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suisse

  • Les lauréats du Grand Prix du vin suisse

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    C'est fait. Les médailles ont été attribuées par les jurys du Grand Prix du vin suisse, soit 176 médailles d'or et 705 d'argent distingués parmi les 2715 vins présentés par leurs producteurs (une participation en hausse de 30% par rapport à 2009). Pas de surprise, le Valais rafle près de 40% des médailles, suivie par Vaud (près d'un quart). Notre canton en obtient 37 en or et 200 en argent, pour 674 vins présentés. Belle prestation. Les vainqueurs des onze catégories seront annoncés le 28 octobre prochain à Berne.

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  • Les passions de Daniel Dufaux sont naturelles, comme ses vins

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    DUFAUX_DANIEL_PORTRAIT_DER.jpgIl a le calme des terriens et l’assurance des passionnés. Le Vaudois Daniel Dufaux a beau avoir été élu président des œnologues suisses, un poste quasi réservé aux Valaisans, cela n’a pas l’air de l’émouvoir tant que ça. Il a le regard fixé sur l’horizon qu’il s’est dessiné et, dans sa voix, rien ne permet de croire qu’il doute de ne pas y parvenir. Sa première passion lui est venue lorsque, tout petit, il aidait son père, employé à la Société romande d’électricité, à jardiner et à cultiver la petite vigne familiale. «J’ai toujours aimé la nature. J’ai envie de la connaître sous toutes ses formes.»

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  • La cuisine suisse, un atout touristique

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    intro_BoutiqueBoutique_temp1_center_.jpg«Les étrangers connaissent souvent la trilogie raclette-fondue-chocolat. Mais notre cuisine est aussi diversifiée et riche que celle de la France ou de l’Italie. Savez-vous qu’il y a 450 sortes de fromages ici ou 100 cépages dans nos vins?» Quand il défend la cuisine helvétique, Michel Ferla, directeur adjoint de Suisse Tourisme, sait être convaincant. Il avait développé le concept des Escapades gourmandes, il y a trois ans, une série de parcours touristiques autour du goût.

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  • La Galmac, nouvelle pomme suisse précoce

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    Pomme_Galmac_5872.jpgLa galmac est la dernière née de l’Agroscope de Changins-Wädenswil. Si le bébé se porte bien, c’est que la gestation a mis plus de vingt ans.

    Josy Bessard et son frère Yvan cultivent plus de 50 hectares d’arbres fruitiers à Riddes (VS). Et ils ont été parmi les premiers à planter de la galmac, la nouvelle pomme précoce développée au Centre de recherche de Conthey de l’Agroscope de Changins-Wädenswil (AGW). «C’est une excellente pomme et c’est ce qui nous a convaincus», explique le producteur, qui en a déjà 1 hectare. «Surtout, cela nous permet d’arriver tôt sur le marché et de mieux lutter contre les fruits importés.» La galmac a effectivement des atouts à faire valoir: au goût, elle possède à la fois l’acidité de la jerseymac, sa maman, et la douceur de la gala, son papa. Bien croquante sous sa robe rouge et jaune, elle semble assez résistante aux maladies comme l’oïdium, un peu moins sur la tavelure.

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  • La rhubarbe aime le Vully

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    rhubarbe_27.jpg

    C’est une vieille tradition menacée: la plante acidulée aime les terrains aérés de la région. Et crac, on casse la tige. Et crac, un coup de couteau pour nettoyer le pied. Et crac, un autre pour couper la feuille. Trois gestes répétés à l’infini pour récolter les bâtons de rhubarbe, d’avril à mi-juin. Alexandre Javet et ses ouvriers polonais font dans le répétitif sur les coteaux du Mont-Vully mais ils poursuivent une vieille tradition de cette région entre les lacs de Neuchâtel et de Morat.

    Depuis «toujours», la rhubarbe a pris ses aises dans le Vully. «Chacun en avait dans un coin de potager ou une petite parcelle», explique Alexandre Javet, président de l’Association de producteurs de légumes du Vully. (Oui, la rhubarbe est un légume.) «Elle a trouvé ici un terroir qui lui convenait, avec une terre légère et des bonnes expositions au soleil.»

    La tradition en a pourtant pris un coup. Les quelques bâtons qu’on pouvait vendre comme à-côtés à l’époque doivent aujourd’hui porter des labels, des garanties qui sont trop compliquées pour une petite exploitation. Certains producteurs sont partis à la retraite ou ont négligé leurs plantations. Ne reste donc qu’une demi-douzaine de professionnels, qui produisent le quart de la consommation nationale. Et un seul des trois grossistes subsiste dans la région.

