Cela fait maintenant presque une décennie que Marcelo et Monica Fernandez ont installé leur «consulat» argentin au centre d’Allaman, à l’enseigne du Chasseur. La décoration des deux salles de cette maison du XVIIIe fait dans le rustique chic, la plus grande des deux étant réservée aux non-fumeurs pour l’instant. Derrière, une terrasse abritée permet d’oublier la route Suisse qui passe devant l’établissement.
Restaurants classiques - Page 4
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A Allaman, le Chasseur connaît bien sa viande
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A Lutry, le Rivage est ouvert avec bonheur sur le monde
Cela fait une année que le chef Franck Moreau est aux cuisines du Rivage, sur les quais de Lutry, et il y a imposé ses belles qualités. Ce Parisien a passé dans des grandes tables de la capitale (Tour d’Argent, Plazza Athénée ou Lasserre) avant de travailler au Casino de Montreux. Dans le bel hôtel de Lutry, il propose deux cartes. Côté bistrot, les tables en bois accueillent autant ceux qui veulent juste boire un verre que ceux qui choisissent une des suggestions présentées sur le grand tableau noir. Côté restaurant, la carte joue davantage la qualité que la quantité, pour une cuisine joliment inventive, aux influences du monde entier et quelques classiques.
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Les adresses du chef, Patrick Riesen, au Pointu, à Grandvaux
Patrick Riesen est un homme heureux dans son restaurant de poche de Grandvaux. Seul en cuisine, dans sa veste noire, il propose désormais une carte beaucoup plus courte que par le passé, où filets de perche et filet de bœuf se disputent la vedette, ainsi qu’une formule menu, avec trois choix pour l’entrée, le plat et le dessert à 68 fr. Il peut ainsi mieux contenter sa clientèle, assurée d’avoir des produits de toute première fraîcheur que le chef apprête avec sa grande expérience. Depuis le temps qu’il est à Grandvaux, il a tissé un réseau de producteurs, dont les vignerons du coin qui tiennent largement la vedette dans sa cave.
Pour la viande, il se fournit comme d’autres chez Nardi, à Cully (voir ci-dessus), ou chez Mérat, à Vucherens. Deux bouchers qui lui fournissent une viande bien rassise.
Pour les légumes, il s’extasie devant le travail de la famille Forney, à Puidoux, qui vient au marché de Vevey et qui fournit, entre autres, Gérard Rabaey, du Pont de Brent. «Ils sont extraordinaires, ils cherchent toujours des nouvelles choses. Et toute la famille participe.»
Pour les poissons, enfin, que ce soient les filets de perche ou son dos de cabillaud, il fait confiance depuis deux décennies à Lucas, à Genève. «Ils fournissent même les restaurants à sushis.»
Le Pointu, Grand-Rue 10, 1091 Grandvaux. Tél. 021 799 43 34. Fermé samedi et dimanche.
Nardi, rue du Temple 4, 1096 Cully. Tél. 021 799 21 11.
Mérat, 1509 Vucherens. Tél. 026 684 94 04.
André Forney, La Rapillietaz, 1070 Puidoux. Tél. 021 946 12 97.
Lucas Genève SA, rue Blavignac 9-11, 1227 Carouge. Tél. 022 309 40 40.Lien permanent Catégories : Restaurants, Restaurants classiques 0 commentaire
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Sébastien Rithner à Lausanne
C’est fait: l’ancien chef de La Table des Saveurs, à Caux, est désormais au MC’s. Nous l’annoncions partant de Caux (24 heures du 6 février) où sa Table des Saveurs, pourtant cotée 14/20 au GaultMillau, était trop éloignée des grands centres pour attirer suffisamment de clientèle. Sébastien Rithner tient depuis le 1er mars les fourneaux du MC’s, ce petit restaurant de l’avenue de la Sallaz, à Lausanne.
