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Le blog de Dave - Page 86

  • La tarte au citron Girardet, un plaisir

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    197.jpgLa scène ne peut être qu'authentique tant elle est courante. C'est l'histoire d'une famille (ou d'un célibataire, ou d'une femme qui drague l'homme de sa vie). Ca se passe au restaurant. La pièce, jusque là, a marché comme sur des roulettes. L'Acte I (L'Apéro) était très bien. L'Acte II (L'Entrée) a mis le spectateur en bouche. L'Acte III (Le Plat) était fort bien interprété. Et, brusquement, au tout début de l'Acte IV, c'est le couac, le bide. Rappelez-vous: notre héros demande d'un ton poli la carte des desserts et le garçon, la bouche en cul-de-poule, lui tend un dépliant aussi glacé que son contenu: des photos représentant des coupes aussi frileuses qu'un Suisse face à l'Europe. Du café glacé au banana split, de l'igloo à la "coupe maison", tout est d'une banalité telle que le héros, d'un ton légèrement irrité, précise: "Pardon, Monsieur, j'avais demandé la carte des DESSERTS."

    Manque de chance, l'accessoiriste, comme souvent, a eu un réflexe pavlovien. Alors que le client pensait mousse au chocolat, tarte aux mûres ou salade de fruits, lui n'imagine que quelques boules industrielles, décorées de fruits extraits d'une boîte quelconque et nappées d'une crème dite fouettée. Bien sûr, garder en cuisine quelques bacs dans un congélateur est des plus avantageux: conservation maximale, coûts minimaux et nul besoin de savoir-faire.

    Pourtant, une tarte au citron, c'est pas compliqué. Tenez, prenez celle de Girardet, Fredy, anciennement cuisinier à Crissier, Suisse. D'abord la pâte: pour deux portions, mélangez 500 g de farine, 300 g de beurre, 150 g de sucre, 1 oeuf entier, 1 jaune d'oeuf et une pincée de sel, puis laissez reposer. Vous en étendez ensuite la moitié (avec peine il est vrai, mais c'est si bon de se lécher les doigts...) dans un moule, vous couvrez d'alu et de haricots secs, et vous faites cuire à blanc 25 minutes à 250 degrés.

    Ensuite, vous battez 3 oeufs, 1 jaune d'oeuf, le jus de trois citrons et d'une orange, 1,5 dl de crème et 150 g de sucre. Vous en emplissez le fond de votre tarte (faites-le dans le four, sinon c'est impossible à transporter) et vous faites cuire trente minutes à 180 degrés, porte entrouverte.

    Franchement, pourquoi s'en priver?

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  • Papas a la huancaina, spécialité péruvienne

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    papas.jpg

    J'ai la chance d'avoir de la famille au Pérou et de la famille péruvienne en Suisse. Pourquoi la chance? Parce que cela ouvre ma culture à d'autres horizons. Parce qu'ils sont tous adorables. Parce qu'ils m'ont fait découvrir le pisco sauro, un cocktail à tomber (dans tous les sens du terme). Parce que, de temps à autre, j'ai pu goûter leurs spécialités culinaires. Au menu aujourd'hui: les Papas a la huancaina. En fait, les Papas sont des pommes de terre à chair jaune (ben, oui, la patate vient d'Amérique du Sud, n'est-ce pas M. Parmentier?). Vous pouvez, à la place, prendre des pommes  de terre de chez nous, en privilégiant, par exemple, une Charlotte à la chair riche.

    Ingrédients pour quatre:

    • 350 g de papas ou de pommes de terre de chez nous
    • 200 g de fromage blanc
    • 2 oranges amères
    • 1 c. à c. de poudre de piment
    • 4 oeufs cuits durs écalés
    • quelques feuilles de salade

    Préparation:

    1. Mélangez le fromage, le jus des deux oranges amères et la poudre de piment. Mettez le mélange dans une casserole.
    2. Epluchez les papas, plongez-les dans votre mélange (au besoin, coupez-les en deux si elles sont trop grosses). Laissez mijoter à feu moyen jusqu'à ce que les papas soient cuites.
    3. Sortez les papas, posez-les sur une assiette et nappez de sauce. A côté, enroulez les oeufs cuits dans les feuilles de salade.

    Difficile de faire plus simple, non? 

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  • Pressé de légumes au chèvre et pesto

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    presselegumes.jpg

    Poursuivant ma revue de presse des journaux culinaires, j'ai déniché dans Cuisine et Vins de France un autre truc pas mal pour l'été, un poil plus compliqué qu'hier. Mais vous n'êtes pas des manches, non?

