Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

veau

  • Parce qu’il le veau bien

    Imprimer

    cuisine,recette,viande,veauDepuis que j’ai mon thermomètre sonde digital, j’adore la cuisson basse température, sachant exactement à combien de degrés doit être le cœur de la pièce. Comme ce filet de veau, déniché dans le journal Le Menu, que réveille une sauce citron vert et pistache toute simple. Ah, oui, j’allais oublier: la viande doit être à 57 °C à cœur!

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • La joue de veau, ça fond sous la dent...

    Imprimer

    joueveau.jpgS’il est bien une pièce de viande injustement méconnue, c’est la joue. De bœuf ou de veau, c’est un vrai régal de tendresse, une onctuosité à nulle autre pareille. C’est un peu comme le sot-l’y-laisse du poulet, un petit régal trop bien caché. Bien sûr, votre boucher le proposera rarement d’office. Il vous faudra le lui demander gentiment, lui faire les yeux doux. Parce que, lui aussi, il aime ça, la joue. Attention, ce n’est pas un abat, c’est un morceau noble. Et sa noblesse demande une attention particulière à la cuisson, toute en douceur. Exemple ci-dessous…

    Lire la suite

    Lien permanent Catégories : Recettes, Viande 0 commentaire

  • Le carré de veau aux légumes, de Roland Pierroz

    Imprimer

    105.jpgLes grands cuisiniers ont un souci premier, celui de la qualité de leurs produits de base. Ainsi le boucher qui leur livre du boeuf ou du veau doit-il le laisser rassir pour les satisfaire. La viande ainsi rassise a plus de goût et est plus tendre que celle vendue trop précipitamment.

    Parlant de veau, voici une recette que nous avions faite avec Roland Pierroz, à l'époque où il dirigeait le Rosalp, à Verbier, une recette "faussement bourgeoise", comme il dit. D'abord, enlevez la peau d'un poivron rouge, d'un vert et d'un jaune. Soit en passant les morceaux au four avec une goutte d'huile, soit en plongeant les poivrons entiers dans la friteuse, puis en raclant cette peau avant de couper les poivrons en morceaux assez gros.

    Blanchissez un petit artichaut tendre et une courgette, puis pelez grossièrement la courgette avant de la tronçonner en morceaux de deux centimètres. Coupez l'artichaut en quatre.

    Dans une poêle, faites blondir une échalote coupée grossièrement, puis ajoutez les poivrons et un zeste de fond blanc ou de bouillon de légumes. Rajoutez régulièrement du bouillon pour faire "compoter" les poivrons sans transformer la préparation en soupe. Ajoutez en fin de cuisson la courgette, l'artichaut, de l'ail grossièrement haché et de la harissa.

    Parallèlement, faites réduire 2 dl de jus de veau (à acheter chez un traiteur), y incorporer une noix de beurre, un peu d'ail, de la harissa et du sel. C'est la sauce.

    Toujours en parallèle, faites colorer votre carré de veau (une double côtelette) à la poêle, puis passez-le un quart d'heure au four (le veau doit être peu cuit pour être tendre). Laissez-le reposer quelques minutes pour que la chaleur pénètre à coeur. Roland Pierroz la passe encore au pinceau avec du jus de veau très réduit pour en rehausser le goût.

    Ne reste plus qu'à enlever les os, à couper en tranches d'un bon centimètre, à napper de sauce et à accompagner des légumes.

    Ca a l'air simple, même s'il y faut la patte du maître et des produits de première qualité. Mais tout bonne cuisine passe par là.

    Lien permanent Catégories : Fin Bec, Plats, Recettes, Restaurants, Restaurants gastronomiques, Viande 0 commentaire

  • L'émincé au curry de Girardet, le bonheur simple

    Imprimer

    127.jpgQuoi qu'en aient dit les snobs, Girardet est un génie de la cuisine. Et, comme tout génie, il a le don de la simplicité. Regardez ses recettes, elles sont faciles, en tout cas dans son premier livre. Mais ce qu'il ne dit pas, c'est que la simplicité nécessite des produits de première qualité, pas toujours évidents à trouver.

    Un banal émincé au curry devient merveilleux avec lui. Commencez par détailler 500 g de veau (dans la noix ou le filet) en émincé pas trop fin. Débarrassez la viande dans une terrine et poudrez avec 4 cuillerées à thé de Bon curry. Chauffez fortement une goutte d'huile dans une poêle antiadhésive. Jetez-y la viande et, tout de suite, à l'aide d'une fourchette, commencez à séparer les morceaux les uns des autres. Après trente secondes, ajoutez 30 g de beurre et laissez pincer une minute, la viande étant répartie dans la poêle en une seule couche.

    Sortez la viande à l'aide d'un écumoire, gardez en attente sur une assiette. Déglacez la poêle avec 1,5 dl de vin blanc, que vous laissez réduire des deux tiers à bon feu. Ajoutez 3 dl de crème double et poursuivez la réduction, à gros bouillons, jusqu'à ce qu'elle nappe légèrement le dos de la cuillère. Retirez. Remettez la viande dans la sauce, juste le temps de la réchauffer, mais sans la laisser cuire. Rectifier l'assaisonnement en sel et poivre, ajoutez 1 filet de jus de citron et servez sans attendre.

    Garnissez éventuellement l'émincé de quelques amandes grillées et de rouelles d'oignons frites. Accompagnez d'un riz créole, agrémenté à volonté de petits dés de poivrons, de raisins secs et/ou de petits pois.

    Rien de plus facile, voyez-vous, avec un excellent curry, du bon vin blanc et une viande de première qualité. Et c'est là que réside le génie des grands chefs.

    La cuisine spontanée, Ed. Robert Laffont.

    Lien permanent Catégories : Fin Bec, Plats, Recettes, Viande 2 commentaires