Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Desserts - Page 8

  • Concombre aux légumes et mousse aux fruits: un jeu d'enfants

    Imprimer

    241.jpgQui a dit que les enfants d'aujourd'hui n'ont plus le goût à la nourriture de qualité? Mais le goût, mon bon Monsieur, ça s'éduque, c'est une culture. Servez-les des Macmachin ou des pizzas surgelées à longueur d'année, le résultat ne se fera pas attendre: des gosses qui bouffent n'importe quoi, avec une préférence pour les ersatz préemballés, précuits, prédigérés. Faites-leur essayer des goûts différents, variés, insolites ou drôles, et vous les verrez pointer un nez curieux dans la cuisine à l'heure des repas.

    Il y a quelques années, par exemple, le Centre de prévention des ligues de la santé avait publié un petit livre de 100 recettes à faire par nos bambins, 100 recettes saines, drôles, faciles, du Macsanté au frappé aux fraises, en passant par la mousse de curry, le pain d'épices ou les blinis russes. C'est un peu light, pas trop sucré et très bien fait.

    Prenez les barquettes à l'aneth! Pelez un concombre, coupez-le en deux dans le sens de la longueur, puis en trançons de 4 centimètres de long. Retirez les graines. Mélangez 250 g de séré maigre, 2 tomates et un poivron jaune coupé en cubes, 6 noix grossièrement hachées, 2 cuillerées à soupe de pignons, 2 cuillerées à café d'aneth ciselé, 2 cuillerées à soupe de moutarde, un peu de sel et de poivre. Remplissez les morceaux de concombre avec cette farce et servez sur un lit de feuilles de laitue. Facile, non?

    Pour le dessert, testez la mousse magique aux fruits. Vous mettez une boîte de lait concentré non sucré au frigo deux heures. Vous battez ensuite le lait condensé qui double de volume. Vous incorporez alors le jus d'un citron et 1 ou 2 cuillerées à soupe de sucre. Mixez 250 g de fruits frais ou décongelés, au choix des mûres, des pommes, des raisinets ou ce que vous avez sous la main, en en réservant quelques morceaux pour la décoration. Ne reste plus qu'à incorporer délicatement la purée de fruits au lait condensé, puis à décorer.

    Bon, ce soir, je me repose: les mômes popotent!

    Lien permanent Catégories : Desserts, Entrées, Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • Le bouchon reste un gène des Vaudois

    Imprimer

     

    0902_bouchonVD_06.jpg

    «C'est une des choses les plus horribles qu’on ait à faire», s’amuse Alexandre Pirk, le patron des confiseries Mojonnier, à Lausanne. Le bouchon vaudois, en effet, est une spécialité qui se mérite, complexe, et nécessitant beaucoup de travail manuel. «Quand le bouchon a été créé, à la fin des années 1940, ce qui ne coûtait rien, c’était le temps», poursuit le confiseur. «Aujourd’hui, on a des machines pour faire les truffes au chocolat, par exemple. Mais je défie quiconque d’inventer une machine à fabriquer les bouchons.»

    Cette spécialité a pour origine… une fondue. En 1948, la disette née de la guerre s’éloigne, mais les pâtisseries se réduisent encore à quelques petits gâteaux, les confiseries sont rares. Alfred Arnex est président de l’Association vaudoise des pâtissiers-confiseurs. Il voudrait créer une spécialité qui relance l’intérêt des clients et qui porte clairement les couleurs du canton, histoire qu’elle ne puisse pas être copiée ailleurs. C’est là qu’intervient la fameuse fondue, celle qui réunit plusieurs confrères autour du président. Pendant qu’ils discutent, ils accompagnent leur repas de quelques bouteilles locales. En voyant les bouchons de liège qui traînent sur la table, l’idée jaillit. Et une commission va plancher, sous la conduite d’Hans Moeschberger, tâtonner, essayer.

    La recette mise finalement au point n’a presque pas varié depuis sa création. Seule exception: au départ, on glissait encore une amande entière dans la farce, ce qui ajoutait encore au temps de fabrication. Aujourd’hui, ce sont des amandes moulues grossièrement qui font partie de l’appareil. Un temps aussi, il a fallu trouver un remplaçant au Bitter des Diablerets, indispensable à la préparation, mais qui avait disparu du marché. Bonne nouvelle: ce vieil apéritif typiquement vaudois existe à nouveau et c’est le seul autorisé.

