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Le blog de Dave - Page 88

  • Asperges à la polonaise et quiche aux asperges

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    1676273629.jpgQuand on mange des asperges, ce qu'il y a de bien, c'est qu'on a le droit de manger avec les doigts. Accompagné d'une vinaigrette ou d'une sauce hollandaise, ça vous a un de ces petits côtés "plaisir interdit" tout à fait agréable. En plus, c'est un légume très sain, diurétique, riche en fibres et en vitamine C.

    Pour ceux qui voudraient varier les goûts, il existes d'autres recettes. A la polonaise, par exemple: pelez et faites cuire vos asperges (1 kg pour 4 personnes) dans de l'eau salée. Faites cuire dur trois oeufs, écalez-les et séparez les blancs des jaunes. Avec les blancs, faites une bonne salade verte. Les jaunes, vous les émiettez consciencieusement. Rangez vos asperges égouttées dans un plat. Hachez un petit bouquet de persil et mélangez avec les jaunes d'oeuf avant d'en saupoudrez vos asperges. Faites chauffer 150 g de beurre dans une casserole et amenez-le à une couleur noisette, ajoutez alors 2 c. à s. de chapelure et laissez blondir. Versez sur vos asperges et servez.

    Sinon, faites une quiche: abaissez 250 g de pâte brisée (5 mm) et garnissez-en une tourtière de 24 cm de diamètre. Piquez le fond et faites cuire à blanc (20 minutes à 200 degrés, avec des lentilles ou quelque choses sur la pâte). Faites cuire 1,5 kg d'asperges (pour six), égouttez et réservez 1 dl de l'eau de cuisson. Coupez les pointes des asperges à 8 cm et le reste en petits tronçons. Placez à four chaud 5 minutes pour leur faire perdre toute leur eau.

    Faites ensuite un roux (beurre+farine), mouillez avec 1/2 l de lait et l'eau des asperges, ajoutez sel, poivre et muscade et mélangez bien. Après 12 minutes de cuisson, incorporez 3 jaunes d'oeuf battus avec 60 g de crème, puis les tronçons d'asperge. Versez dans la tourtière, posez par-dessus les pointes, en appuyant bien pour les faire pénétrer. Passez 10 minutes à four chaud (200 degrés).

    Entre nous, rien ne vous empêche de manger la quiche avec les doigts, si vous préférez...

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  • Des recettes portugaises pour l'Euro

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    804775701.gifAprès vous avoir parlé des recettes tchèques et turques, voici le Portugal. J'ai réussi à travailler plus d'une année à Lisbonne sans JAMAIS manger de morue. Et il y a de formidables choses dans la cuisine portugaise, troisième équipe du groupe de la Suisse sur laquelle nous nous penchons ici...

    1. Arroz de bacaklau no forno (riz à la morue au four)

    Pour 4 personnes :

    • 3 morceaux de morue dessalée
    • 2 gousses d'ail
    • huile d'olive
    • 3 oignons
    • 1 tasse de riz
    • beurre
    • 300 g de tomates
    • 4 càs de chapelure
    • farine
    • sel - poivre

    Faites cuire la morue après l'avoir bien entendu dessalée. Enlevez les arêtes et la peau. Préparez la morue en lamelles. Réservez.

    Faites revenir l'ail entier. Ajoutez le riz, 2 tasses d'eau bouillante, sel et poivre. Laissez mijoter sans couvercle.

    Coupez les oignons en rondelles, passez-les dans la farine et faites-les revenir dans le mélange beurre/huile.

    Pelez les tomates, mixez-les et réservez.

    Badigeonnez un plat allant au four d'huile d'olive. Mettez-y une couche de riz, une de morue et une d'oignons. Arrosez avec les tomates mixées. Répétez les rangées. La dernière étant du riz. Parsemez de chapelure que l'on a fait revenir dans du beurre. Enfournez 30 minutes.

    Source: Recettes portugaises avec Marie Hélène

    2. Pastelao de viande

    Pour 4 personnes:

    • 1 kg de reste de viandes hachées
    • 1 kg de pommes de terres
    • 2 oignons
    • 1 bouquet de persil
    • 1 jaune d'oeuf
    • 2,5 dl de margarine, sel et poivre

    Faites cuire les pommes de terres et écraser-les, salez, poivrez, ajoutez du beurre, 2,5 dl de lait et mélangez bien.

    Faites sauter l'oignon et le persil avec la margarine, ajoutez la viande et laissez mijoter.

    Versez dans un plat une couche de purée, la viande, couvrez avec le reste de purée et badigeonnez avec le jaune d'oeuf.

    Faites cuire au four 20 à 30 minutes, laissez bien dorer.

    Source: Recettes Portugaises avec Isabel

    A demain pour de nouvelles aventures internationales... 

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  • Joues de cabillaud aux légumes

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    1717114273.jpgVous avez déjà goûté aux joues de cabillaud ou à celles de lotte? Si oui, vous avez bien raison. Sinon, vous devriez remédier à cette erreur sans retard. Voilà un morceau de poisson fin, délicat, facile à cuire et pas trop cher. Que demande le peuple?

    Une façon amusante de les préparer m'a été fournie par une femme de goût dont je tairais le nom. Il ne manquerait plus que quelqu'un essaie de me priver d'une informatrice de cette qualité...

    Or, donc, la recette se passe en deux temps. D'un côté, il suffit de peler trois grosses tomates (c'est un peut tôt dans la saison, mais tant pis) et de les détailler en petits cubes, vraiment petits les cubes. De même, vous couperez deux petites aubergines et deux courgettes (vertes maintenant, mais, dès l'été, sautez sur les jaunes: elles restent plus fermes et rehaussent la couleur du plat).

