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  • Un canard au poivre vert pour pimenter son repas

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    Que les esprits sensibles du fond de la classe se rassurent: les filets de canard que l'on trouve dans les magasins ne viennent pas des ravissants colverts qui nage dans le coin (-coin). Ils sont issus de véritables élevages, où les nantais et les barbarie (les deux races les plus répandues) engraissent tranquillement en attendant l'hiver, leur meilleure saison. D'accord, la viande, puisqu'on en parle, est un peu grasse, mais comme la graisse est bien localisée, cela permet de la laisser de côté.

    Avec une sauce au poivre vert bien relevée, c'est un régal qu'on hésite souvent à faire, s'imaginant que la cuisson en est délicate. Pas du tout: il suffit de saisir les filets dans une poêle très chaude, sans matière grasse, d'abord du côté gras qui va fondre, puis du côté viande. Selon l'épaisseur, comptez environ dix minutes pour la première face et cinq pour la seconde.

    Sortez les filets que vous essuierez sur du papier ménage et que vous garderez au chaud. Déglacez ensuite la poêle avec 1 dl de vin blanc, que vous laisserez réduire de moitié, avant d'y ajouter 1 dl de crème, 1 cc de moutarde et 1 cc de concentré de tomate. Amenez la sauce à ébullition, puis ajoutez-y 2 cs de cognac et 2 cs de poivre vert. Salez, poivrez. C'est déjà prêt.

    Ne reste qu'à découper les filets en tranches de 5 mm d'épaisseur et à les napper de sauce. Certains de vos convives, soucieux de leur taux de cholestérol, laisseront la petite couche de gras sur le bord de l'assiette. Les autres prétendront que c'est cette même petite couche de gros qui donne vraiment le goût du canard.

    Chez les hommes aussi, il y a les maigres et les autres, à qui une légère couche de gras donne tout leur goût...

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  • Thon à la basquaise, poulet à la basquaise, vive la basquaise

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    Combattons une idée préconcue: le thon ne naît pas dans des boîtes en fer-blanc, et il n'est pas rond. C'est un grand poisson dont le goût ne ressemble pas du tout, mais alors pas du tout à cet ersatz de chair rosâtre en conserve. Si le véritable thon rouge est en péril à cause des sushis japonais, d'autres espèces, comme celui de Méditerranée, peuvent être mangées en toute bonne conscience.

    Les Basques, par exemple, sont bien placés pour le connaître. Ils l'apprêtent en suivant une recette qui vous réchauffe l'estomac et qui vous réconcilie avec le thon. Pour quatre personnes, demandez à votre poissonnier une grosse rouelle de thon. Rentré à la maison, farinez bien votre rouelle, que vous ferez dorer à l'huile sur les deux faces. Retirez de la poêle et égouttez.

    Dans une cocotte, mettez deux oignons et deux gousses d'ail émincés, ajoutez 500 g de poivrons rouges épépinés et découpés en lanières. Couvrez et laissez cuire dix minutes à feu moyen. Ajoutez ensuite 500 g de tomates pelées et épépinées, 1 feuille de laurier, 1 pincée de sucre, du sel et du poivre. Laissez encore cinq minutes à couvert avant d'y glisser le thon et de laisser mijoter tout ça 45 minutes. Servez avec du riz, par exemple.

    Pendant que nous sommes au pays Basque, je vous glisse en vitesse la recette du poulet à la basquaise. Prenez un poulez entier, découpez-le et faites dorer les morceaux, normalement au saindoux, mais vous pouvez préférer autre chose...

    Ensuite, vous ajoutez des petits oignons blancs entiers, des gros dés de jambon, des poivrons épépinés coupés en lanières et deux gousses d'ail écrasées. Quand tout est rissolé, sortez de la cocotte, égouttez la graisse, puis déglacez avec un verre de vin blanc et un peu de bouillon de poule. Laissez réduire, remettez les ingrédients et faites cuire à petit feu.

    Quand ils ne réclament pas leur indépendance à coups de pétard, ces Basques font de la bonne cuisine, non?

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  • Une tarte Tatin à la rhubarbe, c'est génial!

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    tatinrhubarbe.jpgOn vous causait ici il n’y a pas longtemps de la rhubarbe, ce légume (si, si!) merveilleux, qui cache une si belle acidité sous une tige aux allures coriaces. Ce faux dur sait se montrer un vrai tendre dès qu’on le cuisine un peu. Comme dans cette merveille suggérée par une femme admirable l’autre jour. Il a fallu boutiquer un peu, essayer et affiner la recette, mais là voilà, toute fraîche sortie de nos laboratoires: la tarte Tatin à la rhubarbe. On l’a faite l’autre soir à des experts, qui ont fondu de bonheur. C’est dire si nous n’hésitons pas à soumettre nos créations à des panels exigeants…

    Ingrédients pour une tarte de 26 cm de diamètre

    • 800 g de rhubarbe
    • 200 g de sucre de canne
    • 40 g de beurre
    • 1 abaisse de pâte feuilletée
    • un peu de beurre pour la plaque.

    Préparation

    1. Pelez les tiges de rhubarbe puis coupez-les en tronçons de quelques centimètres. Mettez-les à dégorger dans une passoire avec 2 cuillerées à soupe de sucre deux heures à l’avance.
    2. Dans une belle poêle antiadhésive, mettez le beurre et le reste du sucre et placez sur feu vif pour obtenir un beau caramel. Quand il commence à colorer, versez la rhubarbe et tournez rapidement trois minutes.
    3. Versez cette rhubarbe caramélisée dans une plaque à gâteau beurrée et égalisez bien.
    4. Recouvrez de pâte feuilletée, en coupant l’excédent de pâte. Laissez de quoi faire un minibourrelet que vous rentrerez dans la plaque. Mettez au four préchauffé à 210 degrés pendant 25 minutes environ. Surveillez la cuisson.
    5. Sortez du four, laissez refroidir deux minutes puis renversez sur un plat de service et laissez refroidir.

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