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dessert - Page 4

  • Un fruit meringué, le pamplemousse par exemple

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    Il y a comme ça des desserts qu'on n'ose jamais faire tellement ils ont l'air difficiles et qui sont, en fait, tout simples. Peu de préparation, une cuisson éclair et, sur la table, une superbe allure.
    Essayez par exemple les pamplemousses meringués. Ça en jette et c'est bon, que demander de plus? Comptez pour quatre personnes 5 pamplemousses roses, 2 blancs d'œuf, 60 g de sucre glace, 2cs de confiture de framboise et quelques amandes.
    Des cinq pamplemousses, pelez-en trois à vif avec un bon couteau, avant d'enlever les petites peaux blanches qui entourent les quartiers. Les deux autres fruits, vous allez les découper en deux, non pas d'un coup de couteau mais en pratiquant de petites incisions en dents de scie, c'est plus joli. Videz-les de leur pulpe, que vous passerez au chinois pour récupérer le jus. Mélangez, au fouet, ce jus à la confiture de framboise.
    Dans vos quatre demi-fruits évidés, replacez les quartiers pelez que vous couperez en deux s'ils sont trop gros. Versez le jus par-dessus. Battez en neige ferme les blancs d'œuf et le sucre glace, que ovus déposerez ensuite sur les pamplemousses à l'aide d'une poche à douille crénelée. Saupoudrez cette future meringue d'encore un peu de sucre glace et nappez de quelques amandes avant de glisser au four chaud (220 degrés) pendant cinq minutes. Servez aussitôt.
    Franchement, c'est pas compliqué, non? Et, avec cette meringue doriée sur le fruit à peine chaud, c'est un régal.

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  • Le cratère d'Amélie Nothomb

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    amelie.jpgJ’imagine que vous avez déjà entendu le nom d’Amélie Nothomb. Cette notoriété donne des idées. Voici donc La cuisine d’Amélie (Ed. Albin-Michel), en fait des recettes de sa sœur. Au milieu de ce petit livre fourre-tout, voici le Cratère, une création d’Amélie.

    Pour six personnes, il vous faudra 750 g de fruits rouges mélangés, 100 g de sucre, 200 g de farine, 200 g de beurre ramolli, 200 g de sucre encore et une pincée de sel.

    Allumez le four à 210 degrés. Mettez les fruits mélangés aux 100 g de sucre dans un plat à gratin rond. «Pétrissez à la main le reste des ingrédients, réunissez le tout en une pâte sans aucune élégance et qui colle aux doigts, étalez-la tant bien que mal, en un disque grossier correspondant à peu près au diamètre du plat. Faites cette opération à la main ou au rouleau entre 2 feuilles de papier cuisson et posez ce disque sur les fruits. Enfournez pour environ 30 minutes. Le centre du disque va s’affaisser et se noyer dans les fruits, rappelant ainsi le cratère d’un volcan.»

    Dégustez chaud, tiède ou froid, avec de la crème fraîche ou de la glace maison.

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  • Un Fribourgeois authentique se livre

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    ayer.jpgLe chef du Pérolles,  à Fribourg, a gardé ses racines, malgré sa formation partout en Suisse. Son livre en témoigne

    C’est tout un symbole: lors de l’«inauguration» de son premier livre de cuisine, Pierrot Ayer avait convié des joueurs de cor des Alpes dans le décor ultradesign de son restaurant. D’un côté, des racines qui plongent loin dans le monde rural, de l’autre une cuisine d’un raffinement et d’une modernité maîtrisés. Pas étonnant dès lors que le chef du Pérolles, à Fribourg, ait baptisé son bouquin Authentique, un mot qui lui convient bien.

    L’homme est attachant. Sous sa carcasse de lutteur de foire bat un cœur «gros comme ça» dont jaillissent des émotions toujours bien présentes, qu’il s’agisse de son rire sonore ou des tristesses que peut engendrer son perfectionnisme.