    Ingrédients pour 6:

    • 400 g de fromage de chèvre frais
    • 4 petites courgettes
    • 2 aubergines
    • 200 g de pesto (en bocal, quoique vous pouvez le faire...)
    • 10 cl d'huile d'olive
    • sel et poivre du moulin

    Préparation:

    1.  Egouttez le fromage de chèvre dans une passoire fine. Allumez le gril du four.
    2. Rincez les courgettes et les aubergines.  Otez les pédoncules et coupez les légumes en lamelles dans le sens de la longueur. Disposez-les sur la plaque à four tapissé d'une feuille d'aluminium. Huilez-les au pinceau, salez, poivrez. Enfournezla plaque sous le gril du gour pour 10 à 15 minutes, le temps que les légumes soient cuits et prennent coloration.
    3. Dans une terrine rectangulaire en porcelaine ou en verre (18 à 20 cm de long), disposez une couche de légumes grillés. Badigeonnez-les de pesto, recouvrez d'une couche de chèvre et poivrez. Continuez le montage jusqu'à épuisement des ingrédients, en terminant par les légumes.
    4. Mettez une planchette de bois légèrement plus petite que la terrine sur les légumes, posez un poids dessus et laissez presser 12 heures au frais.
    5. Au moment de servir, démoulez et tranchez. Vous pouvez servir le pressé avec un coulis de tomates. 
    Pas mal, non?

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  • Une tarte aux pommes en sept minutes!

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    181.jpgOn a beau aimer bien manger, on n'est pas forcément obligé de passer des heures en cuisine pour y parvenir. Une recette simple, faite avec de bons ingrédients, bien équilibrée suffit à notre bonheur. J'ai par exemple découvert une tarte aux pommes particulière dont je n'arrive plus à me passer. Je ne remercierai jamais assez la bonne âme qui m'a glissé cette recette.

    Commencez par prendre 450 g de pommes, de ces bonnes pommes à cuire (pas de la golden, par exemple, qui inonde nos rayons), que vous allez éplucher, couper chacune en seize morceaux, ce qui vous prend... deux minutes. Vous mélangez soigneusement au fouet 50 g de farine, 1 c. à c. de poudre à lever, 50 g de poudre d'amande, 100 g de sucre, 1 oeuf, 1 c. à c. d'extrait de vanille et 1/2 c. à c. d'extrait d'amandes amères (facultatif), ce qui vous occupe encore... trois minutes.

    Vous mélangez les pommes et votre masse. Vous beurrez un moule à charnière (24 cm de diamètre), vous le recouvrez d'une fine couche de sucre et d'amandes effilées (1 minute). Vous y versez votre préparation et vous recouvrez la surface de sucre et d'amandes effilées (1 minute). Bref, tout ça vous a pris sept minutes, pas mal, non?

    Ne reste plus qu'à glisser à four chaud (180 degrés) une quarantaine de minutes. Mais, pendant ce temps, vous pouvez faire autre chose. Quoi? Ca, c'est votre problème.

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  • Roulades d'aubergine à la feta

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    rouladeaubergine.jpg

    Découvert dans le dernier numéro de Régal cette recette à tomber. Je vous la livre telle quelle...

    Ingrédients:

    • 1 aubergine d'environ 400 g
    • 1/2 piment rouge
    • 12 feuilles de menthe
    • 1 gousse d'ail
    • 200 g de feta
    • 1/2 citron
    • 10 cl d'huile d'olive
    • Sel

    Préparation:

    1. Lavez le piment, éliminez les graines, hachez-le finement. Lavez les feuilles de menthe, séchez-les, ciselez-les. Pelez la gousse d'ail, dégermez-la si nécessaire. Hachez-la finement.
    2. Ecrasez la feta à la fourchette. Mélangez-la avec le piment, la menthe et 5 cl d'huile d'olive. Salez si ce mélange vous semble un peu doux.
    3. Lavez l'aubergine, éliminez le pédoncule. Coupez-la en 8 tranches dans la longueur. Chauffez l'huile d'olive restante dans une grande sauteuse anti-adhésive.
    4. Déposez les tranches d'aubergine, parsemez-les d'ail haché, arrosez-les de jus de citron. Faites-les dorer 4 minutes sur chaque face. Etalez-les sur un grand plat.
    5. Partagez la feta pimentée en huit portions. Roulez chaque bouchée dans une tranche d'aubergine. Maintenez les roulexu avec un brin de ciboulette ou une pique en bois. Réservez au réfrigérateur.
    C'est si simple que même mon chat pourrait le faire. Et c'est si bon que même mon chef aimerait.

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  • De Provence, une soupe aux moules et des côtelettes d'agneau des bergers

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    95.jpgEn Provence, c'est déjà le Sud, peuchère! On y cuisine avec force huile d'olive, on y adore le posson, l'agneau, les légumes méditerranéens et peu de plats manquent d'ail. Dans le superbe "Guide de la cuisine des terroirs" de Courtine, on trouve quelques recettes provençales qui vous ont un avant-goût d'été.

    Comme la soupe aux moules. Lavez des moules, puis faites-les ouvrir dans une casserole, avec un bol d'eau, un oignon en rondelles, une feuille de laurier et trois gousses d'ail écrasées. retirez alors les coquilles avant de filtrer l'eau de cuisson et de la réserver. Faites ensuite roussir à l'huile d'olive un oignon, une tomate, un blanc de poireau, tous hachés. Ajoutez l'eau des moules, puis complétez d'eau pure avant d'ajouter une pincée de safran et du poivre. Faites bouillir. Puis jetez une poignée de riz dans la casserole et laissez cuire. Au dernier moment, n'oubliez pas de mettre les moules...