    Faites chauffer dans votre poêle une bonne dose d'huile d'olive, faites-y revenir deux oignons hachés et quatre gousses d'ail écrasées. Ajoutez ensuite vos légumes, 8 feuilles de basilic coupées menu, 3 à 4 dl de bouillon et laissez cuire un quart d'heure. Vos légumes doivent être tendres, mais pas émiettés. (Non, ce n'est pas une ratatouille car, dans le Sud, on fait cuire les légumes séparément...)

    Pendant que tout ça mijote, faites cuire doucement, à la vapeur vos joues de poisson, pas trop longtemps pour qu'elles restent bien ferme.
    Vous servez ensuite votre poisson posé sur un lit de légumes, vous accompagnez de riz ou de pommes de terre nouvelles (miam, elles sont arrivées), et vous dégustez.

    Ceux qui n'aiment pas ont droit à une claque. Sur la joue, bien sûr...

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  • Tranches d'agneau à la menthe, recette grecque sans souci

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    2029160614.jpgIl y a des gens qui n'aiment pas l'agneau, c'est leur droit. N'empêche, ils ont tort... Que lui reprochent-ils? D'avoir trop de goût? C'est une chance, au contraire. Un viande grasse? Mais c'est ce qui lui donne du goût. Et ceux qui s'en inquiètent peuvent toujours la dégraisser... En fait, c'est une viande pour ceux qui bouffent la vie à pleines dents, qui salivent rien qu'à la vue d'une tête d'ail.

    L'agneau est encore meilleur en été, parce que son alimentation est plus variée qu'en hiver et que, conséquemment, sa viande est plus aromatique. Mais faites ami-ami avec votre boucher pour qu'il vous réserve de l'agneau bien frais. A la différence du boeuf, doit la viande doit être rassise, d'une belle couleur bordeaux, pour être tendre et goûteuse, l'agneau, lui, doit être jeune.

    En Grèce, les berger préparaient une recette qui sentait si bon que les villageois voisins venaient subrepticement en voler quelques tranches dans le four où elle cuisait. L'avantage avec les bergers grecs, c'est qu'ils ne possèdent pas grand-chose: ils cuisinent donc avec trois fois rien, ce qui rend leur plat facile à faire. Jugez plutôt.

    Prenez des tranches de gigot, bien épaisses (3 centimètres). Dans un grand papier aluminium, placez-les avec beaucoup de sel (pour dégraisser), beaucoup de feuilles de menthe, de l'origan, de la sauge, du poivre en grains. Refermez le paquet, de telle façon que le dessous soit le plus imperméable possible. Ce paquet, vous allez le placer dans un pyrex plein d'eau qui s'évaporera gentiment en cours de cuisson. Ne reste plus qu'à enfourner à 180 degrés. Ensuite, vous allez boire l'apéro, jouer à la pétanque, vous baigner ou faire n'importe quoi avec le berger grec. Vous avez le temps: ça cuit quatre heures sans qu'on s'en occupe.

    Mais attention tout de même: vos voisins pourraient venir voler votre agneau.

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  • Une croisade contre les vins au goût uniforme

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    908826141.jpg571177998.jpgIntéressante, la croisade que lance aujourd'hui Christophe von Ritter et son club de vins DIVO (Défense et Illustration des Vins d'origine). Même si elle n'est pas dénuée d'arrière-pensées commerciales, elle vient du coeur de ce club de 22 000 membres, fondé en 1936 par une bande d'esprits éclairés. A l'époque, ils se battaient contre les Bourgogne coupés, auxquels on ajoutait de la grenache venue de Côtes-du-Rhône. Dans les années 1960, ils voulaient créer des AOC pour les vins suisses ou revendiquaient des Champagne brut zéro, à savoir sans liqueur d'expédition qui lime les aspérités du vin pétillant.

    Aujourd'hui, donc, DIVO lance une campagne d'annonces et de cartes postales, qui imitent des étiquettes de vin pour mieux les détourner. Sur l'une, on lit "Château Malchoisi" et en sous-titre "0% personnalité - Conformisme 750 ml". Pour Christophe von Ritter et ses acolytes, l'utilisation internationale de cépages standard, les travaux d'élevage qui gomme toute spécificité régionale sont à proscrire. "Halte à l'uniformisation du goût", titrent-ils. Il est vrai que l'on trouve aujourd'hui des Chardonnay ou des Cabernet Sauvignon élevés dans le monde entier, plutôt plaisants et flatteurs en bouche, mais qui se ressemblent tous pour plaire au consommateur. Les vins de caractère, différents, ont de plus en plus de mal à percer d'abord dans les grands concours, puis dans les caves des consommateurs, bluffés par le marketing.

    Le marketing, justement, gorillé dans la deuxième "étiquette" de DIVO, sous le titre: "Domaine de l'Illusoire". La forme de la bouteille, le design de l'étiquette, le texte de l'étiquette sont faits pour faire croire au consommateur que le flacon contient un grand vin. Des méthodes classiques dans tous les domaines, mais que les industriels du vin maîtrisent avec aisance. Les industriels, attaqués par la troisième "étiquette": "Côte de l'Industrie, 20% trucage, Artificiel 750 ml". Les techniques d'aujourd'hui, souvent importées des Etats-Unis, font appel aux copeaux de bois pour donner un arôme boisé au vin, afin d'en camoufler les défauts, au sucre, qui sert lui aussi à gommer les imperfections. Raymond Paccot s'insurge de trouver autant de sucre dans les crus d'aujourd'hui, de 2 à 5 g, même dans les rouges. Ne parlons pas de la désalcoolisation ou de l'extraction d'eau.