    Parcours varié

    Le Gruérien d’origine est né à Fribourg il y a 47 ans. Il est tombé dans la marmite à 15 ans, lors d’un stage aux Marécottes. Apprentissage à Rivaz et à Lausanne. Puis le Baur au Lac, à Zurich, le Schweizerhof, à Berne, Hans Stucki, à Bâle, et Gérard Rabaey, à Brent, complètent la formation. Que des belles maisons qui l’amènent à vouloir être maître à bord. Quelques tentatives plus tard, c’est le retour à Fribourg, d’abord au Buffet de la Gare, puis à la Fleur-de-Lys, où il gagne sa première étoile Michelin. En 2002, il s’installe dans un immeuble neuf, boulevard de Pérolles. Le Pérolles est né, au sous-sol par rapport au boulevard, mais ouvert sur la vallée à travers de lumineuses baies vitrées. Le décor est design, les murs sont décorés d’œuvres de Jean-Marc Schwaller, qui changent régulièrement. Le ton est donné.

    Mais l’homme est un bosseur passionné. Président des Jeunes Restaurateurs d’Europe, il réunit 1000 contemporains pour un repas géant en 2001. Puis il organise la Grande Bénichon, à savoir servir le célèbre menu fribourgeois à sept plats à 1500 personnes deux jours de suite. Le livre l’a bien occupé ces deux dernières années. Et que va-t-il faire désormais? «J’ai encore quelques projets en tête», sourit-il, ému comme un gosse de voir son ouvrage sorti de presse.

    L’ouvrage, justement, a été élaboré avec l’habituelle équipe des Editions Favre, Oscar Ribes au graphisme, Pierre-Michel Delessert aux photos. Les beaux textes sont d’André Winckler. Et le résultat est à l’image du restaurant de Pierrot Ayer: moderne, clair, lumineux. Les photos des amis et des producteurs qui l’illustrent rappellent cet attachement du chef à ce qui l’entoure, et les recettes sont à la portée de l’amateur éclairé qui veut se lancer un soir de fête.

    Authentique, de Pierrot Ayer, André Winckler, Pierre-Michel Delessert et Oscar Ribes. Ed. Favre. 194 p. 86 fr.

    Recette: crème brûlée aux fruits de la passion, sorbet citron

    POUR QUATRE PERSONNES
    CRÈME BRÛLÉE

    2,5 dl de crème, 50 cl de jus de fruits de la passion, 3 jaunes d’œuf, 125 g de sucre.
    Chauffer la crème et le jus de fruits de la passion. Verser sur les œufs et le sucre bien mousseux. Laisser refroidir. Verser dans des cocottes ou dans des assiettes de différentes formes. Cuire au four à 100 °C. Une fois que la masse est prise, sortir du four et laisser refroidir au réfrigérateur. Avant de servir, disperser la cassonade et colorer au chalumeau.

    SORBET CITRON
    1 dl de jus de citron, 5 dl d’eau, 165 g de lait, 165 g de sucre, 50 g de sucre inverti, 1 zeste de citron.
    Mélanger tous les ingrédients et porter à ébullition. Laisser refroidir. Turbiner à la sorbetière. Ranger au congélateur.

    TUILES CROUSTILLANTES PASSION
    125 g d’amandes finement hachées, 250 g de sucre glace, 62,5 g de farine, 125 g de beurre fondu, 100 g de jus passion.
    Mélanger tous les ingrédients. Etaler sur une plaque entre deux feuilles de papier à pâtisserie. Laisser refroidir. Enlever la feuille supérieure et cuire au four à 180-190 °C jusqu’à coloration. Une fois <br></br>la cuisson terminée, sortir du four et couper les tuiles d’après la forme désirée, opération à réaliser toujours quand la masse est encore un peu tiède.

    DRESSAGE
    Poser une quenelle de sorbet citron sur la crème brûlée. Ajouter une jolie feuille de menthe et une tuile croustillante en forme de demi-lune.

    Article paru dans 24 heures du vendredi 14 novembre 2008.