    Alexandre Javet est le plus important producteur, avec ses 100 tonnes annuelles. Il rêverait d’une AOC pour son produit phare. «On a mis un peu moins d’énergie sur la promotion», explique-t-il, parce que le Vully n’arrive plus à suivre la demande suisse. La Thurgovie s’y est mise et ne cesse de progresser. Mais la région des lacs a l’avantage de la précocité, qui lui permet de concurrencer la rhubarbe importée dès début avril. Une période où le prix est trois fois plus élevé qu’en juin, ce qui est tout bénéfice pour le maraîcher.

    «La rhubarbe est très écologique, comme plante», poursuit le producteur. Il n’y a en effet aucun traitement phytosanitaire à effectuer. Par contre, le légume demande beaucoup de soins manuels. Entre la récolte (60 kg par heure pour un ouvrier) et les trois sarclages annuels pour éliminer les mauvaises herbes, il ne faut pas trop compter ses heures.

    Plutôt résistante, la plante peut durer une douzaine d’années. Si on ne récolte rien la première, on peut espérer jusqu’à deux récoltes les années suivantes. Il faudra ensuite laisser la plante au repos pour qu’elle reprenne des forces pour le printemps prochain. Surtout que les consommateurs deviennent pénibles. Ils veulent des bâtons bien rouges, plutôt épais (environ 3  m) et assez longs. Et, comme on le sait, le consommateur a toujours raison…

    Une Chinoise

    • La rhubarbe est originaire de Chine et du sud de la Russie. Elle est arrivée sous nos latitudes au XVIe siècle grâce aux Anglais.
    • Si sa tige est excellente, ses feuilles sont toxiques, à cause de leur teneur en acide oxalique, responsable de crampes intestinales, de nausées et de vomissements.
    • Il existe plusieurs variétés, qui cherchent à s’adapter au goût des consommateurs et aux besoins de l’industrie.
    • Dans un test à l’aveugle, la rhubarbe qui a emporté tous les suffrages était malheureusement très verte avec des taches disgracieuses…
    • Traditionnellement utilisée dans des desserts, l’acidité de la rhubarbe s’accorde très bien avec des poissons ou des fruits de mer, par exemple.

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  • Le carac au chocolat, spécialité suisse à tomber

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    carac_DET.jpgLe nom, d’abord, est fascinant. Et son orthographe, hein, vous l’écrivez comment, «carac», «karak», «caraque»? Avec un nom pareil, on pourrait croire à une spécialité exotique, turque, quoi, par exemple. Eh ben, non! Elle est 100% suisse. On se perd en conjectures sur ce nom, qui pourrait venir d’un «cacao de qualité supérieure» produit dans les environs de Caracas.

    Ma belle-mère, qui n’a pas son pareil dans les pâtisseries régionales, les fait comme personne. Et je lui ai extorqué sa recette avant de chercher sur internet. Sur la Toile, les préparations étaient toutes plus compliquées. Alors j’ai fouillé le Patrimoine culinaire suisse, un truc sérieux, scientifique, et j’ai vu que belle-maman avait raison. Je vous l’ai dit: elle n’a pas de concurrents en pâtisserie.

    Ingrédients:

    • 15 fonds à tartelette du commerce
    • 300 g de chocolat noir 70%
    • 3,75 dl de crème
    • 200 g de sucre glace
    • quelques gouttes de colorant vert
    • 15 grains de café.

    Préparation:

    1. Faites fondre le chocolat, ajoutez-y la crème et faites chauffer. Retirez du feu et laissez légèrement refroidir avant de garnir les fonds de tartelette. Laissez prendre la masse au réfrigérateur.
    2. Mouillez légèrement le sucre glace de 3 cs d’eau, ajoutez le colorant et faites chauffer dans une casserole. Puis nappez-en les caracs. Décorez d’un grain de café. (On peut aussi faire un joli petit cercle de chocolat brun.)

    Les puristes auront fait leur fond avec une pâte sablée (380 g de farine, 250 g de beurre ramolli, 125 g de sucre, 1 cc de sucre vanillé mélangé, reposé, puis cuit à vide à 180 degrés une vingtaine de minutes). C’est vous qui voyez.

    D’autres mettent du beurre dans la ganache chocolat, ou du lait.

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  • Le nouveau guide des restaurants suisses romands est sorti

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    couv_cdf-1.jpgC'est toujours une émotion quand le guide arrive de l'imprimerie, encore tout frais, avec une petite odeur de papier et d'encre indéfinissable. Le  nouveau guide gastronomique de 24 heures, le Coup de fourchette, m'est arrivé aujourd'hui. Ca n'a l'air de rien, mais c'est l'aboutissement de semaines de travail, de tests, de vérifications, de revérifications, de corrections. Mais le bébé est beau. Il faut dire qu'on a tout changé... sans changer l'esprit. Je m'explique.


