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  • Une Onde de chaleur brûle à Saint-Saphorin (Lavaux)

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    Onde_brehonnet.jpgA L’Onde, la chaleur est reine. Celle des lieux, d’abord, cette auberge historique au centre du bourg, ses pintes du rez-de-chaussée, sa rôtisserie du 1er étage. Celle de l’accueil aussi, du maître d’hôtel Jérôme Aké Béda et de toute son équipe. Celle de la rôtissoire, enfin, qui grille sans se lasser de belles pièces de viande. Mais attention à ne pas demander une table trop proche du gril mené par le sous-chef Christophe Mazzieri, il pourrait vous en cuire.

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  • Gérard Rabaey, pour un plaisir tout simplement parfait

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    Rabaey2.jpgLa soirée aurait pu être prénostalgique au Pont de Brent, mais ce n'est pas le genre de la maison, même si le chef la quittera à la fin de l'année. On avait quelque chose à fêter, et le faire chez Josette et Gérard Rabaey était franchement une bonne idée. Bon, le problème, c'est que plein d'autres gens ont cette même bonne idée et que, depuis l'annonce de sa retraite, la maison des hauts de Montreux affiche complet à chaque service, midi et soir. L'équipe travaille tout le temps à fond, ne ménage pas ses heures, et réussit, malgré la fatigue, à garder ce niveau d'exception auquel elle nous avait habitués.

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  • Les adresses du chef: Vincent Blanc, à la Corsaz, à Montreux

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    Vincent_Blanc.JPGDepuis dix ans, il dirige son petit restaurant montreusien d’une vingtaine de places. Cela fait longtemps déjà que Vincent Blanc prône la «bistronomie», cette gastronomie un peu canaille et aux prix modérés. Chez lui, elle s’affiche sur une ardoise, courte, mais dont le contenu change régulièrement. Si sa palette est vaste, le chef est renommé pour la qualité de ses viandes. Et, en période de chasse, l’adresse est courue. En fait, vous pouvez y courir toute l’année…

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  • Le nouveau guide des restaurants suisses romands est sorti

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    couv_cdf-1.jpgC'est toujours une émotion quand le guide arrive de l'imprimerie, encore tout frais, avec une petite odeur de papier et d'encre indéfinissable. Le  nouveau guide gastronomique de 24 heures, le Coup de fourchette, m'est arrivé aujourd'hui. Ca n'a l'air de rien, mais c'est l'aboutissement de semaines de travail, de tests, de vérifications, de revérifications, de corrections. Mais le bébé est beau. Il faut dire qu'on a tout changé... sans changer l'esprit. Je m'explique.


    L'esprit est le même, à savoir un guide des restaurants qu'on aime. La consigne à notre petite équipe de testeurs est de ne choisir que des restaurants qu'ils conseilleraient à des amis, quel que soit le genre. Ca ne vous arrive pas, à vous, de demander à un copain "T'irais où pour manger une fondue?" Eh bien, avec le Coup de fourchette, on essaie de répondre à ça. Les 307 restaurants qui y figurent ne sont pas tous des gastros hauts de gamme et chers, il y a de tout, depuis le bistrot à fondue jusqu'au trois-étoiles Michelin.

    Alors, qu'est-ce qu'on a changé, me direz-vous? Le format, d'abord, plus petit, plus pratique, facile à glisser dans la poche intérieure d'une veste ou dans un sac à main. Le graphisme, le logo, la couverture, ensuite, pour être plus moderne, plus lisible. Le nombre de restaurants (307 au lieu de 230!). La couverture régionale, puisqu'on a vraiment les meilleurs restos de Suisse romande, même si Vaud est un peu surreprésenté, évidemment. Les textes, eux, sont plus courts, plus incisifs. Des types de tables ont fait leur apparition pour aider au choix (bistrots, traditionnelles, modernes, créatives ou d'ailleurs).

    Et tout ça pour 34 francs (29 pour les abonnés...). C'est vraiment donné...

    Pour commander: shop.24heures.ch

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  • Un lunch avec Anne-Sophie Pic, à Lausanne

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    piclausanne.jpg

    On en parlait depuis des mois, et le restaurant d'Anne-Sophie Pic au Beau-Rivage de Lausanne a ouvert ce mercredi. Et nous avons eu le privilège d'y manger ce jeudi midi, petits veinards que nous sommes. Vous aimeriez savoir? Savoir quoi, d'abord? Si elle était là? Oui, elle est là, et bien là pour le lancement, ne quittant sa cuisine que le service fini, parce que c'est une perfectionniste, la petite-fille Pic, trois-étoiles à Valence. On nous dit qu'elle sera presque autant à Lausanne qu'à Valence. On verra. Et c'était comment? Très très bien. On vous raconte?

    Le décor, d'abord, est très beau, tout en taupe, en ocre, en verre. Le restaurant en forme de L de 52 couverts offre de larges baies vitrées sur les jardins du Beau-Rivage et le lac tout proche. La terrasse en teck est magnifique (30 places) et on se réjouit de voir les voiles de bateau qui la recouvrent dès que la pluie aura cessé. L'entrée se fait soit par le lobby du palace, en traversant le nouveau bar, chic et design, soit par une entrée beaucoup plus proche de la réception que ne l'était celle de la Rotonde.

    La carte reprend quelques classiques de la maison Pic et propose deux-trois plats avec des produits locaux. Anne-Sophie Pic promet qu'elle veut les utiliser davantage, mais elle a encore besoin d'un peu de temps pour les découvrir. Bien sûr, manger à la carte peut se révéler ruineux, avec des entrées allant de 48 francs à... 195 francs (asperge de Mallemort et caviar d'Aquitaine), et des plats démarrant à 88 francs et se terminant à 360 francs pour le célèbre bar de ligne au caviar Jacques Pic. Trois menus rendent la douleureuse moins... douloureuse, à 185, 240 et 330 francs.