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  • Merci, M. Rabaey

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    Bon, vous allez me dire que je suis fan mais... c'est vrai, je suis fan. Le deuxième livre de Gérard Rabaey, le chef trois-étoiles du Pont-de-Brent, au-dessus de Montreux, est un vrai bonheur. Il est beau, certes, mais en plus ses recettes sont raffinées et faisables. J'ai testé l'autre jour le carpaccio de bolets, et c'était un régal. Là, test des poires rôties à la vanille et, sans mentir, j'ai rarement mangé des poires aussi bonnes. J'admets que la présentation n'était pas aussi magnifique que sur la photo, d'accord. Mais c'était bien quand même. Vous voulez la recette, bande de petits gourmands? OK.

    poire_rabaey.jpgIngrédients pour quatre:

    Pour les poires rôties:

    • 4 poires Conférence (de même calibre)

    Pour les finitions:

    • 50 g de beurre
    • 30 g de sucre

    Pour le sirop:

    • 250 g d’eau
    • 50 g de sucre
    • 50 g de miel acacia
    • 1 gousse de vanille Bourbon
    • 1 bâton de cannelle

    Préparation:

    Cuisson des poires (peut être faite à l’avance):

    • Porter à ébullition l’eau, le sucre, le miel, la gousse de vanille préalablement coupée en deux et grattée de ses grains et le bâton de cannelle.
    • Ajouter les poires épluchées.
    • Pocher pendant 3-5 minutes selon la tendreté, elles ne doivent pas être trop cuites.
    • Laisser refroidir hors du feu.

    Poires rôties:

    • Égoutter les poires (10 minutes), les faire légèrement rôtir au beurre dans une poêle en les saupoudrant d’un peu de sucre.
    • Mettre dans un plat creux.
    • Réserver.
    • Filtrer le sirop des poires.
    • Faire réduire de moitié.
    • Verser ce sirop réduit dans le plat des poires.
    • Terminer la cuisson dans un four préchauffé à 200°C en les arrosant de temps à autre pendant 30-45 minutes environ.

    Finitions:

    • Sur chaque assiette, disposer une poire accompagnée d’une glace vanille ou de pain d’épice.

    Bon appétit.

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  • Choux, éclairs, profiteroles et autres chouquettes

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    221.jpgPourquoi croyez-vous que le mot "chou" soit synonyme de tendresse, pourquoi le sussurez-vous à l'oreille de l'être aimé? Vous trouvez vraiment qu'il ressemble à un légume rond, vert et croquant? Non, le chou tendre, c'est la petite pâtisserie moelleuse qui peut s'appeler un éclair s'il est allongé, une profiterole si elle est fourrée, une chouquette quand elle est au sucre, bref un chou à tout faire qu'on peut même déguster salé, si, si.

    La base? Une pâte relativement simple à faire: vous versez dans une casserole 2,5 dl d'eau et 60 g de beurre, 1 c. à s. de sucre (à éviter pour les choux salés...), 1/2 c. à c. de sel et vous faites bouillir. Une fois le beurre fondu, versez 150 g de farine tamisée et remuez énergiquement (allez, du nerf!) jusqu'à ce qu'une boule se forme et se détache de la casserole. Vous retirez du feu et vous incorporez, un à un, 4 oeufs pour que la pâte soit ferme et souple. Sinon, rajoutez 1/2 oeuf...

    Ne reste qu'à beurrer une plaque et à y poser vos portions de pâte grâce à votre poche à douille (allongées pour un éclair, en boule pour une profiterole, etc.). Faites cuire 15 à 20 minutes au four (210 degrés) sans ouvrir la porte ni les sortir: ils se dégonfleraient, ce qui, avouez-le, serait dommage.

    Ensuite, place au farcissage. Les éclairs, vous les fourrez de crème pâtissière et vous faites un glaçage au choclat, par exemple (75 g de sucre glace, 25 g de cacao, auxquels vous ajoutez, cuillère par cuillère, de l'eau jusqu'à obtention d'un mélange facile à étaler).

    Mais essayez aussi les choux salés. Par exemple, en fourrant vos choux avec de la mousse de foie gras ou en les garnissant de petits morceaux de saumon fumé ou d'un chouïa de fromage frais et d'aneth. Bref, variez vos envies à l'infini.

    Si, après un repas comme ça, l'homme ou la femme de votre vie nous vous appelle pas "mon chou adoré", c'est désespéré...

