Pierre-Emmanuel Bus et Jérôme Aké Béda donnent un coup de projecteur sur une cinquantaine de producteurs sélectionnés

Cela fait plus de quinze ans que Provins a lancé sa collection La Mémoire du temps. Chaque année, l’œnologue vedette de la coopérative valaisanne Madeleine Gay sélectionne un vin dont les qualités doivent lui permettre de défier le temps. Et un illustrateur célèbre est invité à réaliser les étiquettes qui orneront les bouteilles.

Un ancien de l’Ecole hôtelière lance Swiss Wine Selection pour proposer des bouteilles d’ici

C’est une histoire comme on les aime, celle d’un chasselas qui ne se prend pas pour un nectar question prix (8 fr. 50, c’est donné), et qui se retrouve au pinacle, parmi les six meilleurs de sa catégorie au Grand Prix du vin suisse.

Les frères Jean-François et Frédéric sont aux commandes de Hegg et Fils, à Epesses. Le premier est plutôt côté vignes, près de 5 hectares entre Epesses pour la majorité, Dézaley et Calamin. Frédéric, lui, bichonne la cave où le chasselas est roi, même si 10% des vignes sont plantées en rouge.

On peut toujours gloser sur les concours de vins et les différences qu’ils démontrent.

A Rivaz, Jean-Philippe et Guy-Louis Chappuis sont les deux fils d’Alexandre, et les dignes représentants d’une lignée qui a cultivé de la vigne autour de Rivaz depuis longtemps. Les deux fils ont repris l’exploitation en 1996, puis le Domaine de la Tour de Marsens en 2007.

Si la pub dit que le domaine des Rueyres, entre Chardonne et Saint-Saphorin date du XIe siècle, il faudra néanmoins attendre 1957. C’est à cette date que Michel Cossy décida d’arrêter de livrer tout le produit de ses 2 ha de vignes à la Cave Vevey-Montreux et de mettre en bouteille lui-même une partie de sa récolte.

Le célèbre vigneron de Féchy organise une soirée pour faire interpréter ses crus par quatre musiciens

A Féchy, Jacques Pélichet est un homme discret, mais c’est un vrai perfectionniste. Si son domaine de 5 hectares est toujours planté majoritairement en chasselas, il n’a pas hésité à diversifier son encépagement avec les années.

A Eysins, Jean-Daniel Heiniger partage son temps entre ses métiers d’arboriculteur et de vigneron. Une double casquette qu’il ne regrette pas. Côté vigne, les 3,5 hectares du domaine ont été hérités de ses deux grands-parents paysans, qui cultivaient aussi quelques raisins.

Les lauréats avaient rendez-vous sur l’alpe. Les 1074 vins présentés montrent un millésime moins exceptionnel.

Olivier Ducret cultive de très belles vignes entre Chardonne et Saint-Saphorin, sur 3,2 ha. L’homme fait partie d’une longue lignée, puisque sa famille est vigneronne depuis des siècles. C’est ainsi qu’il propose dans sa gamme cinq vins de tradition, deux chasselas, un rosé et deux rouges autour du pinot noir.

A Chardonne, Michel et Julien Neyroud, père et fils, exploitent un domaine placé sous le signe du soleil, qui donne son nom à quelques-uns de leurs vins.