    Pour notre part, nous sommes partis sur le second, baptisé Emotions, et le nom était assez juste: en amuse-bouche, sa célèbre crème brûlée de foie gras et émulsion de pommes granny smith est à pleurer de bonheur. Puis une petite merveille campagnarde avec cet oeuf de poule (valaisan) juste cuit mollet, posé sur un crémeux de petits pois, des pickles d'oignons rouges et une émulsion au raifort. Cela résume assez une cuisine très féminine (si, si), qui peut s'appuyer sur des produits "courants" pour en révéler la qualité. C'est aussi féminin par des goûts subtilement entrecroisés, sans aucune agressivité, par des couleurs assez douces, par des textures très souples. Il n'y a rien qui s'expose vulgairement, mais un tout qui se révèle tranquillement, dans une progression agréable.

    Le tronçon de turbot côtier est cuit tout doucement à la vapeur, relevé d'un beurre monté au citron de Menton juste comme il faut. A ses côtés, une texture de navets est parfumé d'arabica. Le homard bleu, lui, est tendre à souhait, avec ses baies et fruits rouges qu'accompagne une crème mousseuse au céleri et poivre vert. Enfin, la selle d'agneau de Sisteron est doucement rôtie, avec une sorte de cromesquis de banon et une sauce acidulée à la riquette, aux câpres et olives noires.

    Tout est dans la ligne et semble rouler... sauf le timing, encore un peu lent. Mais ce n'était que le deuxième jour et la brigade doit sans doute trouver ses marques. Le service, lui, est agréablement professionnel, juste décontracté comme il faut.

    Il faudra encore stabiliser l'ensemble pour convaincre pleinement des clients suisses habitués aux sommets que peuvent offrir des Philippe Rochat ou Gérard Rabaey, mais le départ est pas mal du tout.

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  • Les adresses du chef, Olivier Gandillon, de l'Auberge d'Echandens

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    Gandillon_Echandens.jpgBien installé au centre du village d’Echandens, Olivier Gandillon l’est tout autant dans son auberge chaleureuse que fréquente une clientèle d’habitués et d’autres gourmands à la recherche d’un excellent rapport qualité-prix. Le chef ne cherche pas de midi à 14 heures, mais renouvelle constamment une carte très axée saison, aux viandes bien rôties, aux poissons à la cuisson bien maîtrisée. S’il se fournit chez quelques grands, il laisse aussi une large place à la proximité.

    Le pain et tous les produits de boulangerie viennent de l’artisan voisin, Jacquat. Croissants, sandwiches du bistrot, parfois des gâteaux. «C’est un pain que les clients apprécient bien, et c’est important, le pain, pour accompagner le repas.»

    Les pommes de terre viennent de chez Guy et Denis Richard, agriculteurs au village. «Ils ont toutes les espèces différentes dont j’ai besoin pour chaque préparation.» Et les Richard cultivent également les vignes du Château, dont les bouteilles figurent sur la carte d’Olivier Gandillon.

    Les champignons, enfin, viennent de chez Patrick Tschabold, qui cultive ou livre morilles, bolets, chanterelles et autres, dont le chef agrémente ses plats au fil des saisons. Là, ce sont les cailles qui vont recevoir les premières morilles…

    Auberge Communale, pl. du Saugey 8, 1026 Echandens. Tél. 021 702 30 70. Fermé mardi et mercredi.
    Boulangerie Jacquat, rue du Château 8, 1026 Echandens.
    Guy Richard, rue de la Petite Forge, 1026 Echandens.
    Patrick Tschabold, route de la Chocolatière 1, 1026 Echandens.

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  • Le Michelin suisse est stable et parle allemand...

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    L’édition 2009 bouleverse peu le classement de ses tables romandes. Mais 2010 verra un nouveau trois-étoiles.

    La Suisse détient le record européen du nombre d’étoiles Michelin par habitant (100 au total). Preuve que notre pays est bien doté en tables renommées. L’édition 2009 du guide suisse, qui sort cette fin de semaine, fait la part belle à la Suisse alémanique au rayon des changements: les deux nouveaux deux-étoiles sont à Bâle (le Cheval-Blanc) et à Steinen (Adelboden) et sept des huit nouveaux une-étoile sont outre-Sarine.

    Côté romand, le seul promu est la Table d’Adrien, à Verbier, où officie le jeune Marco Bassi. Tandis que quatre tables perdent leur étoile: La Pomme de Pin, à Lausanne, le Trianon de l’Hôtel Mirador, au Mont-Pèlerin (fermé pour rénovation), L’Onde, à Saint-Saphorin (peut-être à cause du départ annoncé de Gérard Cavuscens) et Les Alpes, à Orsières, où Jean-Michel Joris a annoncé vouloir simplifier sa carte. Du côté des Bibs gourmands (menu à petit prix), trois pertes vaudoises (La Couronne, à Apples, La Pomme de Pin, à Lausanne, et L’Auberge, à Sullens) et un seul nouveau: L’Auberge communale d’Aclens, de Luc Parmentier.

    Si Philippe Rochat, à Crissier, et Gérard Rabaey, à Brent, restent au panthéon du guide, ils pourraient être rejoints l’année prochaine par Andreas Caminada et son Schauenstein de Fürstenau, dans les Grisons. Le jeune chef, qui n’a ouvert son restaurant qu’il y a cinq ans, est cité dans la catégorie Espoirs, ce qui lui donne de fortes chances d’obtenir sa troisième étoile dans l’édition 2010.

    Guide Michelin Suisse 2009, 1600  hôtels et restaurants. 520  p. 37  fr.

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