En 1980, en reprenant les vignes d’André Gay, à Féchy, Charles-Henri et Francine Gay-Rochat décident d’appeler ce qui est devenu un domaine Le Chenevier, en référence aux plantations de chanvre qui jouxtaient la maison de 1558.

Tout est parti de l’arrière-grand-père Gustave, venu s’installer à Lavigny et y cultivant 2000 m2 de vignes. Son petit-fils Jacques quitte la Viticole d’Aubonne et fonde la cave en 1981.

Les vignobles de Saint-Saphorin peuvent receler de belles surprises, et on ne parle pas ici de très beaux chasselas auxquels ce coin de Lavaux nous a habitués.

L’International du gamay, à Lyon, est le concours de référence de ce cépage cher au Beaujolais et cultivé dans 32 pays.

Parmi les nombreuses possessions de l’empire LVMH, le domaine Terrazas de los Andes avait été racheté dans les années 50 sous l’impulsion de Renaud Poirier pour devenir le premier domaine de Moët & Chandon hors de France.

C’était parti comme une histoire de copains suisses qui s’achètent un domaine viticole dans le triangle Nîmes, Arles et Avignon. Entre maisons de vacances, rachat de parcelles et livraison à la coopérative, deux décennies se passent avant que les acheteurs accélèrent.

L’appellation Bordeaux est bien vaste, et sa gamme fort large. Entre les grands châteaux aux prix de fous et les hectolitres de vrac vendus à 1 euro aux coopératives, la gamme des bordeaux supérieurs offre de belles découvertes.

Il y a cinquante ans qu’est née la Cave Saint-Georges, à Sierre. C’est en effet en 1961 que Georges Clavien, qui tenait un magasin de fruits et légumes, est touché par la crise agricole. Il se met donc à acheter et à produire de la vendange. En 1970, il passe le million de kilos encavés.

A Cully, le Domaine Bovard décline sa classe et sa distinction avec beaucoup de retenue. Sur les 16 hectares, 70% sont consacrés au chasselas roux, entre Dézaley, Calamin, Epesses, Saint-Saphorin et Villette. Louis-Philippe Bovard et son œnologue Philippe Meyer en tirent des chasselas structurés, prêts à la gastronomie et au vieillissement.

La Maremma est la zone la plus au Sud de la Toscane, au bord de la mer Méditerranée, face à l’île d’Elbe. C’est là, à Gavorrano, que le jeune Lorenzo Zonin cultive un domaine de 40 hectares, dont 13 de vignes en biodynamie.

Il est parfois difficile de trouver un beau bourgogne à prix raisonnable, un vin qui exprime toute la beauté du pinot noir dans son terroir de prédilection.

Cela fait plus de quinze ans que Provins a lancé sa collection La Mémoire du temps. Chaque année, l’œnologue vedette de la coopérative valaisanne Madeleine Gay sélectionne un vin dont les qualités doivent lui permettre de défier le temps. Et un illustrateur célèbre est invité à réaliser les étiquettes qui orneront les bouteilles.

A Rivaz, Jean-Philippe et Guy-Louis Chappuis sont les deux fils d’Alexandre, et les dignes représentants d’une lignée qui a cultivé de la vigne autour de Rivaz depuis longtemps. Les deux fils ont repris l’exploitation en 1996, puis le Domaine de la Tour de Marsens en 2007.

Si la pub dit que le domaine des Rueyres, entre Chardonne et Saint-Saphorin date du XIe siècle, il faudra néanmoins attendre 1957. C’est à cette date que Michel Cossy décida d’arrêter de livrer tout le produit de ses 2 ha de vignes à la Cave Vevey-Montreux et de mettre en bouteille lui-même une partie de sa récolte.