    Comme ces côtelettes d'agneau des bergers. Pour commencer, profitez d'un jour de beau pour griller les côtelettes à la braise. Simultanément, dans une poêle, faites rôtir des tranches de pain à l'huile d'olive. Enfin, dans une casserole, faites roussir une cuillerée à soupe de farine dans de l'huile d'olive, ajoutez ensuite un oignon haché, une gousse d'ail écrasée, du persil ciselé. Mouillez d'un peu d'eau, salez, poivrez et épicez. Laissez cuire 20 minutes, puis rajoutez un verre de vin blanc et laissez mijoter 5 minutes. Ne reste plus qu'à dresser: mettez les tranches de pain sur les assiettes, recouvrez de côtelettes d'agneau et arrosez de votre sauce.

    Ca sent bon, non?

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  • Poulet grillé au lait de coco et épices

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    137.jpgOn trouve dans la noix de coco toute une symbolique de plage, de soleil et de vacances. Et, pourtant, la noix de coco, qu'est-ce que c'est sinon un gros truc oblong, assez dur et qui a tendance à se détacher de l'arbre quand on passe dessous? Et parlons de l'ouverture de ce machin résistant, qui supporte les coups de marteau et sur lequel la moindre chignole glisse dangereusement...

    Pourtant, à l'intérieur, c'est plein de bonnes choses. Alors, lâchement, je préfère utiliser son lait, qu'on trouve dans les boîtes plus pratiques à ouvrir.

    Comme pour ce poulet grillé, tout bête à faire, et pourtant riche de saveurs orientales. Vous mélangez donc une boîte de lait de coco, 2 c. à c. de curcuma en poudre, 1 c. à c. de poudre de chili, 2 c. à s. d'oignons hachés très finement, 1 c. à s. de gingembre broyé, 4 feuilles de citron vert (ou de makrout, qu'on trouve dans les magasins asiatiques), 2 c. à c. de sel (ou, mieux, 2 c. à s. de sauce de poisson) et 1 c. à c. de sucre. Hop, dans une casserole, et vous portez à ébullition. Ajoutez un poulet entier (1,5 kg environ) et laissez mijoter à feu moyen pendant dix minutes, en retournant la bête de temps à autre. Vous retirez le volatile, vous l'égouttez et vous le passez à four chaud une demi-heure. Dès que la peau commence à griller, baissez la chaleur et laissez encore 45 minutes (si les extrêmités brûlent, enrobez-les d'alu). Arrosez généreusement de votre sauce au coco plusieurs fois pendant la cuisson. Sortez ensuite le poulet, laissez-le reposer quelques minutes avant de le découper. Réchauffez votre sauce et servez.

    C'est nettement plus facile que de monter à l'arbre pour cueillir une noix de coco...

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  • L'Escarbot, au Landeron, un beau resto bobo

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    Petite virée l'autre soir au Landeron. La vieille ville est adorable. Adorablement morte, aussi, comme un musée à ciel ouvert. Heureusement qu'il y trône un bistrot chaleureux, coloré et sympathique. Son nom? L'Escarbot, qui, comme tout le monde le sait, est une sorte de scarabée. C'est lui, d'ailleurs, qui sert d'enseigne à l'établissement.  Et comme son patron Luis Vieira, sait bien faire à manger...

    L'endroit a un petit quelque chose de "bobo", vous savez les "bourgeois bohêmes". La décoration mélange l'ancien et le moderne, les vieilles tables de bistrot et le plafond en béton, les poutres en bois et les assiettes design. Le tout pour une ambiance vraiment chaleureuse, comme ces bistrots où on aimerait venir boire le café le matin (c'est possible), déguster des thés excellents (c'est possible), laisser les enfants jouer (c'est possible, il y a un coin pour eux), voir traîner sur la terrasse (c'est possible, au milieu de la vieille ville, sous les platanes).

    991702242.2.jpgMais l'autre force du lieu, c'est le talent de Luis Vieira. Un talent qu'il exprime dans son inventivité, une technique irréprochable et un sens du décor qui transforme chacune de ses assiettes en petite oeuvre d'art. Pas de grand chichis, pourtant, un recours à des produits classiques, qu'il s'agisse des poissons du lac voisin, de boeuf magnifique, ou de joues de porc par exemple.

    Mais il y a toujours un petit quelque chose en plus. Son thon, tout subtilement fumé, est recouvert de sésame et de pavot, avant de se marier au melon (en boule et en sorbet). Ses tartares de poissons du lac et de tomate sont servis sur des blinis à la coriandre. Sa sole entière conjugue beurre noisette et tomates séchées. Son boeuf, déglacé au Porto, s'accompagne de trois poivres. Etc. Une cuisine chaleureuse, festive, originale à l'image du service, jeune et plein d'entrain. 

    Quant aux prix, ils restent raisonnables, depuis le plat du jour à 19 fr. jusqu'au menu à 85 fr. La carte des vins fait un effort remarquable sur la région, avec un petit choix de crus au verre alléchant.

    L'Escarbot, Vieille-Ville 32, 2525 Le Landeron. Tél. 032 751 72 82. Fermé dimanche toute la journée et lundi soir. Il est prudent de réserver. Salles fumeurs et non-fumeurs.