    Pour von Ritter, il faut apprendre à aimer des vins "de caractère, qui ne répondent pas aux critères standard de la beauté d'aujourd'hui". Des vins de terroir, vinifiés le plus simplement possible, sans trucage. On ne peut que l'encourager dans sa démarche, même si elle semble parfois tenir du combat de Don Quichotte.

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  • Compote de courgettes à la menthe

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    305494117.jpgC'est l'époque de la rentrée et des photos de vacances que vos amis ne vont pas manquer de vous montrer, par exemple sur leur téléphone portable. Ah, Ginette devant la tour de Pise sur un écran de 3 cm, ça donne... Pas de raison que je déroge à la règle et que je ne vous inflige pas, moi aussi, mes souvenirs d'ailleurs.

    Or, donc, je fus en Provence, pays béni des dieux où se mélangent l'ail, le basilic, les poivrons, les tomates, les courgettes, les aubergines, l'huile d'olive et tant d'autres bonheurs culinaires. De plus, les préparations sont souvent simples et respectent le goût des produits. Comme cette compote de courgettes à la menthe.

    Coupez 1,5 kg de courgettes (moi, j'aime les jaunes, plus goûteuses) non épluchées en petits dés. Mettez-les dans une casserole avec 3 oignons émincés, de l'huile d'olive, le jus de trois citrons, 10 grains de coriandre secs, du sel et du poivre. Faites mijoter à feu deux pendant un quart d'heure en remuant. Laissez refroidir et servez glacé avec des feuilles de menthe ciselées. Un régal. (Sinon, j'avais donné une recette de purée de courgettes, coriandre, citron vert sur mon autre blog...)

    Et pourquoi ne pas l'accompagner d'un boeuf au basilic, sorte de carpaccio provençal? Demandez à vitre boucher de découper en tranches ultrafines du filet de boeuf (200 g par personne) ou prenez des tranches à fondue chinoise. Répartissez-les sur des assiettes individuelles sans qu'elles se chevauchent trop. Préparez la sauce avec 10 c. à s. d'huile d'olive, beaucoup de basilic haché grossièrement et le jus de trois citrons. Nappez votre viande avec cette sauce. Parsemez de quelques câpres et glissez au réfrigérateur une bonne heure, le temps que le citron "cuise" la viande.

    Rien qu'à vous raconter ça, j'entends les cigales et je hume la lavande. Et vos photos, elles sont comment?

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  • Des recettes turques pour l'Euro

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    1241318942.gifAprès les recettes tchèques, on poursuit notre tour des recettes de l'Euro avec celles de la Turquie, adversaire direct de la Suisse. J'ai essayé de vous trouver ce que j'avais dégusté à la Grande Table de Morges, mais je n'en connaissais pas le nom. Alors, je vous ai pris des classiques...


    1. Les samosas au boeuf

    Pour 5 personnes (10 samossas?:

    • 200 g de boeuf haché
    • 1 oignon
    • 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • 50 g de beurre mou
    • 3 cuillères à soupe de dés de tomates concassés
    • 2 cuillères à soupe de tomates confites hachées
    • 1/2 botte de coriandre ciselée
    • 1 pointe de piment ou d'harissa
    • 5 feuilles de brick

    Pelez et hachez l'oignon et faites-le revenir 15 minutes à feu moyen à la poêle dans l'huile d'olive. Ajoutez le boeuf, la coriande et toutes les tomates. Salez, poivrez et ajoutez les épices. Laissez mijoter 5 minutes.

    Préchauffez le four à 180°C. Coupez les feuilles de brick en 2 et pliez l'arrondi vers la partie coupée pour obtenir un rectangle. Déposez 1 cuillère à soupe de la préparation au boeuf sur une extrémité et repliez plusieurs fois pour former un triangle. Recommencez jusqu'à épuisement des ingrédients.

    Badigeonnez les samossas de beurre fondu, déposez-les sur la plaque du four et faites-les dorer 10 minutes environ.

    2. Le baklava

    Pour 8 personnes (pour un grand plat à gratin rectangulaire de 25 x 30 cm environ) :

    • 250 g de noix décortiquées
    • 125 g de pistaches émondées non salées, non grillées
    • 150 g d'amandes émondées
    • 100 g de sucre
    • 100 g de beurre + 50g
    • 4 cuillères à soupe d'eau de fleur d'oranger
    • 200 g de miel liquide (type miel d'acacia)
    • 15 feuilles de pâte filo
    • 1 cuillère à soupe de cannelle en poudre


    Broyer les fruits secs au robot, sans les réduire en poudre, mais seulement en petits morceaux. Ajouter le sucre en poudre, 2 cuillères à soupe d'eau de fleur d'oranger et 100 g de beurre fondu.

    Faire fondre les 50 g de beurre restant. Préchauffer le four à 200°C.

    Découper 5 feuilles de pâte filo aux dimensions du plat (conserver les autres dans un torchon humide pour ne pas qu'elles se dessèchent pendant que vous travaillez). Beurrer les feuilles une par une, au pinceau, et les empiler au fond du moule. Verser la moitié du mélange de fruits secs. Mettre par dessus 5 autres feuilles, également beurrées, puis le reste de farce.