Marcel Schlotterbeck et lui ont trouvé un accord intéressant. A midi, les propositions du jour continuent à attirer une clientèle du CHUV voisin, et le soir, les plats plus raffinés du jeune chef permettent d’élargir la palette des lieux.
Le MC’s, av. de la Sallaz 6, 1005 Lausanne. Tél. 021 311 61 80. Fermé lundi soir, samedi midi et dimanche.
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Les adresses du chef: Stéphane Chouzenoux, à Lausanne
Même si les photos d’artistes qui ornent les murs font parfois vieillottes, la cuisine que propose Stéphane Chouzenoux dans son Chat-Noir, à deux pas de l’Opéra, est tout à fait moderne. De belles influences du Sud, de la Méditerranée, se retrouvent ainsi dans les plats proposés sur la grande ardoise. A midi, l’assiette du jour attire la clientèle des bureaux alentours. Mais où ce jeune Français se fournit-il en plein centre?
Pour les poissons, Stéphane Chouzenoux consulte avidement les listes que lui envoie Gastromer, à Genève. Il n’y commande que des poissons sauvages qu’il prépare selon les arrivages et son inspiration.
Pour les champignons sauvages, le chef fait confiance à un cueilleur qui passe au restaurant proposer sa récolte.
Mystère sur l’excellent jamón iberico,le fournisseur de Stéphane Chouzenoux voulant rester discret. Dommage!
Chat-Noir, rue Beau-Séjour 27, 1000 Lausanne. Tél. 021 312 95 85. Fermé samedi et dimanche.
Boucherie Droux & Fils, rue de l’Hôtel-de-Ville 5, 1470 Estavayer-le-Lac.
Gastromer, Rue du Champ-Blanchod 14, 1228 Plan-les-Ouates.
Au Délice des Bois, Tél. 076 371 45 98.Article paru dans 24 heures du samedi 6 décembre 2008.
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Judith Baumann retraitée
Après vingt et un ans d’une cuisine basée sur les plantes, la Pinte des Mossettes a fermé. De son côté, Gérard Cavuscens quittera l'Auberge de l'Onde à la fin de l'année.
Elle a bien sûr terminé par une Bénichon, ce menu pour lequel il fallait réserver longtemps à l’avance si on voulait le déguster chez Judith Baumann et son complice Jean-Bernard Fasel, dans leur Pinte des Mossettes, ce grand chalet planté au-dessus du couvent de la Valsainte, près de Charmey. Ces dix jours de Bénichon ont conclu une aventure de vingt et un ans pour le duo fou de plantes sauvages, de nature et de poésie.
La Pinte des Mossettes, c’était un endroit hors du temps, au milieu des pâturages gruériens dans lesquels Judith Baumann avait solidement implanté sa cuisine. Ces pâturages qui lui fournissaient les plantes sauvages dont elles parfumaient ses plats ou dont elle faisait des sirops offerts aux promeneurs de passage. Parce que la Pinte, c’était aussi une halte obligée pour les randonneurs qui venaient y déguster simplement un en-cas gruérien.
Un livre, Un monde de saveurs, et 200 000 clients accueillis se souviendront de l’aventure attachante de ce duo hors norme.
Départ à l'Onde
Depuis la réouverture fin 2005, Gérard Cavuscens aura fait des miracles à l’Auberge de l’Onde, à Saint-Saphorin (Lavaux): 1 étoile au Michelin, 15 au GaultMillau. Mais il quittera quand même la belle auberge plantée au milieu du bourg à la fin de cette année, «pour des raisons personnelles. J’ai envie de faire autre chose, j’adorerais ouvrir un ou deux bistrots au bord du lac pour servir d’excellents filets de perche», explique-t-il. L’auberge continuera évidemment ses activités en 2009.