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  • Une goulasch comme là-bas

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    73.jpgIl y a de nombreuses années, dans la campagne hongroise, des paysans d'un kolkhoze recevaient une délégation romande. C'étaient des hôtes de marque, et les Hongrois leur préparèrent un plat de fête, la goulasch. Le plat était si bon qu'un des convives en demanda la recette. La voici, dans toute sa simplicité, même si d'autres Hongrois ne s'y reconnaîtront peut-être pas, tant il y a de recettes de goulasch.

    Pour six personnes, il faut compter un kilo de ragoût de boeuf, coupé suffisamment petit, plus petit en tout cas que ce que vous propose habituellement votre boucher. Posez d'abord votre plus belle cocotte en fonte sur la plaque, versez-y de l'huile et faites-y revenir un oignon émincé. Faites ensuite rôtir la viande avant d'ajouter six tomates détaillées en huit. Remuez rapidement avant d'ajouter une bouteille de vin rouge et 2 dl d'eau. Baissez le feu et assaisonnez avec du sel, du poivre, du paprika et des petits piments secs. De la quantité de paprika et de piments, dépend la force de la goulasch. A vous de juger.

    Ne reste plus, pour le moment, qu'à vous armer de patience et à faire autre chose pendant trois bonnes heures. Environ trois quarts d'heure avant la fin, rajoutez 12 petites pommes de terre coupées en petits dés.

    Franchement, à part la longueur de la cuisson, c'est d'une facilité à vous laisser béat. Et, entre nous, la goulasch est encore meilleure si vous la cuisez, la laissez reposer, la recuisez encore un peu. C'est donc un plat que vous pouvez commencer la veille ou le matin avant de l'oublier, puis de lui redonner un petit coup de chaleur avant de servir.

    Et n'oubliez pas d'en faire trop: c'est si bon réchauffé...

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  • Que de pétrole pour une bouteille d'eau

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    BlingH2O.jpgL'eau considérée comme un vin grand cru, ça peut être une bonne idée. Une bonne idée marketing, peut-être. Mais quand on fait voyager des litres d'eau depuis l'autre bout de la Terre, la bonne idée devient navrante. L'exemple d'un restaurant neuchâtelois me fait grimper l'énervomètre à des altitudes démesurées.

    Un point presse sera organisé la semaine prochaine par le Restaurant Lake Side, de l'Hôtel Beaulac de Neuchâtel. Jean-François Thielens, chef dudit restaurant, est tout fier de présenter sa nouvelle "carte entièrement dédiée aux eaux minérales des 5 continents"... Dix eaux minérales seront ainsi proposées aux convives, provenant de la Terre entière. Par exemple, la Cloud Juice est issue des eaux de pluie sur King Island, une île de Tasmanie. La Harrogate SPA provient d'Angleterre et était, paraît-il, la préférée du roi George II. L'Ogo vient des Pays-Bas. Et, luxe du luxe, la Bling H2O vient de Tennessee, Etats-Unis, et peut coûter jusqu'à 40 dollars la bouteille en magasin (photo)! De qui se moque-t-on? Que l'on trouve des gogos pour acheter pareille débilité, ce n'est pas notre problème. Mais faire voyager de l'eau sur des dizaines de milliers de kilomètres quand tout le monde parle d'économies d'énergie et de pollution est juste d'une débilité rare. Non, je n'irai pas à la présentation des eaux magiques de M. Thielens. Et j'espère que vous ne tomberez pas dans ce panneau-là!

     

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  • La sauce hollandaise va bien aux asperges

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    147.jpgL'asperge, vindiou, c'est bon, très bon. Notez que d'indicibles mécréants la préparent mal, l'accompagnant même, ô hérésie, de mayonnaise. Non, l'asperge se trempe dans la sauce hollandaise, et rien d'autre. Et la sauce hollandaise, c'est pas plus difficile à préparer que la mayonnaise, quoique...

    Mapie de Toulouse-Lautrec met deux jaunes d'oeuf dans une casserole froide, ajoute une cuillerée d'eau chaude et place le tout au bain-marie. Puis elle ajoute 125 g de beurre, lentement, tout en touillant au fouet. De la vigueur, de l'attention! Une fois la sauce prise, elle ajoute sel, poivre et l'indispensable jus de citron qui donne à la sauce hollandaise ce petit je-ne-sais-quoi qui fait la différence.

    Certains rajoutent du persil, des oignons finement hachés ou un réduction de vin blanc.

    Quant à l'asperge elle-même, tout le monde sait la cuire. Mais attention: l'asperge verte est cuite beaucoup plus rapidement que la blanche. Comme elle n'est pas filandreuse, il suffit d'en peler le premier tiers. En fait, elle profite beaucoup plus du soleil que sa soeur pâle qui n'a droit qu'à l'obscurité: une asperge verte, par temps chaud, peut pousser de quinze centimètres par jour.

    Anecdote: la plante mâle résiste beaucoup mieux que la femelle et vit beaucoup plus longtemps...