    Découper et beurrer les 5 feuilles restantes et les empiler par dessus la seconde couche de farce. Saupoudrer de cannelle. Avec un couteau bien affûté, découper des carrés ou des losanges sur toute la profondeur du baklava, à la taille que vous souhaitez obtenir après cuisson.

    Enfourner pour une vingtaine de minutes, le temps que la pâte filo dore.

    Faire chauffer le miel et 2 cuillères à soupe de fleur d'oranger dans une petite casserole. Verser le miel chaud en filet sur le baklava. Laisser refroidir et sécher au moins une journée entière avant de déguster.

    On peut découper les baklavas d'avance et les présenter dans de petites caissettes en papier, ce qui est souvent plus pratique pour le service.

    Source: l'internaute.fr

    Bon appétit.

    A demain pour de nouvelles aventures...

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  • Des recettes tchèques pour l'Euro

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    938320615.gifPuisque l'Euro approche et que tout le monde s'y met, j'ai décidé de vous donner chaque jour une recette d'un des pays qui participent à l'Euro. A tout seigneur, tout honneur: la République tchèque disputant le premier match, qui plus est contre "notre" équipe, voici quelques plats de là-bas.


    1. Le Bramboraky

    Pour cinq personnes:

    • 2,5 kg de pommes de terre
    • 30 g de l'oignon
    • 230 g de semoule fin
    • 1 œuf
    • sel, poivre, marjolaine, ail 

    Pelez les pommes de terre et râpez-les finement. Laissez-les reposer 10 minutes, puis enlevez le jus.

    Ajoutez l'oignon haché, l'œuf, la semoule et les épices… mélangez bien.

    Dans une poêle huilée ou beurrée, faites cuire des deux côtés les galettes d'un diamètre d'environ 15 cm.

    Servez-les aussitôt avec de la choucroute et des lardons fumés revenus à la poêle.

    2. Les Knedliky

    Pour quatre personnes :

    • 400g de semoule
    • 100g de la farine
    • 1 jaune d'œuf
    • 2,5 - 3,75 dl de lait
    • levure boulanger
    • 200 g du pain
    • sel


    Délayez la levure dans 1dl de lait tiède. Battez l'œuf et ajoutez-le au lait restant. Versez doucement les ingrédients liquides dans la farine tamisée sans cesser de remuer. Salez et travaillez rigoureusement la pâte. Elle doit être lisse et ne pas coller à la spatule.

    Coupez le pain, de préférence de la journée précédente, en dés et incorporez-le à la pâte. Laissez la pâte lever pendant une heure, elle doit doubler de volume.

    Puis formez deux boulettes. Laissez-les reposer pendant 20 minutes. Pendant ce temps-là, versez de l'eau dans une grande casserole, ajoutez du sel et portez à ébullition. Mettez-y les boulettes. Faites-les cuire à couvert pendant 25 minutes. Au milieu de la cuisson (12 minutes), retournez-les. Après 25 minutes, sortez une boulette et coupez-la en deux pour voir s'elle est bien cuite. Si l'intérieur est bien homogène, sortez rapidement le reste et piquez-les avec une fourchette pour que la vapeur puisse sortir.

    Coupez-les en rondelles et servez rapidement. Si vous ne servez pas immédiatement, vous pouvez les garder au chaud à la vapeur jusqu'au moment du service. 

    Source: tchequie.net 

    A demain pour de nouvelles découvertes...

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  • Boeuf indien aux épices et poisson tandoori

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    988868962.jpgLes Indiens aiment avoir le choix. C'est pourquoi on trouve en général sur leur table plusieurs plats. Dans une famille riche, il y aurait, par exemple, une viande (chez les non-végétariens), un poisson, quelques légumes, du riz et des naans. Les plus pauvres ne vont sans doute pas s'offrir un tel luxe, mais ils ne se priveront pas de variété. Le plus difficile, pour qui veut faire de la cuisine indienne ici, est de trouver certaines épices, mais les boutiques spécialisées pullulent aujourd'hui.

    Par exemple un boeuf aux épices. Normalement, il vous faudra préparer un ghi, c'est-à-dire une beurre clarifié qui supporte les hautes températures. On peut le remplacer par de l'huile, mais les puristes n'aiment pas. Revenons à notre boeuf. Prenez 500 g de boeuf (tranche à steack par exemple) que vous couperez en lamelles. Faites fondre 50 g de ghi dans une grande poêle ou un wok, puis faites-y revenir la viande rapidement, avant de la sortir et de l'égoutter. Laissez-la de côté un instant (cela s'appelle "réserver"). Dans la poêle, faites maintenant revenir un petit oignon et 2 gousses d'ail émincés pendant quelques instants. Ajoutez ensuite 1 cc de cumin moulu, 1 cc de garam massala et 1/2 cc de poivre noir moulu.. Tournez encore trois minutes, avant de remettre la viande, 1 pincée de piment de Cayenne et 1/2 cc de sel. Laissez cuire cinq minutes, c'est prêt.

    Pour garnir la table de fête, préparez encore un poisson tandoori (même si vous n'avez pas de four à tandoori): garnissez un plat à four de papier alu. Prenez un flétan, par exemple, d'1,5 kg, dans lequel vous pratiquerez cinq incisions par côté, avant de le mettre dans le plat. Arrosez-le du jus d'un citron et saupoudrez-le de sel et de poivre. Mixez 1 gros oignon et 1 gousse d'ail, puis mélangez-les avec 1 cs de feuilles de coriandre hachées, 4 cs de yaourt nature, 2 cs de garam massala, 1 cc de piment de Cayenne, 1 cc de coriandre moulu, 1 cc de cumin moulu et 1 cc de fenugrec. Etalez sur le poisson et dans les incisions. Fermez le papier alu et laissez mariner 4 heures. Ensuite, passez le poisson au four préchauffé à 160 degrés, pendant 20 minutes. Retirez délicatement le poisson, posez-le sur la grille du four et faites griller.

