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  • Les adresses du chef: Franck Page, de la Brasserie du Montreux Palace

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    franck_page.jpgCela ne fait que dix mois que Franck Page est devenu chef exécutif du Montreux Palace, mais il a déjà trouvé ses marques dans le cinq-étoiles et sa brasserie chic. Le Français aime aussi les grands événements, comme les brunches organisés le dimanche lors des grandes fêtes. Il propose une cuisine qui offre bien sûr des classiques de la Riviera, genre filets de perche, ou des musts d’hôtel, comme la salade Caesar’s ou l’émincé à la zurichoise. Mais il crée aussi de jolis plats, tels ces ris de veau crousti-fondants au porto.

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  • Les adresses du chef: Vincent Blanc, à la Corsaz, à Montreux

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    Vincent_Blanc.JPGDepuis dix ans, il dirige son petit restaurant montreusien d’une vingtaine de places. Cela fait longtemps déjà que Vincent Blanc prône la «bistronomie», cette gastronomie un peu canaille et aux prix modérés. Chez lui, elle s’affiche sur une ardoise, courte, mais dont le contenu change régulièrement. Si sa palette est vaste, le chef est renommé pour la qualité de ses viandes. Et, en période de chasse, l’adresse est courue. En fait, vous pouvez y courir toute l’année…

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  • Rabaey ou l'excellence du détail

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    banner.jpgLa conférence de presse de Relais & Châteaux (ici) m'a donné l'occasion de déjeuner au Pont de Brent, chez Gérard Rabaey. Et le plaisir est toujours là de manger chez ce sexagénaire qui tient toujours une forme olympique. Depuis trente ans, il enchante, non pas par des compositions délirantes, des plats bluffants, une cuisine bling-bling, mais bien par un classicisme juste retouché comme il faut, une précision incroyable et un équilibre des saveurs dosé comme un horloger suisse.

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  • La Cuvée Saint-Vincent, de la Cave Vevey-Montreux, honorée

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    vin_montreux_926.jpgC’est une des plus discrètes coopératives de la région que la Cave Vevey-Montreux. Réunissant une septantaine de propriétaires pour une cinquantaine d’hectares cultivés, la cave est gérée avec talent par Raymond Girod, qui supervise la vingtaine de vins élevés chaque année (une majorité de cépages historiques, chasselas, gamay et pinot noir, mais les spécialités se font une place).

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  • Biscôme ou pain d'épices, la recette de Jean-Marie Augnet

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    patisserie_Augnet_52.JPGLe pain d’épices est indissociable de la Saint-Nicolas. Rencontre avec un roi de la confiserie à La Tour-de-Peilz, Jean-Marie Augnet. «J’adore la période de Noël. Il y a des odeurs incroyables dans le laboratoire, avec les stollens, les panettones, les biscômes. Ça sent les épices, c’est génial!» A La Tour-de-Peilz, Jean-Marie Augnet régale de douceurs les gourmands depuis deux décennies avec une expérience qui lui a permis de rejoindre la très sélective association des Relais Desserts. La recette des biscômes, il est allé la chercher chez un de ses collègues autrichiens, Gotthard Vallier, à Innsbruck.

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  • Le P'tit Train bleu roule bien en gare de Chernex

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    Train_Bleu_Chernex_6829.jpgLe Train Bleu est à Paris, gare de Lyon. Le p’tit Train Bleu est, lui, à Chernex, gare du MOB. Et, devant les fenêtres de cet immeuble un peu impersonnel, les convois sont bien bleus. En reprenant ce joli restaurant décoré de façon moderne (et sa terrasse agréable, sans vue sur le lac), Philippe Landry a fait le pas de l’autonomie, après avoir officié du Koweït à Gstaad, du Casino de Morges aux Grands-Bois de Buchillon. Et c’est comme cuisinier à Zermatt qu’il a rencontré Claudia, son épouse, qui assure le service avec beaucoup de gentillesse et de talent.

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  • Les adresses du chef: Thierry Bréhonnet, de l'Auberge communale de Saint-Légier

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    thierry Bréhonnet.JPGDans son Auberge communale de Saint-Légier, la terrasse a un beau succès. La cuisine de Thierry Bréhonnet aussi. Ce Breton, président d’Eurotoques Suisse, jongle avec talent entre sa brasserie et son gastro, où il propose homard ou viande bien grillée. Depuis quelques années, il s’est pris de passion pour les herbes sauvages qu’il cueille lui-même dans les Préalpes, les proposant ensuite dans sa carte d’été. Le filet de féra nage dans la benoite urbaine, le poulet fermier se parfume de mélilot et l’agneau de Jaman se nappe de serpolet. «Ça me détend de les chercher pendant mes congés. Et je fais de belles rencontres.»

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  • Les adresses du chef, Jean-Sébastien Ribette, de l'Auberge de la Veveyse, à Saint-Légier

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    ribette.jpgDepuis sept ans qu’ils ont rejoint leur auberge des hauts de Saint-Légier, Sahondra Verdan et Jean-Sébastien Ribette ne cessent d’asseoir leur réputation. Ils cultivent à la fois une convivialité de bon aloi et une cuisine fraîche, légère et inventive. Côté brasserie, la carte réserve de belles surprises. Au restaurant, la formule menu surprise aux prix raisonnables marche bien. Et la belle terrasse ne désemplit pas en été, d’autant qu’il n’y aura pas de vacances avant septembre.