Articles parus dans 24 heures du vendredi 7 novembre 2008
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Une envie de fondue à Fribourg
Nous étions en goguette l'autre jour à Fribourg quand une soudaine envie de fondue nous a pris. Ca ne se commande pas. Renseignements pris auprès d'un autochtone sur la route des Alpes où nous nous trouvions, et direction le Gothard. Un bistro comme il n'en existe bientôt plus à Lausanne. Et, dans un rayon de 300 mètres, on avait le choix. Le Tilleul, rue du Tilleul, le Chasseur, rue de Lausanne, le RDV, rue Aeby, pour n'en citer que quelques-uns.
La fondue, donc, était excellente au Gothard. Le service comme à la maison, avec une serveuse attentive, chaleureuse, presque maternelle. Le public d'habitués, qu'on appelle par son prénom, et qui vient là pour boire un verre ou pour sortir toute la famille. Jeunes et vieux, étudiants et bourgeois se mélangent sans heurts pour un moment convivial. Bref, une ambiance qui fait se sentir bien, qui donne presque envie de décrocher le tapis toujours accroché au mur pour entamer une partie de chibre avec les voisins de table.Il n'en reste plus beaucoup des comme ça sur les bords du Léman, de Nyon à Montreux. Soit les bistrots ont viré un peu crade, soit ils sont devenus tendance. Une bouffée de nostalgie nous a saisis, l'autre jour au Gothard...
Le Gothard, rue du Pont-Muré16, 1700 Fribourg. Tél. 026 322 32 85.
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Pour GaultMillau, la cuisine vaudoise se porte bien
Article paru dans 24 heures du 14 octobre
Pour Urs Heller, l’édition 2009 du guide qu’il dirige est celle des records, avec plus de 300 restaurants en Suisse romande. «Nous sommes très jaloux en Suisse alémanique, puisque vous détenez en Suisse romande cinq des sept 19/20 du pays.» Il est vrai que, malgré la crise, les bonnes tables pullulent particulièrement dans l’arc lémanique. Une vingtaine de nouveaux font leur apparition dans le guide, faisant davantage que compenser les sorties et les fermetures. Rien que dans le canton, ce sont ainsi six établissements promus et treize nouveaux, en comptant la «découverte de l’année», le Montagne, à Chardonne (lire ci-après).
Pour son chef David Tarnowski, cette entrée dans le guide avec quinze points signifie «beaucoup d’émotion, mais de reconnaissance aussi, pour le propriétaire des lieux qui l’a rénové afin que je bénéficie d’un bel outil de travail. Pour ma compagne également, qui me soutient à fond, et pour mon équipe.» Après une formation en école hôtelière, Tarnowski a débuté très fort en intégrant la brigade du trois-étoiles Alain Ducasse, au Louis XV, à Monaco. Il n’y restera qu’une année, avant de devenir le chef d’un restaurant tendance de Nice, l’Avenue. Et c’est l’équipe d’Alain Ducasse qui lui conseillera de venir diriger les cuisines du Montreux-Palace, où il pourra vraiment s’exprimer.
En reprenant le Montagne, où il change tout le décor deux fois par année, il rencontre les difficultés qu’ont beaucoup de restaurateurs: recruter du personnel qualifié. Maintenant qu’il a réussi à structurer une équipe fixe, il peut désormais laisser libre cours à sa créativité, dans une carte courte, mais qui change tous les mois. Pour lui, cette distinction devrait l’aider à trouver une nouvelle clientèle.
Les nouveaux vaudois
Il y a six promus dans le canton: l’Hôtel des Horlogers au Brassus (15), la Grappa à Lausanne (14), l’Hôtel de Ville et du Maure à Avenches (13), le Saint-Christophe à Bex (13), l’Hôtel du Lac et Gare à Concise (13) et la Treille à Penthaz (13).