    On comprend pourquoi tant de monde part en Inde.

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  • Un boeuf aux brocolis à la chinoise

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    1955827291.jpgC'est fou comme la Chine est à la mode. Non seulement, les entrepreneurs vendraient leur conscience pour un milliard de consommateurs, les touristes se précipitent dans un pays qui s'ouvre et qui offre tous les exotismes, culture, religion, couleur de peau, politique. Mais en plus avec le JO de Pékin...
    Pour rester dans le ton et donner à ceux qui n'ont pas pu partir un zeste de chinoiserie, voici la recette du boeuf aux brocolis, pour quatre personnes. Emincez d'abord 700 g de rumstek en fines lanières de 2 à 3 cm. Mettez-les mariner une demi-heure dans un mélange composé de:

    • 1.5 cs de maïzena
    • 1 oeuf
    • 1/2 cc de sel
    • 1/2 cc de sucre
    • 2 cs d'eau
    • 2 cs de sauc esoja
    • 1,2 dl d'huile de tournesol.

    Une fois que la viande a mariné, faites-la sauter dans un wok ou une poêle huilée. Puis sortez-la et réservez-la.
    De l'autre côté, vous aurez détaillé 600 g de brocolis en petits morceaux. Faites bouillir un litre d'eau, dans laquelle vous ajouterez:

    • 1 pincée de glutamate
    • 2 cc de sucre
    • 2 cc de sel
    • 1 cc de poivre
    • 4 cc d'huile.

    Jetez vos brocolis dans l'eau et faites-les pocher 30 secondes. Retirez-les et rangez-les sur le pourtour du plat de service.
    Remettez un peu d'huile dans le wok si besoin, et faites sauter la viande encore une fois. Ajoutez:
    8 cs de sauce d'huître
    8 cs de sucre
    1 cc de poivre
    1 pincée de glutamate.
    Remuez bien puis ajoutez encore 3 dl de fond de volaille avant de porter à ébullition. Incorporez ensuite 4 cc de fécule délayée dans un peu d'eau, puis 4 cc d'huile de sésame. Disposez la viande au centre du plat, entourée par les brocolis.
    Ne reste qu'à déguster (avec un peu de riz), en pensant très fort aux victimes de Tien An Men ou aux Tibétains... Non, n'y pensez plus. Dégustez, c'est tout...

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  • Filets de saumon aux poireaux

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    1095972840.jpgLe saumon est un animal casanier... Né dans une rivière, il va terminer sa croissance dans l'océan. Mais, au moment du frai, il tient absolument à retrouver sa rivière à lui, rien qu'à lui. Même si on le déplace les yeux bandés (essayez de bander les yeux d'un poisson, vous verrez...), il retrouvera son chemin, grâce aux étoiles paraît-il. Une fois le frai accompli, il meurt le plus souvent.

    C'est bien triste, mais revenons sur terre: le saumon que vous trouvez chez votre poissonnier provient, à de rares exceptions près, d'élevages quasi industriels. Les quelques spécimens sauvages se font remarquer par leur prix élevé. Mais même d'élevage, on peut trouver des bons poissons, pour autant que l'éleveur n'ait pas ajouté de drôles de choses dans son parc piscicole. Les diététiciens reprocheront par contre la chair grasse du saumon...

    Plutôt que de le fumer, ce qui est difficile à faire en appartement... essayez de l'accommoder avec quelques poireaux de saison. Pour quatre personnes, achetez 700 g de filets de saumon. Les flemmards demanderont à leur poissonnier de leur ôter peau et arêtes. Les bricoleurs prendront leur pince à épiler pour les enlever.... Prenez trois poireaux que vous émincerez finement. Faites-les revenir dans un poil de beurre, juste le temps de les assommer, puis ajoutez 2,5 dl de vin blanc, le jus d'un citron et demi, du sel, du poivre, du poivre de cayenne et de l'aneth. Laissez bien réduire des deux tiers, puis ajoutez 2 dl de crème légère, que vous laisserez encore réduire un brin.

    Dans le même temps, placez vos filets dans un plat à four, posez par dessus une minuscule noisette de beurre ou un filet d'huile d'olive et mettez-les à four chaud (220 degrés) une dizaine de minutes. Si vous vous y prenez bien, saumon et poireaux seront prêts ensemble. Vous posez vos filets de poisson sur une assiette, vous nappez de votre "sauce" aux poireaux et c'est fini.

    Et si là le saumon ne retrouve pas le chemin de vos assiettes...

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  • Le pilau, sorte de paella aux moules

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    254822621.jpgIl y en a qui n'aiment pas. Moi, j'aime la moule. D'abord, côté design. C'est tout simplement beau. La forme est simple, hydrodynamique. La couleur, une fois nettoyée, est toute de nuances dans son beau noir. Et puis côté goût: la moule, parfois méprisée, est un régal des mers. On peut tout en faire, ou presque. Par exemple, comme ça...

