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neuchâtel

  • Le non-filtré, accident devenu spécialité

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    nonfiltre_ritter_cochand.jpgAujourd’hui, 9% du chasselas neuchâtelois est vendu en «non-filtré», un vin trouble qui sort des caves à fin janvier déjà, lors de deux traditionnelles fêtes à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Le non-filtré? C’est un chasselas élevé tout à fait traditionnellement, mais qu’on met en bouteille sans… le filtrer, et ce dès le troisième mercredi de janvier. Les lies restent ainsi en suspension dans la bouteille, continuant à échanger avec le breuvage arômes et chimie.

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  • Choisir son resto sur iPhone

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    cdf_iphone.jpgUne version mobile de notre guide des restaurants romands est désormais disponible spécifiquement sur les téléphones d’Apple. Il y a bien sûr la version papier de notre guide Le Coup de fourchette. Mais, dès aujourd’hui, vous pouvez également l’emporter partout avec vous sur votre iPhone (et exclusivement sur celui-ci). C’est la première application suisse dédiée aux restaurants faite pour l’iPhone.

    Une fois l’application achetée et installée, vous ne pourrez plus rater le moindre de nos coups de cœur. Différentes recherches sont disponibles: par ville, par nom du restaurant, par nom du cuisinier. Mais également, vive l’iPhone, par le menu «Proche de moi» qui va utiliser votre position GPS pour chercher les restaurants les plus proches.

    Une fois votre table sélectionnée, plusieurs possibilités s’offrent à vous: placer celle-ci dans vos favoris que vous désirez retrouvez facilement; appeler directement pour réserver; voir son emplacement sur la carte ou calculer votre itinéraire pour y parvenir; visiter son site web s’il en possède un.

    Autre avantage: la base de données de ces restaurants est régulièrement mise à jour et les nouvelles adresses qui paraissent chaque vendredi dans cette page sont ajoutées.

    Application à télécharger sur l’AppStore d’Apple, 9 fr. 90. Toutes les infos sur www.24heures.ch./cdf.

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  • Neuchâtel présente son «non-filtré»

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    nonfiltre.jpgPlus que quelques jours de patience: le vin blanc non filtré de Neuchâtel sortira mercredi prochain. Le vin non filtré? Une «jeune spécialité» du canton, à savoir du chasselas qui subit ses deux fermentations mais qui n’est pas filtré ensuite pour éliminer les lies en suspension. Les 130 000 litres annuels représentent aujourd’hui 9% de la production cantonale de chasselas, ne cessant de grignoter lentement des parts de marché.

    En fait, comme le rappelle Thierry Grosjean, du Château d’Auvernier, «le vin était toujours non filtré auparavant. Ce n’est qu’au XXe siècle qu’on a cherché à éliminer les lies.» Et il faudra attendre ensuite 1974, année de gel et de faible production, pour qu’Henri-Alexandre Godet accepte de tirer quelques bouteilles de sa cuve avant le filtrage, donnant naissance à cette petite spécialité.

    «C’est un produit d’appel, reconnaît Alain Gerber, d’Hauterive. Cela nous permet de prendre contact avec le client en lui proposant quelque chose qu’il ne trouve pas ailleurs.» Imité dans d’autres cantons, le vin non filtré reste pourtant un symbole neuchâtelois. Le vin est trouble, forcément, et c’est le premier vin du millésime à être commercialisé, le troisième mercredi de janvier. Les producteurs assurent que la présence de ces lies résiduelles en fait aussi un vin intéressant à laisser vieillir, avec une belle complexité. «C’est surtout un vin qui s’achète en cave, par ceux qui ont une relation particulière au vin», conclut Thierry Grosjean.

    Dégustation traditionnelle le mercredi 21 janvier, de 16 h 30 à 20 h 30 au Péristyle de l’Hôtel de Ville de Neuchâtel, et le jeudi 22 janvier, de 16 h 30 à 20 h 30 au hall de L’Heure bleue de La Chaux-de-Fonds. Entrée avec verre de dégustation: 5 fr.

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  • L'Escarbot, au Landeron, un beau resto bobo

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    Petite virée l'autre soir au Landeron. La vieille ville est adorable. Adorablement morte, aussi, comme un musée à ciel ouvert. Heureusement qu'il y trône un bistrot chaleureux, coloré et sympathique. Son nom? L'Escarbot, qui, comme tout le monde le sait, est une sorte de scarabée. C'est lui, d'ailleurs, qui sert d'enseigne à l'établissement.  Et comme son patron Luis Vieira, sait bien faire à manger...