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  • Les adresses du chef: Etienne Krebs, à l'Ermitage, à Clarens

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    krebs.jpgA Clarens-Montreux, Etienne Krebs bénéficie d’un des plus beaux cadres du Léman, avec sa terrasse qui plonge dans l’eau. L’intérieur de son établissement est décoré en tons chaleureux. Mais c’est aussi pour les assiettes que les gourmands viennent ici. Homme discret s’il en est, Etienne Krebs tient la forme, qui s’exprime dans une gastronomie, dont il réinvente les classiques avec respect et originalité, et dans des desserts où il laisse libre cours à sa créativité.

    Les légumes et les fruits viennent en majorité de la famille Forney, à Puidoux. «Ils se donnent une peine à cultiver des beaux produits, à chercher de nouvelles variétés, c’est incroyable. Ça fait plaisir de voir des gens comme ça. Nous autres, cuisiniers, nous ne pourrions pas travailler si ce genre de producteurs n’existait pas.»

    Les foies gras sont livrés par Bonne Saveur Bonne Humeur. Eric Pibiri bénéficie d’un petit réseau de producteurs artisanaux. «Il n’y en a jamais un qui m’a lâché.» Mais il vend également des poissons de la criée de Roscoff, des piquillos ou des algues, qui enrichissent la cuisine de l’Ermitage.

    Les fromages proviennent, entre autres, de la Laiterie de la Gruyère, à Montreux, qui livre également tous les produits laitiers. «Alfred Frioud se donne beaucoup de peine. Il aimerait avoir encore plus de fromages. Il est toujours à la recherche d’un nouveau truc. C’est un vrai amoureux.»

    L’Ermitage, rue du Lac 75, 1815 Clarens. Tél. 021 964 44 11. www.ermitage-montreux.com. Ouvert tous les jours en été.
    Raymond Forney, Le Closy, 1070 Puidoux.
    Bonne Saveur Bonne Humeur, route d’Echallens 3, 1042 Bettens.
    Laiterie de la Gruyère, rue de l’Eglise Catholique 9, 1820 Montreux.

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  • Deux petites nouvelles tristes

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    RITHNER_TABLE_02_SAVEURS.jpg1. La Table des Saveurs va quitter Caux: Sébastien Rithner cherche un nouvel endroit plus accessible pour proposer ses créations.

    Cette fois, c’est officiel, Sébastien Rithner cherche à quitter Caux où il a installé sa Table des Saveurs. Sacré Découverte romande de l’année par GaultMillau en 2008, le jeune chef regrette que l’altitude retienne les gourmands qui hésitent à faire les dix minutes qui séparent le village de Montreux. Après avoir cherché du côté de Saint-Légier, il est maintenant en quête d’un lieu plus «passant» pour décliner sa cuisine créative, qu’il propose actuellement sous forme de trilogies autour d’un produit. Avis donc aux gastronomes: la Table des Saveurs est toujours à Caux pour plusieurs mois et cela vaut vraiment la peine d’y monter.

    La Table des Saveurs, route des Monts 2, 1824 Caux. Tél.  021 966 00 70. Fermé dimanche, lundi et mardi midi.

    2. Le Montreux Palace est en pleine rénovation. Plus d’une centaine de chambres vont être refaites, la réception va descendre au rez-de-chaussée. Surtout, depuis le 1er janvier, le Jaan, le restaurant gastronomique coté 14/20 au GaultMillau, a été fermé. La brasserie du rez a provisoirement récupéré ses locaux, avant de rouvrir début mars dans un nouveau concept lounge bar. Le Jaan, lui, ne rouvrira pas. Tout le personnel a été recasé, sauf le chef Marc Lindenlaub.

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  • Les adresses du chef: Peter Hasler, au Raisin de Cully

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    hasler.jpgDepuis qu’il a repris les rênes du Raisin, à Cully, Peter Hasler a décidé d’ouvrir son auberge à un large public. Fini les chichis d’une carte à rallonge et d’un accueil convenu. Une nouvelle pinte, un caveau, une terrasse complètent le restaurant, qu’il veut ouvert à tout un chacun. Le service s’est fait décontracté mais toujours aussi précis, et des prix sympathiques sont au menu. Le chef cuisine toujours aussi bien viandes et poissons, s’appuyant sur des fournisseurs régionaux.

    Pour la viande, il ne va pas très loin: chez Ludovic Perroud, au bourg. Celui-ci lui fournit les magnifiques pièces de bœuf qui sont grillées devant le client, dans la belle cheminée.

    Pour ses poissons du lac, Peter Hasler ne veut que des spécimens du Léman. Il descend donc la rue Davel jusque chez Pierre-Alain Monbaron, qui lui propose sa pêche du jour: perchette, omble, féra, brochet ou truite. C’est le même jour dans l’assiette.