    «On n’a même pas besoin de faire de la promotion pour ce produit», explique Alexandre Pirk, dont la confiserie produit des bouchons depuis le début. «Cette spécialité fait partie de l’inconscient collectif des Vaudois, ils viennent en acheter naturellement.» Chez Mojonnier, on produit un bon millier de bouchons chaque semaine, qui sont vendus dans la foulée. «C’est important d’avoir un bon roulement», prévient le confiseur. Même s’il peut se garder trois semaines, il a une petite tendance à sécher. Avant Noël, Alexandre Pirk a même reçu une commande pour 600 boîtes, soit près de 15 000 pièces. «J’ai calculé: cela correspond à peu près à un mois de travail pour une personne.» Le client voulait un rabais, Alexandre Pirk a refusé. Le bouchon reste un produit cher et le restera toujours.

    Onze manipulations pour un bouchon

    On commence par la fabrication des coques. Préparez une masse composée de blancs d’œuf, d’amandes en poudre et de sucre. Etalez-la sur une plaque, dans les chablons prévus pour (7 x 4 cm, un à deux millimètres d’épaisseur), enfournez à 230 degrés en une ou deux fois pour bien dorer. Dès la sortie du four, roulez immédiatement les coques sur un bâtonnet en appuyant bien pour souder, puis laissez refroidir.

    Passons ensuite au chocolatage. A l’aide d’un petit bâtonnet trempé dans du chocolat liquide, tapissez l’intérieur de la coque (cela évitera que la coque se ramollisse au contact de la farce). Laissez refroidir.

    C’est le moment du garnissage. Préparez une masse faite de beurre de cacao, de sucre, de vanille, d’amandes légèrement rôties et hachées grossièrement et de Bitter des Diablerets. Fourrez avec une poche à douille, avant de garnir d’amandes râpées aux deux bouts. Laissez reposer.

    Reste encore l’emballage. Roulez les bouchons un par un dans la feuille transparente, puis tournez le papier à chacun des bouts trois fois. Remplissez la boîte en fer-blanc de 24 bouchons délicatement, puis emballez-la dans du papier vert. Attention aux deux extrémités de la boîte, où vous devez plier harmonieusement le papier…

    Une marque enregistrée

    Le nom «Bouchon vaudois», sa forme particulière et la boîte en fer-blanc qui contient les délicieuses friandises sont enregistrés et protégés tous les trois. Seuls les membres de la Société vaudoise et romande des patrons pâtissiers-confiseurs peuvent en fabriquer. Et encore, ils doivent d’abord suivre un cours sur leur fabrication avant d’être autorisés à les produire. Aujourd’hui, ils sont officiellement vingt-trois à en produire:

    Lausanne: Pompadour, Maier, Moret, Moutarlier, Nessi, Noz, Chez Rado, Mojonnier, La Gourmandière et Le Romantica.
    Aigle: Hedinger.
    Chexbres: Moutarlier.
    Crissier: Boillat et Maier.
    Corsier: Artifolies.
    Gland: Rapp.
    Gryon: Charlet.
    Lutry: Moutarlier.
    Montreux: Zurcher.
    Morges: Maier et La Tartine.
    Nyon: Rapp et Rougemont.
    Prangins: Rapp.
    Prilly: De Sousa.
    Sainte-Croix: La Friandise.
    La Tour-de-Peilz: Augnet.
    Saint-Prex: Boillat.
    Vevey: Artifolies.
    Villeneuve: Durgnat.
    Yverdon: Moret et Schneider.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Produits 0 commentaire

  • Le cratère d'Amélie Nothomb

    Imprimer

    amelie.jpgJ’imagine que vous avez déjà entendu le nom d’Amélie Nothomb. Cette notoriété donne des idées. Voici donc La cuisine d’Amélie (Ed. Albin-Michel), en fait des recettes de sa sœur. Au milieu de ce petit livre fourre-tout, voici le Cratère, une création d’Amélie.