Et, avec le Montagne de Chardonne, douze restaurants font leur apparition (ou leur réapparition après changement de chef ): la Clé-d’Or à Bursinel (14/20, nouveau chef ), les Platanes à Chéserex (13), le Chasseur à Essertines-sur-Rolle (13, nouveau chef ), les Quais à Grandson, la Croix-Fédérale à Vugelles-La Mothe (13, nouveau chef ), la Prairie à Yverdon (13, nouveau chef ), l’Hôtel-deVille d’Ollon (12). Et à Lausanne: le Château d’Ouchy (13), l’Aubergine (12), les Alliés (12, nouveau chef ), le Pur (12) et le Tribeca (12).La gastronomie vaudoise, un art en péril
Editorial paru dans 24 heures du 14 octobre
A la cérémonie de remise des trophées du GaultMillau, l’ambiance était à la fête: une trentaine de nouvelles tables romandes, dont treize vaudoises, six promotions dans le canton. Et pourtant, certains s’inquiétaient déjà des effets de la crise financière sur leur établissement.
Bien sûr, le canton de Vaud connaît une concentration de bonnes adresses assez rare dans le monde de la gastronomie. Deux trois-étoiles à quelques kilomètres de distance, et une foule de jeunes chefs aux dents longues profitent d’une clientèle de connaisseurs, qui se donnent les moyens de leur passion, et d’étrangers gourmands. Mais cela ne doit pas cacher les soucis que rencontre cette branche de notre économie. Le manque de personnel qualifié, d’abord, qui oblige les chefs à recruter à l’étranger des employés prêts à sacrifier leur vie privée aux exigences d’un métier dur. La mode, ensuite, qui voit pousser les restaurants tendance ou fusion, pour ne pas dire gadget, où le client admire le décor ou l’éclairage avant le contenu de son assiette. La réalité économique, enfin, dont le moindre frémissement peut faire basculer des établissements parfois fragiles vers la faillite.
Il n’empêche: nous avons le privilège d’avoir ici des cuisiniers à la méticulosité tout helvétique, qui ne quittent pas leur cuisine pour aller faire les guignols à la TV ou ouvrir une quatorzième succursale au Japon, des chefs qui respectent leurs clients comme des invités. Pourvu que ça dure!
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Les meilleures auberges d'alpage de Suisse romande
L'Illustré de cette semaine a l'excellente idée de proposer un guide des auberges d'alpage. Parmi la centaine d'adresses répertoriée, le magazine a également demandé à six chefs romands leurs coups de coeur. On vous les livre sans fioritures.
Carlo Crisci - Préalpes fribourgeoises
- Les Rosalys, aux Paccots, pour sa fondue au vacherin, son jambon à la borne et sa chasse.
- La Saletta, aux Paccots, pour ses macaronis, sa soupe du chalet et ses croûtes au fromage.
- Le Chalet Incrota, à Châtel-Saint-Denis, pour sa fondue et ses tommes de chèvre.
- La Cabane du Petit-Oiseau, à Châtel-Saint-Denis, pour sa soupe de chalet, ses macaronis à la crème et sa fondue.
- La Renardière, aux Prés d'Albeuve, pour sa belle table d'hôte sur réservation.
Gérard Rabaey - Alpes vaudoises
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L'Auberge du Pont-de-Nant, aux Plans-sur-Bex, pour les menus découverte de David Berger.
- La Manoïre, à Caux, pour la croûte au fromage, le rösti et la chasse.
- L'Auberge de Sonchaux, à Veytaux, pour ses mets au fromage et ses grillades.
- Le Vuypay, aux Paccots, pour son jambon à l'os ou ses fromages.
- Les Fougères, à Blonay, pour ses viandes et ses poissons (photo).
Philippe Guignard - Jura vaudois
- La Thiolle, à Lignerolle, pour sa charcuterie et sa fondue.
- Le Chalet des Croisettes, à L'Abbaye, pour sa raclette et ses grillades.
- Le Chalet de la Mathoulaz, à Rances, pour ses tormes lardées cuites minute et ses croûtes au fromage
- L'Auberge du Morez, à Vaulion, pour ses plats canailles, langue aux câpres, pied de veau au madère.