    L'esprit est le même, à savoir un guide des restaurants qu'on aime. La consigne à notre petite équipe de testeurs est de ne choisir que des restaurants qu'ils conseilleraient à des amis, quel que soit le genre. Ca ne vous arrive pas, à vous, de demander à un copain "T'irais où pour manger une fondue?" Eh bien, avec le Coup de fourchette, on essaie de répondre à ça. Les 307 restaurants qui y figurent ne sont pas tous des gastros hauts de gamme et chers, il y a de tout, depuis le bistrot à fondue jusqu'au trois-étoiles Michelin.

    Alors, qu'est-ce qu'on a changé, me direz-vous? Le format, d'abord, plus petit, plus pratique, facile à glisser dans la poche intérieure d'une veste ou dans un sac à main. Le graphisme, le logo, la couverture, ensuite, pour être plus moderne, plus lisible. Le nombre de restaurants (307 au lieu de 230!). La couverture régionale, puisqu'on a vraiment les meilleurs restos de Suisse romande, même si Vaud est un peu surreprésenté, évidemment. Les textes, eux, sont plus courts, plus incisifs. Des types de tables ont fait leur apparition pour aider au choix (bistrots, traditionnelles, modernes, créatives ou d'ailleurs).

    Et tout ça pour 34 francs (29 pour les abonnés...). C'est vraiment donné...

    Pour commander: shop.24heures.ch

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  • Rétablissons l'honneur de l'émincé de veau à la zurichoise et du rösti!

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    107.jpgC'est vrai: sur les bords de la Limmat, il y a les requins des affaires, les taureaux de la politique musclée et les pigeons de la drogue. Mais il y a aussi une scène artistique foisonnante et l'émincé de veau à la zurichoise, qui n'est pas forcément la ragougnasse que vous servent certains bistrots.

    Il suffit de prendre 600 g d'émincé de veau pour quatre personnes (des lamelles de 3 mm), de chauffer fortement un chouïa d'huile dans une poêle et de saisir brièvement votre émincé (en deux fois, pour que la chaleur ne retombe pas devant une trop grosse masse de viande). Dans la même poêle, faites ensuite chauffer 3 c. à s. de beurre et étuvez-y 1 gros oignon haché avant d'ajoutez 160 g de champignons de Paris en lamelles et de saupoudrer de 1 c. à s. de farine. Versez ensuite 2 dl de vin blec et laissez réduire de moitié. Ajoutez alors le jus de cuisson de la viande et 4 dl de crème, et laissez réduire encore. Salez, poivrez puis, sans cuire, remettez la viande et mélangez.

    Le tout s'accompagne de rösti. Pour cela, râpez à la grosse râpe 800 g de pommes de terre pelées et salez-les. Dans une poêle, faites chauffer 80 g de beurre et 2 c. à s. d'huile. Puis faites cuire votre rösti à feu moyen, en mélangeant souvent jusqu'à ce que vos pommes de terre changent de couleur. Le moment est venu de faire le "gâteau". egalisez bien votre masse et laissez-la dorer d'un côté. Puis, en vous aidant d'une assiette, retournez la galette et laissez dorer. C'est tout.

    Franchement, pourquoi aller à Zurich si Zurich peut venir ainsi à vous?

    Lien permanent Catégories : Fin Bec, Plats, Recettes, Viande 3 commentaires

  • Savez-vous dire "Woche der Genüsse"?

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    La Semaine du goût a lancé officiellement les candidatures pour sa huitième édition. Et cette année, du 18 au 28 septembre, la Suisse alémanique sera particulièrement à l'honneur. Il faut dire que la Semaine a démarré de ce côté-ci de la Sarine et qu'elle y a pris une ampleur qu'on ne retrouve pas encore chez nos amis à l'accent du terroir. Pas étonnant, dès lors, que le parrain de cette Semaine, soit André Jaeger, le chef du Fischerzunft de Schaffhouse (19/20 au GaultMillau, photo). Et pas étonnant non plus que la Ville du goût soit Saint-Gall. Pour Josef Zisyadis, un des fondateurs, "il était temps qu'une ville alémanique organise un vrai événement tout au long de la semaine". Saint-Gall avait déjà testé le concept l'an dernier avec une Journée du goût qui avait eu un gros succès.

