Le vin ne cesse d’alimenter les passions et de faire espérer les éditeurs. En Suisse, c’est Guy Froidevaux qui publie son Guide des vins du monde. Froidevaux est un vrai connaisseur, hôtelier et restaurateur de profession, il s’est immergé très tôt dans la passion des vins, dont il a tiré un petit négoce, Les crus nobles. Ici, il fait un panorama presque en style télégraphique de chaque région ou pays, des cépages qui lui conviennent et du caractère des crus. C’est très simple, mais bien écrit.
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Quelques livres à déguster sans modération
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Vinea, Goûts&Terroirs et une découverte à Peseux
La semaine du pauvre chroniqueur que je suis fut des plus chargées. Petit carnet de route en mode télégraphique et une bonne adresse pendant qu'on y est du côté de Neuchâtel.
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Week-end chargé pour les papilles
Quelques idées pour un moment gourmand dans le beau Pays de Vaud.
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Le Léman Rouge, de Philippe Bovet, à Givrins
Depuis 2002, Philippe Bovet s’est mis à son compte, reprenant les trois hectares de vignes familiales et rénovant une cave désaffectée pour en faire un endroit ultramoderne, où il vinifie à façon le raisin d’une trentaine d’hectares. Mais sa gamme ne comprend que des vins issus de ses terres. Et elle est large, avec pas moins de 18 crus, des tranquilles au chardonnay mousseux.
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Cinq médailles d'or vaudoises au Mondial du Pinot noir
1144 vins présentés, dont 40% d'étrangers, voilà le menu qui attendait les dégustateurs du 12e Mondial du Pinot noir, à Sierre. Au final, deux grandes médailles d'or pour un pinot noir espagnol, de la cave Cortijo Los Aguillares, à Ronda, et un pinot gris valaisan, de la Cave de la Madeleine, André Fontannaz à Vétroz. (En effet, la nouveauté de l'année, c'est l'élargissement aux autres pinots, soit le gris et le blanc.) Côté vaudois, ils ont reçu cinq médailles d'or, sur les 95 distribuées, et 22 médailles d'argent, sur 253. Un palmarès un peu court pour le canton.
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Le savagnin de Maison-Blanche
A Yvorne, le Château Maison Blanche vient de fêter avec faste ses 400 ans. Un bel anniversaire pour ce domaine de 7,5 hectares appartenant conjointement aux familles Schenk et Rosset. Membre de Clos, Domaines et Châteaux, Maison-Blanche fait également partie de la très sélecte Mémoire des vins suisses.
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Les résultats du Grand Prix du Vin suisse
2117 vins ont été dégustés par le jury du Grand Prix du Vin suisse. Derrière le Valais et ses 108 (!) médailles d’or, Vaud prend la seconde place avec 38 récompenses suprêmes. En y ajoutant les 120 médailles d’argent, le canton décroche près du quart des récompenses. Parmi les 66 finalistes retenus dans onze catégories, douze sont vaudois, contre dix l’an dernier. Les résultats de ces finales seront connus le 23 octobre prochain.
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Le Quentus des Frères Dubois, une douceur de médaille
A Cully, si le Petit Versailles garde un aspect classique avec son architecture début XIXe, les installations des Frères Dubois sont tout à fait modernes. Sur ce domaine de 10 hectares qui va de Morges à Aigle, le chasselas règne en maître avec 12 étiquettes. Ce qui n’empêche pas la quatrième génération de Dubois (aidée des précédentes) de produire des rouges et quelques spécialités intéressantes, comme ce Lune rouge, associant gamaret, garanoir, merlot et cabernet franc.
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Marier vin et chocolat est tendance mais…
Depuis mai, le Caveau de Romainmôtier et ses neuf vignerons des Côtes-de-l’Orbe proposent une dégustation mariant leurs vins aux carrés de chocolat de Passionnément chocolat, à Yverdon-les-Bains. Selon les formules, chacun choisit entre quatre et vingt saveurs cacaotées, puis tente de les marier aux crus du vigneron présent ce jour-là. «Il fallait se démarquer des autres caveaux», explique Alexandre Truffer, le responsable de Roman du Vin qui a proposé le concept aux vignerons. «Aujourd’hui, ces dégustations représentent 20% du chiffre d’affaires et attirent une nouvelle clientèle.»