    Pour six personnes, il vous faudra 750 g de fruits rouges mélangés, 100 g de sucre, 200 g de farine, 200 g de beurre ramolli, 200 g de sucre encore et une pincée de sel.

    Allumez le four à 210 degrés. Mettez les fruits mélangés aux 100 g de sucre dans un plat à gratin rond. «Pétrissez à la main le reste des ingrédients, réunissez le tout en une pâte sans aucune élégance et qui colle aux doigts, étalez-la tant bien que mal, en un disque grossier correspondant à peu près au diamètre du plat. Faites cette opération à la main ou au rouleau entre 2 feuilles de papier cuisson et posez ce disque sur les fruits. Enfournez pour environ 30 minutes. Le centre du disque va s’affaisser et se noyer dans les fruits, rappelant ainsi le cratère d’un volcan.»

    Dégustez chaud, tiède ou froid, avec de la crème fraîche ou de la glace maison.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Recettes 0 commentaire

  • Un Fribourgeois authentique se livre

    Imprimer

    ayer.jpgLe chef du Pérolles,  à Fribourg, a gardé ses racines, malgré sa formation partout en Suisse. Son livre en témoigne

    C’est tout un symbole: lors de l’«inauguration» de son premier livre de cuisine, Pierrot Ayer avait convié des joueurs de cor des Alpes dans le décor ultradesign de son restaurant. D’un côté, des racines qui plongent loin dans le monde rural, de l’autre une cuisine d’un raffinement et d’une modernité maîtrisés. Pas étonnant dès lors que le chef du Pérolles, à Fribourg, ait baptisé son bouquin Authentique, un mot qui lui convient bien.

    L’homme est attachant. Sous sa carcasse de lutteur de foire bat un cœur «gros comme ça» dont jaillissent des émotions toujours bien présentes, qu’il s’agisse de son rire sonore ou des tristesses que peut engendrer son perfectionnisme.


    Parcours varié

    Le Gruérien d’origine est né à Fribourg il y a 47 ans. Il est tombé dans la marmite à 15 ans, lors d’un stage aux Marécottes. Apprentissage à Rivaz et à Lausanne. Puis le Baur au Lac, à Zurich, le Schweizerhof, à Berne, Hans Stucki, à Bâle, et Gérard Rabaey, à Brent, complètent la formation. Que des belles maisons qui l’amènent à vouloir être maître à bord. Quelques tentatives plus tard, c’est le retour à Fribourg, d’abord au Buffet de la Gare, puis à la Fleur-de-Lys, où il gagne sa première étoile Michelin. En 2002, il s’installe dans un immeuble neuf, boulevard de Pérolles. Le Pérolles est né, au sous-sol par rapport au boulevard, mais ouvert sur la vallée à travers de lumineuses baies vitrées. Le décor est design, les murs sont décorés d’œuvres de Jean-Marc Schwaller, qui changent régulièrement. Le ton est donné.

    Mais l’homme est un bosseur passionné. Président des Jeunes Restaurateurs d’Europe, il réunit 1000 contemporains pour un repas géant en 2001. Puis il organise la Grande Bénichon, à savoir servir le célèbre menu fribourgeois à sept plats à 1500 personnes deux jours de suite. Le livre l’a bien occupé ces deux dernières années. Et que va-t-il faire désormais? «J’ai encore quelques projets en tête», sourit-il, ému comme un gosse de voir son ouvrage sorti de presse.

    L’ouvrage, justement, a été élaboré avec l’habituelle équipe des Editions Favre, Oscar Ribes au graphisme, Pierre-Michel Delessert aux photos. Les beaux textes sont d’André Winckler. Et le résultat est à l’image du restaurant de Pierrot Ayer: moderne, clair, lumineux. Les photos des amis et des producteurs qui l’illustrent rappellent cet attachement du chef à ce qui l’entoure, et les recettes sont à la portée de l’amateur éclairé qui veut se lancer un soir de fête.

    Authentique, de Pierrot Ayer, André Winckler, Pierre-Michel Delessert et Oscar Ribes. Ed. Favre. 194 p. 86 fr.

