Certains rigolent de «5 par jour», qui prône fruits et légumes dans notre alimentation. Cela fait dix ans que l’action a commencé en Suisse, et on ne peut qu’applaudir la volonté des acteurs de l’association. Pour fêter ça, «5 par jour» a lancé un concours de recettes, et vient d’éditer un petit bouquin avec les 50 meilleures. En voici une, le strudel aux bettes, qui compte pour deux portions de légumes.

Petite variation sur le thème du fish’n’chips cher aux Britanniques. Parce qu’on doit apprendre aux enfants que les poissons ne naissent pas rectangulaires et congelés. Là, il s’agit d’alléger un peu la sauce et de lui donner un peu de pep grâce aux câpres et au citron vert.

Le bistrot de Gregory Marchand, est complet deux mois à l’avance. L’ancien chef de Jamie Oliver sort un livre du Frenchie

J’aime bien le sésame. Petit, je me régalais de ces espèces de croquants de sésame caramélisés dont le goût restait en bouche longtemps après avoir fini le paquet. Et ces drôles de graines, torréfiées après avoir été récoltées sur une grande plante, conviennent aussi très bien en cuisine. Comme dans ce sauté de bœuf très asiatique.

Ah, les Antilles. ça fait toujours rêver, le soleil, la plage, les cocotiers… et les petits plats gentiment épicés. Car, là-bas, la cuisine fait partie de la civilisation et de la vie de tous les jours. C’est pour lui rendre hommage qu’est né ce très joli livre, Le meilleur de la cuisine antillaise, d’Annick Marie et Christiane Roy-Camille (Ed. Mango) où elles proposent 200 recettes gorgées de soleil. J’y ai choisi le soufflé aux avocats.

 

Il y a des façons conviviales d’animer ses soirées sans se prendre le chou. C’est ce qu’a dû se dire Paul Simon à l’heure de rédiger Soirée raclette, crêpe, pizza (Ed. Marabout), un petit recueil de recettes variées plus amusantes que gastronomiques où il décline de grands classiques en petites dînettes originales. J’ai choisi ces quatre minicrêpes originales à faire sur l’ustensile adéquat.

Beignets, gaufres, merveilles (comme celles de Jean-Marc Ducrot, à Payerne, en photo ici) ou bugnes sont des souvenirs du temps où Mardi gras méritait son nom

Qui s’intéresse aux cuisines asiatiques ne peut que remarquer l’art consommé (!) avec lequel ils préparent leurs soupes et potages. Miso japonais, tom yam ou tom ga thaïs, phô vietnamien, etc.. D’où l’intérêt du joli bouquin de Stéphanie de Turckheim sur les Soupes asiatiques (Ed. Tana). J’ai choisi pour vous cette soupe au bœuf et cinq-épices.

Michel Roth dévoile quelques-unes de ses meilleures recettes dans un très beau livre aussi chic que son hôtel.

Faut-il les appeler bettes ou blettes? Selon qu’on soit Suisse ou Français, on choisira le premier ou le second. Reste un légume très présent en hiver, qui dévoile sa délicate amertume sous une côte blanche (les Français disent jaune) ou rouge, c’est selon. J’aime les deux. Voici donc une petite recette pour changer du gratin traditionnel et mettre en valeur ces belles couleurs dans l’assiette.

A Illhäusern, en Alsace, la famille Haeberlin cultive la tradition avec grandeur et modernité, comme en témoignent les étoiles accrochées au frontispice de leur Auberge de l’Ill. Marc Haeberlin, 4e génération, a sorti un beau livre de ses recettes, dont certaines sont plutôt simples (Marc Haeberlin dans votre cuisine, Ed. Flammarion). Voici donc les bubbespitzle à l’alsacienne, qui ressemblent à des gnocchis.

Un livre se plonge dans les cuisines des abbayes, là où les moines faisaient bio sans le savoir et où les recettes sont éternelles.

J’avais toujours regardé les spéculoos pour ce qu’ils étaient: des biscuits belges parfumés aux épices. Puis j’ai feuilleté le petit bouquin de José Maréchal, le roi des verrines, qui s’appelleSpéculoos (Les Petits Plats Marabout), et j’ai été épaté par la variété de recettes que permettaient ces biscuits, utilisés pour leur goût et leur liant. Par exemple, ce saumon poché au lait et sa crème de spéculoos.