- Le Restaurant du Mont-de-Baulmes, à Sainte-Croix, pour ses beignets au fromage et sa fondue
Jean-Maurice Joris - Valais
- Les Gorges du Durnand, à Martigny-Bovernier, pour son tartare, ses filets de perche et sa poêlée des Gorges.
- L'Alpage de la Peule, à La Fouly, pour sa raclette et ses croûtes au fromage.
- La Cabane de Mille, à Liddes, pour ses rösti et ses mets au fromage.
- Le Gîte de la Léchère, à La Fouly, pour ses grillades, ses pâtes et ses mets au fromage.
- La Tsissette, à Liddes, pour ses mets traditionnels et végétariens.
Georges Wenger - Jura bernois
- La Verte Herbe, à Goumois, pour sa truite aux herbes et son omelette flambée.
- Le Bois Raiguel-Rägiswald, à Cortébert, pour ses viandes, son jambon à l'os et son plat bernois.
- L'Auberge de la Bouègue, au Noirmont, pour ses truites fraîches et ses entrecôtes.
- La Métairie de la Petite Douane, à Courtelary, pour ses mets au fromage et sa charcuterie.
- Le Restaurant des Voyageurs, à Montfaucon, pour son jambon à la borne et son rösti.
Michel Stangl - Jura neuchâtelois
- La Métairie de la Grand-Vy, à Gorgier, pour ses mets au fromage et ses plats canailles.
- La Fruitière de Bevaix, à... Bevaix, pour sa fondue, sa tomme chaude et son jambon.
- La Baronne, à Montalchez, pour son jambon, ses soupes et sa fondue.
- L'Auberge de Mont-Cornu, à La Chaux-de-Fonds, pour sa carte variée et sa chasse.
- L'Auberge du Grand-Sommartel, à La Sagne, pour ses côtelettes XXL, son jambon à l'os et ses mets au fromage.
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En cherchant le Restaurant du Nord, à Chexbres
L'autre soir, on s'est fait un petit détour par Chexbres avec les copains, histoire de s'arrêter au Restaurant du Nord. Un bistro qui ne paie pas forcément de mine, en plein milieu du carrefour qui mène à la Corniche, face à la station-service. Même l'enseigne "pizzeria" fait penser qu'on se trouve dans le 1346e pseudo-italien de la région. Pourtant, il vaut la peine de passer la porte, de regarder la grande salle de droite où pâtes et pizza ont la vedette, puis de rejoindre la salle de gauche où Cosimo Giacobelli propose quelques spécialités basées sur les produits du moment.
D'abord, c'est vrai, il y a un vrai accueil italien, avec le patron en personne qui vient s'occuper de vous comme si vous étiez son meilleur pote. Cette hospitalité transalpine, quand elle existe, est formidable. Assis, donc, dans un pseudo-fauteuil Louis machin, en plus confortable, ou installé sur la grande terrasse rustique, la carte offre quelques trouvailles intéressantes.
On a aimé ces gambas bien saisies, simplement posées sur un lit de salade, ou ce jambon de Parme, gras juste comme il fallait. On a apprécié cette daurade royale grillée entière, sans avoir traîné trop longtemps sur la plaque, juste parfumée par une belle huile d'olive, du romarin et du persil, ou cette noisette d'agneau, bien rosée, dont la sauce à la moutarde offrait des arômes subtils et délicats. On a moins aimé ces filets de loup, qu'une sauce au poivre vert et concombre assommait alors qu'elle aurait mieux convenu à une viande robuste.
L'endroit offre enfin une belle carte des vins, surtout en ce qui concerne les italiens, même si certains prix ont enflé au fur et à mesure de la grimpette de leur renommée.
Restaurant du Nord, place du Nord 4, 1071 Chexbres. Tél. 021 946 10 26. Fermé lundi.