    L'endroit a un petit quelque chose de "bobo", vous savez les "bourgeois bohêmes". La décoration mélange l'ancien et le moderne, les vieilles tables de bistrot et le plafond en béton, les poutres en bois et les assiettes design. Le tout pour une ambiance vraiment chaleureuse, comme ces bistrots où on aimerait venir boire le café le matin (c'est possible), déguster des thés excellents (c'est possible), laisser les enfants jouer (c'est possible, il y a un coin pour eux), voir traîner sur la terrasse (c'est possible, au milieu de la vieille ville, sous les platanes).

    991702242.2.jpgMais l'autre force du lieu, c'est le talent de Luis Vieira. Un talent qu'il exprime dans son inventivité, une technique irréprochable et un sens du décor qui transforme chacune de ses assiettes en petite oeuvre d'art. Pas de grand chichis, pourtant, un recours à des produits classiques, qu'il s'agisse des poissons du lac voisin, de boeuf magnifique, ou de joues de porc par exemple.

    Mais il y a toujours un petit quelque chose en plus. Son thon, tout subtilement fumé, est recouvert de sésame et de pavot, avant de se marier au melon (en boule et en sorbet). Ses tartares de poissons du lac et de tomate sont servis sur des blinis à la coriandre. Sa sole entière conjugue beurre noisette et tomates séchées. Son boeuf, déglacé au Porto, s'accompagne de trois poivres. Etc. Une cuisine chaleureuse, festive, originale à l'image du service, jeune et plein d'entrain. 

    Quant aux prix, ils restent raisonnables, depuis le plat du jour à 19 fr. jusqu'au menu à 85 fr. La carte des vins fait un effort remarquable sur la région, avec un petit choix de crus au verre alléchant.

    L'Escarbot, Vieille-Ville 32, 2525 Le Landeron. Tél. 032 751 72 82. Fermé dimanche toute la journée et lundi soir. Il est prudent de réserver. Salles fumeurs et non-fumeurs.

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  • Le Palafitte à Neuchâtel: bienvenue au pays du luxe

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    palafitte.jpgOui, je suis un privilégié qui mange souvent au restaurant pour son travail. Si je devais assumer ce budget tout seul, je n'aurais pas le quart de la moitié de la chance que j'ai... Voyage, donc, au pays du luxe, à savoir le Palafitte de Neuchâtel et son restaurant Le Colvert. Avant même de déguster, le cadre en impose. Rappelez-vous: le Palafitte, c'est cet hôtel sur pilotis posé sur les rives du lac de Neuchâtel pour Expo.02 et qui en est le seul signe visible dans le canton. L'hôtel propose des suites les pieds dans l'eau, avec sa propre échelle pour aller se baigner, son jacuzzi privé, et tout, et tout. Autant prévenir les radins: ce n'est pas donné. Le restaurant est plus raisonnable...

    Or donc, nous sommes allés manger au Colvert, le restaurant dudit hôtel. La déco en impose, avec son design élégant et chaleureux (oui, on peut être design et chaleureux, même si c'est rare). Le lac en impose, puisque toute la salle à manger est orientée vers lui, à travers de vastes baies. Mais le chic du chic, c'est la terrasse, les deux jours de l'année où il y a un été en Suisse. La terrasse, c'est un deck de bateau posé sur le lac, tout en bois et en ouverture sur le large. Oui, c'est beau, majestueux. Rien qu'avec ça, le cuisinier n'aurait pas besoin de se donner de la peine...

    Et pourtant, Luigi Lafranco se donne de la peine. Il s'est habitué aux lieux. Il se lâche un peu plus dans ses créations. Il s'amuse avec ses décors. Mais il ne rigole pas avec les cuissons et les produits. C'est de la belle qualité, bien travaillée. Et les prix, me direz-vous? Bon, ce n'est pas donné, avec des entrées entre 28 et 34 fr., et des plats entre 42 et 52 fr. Reste la formule du menu (dès 75 fr.) plus abordable. Et gardez un peu d'argent pour les vins, qui ont subi une sale majoration entre la cave et la carte...

    On a bien aimé ce carpaccio de poulpe, les bêtes qui avaient été tassées dans une terrine avant d'être découpées toutes fines. C'était rigolo sur l'assiette, ces tranches de poulpe en couleur, avec une salade de haricots blancs, tomates séchées et vinaigrette au persil. On a bien aimé aussi ce filet de loup parfaitement cuit "à la plancha" avec son caviar d'aubergine et ses mini-artichauts gratinés. Le magret de canard, rosé comme il faut, s'accompagnait de légumes inconnus en provenance d'Espagne.

    Bref, un endroit à recommander, pour un soir où on se lâche....

    Le Colvert, Hôtel Palafitte, route des Gouttes-d'Or, 2008 Neuchâtel. Tél. 032 723 02 02. www.palafitte.ch. Ouvert 7/7.

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