    Recette: crème brûlée aux fruits de la passion, sorbet citron

    POUR QUATRE PERSONNES
    CRÈME BRÛLÉE

    2,5 dl de crème, 50 cl de jus de fruits de la passion, 3 jaunes d’œuf, 125 g de sucre.
    Chauffer la crème et le jus de fruits de la passion. Verser sur les œufs et le sucre bien mousseux. Laisser refroidir. Verser dans des cocottes ou dans des assiettes de différentes formes. Cuire au four à 100 °C. Une fois que la masse est prise, sortir du four et laisser refroidir au réfrigérateur. Avant de servir, disperser la cassonade et colorer au chalumeau.

    SORBET CITRON
    1 dl de jus de citron, 5 dl d’eau, 165 g de lait, 165 g de sucre, 50 g de sucre inverti, 1 zeste de citron.
    Mélanger tous les ingrédients et porter à ébullition. Laisser refroidir. Turbiner à la sorbetière. Ranger au congélateur.

    TUILES CROUSTILLANTES PASSION
    125 g d’amandes finement hachées, 250 g de sucre glace, 62,5 g de farine, 125 g de beurre fondu, 100 g de jus passion.
    Mélanger tous les ingrédients. Etaler sur une plaque entre deux feuilles de papier à pâtisserie. Laisser refroidir. Enlever la feuille supérieure et cuire au four à 180-190 °C jusqu’à coloration. Une fois <br></br>la cuisson terminée, sortir du four et couper les tuiles d’après la forme désirée, opération à réaliser toujours quand la masse est encore un peu tiède.

    DRESSAGE
    Poser une quenelle de sorbet citron sur la crème brûlée. Ajouter une jolie feuille de menthe et une tuile croustillante en forme de demi-lune.

    Article paru dans 24 heures du vendredi 14 novembre 2008.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Recettes, Restaurants, Restaurants gastronomiques 0 commentaire

  • Merci, M. Rabaey

    Imprimer

    Bon, vous allez me dire que je suis fan mais... c'est vrai, je suis fan. Le deuxième livre de Gérard Rabaey, le chef trois-étoiles du Pont-de-Brent, au-dessus de Montreux, est un vrai bonheur. Il est beau, certes, mais en plus ses recettes sont raffinées et faisables. J'ai testé l'autre jour le carpaccio de bolets, et c'était un régal. Là, test des poires rôties à la vanille et, sans mentir, j'ai rarement mangé des poires aussi bonnes. J'admets que la présentation n'était pas aussi magnifique que sur la photo, d'accord. Mais c'était bien quand même. Vous voulez la recette, bande de petits gourmands? OK.

    poire_rabaey.jpgIngrédients pour quatre:

    Pour les poires rôties:

    • 4 poires Conférence (de même calibre)

    Pour les finitions:

    • 50 g de beurre
    • 30 g de sucre

    Pour le sirop:

    • 250 g d’eau
    • 50 g de sucre
    • 50 g de miel acacia
    • 1 gousse de vanille Bourbon
    • 1 bâton de cannelle

    Préparation:

    Cuisson des poires (peut être faite à l’avance):

    • Porter à ébullition l’eau, le sucre, le miel, la gousse de vanille préalablement coupée en deux et grattée de ses grains et le bâton de cannelle.
    • Ajouter les poires épluchées.
    • Pocher pendant 3-5 minutes selon la tendreté, elles ne doivent pas être trop cuites.
    • Laisser refroidir hors du feu.

    Poires rôties:

    • Égoutter les poires (10 minutes), les faire légèrement rôtir au beurre dans une poêle en les saupoudrant d’un peu de sucre.
    • Mettre dans un plat creux.
    • Réserver.
    • Filtrer le sirop des poires.
    • Faire réduire de moitié.
    • Verser ce sirop réduit dans le plat des poires.
    • Terminer la cuisson dans un four préchauffé à 200°C en les arrosant de temps à autre pendant 30-45 minutes environ.

    Finitions:

    • Sur chaque assiette, disposer une poire accompagnée d’une glace vanille ou de pain d’épice.

