleure maturité.» Pour le reste, la recette est standard. Comme le pinot, il supporte mal les gros rendements, d’où la limitation de rendement imposée. Et il supporte bien la barrique, pour autant qu’elle soit maîtrisée.

    «Un des avantages de l’opération est qu’elle a également permis de former les vignerons sur des cultures plus exigeantes et sur l’usage de la barrique, ce qui a fait monter en qualité tous les vins de Morges», explique encore le président de la commission.

    Le sauveur du cep

    C’est un contremaître argovien qui joua le rôle de «Noé du Servagnin», comme l’a appelé Raoul Cruchon. En 1949, Werner Kaiser reçoit l’ordre de son patron, Jean Chiavazza, d’arracher les souches d’un terrain destiné à l’agrandissement de son entreprise. Un vigneron du coin le prévient: «Vous arrachez la dernière vigne de salvagnin de Saint-Prex.» Kaiser ramène quatre souches dans son jardin. En 1978, Pierre-Alain Tardy, qui fait des recherches, apprend l’existence du seul cep survivant chez Kaiser, duquel provient donc tout le Servagnin actuel… Werner, lui, est décédé en 2006.

    Une production confidentielle

    Rare Au Registre officiel de la vendange vaudoise 2008, le chasselas a produit près de 20 millions de litres. En comparaison, le servagnin, avec 1710 litres inscrits, fait vraiment figure de produit d’exception, même si l’essentiel est inscrit sous pinot noir. On en trouve même 270 litres sous l’appellation Villette.

    Règlement draconien Le vin doit suivre des exigences sévères: production maximale de 05 l/m², vendange à minimum 82 degrés Œchslé, seize mois d’encavage dont au moins neuf mois en fûts de chêne. Assemblage de millésimes, production de rosé, blanc de noir ou effervescent interdits. Des contrôles de vigne sont effectués. (La moyenne 2008 était à 97,42degrés Œchslé).

    Double dégustation Enfin, les crus sont dégustés une première fois par une commission après trois mois, puis une deuxième au terme de l’élevage. En 2007, six vins sur seize ont été refusés.

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  • Le vin est un excellent médicament...

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    Certains viticulteurs toscans en ont marre des contraintes imposées par Bruxelles, et surtout que la réglementation européenne sur les vins change constamment. Ils ont donc créé une étiquette de vin qui imite les notices des médicaments, affichée sur internet et sur 280 bouteilles qu'ils se réservent pour leurs cadeaux de Noël.

    Tout a commencé en 2004 avec l'obligation d'indiquer la présence de sulfites. Et cela s'enchaîne chaque année. Dès 2010, les producteurs seront tenus d'indiquer sur l'étiquette le nombre de calories, de protéines, de graisses et de vitamines. Alessandro Regoli, directeur de WineNews, explique qu'il a voulu parodier jusqu'à l'absurde la tendance de la bureaucratie de Bruxelles à réglementer l'affichage des vins, qui, en plus, coûte cher aux petits producteurs, obligés de modifier leur matériel chaque année. «C'est une provocation qui vise à faire réfléchir.»

    «Ce produit, pris selon les prescriptions, a des effets hilarants, introspectifs et évocatoires; il réduit les inhibitions et la maîtrise de soi. Il peut faire apparaître le monde plus beau, inspirer des rêves, de la poésie et des visions», prévient la vraie- fausse notice de cet «activateur oral de plaisir». La notice poursuit en expliquant que le produit est «compatible avec les lasagnes et le prosciutto toscan». La posologie recommandée est de 33 cl par jour à prendre pendant les deux principaux repas.

    La notice, en italien:

    Categoria farmaco-terapeutica
    Attivatore orale del piacere. Il prodotto, se assunto alle dosi raccomandate, possiede effetti esilaranti, introspettivi, evocativi; riduce le inibizioni e allenta il controllo. Può far apparire il mondo più bello e ispirare sogni, poesie e visioni.
    Indicazioni terapeutiche
    Il Vino di WineNews® è indicato in tutti quei casi in cui si manifesti un forte ed acuto desiderio di vitigni alloctoni perfettamente acclimatati nel cuore della Toscana, vinificati con tecniche rigorose, maturati in barrique di rovere francese e affinati in vetro per 6 mesi.
    Forma farmaceutica
    Il Vino di WineNews® si presenta in forma di bottiglie da 1,5 litri.
    Composizione
    Principi attivi: ogni bottiglia contiene il 40% di Petit Verdot, il 35% di Cabernet Sauvignon, il 25% di Merlot. Soluzione idroalcolica con titolo alcolometrico volumico 13,8% vol, zuccheri riduttori 1 g/L, densità relativa a 20° C 0,99466, estratto secco totale 32,6 g/L, estratto ridotto 32,6 g/L, estratto non riduttore 31,6 g/L, acidità totale 5,4 g/L acido tartarico, acidità volatile 0,60 g/L acido acetico, ph 3,61, anidride solforosa libera 25 mg/L, anidride solforosa totale 95 mg/L, polifenoli totali 4033 mg/L acido gallico, antociani 366 mg/L.
    Dose, modo e tempo di somministrazione
    Negli adulti la dose quotidiana raccomandata del Vino di WineNews® è approssimativamente di 33 centilitri al giorno, da suddividersi in due assunzioni durante i pasti principali. Le indicazioni variano comunque in funzione del peso corporeo, della capacità individuale di assorbimento e soprattutto delle occasioni di consumo: cene con gli amici, ricorrenze e giorni speciali consentono un leggero e ponderato aumento della posologia.
    Interazioni
    Il Vino di WineNews® interagisce efficacemente e positivamente con pici al ragù, carne alla brace, pecorini stagionati. Manifesta effetti benefici se abbinato a scottiglia, arista di maiale, timballo di piccione, lasagne, agnello al forno, lepre in salmì, salame di cinta, prosciutto toscano, cinghiale in umido, bruschetta con olio nuovo, fegatelli, formaggi erborinati, salsicce e fagioli, spezzatino.
    Controindicazioni
    Il Vino di WineNews® è controindicato nei bambini.
    Avvertenze speciali
    In gravidanza e nell'allattamento il Vino di WineNews® deve essere usato solo dopo aver consultato il medico e aver valutato con lui il rapporto rischio/beneficio nel proprio caso. Consultate il medico nel caso sospettiate uno stato di gravidanza. Il Vino di WineNews® altera la capacità di guidare ed usare macchinari, e non deve pertanto essere assunto prima di mettersi alla guida.
    Effetti indesiderati
    Nel corso del trattamento con il Vino di WineNews®, così come con altri vini, nel caso di assunzione eccessiva possono manifestarsi sensazione di ebbrezza e sonnolenza, nausea, vomito, perdita di conoscenza. L'incidenza e l'entità di tali disturbi risulta estremamente variabile in relazione alla durata del trattamento e alla dose assunta.
    Scadenza e conservazione
    Il Vino di WineNews® non ha una data di scadenza, ma si consiglia di consumarlo entro 10 anni dalla produzione. Tale data si intende per il prodotto in confezionamento integro, correttamente conservato. Il Vino di WineNews® deve essere conservato al buio, in posizione orizzontale e ad una temperatura costante compresa tra 14 e 18 °C.
    Titolare dell'autorizzazione all'immissione nel circuito dei regali
    www.winenews.it, www.winenews.tv, I Quaderni di WineNews sono della www.winenews.it sas di Alessandro Regoli e C. - Via Cialdini, 93 e Via Donnoli, 6/8 - 53024 Montalcino (Siena); tel. 0577/848609 - 848776 - 848608; fax 0577/846132; info@winenews.it.
    Lo staff di www.winenews.it, www.winenews.tv, I Quaderni di WineNews è composto da Alessandro Regoli, Irene Chiari, Eleonora Ciolfi, Federico Pizzinelli, Giovanni Paris, Franco Pallini, Antonio Boco, Emma Lucherini, Loretta Ferretti.
    Produttore e controllore finale
    Tenuta Valdipiatta di Miriam Caporali - Montepulciano (Siena)
    Tenere il prodotto fuori dalla portata dei bambini

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  • Le vin français va mal

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    "En octobre et novembre, on a enregistré pratiquement un arrêt des affaires", a déclaré à l'AFP Renaud Gaillard, délégué général adjoint de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France. Oui, même le vin français souffre de la crise. Alors que près de 40% des vins français sont vendus à l'étranger, les exportations chutent. En 2008, les exportations seront au niveau de 2007, en terme de montant, parce que les primeurs de bordeaux 2005, achetés à prix d'or, ont maintenu les affaires. Mais en termes de litres, elles ont connu un fort recul.

    Et là, les acheteurs, qui n'ont aucune visibilité, ont stoppé leurs commandes dès octobre, attendant de voir de quel côté le vent tourne. Les premiers touchés sont évidemment les grands crus, mais les vins plus modestes sont également touchés. "A cause du manque d’argent, les spéculateurs vont s’écarter un peu du vin car il ne sera pas porteur, le marché qui va continuer à finir les stocks", explique Jean-Luc Thunevin,l propriétaire et négociant en Gironde.

    Et comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, une autre dépêche de l'AFP enfonce le clou: les vins californiens ont dépassé les français en Grande-Bretagne, avec des ventes de 1,385 milliard de francs en 2008, contre 1,372 milliard. Mais ils restent loin derrière les vins australiens outre-Manche, qui vendent pour 1,930 milliard de francs.

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