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Magnifique humagne
Michel Boven est un homme souvent distingué. Ses vins ont une tendance naturelle à rafler les médailles dans les concours. Sept d’or au dernier Grand Prix des vins suisses, dont une troisième place pour l’assemblage Vent d’Or. Deux d’or et six d’argent aux Etoiles du Valais. Pas étonnant de la part d’un homme qui a été Vigneron de l’année en 2005.
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Les deux font la paire
A Founex, Christian et Julien Dutruy ont repris le domaine familial de 24 hectares qui regroupe La Treille, La Doye et Les Romaines. L’un vigneron, l’autre œnologue, ils affichent de saines ambitions pour leurs vingt-huit vins, régulièrement récompensés dans de nobles concours. Pour l’été, ils ont ajouté à leur gamme deux nouveaux rosés.
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Un Gamay de l'Orbe
André Poget et son fils Pierre-Yves seront ce week-end au caveau de Romainmôtier pour présenter leurs vins. Une excellente occasion de découvrir ces deux producteurs d’Agiez, qui exploitent 2,5 hectares entièrement en appellation Côtes-de-l’Orbe. Chez les Poget, on voit d’abord rouge, qu’il s’agisse de pinot noir, de gamaret et de garanoir, à la source d’un bel assemblage, comme celui de cabernet franc, sauvignon, dorsa et merlot, nommé Eucharis. En blanc, chasselas, gewurztraminer et un blanc de noir issu de pinot noir. De fort belles choses vendues à des tarifs raisonnables.
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Un Tartegnin genevois
La société Berthaudin est sise à Carouge (GE), mais ce négociant en vins et consultant œnologique en France possède également une cave sur La Côte, au Clos du Roussillon, à Tartegnin. Ce petit domaine produit de très jolies spécialités, régulièrement honorée d’un label Terravin.
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Beau rouge à Tartegnin
Les deux frères Blanchard travaillent à Mont-sur-Rolle dans la cave construite par leur père, Fernand. David et François exploitent 7 hectares, entre Tartegnin et Mont-sur-Rolle. Normal, ici, que l’essentiel de la production soit orienté chasselas, un chasselas, soit dit en passant, régulièrement distingué aux Lauriers d’or Terravin.
Mais les deux frères se font également connaître par leurs rouges, dont en particulier leur assemblage Cellier du Mas. Avec des millésimes distingués argent ou or aux Vinalies internationales de Paris ou au Mondial de Bruxelles, on est là dans une belle réussite, également sélectionnée dans les Best Swiss Wines ou chez Terravin.
Au menu et par ordre décroissant, gamaret, merlot, cabernet sauvignon, diolinoir et garanoir. Les cinq cépages sont élevés séparément et partiellement en barriques neuves pendant dix mois avant d’être assemblés et de refaire un court passage en barrique. Au final, un vin aux arômes de fruits rouges et d’épices, velouté avec de beaux tanins charpentés. Une belle viande rouge l’appréciera.
Assemblage Cellier du Mas 2007, 75 cl, 18 fr 50. Cellier du Mas, route du Creux-du-Mas 10, 1185 Mont-sur-Rolle.
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Les Françaises sont timorées avec le vin
Une Française sur quatre «boit rarement du vin» contre seulement une sur dix à l’étranger. C’est un des résultats étonnants de l’enquête commandée par Vinexpo sur les femmes et le vin. Cette étude a été réalisée auprès de 4306 femmes de France, Allemagne, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis. Dans l’Hexagone, seules 52,3% de ces dames déclarent consommer du vin au moins une fois par semaine, contre 62,6% sur la moyenne de l’étude. Recordwomen absolues, les Américaines, qui sont 92,5% à boire un verre au moins une fois par semaine!
En majorité, nos voisines voient le divin breuvage comme «une boisson traditionnelle et culturelle», alors que les autres femmes interrogées citent d’abord le «style de vie». Et, si les non-Françaises sont 72% à affirmer acheter chez le caviste, les Hexagonales sont 60% à dire préférer la grande distribution!
Toujours chez nos voisines, deux tiers déclarent que lors de leurs achats, elles choisissent des vins qu’elles connaissent déjà. Et un tiers seulement prétend ne pas avoir besoin de conseil pour acheter, alors que les Britanniques sont près des deux tiers à l’affirmer. Enfin, elles dépensent en moyenne 4 euros par bouteille (!), et seule un tiers d’entre elles sont prêtes à aller jusqu’à 8 euros!