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  • Le roman noir de Cahors

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    cahors.jpgCela fait deux millénaires que la vigne est présente à Cahors, dans ce Quercy ancestral dont le seul malheur est de surplomber Bordeaux. Les vins de Cahors, les vins noirs, connaîtront ainsi au cours de siècles mille tourments, de l'arrachage décrété par Domition en 92 ap. J. C., jusqu'à la jalousie bordelaise qui donnera mauvaise réputation aux vins du haut pays. Un livre, "Le roman du vin noir", raconte la fabuleuse histoire de ce coin de pays français.

     Pourquoi le vin de Cahors est-il noir? Jean-Charles Chapuzet s'est penché sur l'histoire de ce vin, riche de malbec, et sur la région qui le produit, bout de terre impénétrable où serpente le Lot. Dans cette géographie abrupte, rien n'a jamais été facile. Il a fallu vaincre l'enclavement, les décrets politiques, les impôts que percevaient les Bordelais. Ces mêmes Bordelais qui achetaient en sous-main les vins de Cahors pour les assembler à leurs crus trop pâles, histoire de leur donner de la couleur. Il a fallu trouver de l'eau, résister aux guerres de religion, à la concurrence des voisins, au phyloxéra qui a rayé le vignoble de la carte au milieu du XIXe. Certains vignerons se sont alors exilés, découragés, à l'autre bout du monde, et qui ont amené le malbec en Argentine ou au Chili.

    Cahors, j'adore... 

    Cela a sans doute donné du caractère aux vins de la région, comme aux vignerons qui le produisent. Et les exportations leur ont donné le goût de l'étranger. Dès 1152, le roi Henry d'Angleterre appréciait "The Black Wine of Cahors". Et plus tard Henry III prit sous sa protection les vins de Cahors, enjoignant aux jurat de ne pas arrêter ni imposer ceux-ci. Mais la Guerre de Cent Ans mit fin à la période de prosperité et dès 1373, un mandat royal surtaxait les vins de Haut-Pays, en particulier les Cahors, pour le plus grand bonheur des Bordelais. Malgré tout, le Cahors resta bien présent dans les cours royales, chéri par François Ier ou par le tsar Pierre le Grand. Une période faste qui prit fin avec le phyloxéra qui ravagea jusqu'au dernier plant en 1877.

    Il a fallu près d'un siècle pour que la région renaisse lentement. En 1951, le Cahors devient VDQS, puis, en 1971, l'AOC Cahors est enfin créée. Depuis, l'appellation ne cesse de séduire dans le monde entier avec ses vins charpentés, et le renouveau de ses vignerons. Une belle histoire à llire... en dégustant un Cahors, évidemment. 

    "Cahors, le roman du vin noir", de Jean-Charles Chapuzet, Ed. Féret.  142 pages. "Malbec de légende", le guide, Ed. Féret.

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  • Deux salades d'été

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    149.jpgL'été venu (!), il fait parfois trop chaud pour se lancer dans des préparations compliquées. On a juste envie de manger frais, varié et léger. Que ce soit sur le balcon, la terrasse ou pour le pique-nique, la salade prend soudain des allures de favorite. De légumes, de viande, de pâtes, de riz, tout y passe.

    Voici donc une suggestion qui réunit un peu de tout. Pour quatre personnes, faites cuire deux tasses de riz blanc, ou utilisez les restes de riz de la veille... Assaisonner et faites sauter 300 g d'émincé de poulet. Coupez un petit melon en deux, ôtez les pépins et videz la chair en petites boules. Coupez en rondelles une banane et un kiwi. Détaillez trois tranches d'ananas en quartiers. Voici vos ingrédients.

    Pour la sauce, mélangez un pot de crème acidulée, 1 c. à s. de ketchup, 1 c. à s. de jus d'ananas, un peu de tabasco, 1 c. à c. de sel, du poivre du moulin, 2 c. à s. de jus de citron. Ajoutez vos ingrédients et servez (si vous voulez dans des demi-melons évidés...) C'est suffisamment complet pour faire un repas principal, mais vous pouvez aussi le proposer en hors-d'oeuvre, en diminuant les portions.

    Sinon, pourquoi ne pas essayer la salade de concombre à l'indienne? Lavez et coupez en rondelles un concombre. Divisez un chou-fleur en bouquet. Epluchez et coupez une pomme en petits dés. Détaillez une tranche d'ananas. Coupez menu 2 branches de céleri. Faites une sauce avec 5 c. à s. d'huile, 1 c. à s. de yaourt, 1 c. à s. de jus d'ananas, 2 pincées de curry en poudre. Hachez quelques cacahuètes. Mélangez bien le tout et le tour est joué.

    Ce ne sont que deux exemples parmi beaucoup d'autres. Composez vos variations, vos assemblages, vos sauces. Et profitez bien de vos vacances.

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  • Une salade d'oranges pas comme les autres

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    179.jpgIl est des bons repas comme des bons livres ou des bons films: la chute est essentielle. La moindre faute de goût, la moindre facilité, et le souvenir qui restera de la dégustation s'amoindrit. Autant dire qu'il s'agit de ne pas rater ce moment fatidique, cette dernière épreuve avant le paradis. C'est le moment de ne pas oublier l'équilibre général de la partition. Un repas généreux, par exemple, nécessitera une conclusion légère, aérienne presque.

