L’absinthe de Claude-Alain Bugnon, à Couvet, s’appelle la Clandestine, et ce n’est pas un hasard: son fabricant a été un des premiers, en 2004, à s’annoncer à la Régie fédérale des alcools, lui qui distillait «en secret». Mais la clandestinité est encore un outil de marketing puissant pour l’alcool anisé du Val-de-Travers. «Alors que je n’ai pas changé ma recette, certains me disent encore que mon absinthe de contrebande était meilleure», rigole l’ancien spécialiste de raffineries pétrolières.