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Un Sentiment d'Ollon
A eux seuls, les Artisans Vignerons Ollon cultivent près de la moitié de l’appellation, avec 50 hectares et près de 150 membres. L’ancienne Association viticole n’hésite pas à diversifier son offre, longtemps basée sur les 150 000 bouteilles de son Caviste, un pur chasselas. Une gamme classique, une gamme Les Solistes qui présente des cépages purs et trois assemblages (un par couleur) sont les témoins d’un beau travail, tant en vigne qu’en cave. Pour preuve, le Caviste rouge, sorti pour le 100e anniversaire, un assemblage pinot-gamay qui a décroché d’entrée une médaille d’argent à Expovina.
La nouveauté, cette année, c’est ce Sentiment, un pinot noir élevé douze mois dans des barriques neuves après une cuvaison prolongée. La bouteille est originale, l’étiquette très moderne pour un pinot très caractéristique, habillé d’une belle robe pourpre. Au nez, comme il se doit, les fruits noirs dominent avec puissance. En bouche, les arômes sont bien marqués et les tanins bien ronds. Bref, un vin fait pour des belles viandes rouges ou du gibier.
Sentiment 2007, 75 cl, 39 fr. Artisans Vignerons Ollon, rue Demesse 7, 1867 Ollon. Tél. 024 499 25 50. www.avollon.ch.
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«C’est extrêmement difficile de faire toujours le même vin»
Jacques Péters, l’homme qui a incarné et développé Veuve Clicquot depuis trente ans, a passé la main à Dominique Demarville. En deux cent trente-sept ans d’existence, Veuve Clicquot n’a connu que neuf chefs de cave. Avec le départ de Jacques Péters, dans la maison depuis trente ans, Dominique Demarville n’est donc que le dixième homme appelé à surveiller les cultures et, surtout, à élaborer les champagnes de la maison historique. Il aura la lourde tâche de succéder à un homme qui aura marqué la région et Clicquot, dont il a quadruplé la production depuis son arrivée. C’est lui qui a développé la Grande Dame rosé ou le Rich Vintage, lui qui a signé les contrats avec plus de 1000 vignerons fournisseurs. C’est lui aussi qui a le premier engagé une démarche de développement durable, il y a une quinzaine d’années.
– En trente ans, de quoi êtes-vous le plus fier chez Clicquot?
Jacques Péters. Sans aucun doute la construction d’une équipe d’approvisionnement et d’œnologie la plus performante en Champagne. Ce qui nous a permis de quadrupler la production sans baisser la qualité ou toucher au style Clicquot.
– Et c’est quoi, le style Clicquot?
Dominique Demarville. C’est l’élégance, la finesse, le côté aérien, grâce à la part prépondérante du pinot noir chez nous. Nous avons la chance de vinifier séparément chaque cépage, chaque cru, chaque terroir. Cela nous donne une matière première fantastique au moment de l’assemblage. Et un gage de continuité.
– Comment faites-vous pour que le Carte jaune, votre champagne phare, soit toujours pareil?
J. P. Nous dégustons toujours nos vins clairs à huit œnologues, régulièrement, et chacun note les vins. Puis le chef de cave construit petit à petit l’assemblage, qui comprend entre 60 et 80 vins. Nous utilisons également beaucoup de vins de réserve, dont certains ont vingt ans d’âge, pour amener ce qu’il manque dans l’assemblage final. Une fois la formule trouvée, elle est reproduite exactement.
– Aucun problème d’approvisionnement?<
D. D.Grâce à Jacques, nous avons développé une équipe d’ingénieurs qui sont là pour conseiller nos vignerons. Ceux-ci nous sont très fidèles, plus de la moitié de nos mille contrats sont signés pour vingt-cinq ans. Et cela marche, on voit nos vignerons arriver avant les vendanges avec des échantillons, demander conseil. Je crois qu’ils sont fiers de travailler pour nous. Certains depuis cinq générations.
– N’est-il pas frustrant de faire toujours le même vin?<
J. P. C’est extraordinairement difficile, c’est un challenge permanent.
D. D. C’est même très excitant. Quand on démarre nos dégustations de vins clairs, on est impatient de savoir comment on va construire le Carte Jaune. C’est du travail artisanal. Et, les bonnes années, on peut exprimer notre créativité avec les millésimés.
