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L’Epicurious offre aujourd’hui une cuisine à la hauteur de ses vins

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epicurious.jpgEn été, c’est une des plus belles terrasses de Lausanne avec ses 300 m2 sur les toits du Flon.

Autrement, c’est un immense espace postindustriel au décor un peu froid qui mélange hardiment le bleu et le violet.</p><p>Le lieu créé par l’équipe de l’Atelier volant est multiple: en sortant de l’ascenseur au 3e étage, il y a d’abord le bar à vins où, derrière un comptoir tout en longueur, une centaine de crus sont disponibles au verre, à des prix très urbains, accompagnés d’un petit choix de tapas. La carte est évidemment sur iPad. Un grand aquarium accueille également les fumeurs, en particulier ceux de cigares que soigne l’Epicurious.

Plus loin, les immenses chaises bleues du restaurant ont un dossier surdimensionné qui protège des voisins.

Après quelques hoquets, l’endroit a trouvé le chef qu’il lui fallait: Christophe Albiero, qu’on appréciait au restaurant Le 5e, à Lausanne, est aux commandes depuis un mois. A midi, 4 propositions (de 19 fr. 50 à 28 fr.) et un menu d’affaires à 48 fr. changent chaque jour. Le soir, la carte est un peu plus étoffée, dans un registre classique modernisé.

On a apprécié ce gaspacho d’asperges vertes bien voluptueux, même si l’anis annoncé était discret. Au centre, un fagot d’asperges entourait une chantilly légèrement parfumée au foie gras (18 fr.). Jolie réussite que ces rillettes de crabe au wasabi, bien relevée, posée sur un carpaccio de Saint-Jacques à l’huile d’argan (22 fr.) subtilement dosée.

La tartelette printanière aux légumes était, elle, un peu décevante, entourée de grosses crevettes parfaitement saisies et juste parfumées de vinaigrette (38 fr.). Mais la noix de ris de veau alliait le croustillant de la surface à la tendresse de la chair, sur son lit d’asperges vertes, de morilles généreusement servies et d’une sauce légèrement crémeuse (41 fr.).

La carte des desserts est originale, comme ce palet moelleux de chocolat amer et sa glace morille et absinthe que nous n’avons pas goûté. Quant au service, il est efficace.

Texte paru dans Le Coup de fourchette de 24 heures du 13 avril. Photo Samuel Fromhold

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