    Comme une simple salade d'oranges. Simple? Pas tant que ça dans le goût. Lisez plutôt. Pour quatre personnes, comptez six belles oranges, bien fermes, bien juteuses. Commencez par en prélever le zeste à l'aide d'un économe, de bas en haut afin d'obtenir de longues et fines spirales. Puis détachez-en la peau blanche à l'aide d'un couteau bien tranchant. Coupez alors vos spirales de zeste en julienne, dans le sens de la longueur, avant de les blanchir 3 minutes dans de l'eau bouillante. Egouttez et réservez. Coupez vos oranges en rondelles, puis ôtez les fibres centrales et les pépins de vos rondelles. Etalez-les en couches sur un plat et saupoudrez chaque couche de 2 ou 3 c. à c. de sucre roux. Laissez macérer deux heures afin que le jus donne son sirop.

    Faites pendant ce temps un sirop de sucre moyen (qu'il ait une couleur d'ambre roux ou qu'il atteigne 102 degrés au thermomètre à sirop si vous en possédez un). Faites-le couler dans une plaque à gâteau huilée à l'aide d'une cuillère pour obtenir de jolis filaments. Laissez refroidir puis décollez-les délicatement à l'aide d'une spatule.

    Ne reste qu'à décorer votre salade avec la julienne de zeste et les filaments de caramel. Mettez au frigo avant de servir. Quand je vous dis que le plus dur sera la chute...

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  • Le chili con carne, comme dans les westerns

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    119.jpgVous avez déjà vu un western où les durs cow-boys, qui sentent un peu mauvais après leur longue chevauchée, ne s'arrêtent pas pour allumer un feu et mettre cuire leurs haricots? Tout le monde l'a tellement vu qu'on oublie que la vraie recette de haricots rouges, le chili con carne, est d'abord mexicaine, comme son nom l'indique. C'est bon, certes, mais (que Pancho Villa me pardonne!) la recette n'a rien de révolutionnaire. La preuve?

    Faites tremper la veille 500 g de flageolets rouges ou de cocos rosés. Le soir dit, allumez votre feu dans la prairie et, sur fond de hurlements de coyotes, mettez vos haricots dans une vieille casserole cabossée, accompagnée d'un kilo de boeuf à braiser maigre coupé en gros dés. Recouvrez d'eau et portez à ébullition avant d'ajouter 2 feuilles de laurier, 2 gros oignons émincés et 1 gousse d'ail pilée. Laissez cuire deux heures, ce qui vous laisse le temps de panser votre cheval.

    Puis faites chauffer un chouia d'huile dans une poêle, et mélangez-y sérieusement 5 tomates pelées et réduites en bouillie (sinon, prenez une boîte de pellati), du sel, du poivre noir, 2 c. à s. de fécule de maïs, deux pincées d'origan séché, deux pincées de sauge séchée, deux pincées de cumin et 1 c. à c. de chili en poudre. Travaillez au corps et laissez cuire cinq minutes. Ajoutez alors cette préparation aux haricots et laissez mijoter une heure, ce qui vous donne le temps de rassembler le bétail.

    Dégustez avant de pousser quelques chansons au clair de lune.

    Si vous préférez faire cette recette dans votre cuisine toute équipée, cela ne regarde que vous...

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  • Un menu tout piment, crevettes, poivrons farcis et ananas au rhum

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    113.jpgDans ces délicieuses petites choses que sont les piment, se trouve une substance, la capsaïcine, inaltérable aux transformations culinaires, et que les scientifiques ont mesurée en une échelle dite de Scofield (de 0 pour le poivron à... 300 000 pour le Habanero). Un superbe livre décrit les mille et une choses que l'on peut faire avec cette plante, présente dans le monde entier. Comme un menu varié, par exemple, pour quatre personnes.

    Attention les palais! ces crevettes sont redoutables. Faites cuire 400 g de spaghetti dans de l'eau bouillante salée. A côté, faites sauter 24 crevettes crues épluchées et 8 gousses d'ail émincées dans de l'huile d'olive. Ajoutez, après une minute, 4 piments Guajillo épépinés et coupés en julienne, 2 grosses tomates hachés grossièrement, 20 olives vertes coupées en deux et 4 c. à s. de câpres. Lorsque les crevettes sont transparentes, arrêtez la cuisson. Garnissez les spaghetti cuits avec les crevettes et décorez de 20 feuilles de basilic coupées en chiffonade.

    Reposez les papilles! Equeutez et épépinez 8 poivrons doux. Mélangez 225 g de poulet haché, 1 blanc d'oeuf, 60 g de pignons, 1,5 dl de crème épaisse et 1/2 c. à c. d'estragon haché, salez et poivrez. Farcissez les poivrons avec ce mélange et placez-les dans un plat à gratin huilé. Enfournez une demi-heure à 180 degrés.

    Osez l'épice pour le dessert! trempez deux piments Ancho dans du thé chaud bien fort pendant une demi-heure, puis laissez-les une nuit dans 1,75 dl de rhum de bonne qualité. Epluchez un ananas frais, enlevez le coeur et coupez-le en tranches. Nappez du rhum dans lequel ont trempé les piments et laissez macérer 10 minutes. C'est tout.

    Rappel: quand votre bouche est en feu, ne buvez pas, mangez du pain!