    L'an dernier, il y a eu 1000 "événements", dont 46% provenait des écoles. Normal, puisque cette Semaine a comme vocation première d'éduquer les jeunes au goût, aux produits, au terroir, aux recettes traditionnelles. Pour cette année, les organisateurs ont jusqu'au 5 mai pour déposer leur fiche de candidature, qui seront ensuite examinées par les comités qualité cantonaux avant d'être approuvés et de recevoir le précieux label. Mais ce n'est pas tout, rappelle l'organisateur. "Si on organise un événement, il faut en parler autour de soi, faire de la promotion. Et les concepts qui marchent le mieux sont ceux où il y a un vrai concept pédagogique, la volonté de faire découvrir quelque chose ou les associations entre plusieurs fous de goût, par exemple un vigneron qui s'associe avec un fromager pour proposer des accords entre leurs produits."

    Parmi les nouveautés de l'année, une nouvelle catégorie pour les événements. "Bouger-manger", d'abord, ou comment associer de l'exercice physique avec une dégustation. Et la possibilité pour les producteurs exclusivement bio de faire figurer leurs produits dans le Guide du goût.

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  • Des vins blancs de garde

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    92d99d5e3912c0e9e9e84994e08e1786.jpgIls sont treize à la douzaine, les mousquetaires vaudois d'Arte Vitis, cette association de vignerons "novateurs". Entre eux, se développent un réseau d'expertise, une confraternité de dégustations, une recherche de cépages et quelques grands crédos. "Unis par une rigoureuse éthique professionnelle, ils ont d’abord voulu s’associer pour partager leurs connaissances et leur passion afin de progresser dans leur métier. Convaincus que leur vignoble peut donner des vins d’envergure internationale, Ils se donnent les moyens d’en apporter la preuve par la dégustation de leurs produits et de conquérir ainsi un public toujours plus connaisseur et avide de nouveautés", explique leur brochure.

    Ils organisent régulièrement des ateliers pour les professionnels de la gastronomie chez qui ils placent leurs plus grands vins. Et cette année, ils ont décidé de l'ouvrir également à un public choisi. Lundi 25 février, au Lausanne Palace, de 17 h à 20 h, les treize vignerons se présenteront avec chacun cinq vins. Et, dans une autre salle, deux ateliers permettront à 25 personnes de déguster ensemble une série de vins blancs âgés. Car une des certitudes de cette équipe de copains est que les vins blancs, correctement vinifiés, issus de millésimes de qualité, deviennent des vins de garde qui se bonifient avec l'âge.

    Et ils en apportent une belle preuve avec les huit crus soumis à dégustation. Trois chasselas de 1998 pour commencer, une Réserve Blanche du Domaine de Marcelin, un Saint-Saphorin Les Blassinges, et un Dézaley Midinette. Les trois semblent étonnamment jeunes pour leur âge, avec une fraîcheur remarquable. Du premier, on a apprécié cette belle utilisation de barriques de 3e ou 4e vin qui magnifient le fruit sans aucunement le tuer. Les arômes sont fondus, coing, vanille. Du second, on a aimé une minéralité très présente, une touche de carbonique encore qui exhalait les arômes et une grande complexité. Du troisième, le style onctueux, la générosité et la fraîcheur. Chasselas toujours avec un Dézaley AOC Grand Cru de Blaise Duboux, ou plutôt de son père puisque l'étiquette indique le millésime 1983. Vingt-cinq ans! Il y a un reste de CO2, l'oxydation est parfaitement homogène, il ne fait pas son âge. Pour Blaise Duboux, le miracle tient au cépage, un Chasselas fendant roux de plus de 35 ans, et à la vinification en vase de bois. "Un vin qui a de l'oxygène depuis le début le supporte mieux avec le temps."

    Changement de cépage avec un Chardonnay 1997 Cuvée gourmande de Raoul Cruchon, encore un peu friand, des arômes parvenus à maturité et un boisé discret. Rien à voir avec ces Chardonnay jeunes qu'on trouve partout. Un Pinot gris 1998 de La Colombe, Raymond Paccot, se montre très expressif dans une explosion de gelée de coing. Passage à un semi-doux ensuite, un Pinot gris de la Saint-Martin de Cidis, millésime 1998, qui révèle des notes de coing, de poire et de litchi dans un bel équilibre sucre-acidité. Et un vrai surmaturé enfin, avec ce Clos du Châtelard 2000, Gewurztraminer vendanges tardives Sainte-Catherine, qui se déguste comme un loukoum, avec un net très complexe de pétale de rose et de litchi.

    Bref, comment mieux montrer le potentiel de garde des grands blancs vaudois? A tester ce lundi au Lausanne Palace (entrée 10 fr., places limitées)

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