– Et l’avenir?
D. D. D’abord passer la crise, qui nous touche aussi. Et poursuivre le travail de Jacques.
J. P. Je pense que la protection de l’environnement sera toujours plus importante.
Savoir faire vieillir les champagnes
Veuve Clicquot aime faire vieillir ses vins. D’abord ceux dits «de réserve», qui sont utilisés dans les assemblages non millésimés: il y en a près de l’équivalent d’une année de production.
Clicquot possède également une collection impressionnante de chaque cuvée gardée pour la postérité. Jacques Péters aime à faire vieillir ses champagnes: «Même ceux non-millésimés s’expriment encore mieux après quelques années de bouteille.»
En dégustation verticale, le 1990 non millésimé le prouvait. Et un 1953 (en magnum) montrait une complexité d’arômes extraordinaire.
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Portrait de Nicolas Schorderet, secrétaire général de l'Office des vins vaudois
Le nouveau secrétaire général de l’Office des vins vaudois vient de fêter ses cent jours à la tête de cet organisme entièrement restructuré et il «n’a pas vu le temps passer». En reprenant cet office, que son comité avait profondément repensé, le Fribourgeois avait tout à faire, tout à découvrir, tout à mettre en place, en même temps qu’il faisait le tour du canton pour faire la connaissance de ces vignerons dont il doit promouvoir le travail. Pas de quoi faire paniquer cet homme énergique et décidé, dont la carrière prouve qu’il ne recule jamais devant un défi. «Je ne peux pas vivre sans projet, sans idée. C’est vrai que j’ai un peu la bougeotte.» L’autre jour, d’ailleurs, sa collègue lui reprochait de lui avoir envoyé un mail à 1 h du matin, puis un autre à 4 h: «Quand est-ce que vous dormez? C’est important de dormir.» Nicolas Schorderet est comme ça, n’en déplaise à sa collègue: quand l’idée surgit, il ne peut pas attendre.
Parmi ses passions, le vin est venu plus tard. Il y a eu d’abord la cuisine, auprès d’une mère au foyer qui aimait préparer des petits plats ou des banquets pour toute sa famille du Doubs, où un repas familial pouvait compter 25 convives. Un apprentissage de cuisinier, puis quelques postes. Mais, déjà, l’envie de «passer une étape supplémentaire». Il suit les cours de l’Ecole hôtelière de Lausanne, dans «une classe supersympa, tous des cuisiniers de métier. Sans doute les plus belles années de ma vie.»
C’est à Gstaad, où il travaille comme responsable des achats au Grand Hôtel Park, qu’il se plonge dans le monde du vin. «Avec le sommelier, on dégustait tous les vins avant de les acheter. C’était une grande cave avec toutes les grandes références auxquelles on peut s’attendre.» Mais la restauration et l’hôtellerie sont des métiers intenses «où on doit se donner entièrement à sa clientèle» et le couple ressent le besoin de faire un break. Ils partent à Cointrin et prennent le premier avion dont la destination leur plaise: ce sera la République dominicaine. Ils s’y créent un réseau d’amis, vendent des plongées sous-marines ou des semaines de vacances en time sharing, avant de développer une petite affaire de jus de fruits qui fonctionne toujours.
Mais les Caraïbes, «c’est mieux pour les loisirs que pour le travail». Retour en Suisse. Les Schorderet reprennent l’Hôtel Bellevue, à Onnens, qu’ils développent, où ils créent un caveau pour promouvoir les produits du terroir. A la naissance de Mathéo, Mary-Laure doit abandonner la cuisine de l’établissement pour s’occuper de ce premier fils atteint du syndrome de Williams, une maladie orpheline. «Même si Mathéo est adorable et très sociable, il a besoin de beaucoup de présence.» Ce sera ensuite l’Aigle Noir, à Neyruz, dont sa femme s’occupe encore jusqu’à la fin de cette année.