    "Poivrons et piments", de Robert Berkley, Michel Aveline Editeur, 120 p.

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  • Poulet aux bananes et acras de morue

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    113.jpgOn a tort de croire que les nourritures exotiques ne sont destinées qu'à des gourmandises vacancières, sur place, en short ou en robe de plage. Tenez, la cuisine créole, c'est chaud, épicé, goûteux et original. Pour preuve, ce poulet aux bananes. J'en vois dans le fond de la classe qui font la moue, genre "Du poulet avec des fruits, quelle horreur!". Qu'ils essaient avant de critiquer...

    Pour quatre personnes, comptez huit cuisses de poulet, que vous ferez dorer dans 30 g de beurre, en cocotte, pendant 10 minutes. Retirez vos cuisses (celles de poulet, pas les vôtres, qu'est-ce que vous croyez?) et rajoutez 30 g de beurre dans la cocotte. Faites-y sauter 4 bananes pas trop mûres, épluchées et coupées en rondelles, pendant trois minutes. Remettez les cuisses et mouillez de 1 dl de vin blanc sec et de 1 dl de bouillon de volaille. Laissez mijoter 10 minutes à couvert, et encore 5 minutes à découvert. Sortez votre volaille et vos fruits que vous dresserez sur un plat. Liez la sauce avec 2 jaunes d'oeuf, ajoutez le jus d'un citron vert, 2 pincées de safran, du sel et du poivre. Nappez et dégustez. Pas mal, non?

    En hors d'oeuvre, vous ne couperez pas aux acras, ces petits beignets épicés. Le plus long est de faire dessaler 250 g de morue pendant quatre heures, à grande eau. Retirez ensuite les arêtes et la peau. Mixez la chair avec 1 oignon, 2 gousses d'ail, 1 petit piment oiseau, 2 c. à s. de persil, un peu de sel et de poivre. Versez dans une terrine et ajoutez 250 g de farine fleur, 2 oeufs (un à un), 5 cl de lait tout en mélangeant bien. Confectionnez des petites boulettes que vous ferez frire à haute température, sans en mettre trop à la fois dans la friteuse. Egouttez sur du papier absorbant, avant de servir.

    Et n'oubliez pas le "ti punch", histoire de retrouver le soleil des Antilles.

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  • Des recettes grecques pour l'Euro

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    1598951111.gifHonneur au champion en titre pour ce dernier jour de recettes et ce premier jour d'Euro. Oui, je sais, cela ne fait que 15 pays. Mais je ne voulais pas vous offrir de recettes suisses. Vous les connaissez. Bon, là, les grecques que j'ai choisies, vous les connaissez aussi sûrement...

     

    1. Tzatziki

    Pour 2 personnes:

    • 1 concombre
    • 1 ou 2 gousses d'ail
    • 1 bouquet de menthe et coriandre frais
    • 4 cuillères à soupe d'huile d'olive
    • 1 yaourt grec au lait de brebis
    • sel et poivre

    Râpez le concombre et faites-le dégorger 15 minutes.

    Mettez-le dans un saladier, ajoutez l'ail écrasé, la menthe et le coriandre finement hachés, mettez le yaourt, l'huile, le sel et le poivre, remuez et mettez au frais.

    Servez-le très frais avec du pain grec en apéritif, ou tel quel en entrée.

    Source: marmiton.org

    2. Moussaka à l’agneau

    Pour 6 personnes:

    • 1 kg d’agneau haché
    • 4 aubergines
    • 2 gousses d’ail
    • 1 bouquet de persil plat
    • 3 jaunes d’oeufs
    • 1 citron
    • Huile d’olive
    • Sel
    • Poivre

    Préparation des ingrédients:

    Pelez et écrasez les gousses d’ail.

    Hachez le persil.

    Lavez et coupez les aubergines dans le sens de la longueur.

    Préchauffez le four à 180°C, thermostat 6.

    Préparation:

    Dans une grande poêle, faites chauffer de l’huile et faites revenir les aubergines.

    Egouttez-les sur du papier absorbant. Il est impératif qu’elles soient bien égouttées.

    Dans un grand saladier, mélangez la viande, l’ail et le persil, le sel et le poivre, ajutez les jaunes d’œufs et mélangez bien.

    Tapissez un moule à charlotte avec les tranches d’aubergines, disposez dessus la moitié de la viande, recouvrez d’aubergines, versez le reste de viande.et terminez avec une couche d’aubergines. Tassez bien.

    Cuisson:

    Mettez votre moule à charlotte dans un bain-marie et faites cuire pendant 1 heure.

    Démoulez sur le plat de service et versez dessus un jus de citron.

    Source: epicurien.be

    Bon appétit.

    Et à dans quatre ans pour de nouvelles aventures... 

     

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  • Des recettes russes pour l'Euro

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    390929044.gifJe dois faire attention: j'ai un chef fou de Russie et qui en connaît la gastronomie sur le bout des doigts. Donc je dois commencer par vous dire que la cuisine russe est sous-estimée, ce qui est vrai. Qu'elle aime l'acidulé, ce qui est vrai. Et que la Russie va gagner l'Euro, ce qui... est possible. Ca va comme ça, chef?