    Le pilau est une sorte de paella aux moules. Pour 4 personnes, comptez 2 litres de mollusques, que vous laverez et gratterez avant de les faire s'ouvrir dans de l'eau bouillante additionnée d'oignons et de citrons. Gardez l'eau de cuisson, elle servira! Faites revenir dans de l'huile d'olive 4 tomates et 2 oignons émincés avec du thym et du laurier. Ajoutez deux tasses de riz à risotto (le rond) et remuez 1 ou 2 minutes. Versez alors l'eau bouillante des moules que vous compléterez au besoin pour arriver à un volume de cinq tasses. Puis ajoutez les moules ouvertes dans leur coquille et laissez cuire 20 minutes, en remuant de temps en temps, jusqu'a ce que l'eau ait disparu. Rectifiez le goût avec un peu de safran ou de curry.

    Pour le reste, soyez simplement prudent avec ces bestioles. Moi, toutes celles qui ne s'ouvrent pas naturellement ou dont l'odeur me paraît un tant soit peu suspecte finissent leur courte vie dans la poubelle. C'est du gâchis, certes. Mais la témérité, ici, ne paie pas toujours.

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  • Darnes de colin au beurre de poivron rouge, de Guy Savoy

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    1549141856.jpgJe ne sais pas si vous êtes comme moi (oui, je vous pose souvent la question...), mais j'aime les poivrons. Dans une salade, sur une pizza, dans une julienne de légumes, c'est bon. Là, j'ai découvert une recette de Guy Savoy - et vous admettrez que Guy Savoy n'est pas n'importe qui - qui, manifestement, aime les poivrons aussi. Les poivrons rouges, pour être précis.

    Ses darnes de colin au beurre de poivron rouge (excusez les répétitions, mais il n'y a pas de synonyme à poivron...) sont savoureuses et relativement vite faites.

    Pour quatre personnes, prenez un poivron rouge, coupez-le en quatre, retirez-en les graines et mettez-le en casserole avec 1 cuillerée à soupe d'huile d'olive. Faites cuire tout doucement quinze minutes. Hachez finement une échalote, mettez-la dans une deuxième casserole avec 0,5 dl de vin blanc et faites réduire le vin à sec (Pour les débutants, cela veut dire attendre que tout le liquide soit évaporé). Ajoutez ensuite 1,5 dl de crème, fouettez et laissez réduire encore trois minutes. Toujours sur la plaque, incorporez 80 g de beurre en petits morceaux, tout en fouettant pour obtenir une sauce bien homogène.

    Passez ensuite le poivron au mixer, puis au tamis, et incorporez-le dans la sauce. rectifiez l'assaisonnement au besoin. Simultanément, assaisonnez 4 darnes de colin de 200 g et faites-les rôtir rapidement à la poêle (quelle vaisselle à faire après...) pendant 3 à 4 minutes.
    Ne reste plus qu'à napper les assiette de votre sauce rouge et à y poser les darnes par-dessus. Si vous voulez faire nouveau riche, décorez encore avec des pluches de cerfeuil.

    Et avouez que, par les temps qui courent, faire riche avec du cerfeuil, c'est donné...

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  • Un colombo d'agneau tout simple

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    1239688464.jpgPour tous les ignares qui grignotent des plateaux TV en regardant l'écran, un columbo, c'est un inspecteur à l'imperméable mou et à l'esprit vif. Pour tous les incultes qui méprisent la télévision et préfèrent mitonner de petits plats dans le secret de leur cuisine, le colombo, c'est d'abord une épice antillaise, et, subséquemment, un plat préparé avec celle-ci.

    Comme le colombo d'agneau dont la seule difficulté est de trouver l'épice en question. Ne désespérez pas: à l'heure de la mondialisation et de la world cuisine, certains commerces peuvent vous en proposer et vous risquez moins en l'achetant qu'en acquérant d'autres poudres plus blanchâtres...

    Commencez donc par mettre entre 1,5 et 2 kg de collier, de côtes découvertes et d'épaule d'agneau dans une bonne vieille cocotte en fonte huilée, par y ajouter du poivre, 50 g de poudre de colombo et faites revenir la viande 20 minutes pour qu'elle rende son eau, que vous jetterez. Recouvrez alors la viande d'eau fraîche, jetez-y 4 ou 5 aubergines coupées en morceaux, remettez encore 50 g de poudre de colombo, du sel, du poivre, 1 petit piment antillais, 1 échalote, des cives (sorte d'oignon), un bouquet garni et le jus de 2 citrons verts. Vous laissez cuire en partant du principe que plus c'est cuit, meilleur c'est.

    Décorez avant de servir avec cinq bananes coupées en rondelles. Accompagnez de riz. Et dégustez abondamment, tout en espérant qu'il y ait des restes: réchauffé, c'est encore meilleur.

    Bon, je vous laisse, Peter Falk m'appelle...

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  • Filets de canard au poivre vert, si simple

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    1280419069.jpgQue les esprits sensibles se rassurent: les filets de canard que l'on trouve dans les magasins ne viennent pas des ravissants colverts qui nagent dans le coin (coin). Ils sont issus de véritables élevages, où les nantais et les barbarie (les deux races les plus répandues) engraissent tranquillement, en attendant l'hiver, la meilleure saison pour le canard. D'accord, cette viande est relativement grasse, mais la graisse est bien localisée, ce qui permet de la laisser de côté.

    Avec une sauce au poivre vert bien relevée, c'est un vrai régal qu'on hésite souvent à faire, s'imaginant que la cuisson en est délicate. Pas du tout: il suffit de saisir les filets dans une poêles très chaude, sans matière grasse, d'abord du côté du gras, qui va fondre, puis du côté viande, Selon l'épaisseur, comptez environ dix minutes pour le premier côté et cinq pour le second.