Mais pourquoi la cuisine, puis le vin? «Tout ce qui est posé sur une table est voué au bonheur des gens, c’est ça que j’aime. Et les vignerons ont encore un supplément d’âme, parce qu’ils ont un côté artiste, un grain de folie. Il faut l’avoir pour créer des vins.» Nicolas Schorderet sait de quoi il parle, puisqu’il produit son propre cru, le Dolmen, en collaboration avec son ami Guy Cousin, à Concise. Celui qui se dit en affinité avec les vins vaudois parce qu’il est en affinité avec les producteurs se veut aujourd’hui un rassembleur. «J’ai envie de réunir les gens autour d’une idée saine, d’un produit humain. C’est bien cela, le métier de vigneron: créer un produit qu’on a envie de partager.»
Ce passionné de moto de circuit (on a compris qu’il aime aller vite) n’a pas fait de plan de carrière. «Je resterai à l’Office des vins vaudois jusqu’à ce que je devienne inutile.» Et après? «Aucune idée. Il me faudra un autre projet, c’est ma locomotive.» Quitte à faire des erreurs? «Je suis content d’en avoir fait, c’est comme cela qu’on progresse et qu’on apprend. Et souvent, ce ne sont pas des erreurs: on n’est pas arrivé à l’objectif qu’on s’était fixé.»
En quelques dates
1971 Naît le 27 juin à Berne, où son père est fonctionnaire fédéral.
1985 Commence un apprentissage de cuisinier au Restaurant Saint-Léonard, à Fribourg.
1990 Rencontre Mary-Laure, apprentie au Grand Hôtel des Bains, à Yverdon. L’épousera en 2003.
1992 Débute l’Ecole hôtelière de Lausanne.
1998 Part travailler en République dominicaine.
2000 Reprend l’Hôtel Bellevue, à Onnens, qu’il développera jusqu’en 2005. Le couple rebondit alors à l’Aigle Noir, à Neyruz, en 2006.
2003 Mathéo naît, Loïc suivra en 2005.
2009 Devient secrétaire général de l’Office des vins vaudois.
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Un Villette en or
Les frères Jean-François et Michel Dizerens exploitent une vingtaine d’hectares à Lavaux, grâce à trois domaines: celui du Moulin, à Lutry, celui de Montagny, en appellation Villette, et la Crausaz, à Grandvaux, dans la même appellation, une superbe bâtisse du XVIe qui domine le lac. Ce qui leur permet de proposer une trentaine de vins en deux gammes. La Tradition offre huit chasselas, une série de rouges et trois domaines. La ligne Spécialités comprend quinze «vins audacieux et inventifs» qui sont axés sur le cépage uniquement, du chardonnay au merlot, le tout sous des étiquettes très modernes.
Le Domaine de la Crausaz blanc est un assemblage de chasselas, chardonnay et pinot gris, médaille d’or au Grand Prix du vin suisse. Le nez est agréable, avec des arômes de pamplemousse. La bouche est bien ronde. Un joli vin d’apéro.
Domaine de la Crausaz blanc 2007, 15 fr. 90. J&M Dizerens, ch. du Moulin 31, 1095 Lutry. Tél. 021 791 34 97. www.dizerensvins.ch. Dégustation-vente les deux derniers samedis de mai au Domaine de la Crausaz, à Grandvaux, de 10 h à 16 h (20% de rabais).
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La dame du Satyre
C’est un des paradoxes de La Côte. Dans cette région qui a chéri le chasselas jusqu’à plus soif, le Domaine du Satyre, à Begnins, est quasi exclusivement planté de cépages rouges. Au point qu’en 1940, le syndic et une délégation était montée voir René Graff pour lui dire qu’il «était un mauvais exemple». Noé Graff a succédé à René, et c’est maintenant sa fille Noémie qui est aux manettes.
La pimpante vigneronne (auteur d’un mémoire universitaire sur le vin des Romains) suit la juste philosophie familiale, qui préfère bichonner sa vigne que bricoler son vin.
Le résultat est des plus probants. Le gamay 2007 avait remporté le premier prix de sa catégorie au Grand Prix du vin suisse. Le 2008 reste sur cette même gamme d’un vin de belle matière, charnu, au nez épicé et poivré, d’une franchise à toute épreuve. La gamme comprend également un pinot noir, un assemblage diolinoir-garanoir, un chasselas (si, si) et, bientôt, un carminoir, le tout à des prix riquiqui.
Noé et Noémie Graff, ch. Fleury 1, 1268 Begnins. Tél. 022 366 12 96. Cave ouverte le samedi de 9 h à 12 h.
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