     

    1. Soupe de poisson au caviar

    Pour six personnes:

    • 1,5 kg de flétan ou de poisson cartilagineux
    • 30 g de caviar
    • 4 pommes de terre
    • 2 oignons, 3 carottes
    • 1 poireau
    • 2 concombres salés
    • 3 verres de saumure des concombres
    • 1 côte de céleri
    • 2 feuilles de laurier
    • 1 cuillère à soupe d'aneth fraîchement haché
    • 1/2 citron
    • poivre, sel

    Pelez les pommes de terre et coupez-les en quatre.

    Epluchez les oignons et émincez-les.

    Pelez les carottes et débitez-les en rondelles.

    Nettoyez le céleri, le poireau, coupez-les en morceaux.

    Portez 1,5 litre d'eau à ébullition et jetez-y les légumes avec du sel, le poivre et le laurier. Laissez cuire, à découvert, à feu doux, 20 minutes.

    Passez la saumure de concombres au tamis, portez-la à ébullition, puis délayez avec le bouillon.

    Coupez en petits morceaux les concombres salés et incorporez-les à la soupe.

    Lavez le poisson, coupez-le en morceaux, puis jetez-le dans le bouillon. Laissez cuire le tout à feu doux environ 15 minutes.

    Mettez dans la soupe l'aneth et l'estragon.

    Pelez le citron, coupez-le en rondelles et recoupez les rondelles en quatre. Ajoutez-les à la soupe.

    Incorporez le caviar et mélangez le tout.

    Retirez la casserole du feu et laissez reposer la soupe encore 5 à 8 minutes.

    Source: russievirtuelle.com

    2. Poivrons rouges à la russe

    Pour 6  personnes:

    • 6 poivrons rouges
    • 1 oignon
    • 8 carottes
    • 1 boîte de tomates pelées (ou tomates fraiches pelées et épépinées)
    • sel, poivre

    Blanchissez les poivrons: mettez-les 5 min dans de l'eau brûlante, puis laissez-les refroidir.

    Préchauffez le four Th.6 (180°C).

    Faites revenir l'oignon coupé en lamelles dans une poêle chaude et huilée.

    Ajoutez les carottes rapées, les tomates, salez et poivrez. Laissez cuire 15 minutes.

    Coupez le haut des poivrons et videz-les de leurs graines. Disposez les bas de poivrons dans un plat allant au four, préalablement badigeonné d'eau, de sel et d'un filet d'huile d'olive. Farcissez-les de la préparation précédente, recouvrez des hauts de poivrons.

    Enfournez 10 minutes.

    Source: cuisineAZ.com

    Bon appétit.

    Et à demain pour de nouvelles aventures. 

     

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  • Des recettes suédoises pour l'Euro

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    324194825.gifEncore invité dernièrement chez une amie suédoise pour un buffet typique de chez eux, j'ai pu à nouveau me conforter dans l'idée que nos amis du Nord avaient de drôles de mariages de goût, particulièrement dans le sucré-salé. Comment qualifié du fromage bleu roulé dans des miettes de biscuits? Des pâtes aux framboises séchées? A part, ça, les Suédois sont assez bons... pour fabriquer des meubles, non?

     

    1. Crèpes suédoises (plättar)

    Pour 10 personnes:

    • 3 œufs
    • 475 ml de lait (ou moitie lait, moitie eau)
    • 150 g de farine
    • 90 g de beurre fondu
    • 1/2 cuillère à café de sel

    Fouettez les œufs avec environ 120 ml de lait.

    Ajoutez toute la farine d'un coup et fouettez jusqu'à obtention d'une consistance épaisse.

    Ajoutez alors le reste du lait, puis le beurre fondu et le sel.

    Vous pouvez les faire soit dans une poêle classique, soit dans des poêles qui ont une petite forme pour chaque crêpe. Et les raffiner en les garnissant avec d'autres ingrédients, selon les goûts.

    Source: 750g.com

    2. Boulettes scandinaves (frägadella)

    Pour 4 personnes :

    • 300 g de bœuf haché
    • 300 g de porc haché
    • 1 oignon
    • 1 oeuf
    • 10 cl de crème fraîche
    • 50 g de chapelure
    • piment d’Espelette moulu
    • sel, poivre
    • matière grasse pour la cuisson
    • salade verte pour la décoration

    Dans une calotte, mélangez les viandes hachées avec la chapelure, la crème fraîche et l’œuf.

    Pelez et hachez finement l’oignon, incorporez à la viande.

    Salez, poivrez, ajoutez une bonne pincée de piment d’Espelette, malaxez pour obtenir un mélange homogène.

    Avec les mains mouillées, formez un rouleau de hachis sur le plan de travail humidifié, portionnez en 16 parts et façonnez 16 boulettes.

    Dans une sauteuse, faites fondre la matière grasse et dorez les boulettes à feu moyen, puis laissez cuire à feu doux 10 minutes.

    Servez les boulettes chaudes sur un lit de salade accompagnées de pommes de terre, riz.

    Elles sont aussi moelleuses et excellentes froides avec une salade, idéales pour emmener en pique-nique.

    Source: linternaute.com

    Bon appétit.

    Et à demain pour de nouvelles aventures.

     

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