    Sortez les filet que vous essuyerez avec du papier ménage et que vous garderez au chaud. Déglacez ensuite la poêle avec 2 dl de vin blanc, que vous laissez réduire de moitié, avant d'y ajouter 1 dl de crème, 1 cc de moutarde et 1 cc de concentré de tomate. Amenez la sauce à ébullition douce, puis ajoutez-y 2 cs de cognac et de cs de poivre vert. Salez, poivrez, c'est déjà prêt.

    Ne reste qu'à découper les filets en tranches de 5 millimètres d'épaisseur et à les napper de sauce. Certains de vos convives, soucieux de leur taux de cholestérol, laisseront la petite couche de gras sur le bord de l'assiette. Les autres prétendront que c'est cette même petite couche de gras qui donne vraiment le goût du canard.

    Chez les hommes aussi, il y a les maigres et les autres, à qui une légère couche de gras donne tout leur goût...

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  • "Espuma" de yogourt framboise au citron

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    1483927998.jpg Je ne sais pas si vous êtes au courant ou si vous vous en "footez", mais l'Euro commence à pointer le bout de son nez, et chacun y va de son opération pour tenter de profiter des retombées de l'opération. Swissmilk, par exemple. Swissmilk, dans un pays où tout s'anglicise pour ne vexer aucune des langues nationales, c'est les Producteurs suisses de lait. Ils ont concocté une série de recettes en termes footballistiques, qu'ils font parvenir gratuitement aux organes de presse qui désirent les diffuser. Comme je ne suis pas chien, je vous en donne le lien. Et je vous ai choisie une, que voici, telle que délivrée.

    Le Corner framboise
    "Espuma" de yogourt framboise au citron

    Durée du match:
    Préparation: 15 minutes environ
    Pour 4 passionnés de football

    Formation:
    1 dl de crème entière
    Zeste d'un demi-citron
    1 dl de sirop de framboise
    200 g de framboises
    50 g de yogourt nature
    100 g de séré à la crème
    Jus d'un demi-citron
    Framboises pour la garniture

    Tactique:

    1. Porter à ébullition la crème avec le zeste de citron, le sirop de framboise et les framboises. Laisser un peu refroidir le mélange et le réduire en purée, puis le passer dans une passoire à petits trous.
    2. Ajouter le yogourt, le séré et le jus de citron, bien mélanger le tout.
    3. Dresser cette crème dans des verres, décorer avec du zeste de citron et des framboises.

     

    Banc des remplaçants:
    Pour les pros disposant d'un émulsionneur: mettre la crème dans un émulsionneur que l'on place pendant 3 heures dans le réfrigérateur. Servir dans des verres ou des coupes à dessert.

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  • De l'art de manger les tapas au bar

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    1760897797.jpgL'Espagne est à la mode et les bars à tapas sont toujours aussi prisés. Les tapas, ce sont ces amuse-gueules qu'on mange debout, en attendant qu'il soit suffisamment tard pour aller manger assis... Originaires d'Andalousie, mais largement répandus aujourd'hui, même en Suisse, les tapas sont autant une philosophie qu'une tradition. Et, pour l'été, ça fait un buffet original.

    Commencez par les boquerones en vinagre (anchois au vinaigre). Le plus long, c'est de lever les filets des anchois, de les passer sous l'eau et de les sécher. Bien à plat au fond d'un saladier, vous les recouvrez de vinaigre de vin et vous les oubliez une nuit (minimum 8 heures) au fond du frigo. Le lendemain, donc, vous les égouttez soigneusement, vous les salez et vous les couvrez d'un hachis d'oignon, d'ail, de persil avant de faire couler un peu d'huile d'olive et de jus de citron.

    La célèbre tortilla est d'une simplicité crasse: dans une poêle huilée, vous faites revenir un gros oignon émincé, avant d'ajouter 750 g de pommes terre coupées en rondelles très fines, salées. Vous les remuez pendant quarante minutes avant de les égoutter pour enlever le surplus d'huile. Ensuite, vous battez huit oeufs, vous salez et vous ajoutez aux patates. Vous faites cuire cinq minutes de chaque côté dans une poêle bien chaude. A déguster chaud et froid.

    Pour les friands au thon, vous faites revenir un oignon finement haché et 100 g de poivrons verts et rouges coupés en petits dés. Laissez refroidir et mélangez à 100 g de thon émietté. Prenez 250 g de pâte feuilletée, abaissez-la, mais pas trop, et découpez des cercles de 10 cm de diamètre. Vous les garnissez d'une bonne cuillerée de votre mélange. Vous badigeonnez le bord de la pâte de jaune d'oeuf et vous pliez le rond en deux, sans oublier de bien presser le bord avec les dents d'une fourchette. Dans un four préchauffé, vous faites cuire une demi-heure à 200 degrés. Y ahora, se puede comer!

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  • L'Amigne fait sa fête

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    1801332177.jpgLes encaveurs de Vétroz font la fête à l'Amigne vendredi 6 juin, dès 17 h, et samedi 7 juin, de 10 h 30 à 20 h. Il y aura bien sûr dégustations des vins locaux et de ceux d'une région espagnole qui ne cesse de monter, le Priorat (arrière-pays de Barcelone). Il y aura un Espace gourmand, autour des accords mets et Amigne par les Jeunes Restaurateurs d'Europe valaisans (Coq en Pâte Théler - Mont-Rouge Lathion - La Sitterie Bovier). ll y aura aussi, forcément, un stand raclette.