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  • La tarte au citron Girardet, un plaisir

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    197.jpgLa scène ne peut être qu'authentique tant elle est courante. C'est l'histoire d'une famille (ou d'un célibataire, ou d'une femme qui drague l'homme de sa vie). Ca se passe au restaurant. La pièce, jusque là, a marché comme sur des roulettes. L'Acte I (L'Apéro) était très bien. L'Acte II (L'Entrée) a mis le spectateur en bouche. L'Acte III (Le Plat) était fort bien interprété. Et, brusquement, au tout début de l'Acte IV, c'est le couac, le bide. Rappelez-vous: notre héros demande d'un ton poli la carte des desserts et le garçon, la bouche en cul-de-poule, lui tend un dépliant aussi glacé que son contenu: des photos représentant des coupes aussi frileuses qu'un Suisse face à l'Europe. Du café glacé au banana split, de l'igloo à la "coupe maison", tout est d'une banalité telle que le héros, d'un ton légèrement irrité, précise: "Pardon, Monsieur, j'avais demandé la carte des DESSERTS."

    Manque de chance, l'accessoiriste, comme souvent, a eu un réflexe pavlovien. Alors que le client pensait mousse au chocolat, tarte aux mûres ou salade de fruits, lui n'imagine que quelques boules industrielles, décorées de fruits extraits d'une boîte quelconque et nappées d'une crème dite fouettée. Bien sûr, garder en cuisine quelques bacs dans un congélateur est des plus avantageux: conservation maximale, coûts minimaux et nul besoin de savoir-faire.

    Pourtant, une tarte au citron, c'est pas compliqué. Tenez, prenez celle de Girardet, Fredy, anciennement cuisinier à Crissier, Suisse. D'abord la pâte: pour deux portions, mélangez 500 g de farine, 300 g de beurre, 150 g de sucre, 1 oeuf entier, 1 jaune d'oeuf et une pincée de sel, puis laissez reposer. Vous en étendez ensuite la moitié (avec peine il est vrai, mais c'est si bon de se lécher les doigts...) dans un moule, vous couvrez d'alu et de haricots secs, et vous faites cuire à blanc 25 minutes à 250 degrés.

    Ensuite, vous battez 3 oeufs, 1 jaune d'oeuf, le jus de trois citrons et d'une orange, 1,5 dl de crème et 150 g de sucre. Vous en emplissez le fond de votre tarte (faites-le dans le four, sinon c'est impossible à transporter) et vous faites cuire trente minutes à 180 degrés, porte entrouverte.

    Franchement, pourquoi s'en priver?

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  • Une tarte aux pommes en sept minutes!

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    181.jpgOn a beau aimer bien manger, on n'est pas forcément obligé de passer des heures en cuisine pour y parvenir. Une recette simple, faite avec de bons ingrédients, bien équilibrée suffit à notre bonheur. J'ai par exemple découvert une tarte aux pommes particulière dont je n'arrive plus à me passer. Je ne remercierai jamais assez la bonne âme qui m'a glissé cette recette.

    Commencez par prendre 450 g de pommes, de ces bonnes pommes à cuire (pas de la golden, par exemple, qui inonde nos rayons), que vous allez éplucher, couper chacune en seize morceaux, ce qui vous prend... deux minutes. Vous mélangez soigneusement au fouet 50 g de farine, 1 c. à c. de poudre à lever, 50 g de poudre d'amande, 100 g de sucre, 1 oeuf, 1 c. à c. d'extrait de vanille et 1/2 c. à c. d'extrait d'amandes amères (facultatif), ce qui vous occupe encore... trois minutes.

    Vous mélangez les pommes et votre masse. Vous beurrez un moule à charnière (24 cm de diamètre), vous le recouvrez d'une fine couche de sucre et d'amandes effilées (1 minute). Vous y versez votre préparation et vous recouvrez la surface de sucre et d'amandes effilées (1 minute). Bref, tout ça vous a pris sept minutes, pas mal, non?

    Ne reste plus qu'à glisser à four chaud (180 degrés) une quarantaine de minutes. Mais, pendant ce temps, vous pouvez faire autre chose. Quoi? Ca, c'est votre problème.