    Côté pains, il pousse jusqu’à Chexbres, chez Bidlingmeyer, au centre du village. Du pain fait sur place. C’est également ici que le chef de Cully fait ses commandes pour des pains spéciaux.

    Le Raisin, Hôtel-de-Ville 1, 1096 Cully. Tél. 021 799 21 31. www.aubergeduraisin.ch. Fermé dimanche et lundi.
    Boucherie Nardi, rue du Temple 1, 1096 Cully.
    Pierre-Alain Monbaron, rue Davel 7, 1096 Cully.
    Boulangerie Bidlingmeyer, Grand’Rue 1, 1071 Chexbres.

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  • Les adresses du chef: Denis Velen, à Aran-Villette

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    Denis_Velen.jpgDenis Velen est un homme-orchestre inventif et talentueux. Seul dans sa cuisine, il réinvente les classiques, glisse un zeste de moléculaire parmi des produits parfaitement cuits et préparés. Histoire de proposer les meilleurs produits dans son restaurant intime au milieu des vignes d’Aran-Villette.

    Pour la cochonnaille, c’est chez son ami d’école Olivier Bühlmann, à Orbe, qu’il se rend. Celui-ci a un bassin de fournisseurs dans la plaine de l’Orbe et un vieux fumoir du XVIIIe siècle dans lequel il prépare des spécialités pour Velen, comme cette saucisse aux choux que le chef accompagne d’un papet déstructuré.

    Pour les fromages, le chef d’Aran se rend chez un grossiste de Renens, Nicolas Bourquin. Ce dernier, qui a un petit magasin ouvert le matin, lui affine en particulier de vieux gruyère de Pampigny, dont certains ont trois ans. «Ce sont les meilleurs que j’aie trouvés, même à Fribourg.»

    Côté vins, Denis Velen regrettait de ne pas avoir de rouges de la région à proposer à sa clientèle. C’est ainsi qu’il a commencé une collaboration avec Pierre Joly, à Aran, il y a quatorze ans, pour produire un assemblage pinot-gamaret-syrah, qui porte son nom. Un vin qu’il suit de la vendange à la bouteille.

    Guillaume Tell, Petite Corniche 5, 1091 Aran-Villette. Tél. 021 791 11 84. Fermé dimanche et lundi
    Boucherie Bühlmann, Grand-Rue 7, 1350 Orbe. Tél. 024 441 32 09.
    Laiterie Bourquin, chemin du Chêne 5, 1020 Renens. Tél. 021 646 26 55.
    Pierre Joly, rue du Village 6, 1091 Aran-Villette. Tél. 021 799 11 26.

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  • Gérard Rabaey est un fou...

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    rabaey.jpgLe cuisinier trois-étoiles du Pont-de-Brent est un fou. Un fou de précision, un fou de travail. Il sortait aujourd'hui son deuxième livre, "A votre table", le fruit de deux ans de boulot réalisé entre 6 et 8 heures du matin, le seul créneau qu'il avait trouvé dans son emploi du temps. Parce que Gérard Rabaey est un vrai, un fou, qui ne quitte jamais ses fourneaux et son restaurant pour aller parader. Attentif au moindre détail, il cultive un perfectionnisme rare, le même qui le fait prendre son vélo pour aller tutoyer les côtes les plus raides.

    Rabaey_cover.jpgSon second livre, donc, il l'a fait en écoutant ses clients. Ceux-ci lui disaient que le premier était très beau, mais qu'ils ne pourraient sans doute pas l'utiliser. Il a donc décidé de réaliser un bouquin plus simple, avec des produits que vous et moi pouvons acheter sans problème. Bon, les recettes ont souvent beaucoup d'ingrédients, faut pas pousser quand même. Si cela vous rebute, il vous reste Betty Bossy. Mais les recettes sont faisables, la présentation du livre est claire, les photos montrent des plats et pas des décors. Bref, on a bien aimé.

    Et puis on s'est retrouvés autour de la table, parce que Rabaey ne peut pas vous laisser partir sans vouloir vous faire plaisir. Et il n'a pas cuisiné les recettes simples de son bouquin, il a fait ce qu'il fait dans son restaurant, à savoir des belles oeuvres, réalisée avec tout le talent d'un cuisinier classique mais pas ringard, avec tout son goût. Sa tarte fine de saint-jacques et bolets repose sur la meilleure pâte feuilletée du monde, celle qu'il prépare lui-même, ne laissant à personne ce soin-là. Le mariage de la coquille et du champignon est une merveille de précision et d'équilibre. La charlotte (oui, la pomme de terre) est fondante, camouflée sous de belles lamelles de truffes blanches d'Alba, mettant en valeur de délicieuses cuisses de grenouille persillées. Le porcelet vient d'Ormalingen, évidemment, et sa douce cuisson lui préserve une tendreté exceptionnelle, avec un goût juste rehaussé d'épices discrètes dont le rôle est parfait: mettre en valeur le produit sans le couvrir. Et c'est bien tout le talent de Rabaey que de s'appuyer sur de beaux produits qu'il magnifie dans de si belles préparations.

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