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Mousse de tomates à la tapenade
L'idée, donc, est d'avoir une mousse de tomate légèrement gélifiée, sous une fine couche de tapenade, servie dans un joli petit pot ou une de ces verrines très à la mode.
Ingrédients pour six verrines:
- 3 tomates San Marzano
- 1 c. à s. de concentré de tomates
- une quinzaine de feuilles de basilic
- huile d'olive
- sel, poivre, tabasco
- 2 feuilles de gélatine
- 1 dl de demi-crème
- 50 g de tapenade du commerce (ou à faire soi-même)
Préparation:
- Préparez un coulis concentré de tomate: coupez les tomates en petits morceaux et mettez-les à suer dans l'huile d'olive en remuant bien. Quand elles commencent à fondre, ajoutez le concentré de tomates, les feuilles de basilic, quelques gouttes de tabasco, salez et poivrez. Laissez cuire à feu moyen une trentaine de minutes, histoire que le coulis se concentre. Passez au bamix.
- Mettez vos feuilles de gélatine à tremper 5 minutes dans de l'eau froide. Puis essorez-les avant de les ajouter à votre coulis de tomate. Redonnez un coup de bamix pour faire bien mousser, puis laissez refroidir.
- Battez en neige très ferme votre crème.
- Quand le coulis de tomates a suffisamment refroidi (mais qu'il n'a pas encore pris), incorporez la crème fouettée en mélangeant bien au fouet (si le coulis est trop chaud, il risque de faire "tomber" la crème).
- Versez dans vos verrines et hop, au frigo.
- Quelques heures plus tard, quand votre mousse est bien prise, posez avec une grande délicatesse une couche de 2-3 mm de tapenade sur le dessus, en essayant de former une couche uniforme.
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Tout rénové, le Buffet de la Gare est devenu le Restaurant La Gare
Article paru dans 24 heures du 5 février
Même fermé, c’était jour de fête, hier, au Buffet de la Gare, pardon, au Restaurant de la Gare. Les Vermorel, qui tiennent l’adresse gastronomique depuis huit ans presque jour pour jour, tenaient à associer leurs fournisseurs et leurs amis pour la (presque) fin de leur grand chantier qu’accompagne le changement de nom.
Ce chantier, justement, a débuté en mars dernier, avec l’achat du bâtiment par le couple. Est venue ensuite la rénovation de la salle à manger où ils ont tout cassé, mais dont ils ont gardé le délicieux charme Art déco, avec ses grandes fenêtres ouvragées. Parallèlement, la maison a été repeinte d’un bel ocre orangé, qui a été le sujet de longues négociations avec les autorités. Le dernier acte vient de commencer, avec la recréation encore en cours d’une belle terrasse pour les beaux jours qui s’annoncent.
Pour les Vermorel, cet investissement était gage de pouvoir poursuivre leur aventure sur la durée. En trouvant une oreille attentive auprès de la Banque Cantonale Vaudoise, ils ont pu investir dans un nouvel outil de travail qui les arrime encore davantage dans la région. Lui, venu de la Loire, et elle, venue de Champagne, ont fait une grande partie de leur formation en Suisse, avant de se rencontrer à l’Hôtel-de-Ville d’Echallens. Mais c’est bien à Cully qu’ils ont trouvé l’endroit idéal pour leur projet.
Le signe de leur ancrage régional? La présence et la présentation, lors de la fête, de leurs producteurs favoris. D’Yvan Lavanchy, pêcheur à Paudex, qui leur fournit féra, perche et autres poissons d’eau douce, à Ludovic Perroud, le jeune boucher de la Boucherie Nardi, à Cully, qui rassit sa viande trois semaines sur l’os. Et des vignerons du coin, forcément, les Potterat, Chollet, Dubois ou Massy, invités à présenter leurs vins associés aux plats du repas de fête.
Une visite précédente à CullyLien permanent Catégories : Restaurants, Restaurants classiques 0 commentaire