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  • Une salade d'oranges pas comme les autres

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    179.jpgIl est des bons repas comme des bons livres ou des bons films: la chute est essentielle. La moindre faute de goût, la moindre facilité, et le souvenir qui restera de la dégustation s'amoindrit. Autant dire qu'il s'agit de ne pas rater ce moment fatidique, cette dernière épreuve avant le paradis. C'est le moment de ne pas oublier l'équilibre général de la partition. Un repas généreux, par exemple, nécessitera une conclusion légère, aérienne presque.

    Comme une simple salade d'oranges. Simple? Pas tant que ça dans le goût. Lisez plutôt. Pour quatre personnes, comptez six belles oranges, bien fermes, bien juteuses. Commencez par en prélever le zeste à l'aide d'un économe, de bas en haut afin d'obtenir de longues et fines spirales. Puis détachez-en la peau blanche à l'aide d'un couteau bien tranchant. Coupez alors vos spirales de zeste en julienne, dans le sens de la longueur, avant de les blanchir 3 minutes dans de l'eau bouillante. Egouttez et réservez. Coupez vos oranges en rondelles, puis ôtez les fibres centrales et les pépins de vos rondelles. Etalez-les en couches sur un plat et saupoudrez chaque couche de 2 ou 3 c. à c. de sucre roux. Laissez macérer deux heures afin que le jus donne son sirop.

    Faites pendant ce temps un sirop de sucre moyen (qu'il ait une couleur d'ambre roux ou qu'il atteigne 102 degrés au thermomètre à sirop si vous en possédez un). Faites-le couler dans une plaque à gâteau huilée à l'aide d'une cuillère pour obtenir de jolis filaments. Laissez refroidir puis décollez-les délicatement à l'aide d'une spatule.

    Ne reste qu'à décorer votre salade avec la julienne de zeste et les filaments de caramel. Mettez au frigo avant de servir. Quand je vous dis que le plus dur sera la chute...

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  • Moelleux aux fraises, une façon délicate de manger les fraises

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    445061380.jpgLes limaces et moi partageons une passion commune pour les fraises. Autant vous dire que les abords du carreau sont le théâtre d'une bagarre permanente. Ces sales bêtes sont si entêtées...

    Le problème est que la saison est courte. Alors, une fois que vous serez rassasiés de fraises à la crème, de tartes, de frappés et de confiture, tentez le moelleux. Vous faites d'abord trois biscuits: cassez trois oeufs dans une terrine, ajoutez 75 g de sucre et posez la terrine dans un bain-marie. Battez au fouet électrique 5 minutes jusqu'à obtention d'une préparation mousseuse. Retirez du bain-marie et continuez à battre encore 5 minutes. Incorporez ensuite 75 g de farine délicatement en soulevant la masse. Puis répartissez votre pâte dans trois moules à manquer beurrés et farinés de 20 cm. Glissez à four chaud (200 degrés) pendant 10 minutes. Puis retirez, et retournez vos biscuits sur une grille.

    Lavez et équeutez 400 de fraises. Réservez les plus belles pour la décoration et écrasez les autres à la fourchette. Battez très ferme 3 dl de crème et incorporez-y vos fraises écrasées. Gardez au frigo. Etalez 150 g de pâte d'amande au roulent pour en faire une bande d'environ 20 cm sur 6 cm. Faites fondre 150 g de gelée de groseille et 1 c. à s. d'eau et faites tiédir. Mélangez 4 c. à s. d'Amaretto et 4 c. à s. d'eau.

    Ne reste que le dressage: posez un biscuit sur un plat et arrosez-le du tiers du mélange Amaretto-eau. Tartinez ensuite de la moitié de la crème aux fraises. Posez un deuxième biscuit et recommencez. Puis posez le dernier biscuit et mouillez-le. Décorez avec les fraises et recouvrez-les de gelée. Tartinez aussi le pourtour de votre moelleux avec la gelée et collez-y votre pâte d'amande. Garnissez de crème Chantilly avant de laisser le moelleux au frigo pendant 4 heures.

    Une fois que vous aurez goûté ça, vous en voudrez encore plus aux limaces!

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