    Les encaveurs suivants seront présents : Cave des Tilleuls – Fabienne Cottagnoud / Cave du Vieux Moulin – Romain Papilloud / Cave Jean-René Germanier – Jean-René Germanier & Gilles Besse / Cave Les Ruinettes – Serge Roh / Cave Labuthe – Philippe Buthet / Réserve des Amis – Régine Penon / Cave Dietmar Förster / Cave Montparnasse – Paul Evéquoz / Cave Chantevigne – Raphaël Vergère / Cave la Madeleine – André Fontannaz / Cave La Régence Balavaud – Pierre Clavien / Cave Les Fils d’Hubert Germanier / Cave des Deux-Rives – Claude Fournier & Fils / Domaine Thierry Constantin / Les Celliers de Vétroz – Famille Fontannaz /  Cave La Tine - Hervé Fontannaz / Clos Balavaud – Les Fils Maye.

    Bon, il y a un prix d'entrée de 20 fr., mais le verre est offert...

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  • Vive les fettucine aux crevettes

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    753470720.jpgLe citron est un fruit merveilleux. Si, si. Les Thaïlandais, par exemple, rehaussent toujours leur recette d'un filet de jus si le goût en est trop timide. La tarte au citron est une merveille de dessert. Et l'agrume est indissociable de tous les fruits de mer.

    Comme cette recette de fettucine aux crevettes. Pour les pâtes, mélangez longuement au mixer 175 g de semoule fine, 150 g de farine, 3 cuillerées à soupe de zeste de citron râpé, un pincée de sel, 1 jaune d'oeuf + 1 oeuf entier, 2 cuillerées à soupe d'huile d'olive et 2 cuillerées à soupe de jus de citron (si la pâte est trop sèche, rajoutez une cuillerée). Travaillez ensuite la pâte sur un plan de travail, si elle colle, farinez-la quelque peu. Enveloppez-la ensuite dans un film transparent et laissez-la reposer une demi-heure. Puis passez-la à la machine italienne pour l'abaisser. (Les flemmards, on les excuse, achèteront les fettucine toutes prêtes...)

    menez à ébullition une grande casserole d'eau. Pendant ce temps, mettez 60 g de beurre et 1,5 dl d'huile d'olive dans une grande poêle et chauffez à feu moyen. Faites-y revenir quelques secondes une grosse gousse d'ail finement hachée, puis ajoutez 450 g de grosses crevettes décortiquées que vous ferez sauter 2 minutes en remuant. Puis ajoutez un gros poivron rouge et un petit piment vert finement haché et continuez la cuisson deux minutes. Retirez du feu et incorporez 20 g de persil haché.

    De l'autre main, si j'ose dire, en parallèle, salez et huilez votre eau bouillante avant d'y plonger les fettucine (450 g) et faites-les cuire al dente. Egoutez-les.

    Ne reste qu'à répartir les pâtes sur les assiettes, à y arranger les crevettes et de napper avec la sauce. Assaisonnez en sel et poivre du moulin. Garnissez de rondelles de citron et servez.

    Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais tout ça me fait saliver. Avec le citron, c'est normal...

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  • Chevalier des Costes du Rhône

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    1548199165.jpg Ce n'est pas pour me vanter (mais quand même un peu), mais j'ai eu l'honneur d'être intronisé à la Baronnie Suisse de la Commanderie des Costes du Rhône. Oui, vous pouvez continuer à me tutoyer. Cette baronnie est tout à fait officialisée par la Commanderie française, et veut promouvoir et défendre ce terroir magnifique dont certains crus d'exception peuvent rivaliser avec les snobs de Bourgogne ou de Bordeaux. Vous voyez, ça commence, j'ai attrapé le virus...
    Cela se passait à l'Hôtel Suisse Majestic, à Montreux (juste en face de la gare), dont je connaissais plutôt le restaurant typique pour touristes ou la terrasse magnifique qui domine les quais. Mais la brigade de Sylvain Stefanazzi a plus d'un tour dans son sac, pour preuve un banquet (une centaine de personnes quand même) d'excellente qualité. Crème brûlée de foie gras dans sa coquille d'oeuf et sa mouillette de cottage cheese truffé, risotto crémeux et sots-l'y-laisse à la raisinée, carré de veau et son jus à la fève de tonka, se sont succédé avec bonheur, dans une salle qui respirait les grandes heures de l'hôtellerie suisse début de siècle.

    Mais les vins, me direz-vous? C'était fort bien, forcément. Du côté des blancs, un Vinsobres de chez Jaume 2007, un Cairanne Boisson 2006 ou un Muscat des Beaumes de Venise La Pigeade 2006 rappelaient que les Côtes-du-Rhône produisent aussi des blancs de qualité. Mais la palme, ici, revenait à un Saint-Joseph "Paradis Saint-Pierre" de chez Coursodon 2001, qui devait se défendre face à un Munster redoutable. Il a tenu le choc avec élégance et longueur.

    Dans les rouges, un fantastique Les Rouliers, de chez Henri Bonneau, à Châteauneuf, qui est vendu comme "vin de pays" parce qu'il vient du Haut-Gard et parce qu'Henri Bonneau est un vigneron à part. Pour celui-ci, assemblage de deux millésimes (03-04) pour un résultat remarquable. Et un Châteauneuf-du-Pape Cuvée Prestige, de Roger Sabon, 2000, avait une belle palette de goût et une puissance imposante.

    Si vous êtes sage, je vous montrerai ma médaille et mon diplôme...

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