    Bon appétit.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Recettes 0 commentaire

  • La tarte Tatin de base

    Imprimer

    Voici la tatin. Attention, chacun a sa recette, qui caramélise sans ou avec les pommes, qui choisit pâte feuilletée ou brisée. Pour nous, c’est simple et c’est comme ça!

    tatin.jpgIl nous faut: 1 kg de pommes, 100 g de beurre, 150 g de sucre, 200 g de pâte feuilletée.

    Mettez le beurre à fondre tout doucement dans un plat rond de 22 cm allant au four, puis sau­poudrez du sucre. Epluchez, épépinez et coupez les pommes en quartiers, posez­les dans le plat. Faites mijoter à feu doux (ou au four) pendant 20 à 30 minutes en remuant de temps en temps. Le caramel doit devenir blond. Laissez refroidir. Abaissez la pâte et coupez-y un cercle de deux centimètres plus large que votre plat. Piquez avec une fourchette. Posez l’abaisse de pâte sur les pommes, en faisant glisser la pâte entre les pommes et le bord intérieur du plat.

    Enfournez 15 minutes à 220 degrés avant de baisser la température et de laisser encore cuire 20 mi­nutes à 170 degrés. Démoulez en retournant.

    Article paru dans 24 heures du 18 octobre

    Lien permanent Catégories : Desserts 2 commentaires

  • Deux recettes aux figues pour prolonger l'été

    Imprimer

    185.jpgLes Romains, déjà, l'adoraient. Personnellement, je me damnerais pour une vraie figue, fraîche, cueillie à la branche, encore gorgée de soleil. La sensation lorsque la chair de ce fruit voluptueux emplit votre palais est indescriptible. Mais on peut faire d'autres choses avec les figues.

    Manuel Vásquez Montálban, grand gastronome et par ailleurs écrivain barcelonais, les farcit à la syrienne. il prend d'abord 2,5 dl de jus d'orange, 1 c. à s. de jus de citron, 1 c. à s. d'écorces de citron râpées et 3 c. à s. de sucre qu'il mélange dans un faitout. Il y ajoute 500 g de figues sèches entières (sans les pédoncules) et il porte le tout à ébullition. Il réduit ensuite le feu, et laisse cuire entre une demi-heure et une heure, le temps que les fruits deviennent bien tendres. Il égoutte, laisse refroidir. Ensuite, à l'aide d'un couteau effilé, il pratique dans chaque figue, du côté où se trouvait le pédoncule, une incision dans laquelle il introduit une amande ou une noix décortiquée. Il referme les fruits, les roule dans 100 g de sucre et les place sur une grille métallique pour la nuit. Vous pouvez soit les manger dès le lendemain, soit les mettre dans une boîte hermétique, séparées par des feuilles de papier paraffiné.

    Lancez-vous également dans le sorbet aux figues et porto. Pelez 750 g de figues fraîches, très, très mûres et coupez-les en quatre. Dans une casserole, mettez les figues, 100 g de sucre semoule et 2,5 dl de porto rouge. Faites bouillir, puis baissez le feu et laissez pocher 5 minutes. Laissez refroidir. Versez le tout dans un mixer, ajoutez-y le jus d'un demi-citron et réduisez consciencieusement en purée. Passez au chinois (passoire fine) en écrasant bien à l'aide d'une cuillère. Mettez l'appareil dans une sorbetière et laissez prendre au congélateur. Servez sur assiette, décorez de feuilles de menthe fraîche et/ou de tranches de figues fraîches.

    Un excellent moyen de profiter longtemps du goût des figues. Mais la passion peut-elle se mettre en conserve?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec 0 commentaire

  • Quelques idées bien fraîches de granité

    Imprimer

    207.jpgAprès un repas un peu copieux ou en trou normand au milieu d'un menu de fête, le granité a deux avantages: d'abord, il est facile à faire; ensuite, il aide à la digestion. Le principe en est simple: faire un sirop (de fruits, de légumes, de liqueur) peu sucré, puis le glacer.

    Voici quelques exemples, que vous pourrez ensuite décliner à l'infini, selon vos goûts, vos envies et, plus prosaïquement, ce qui reste au frigo.

    Le granité au citron, par exemple, pour six personnes: dans une casserole, mettez 6 c. à s. de sucre semoule, avec 1,5 dl d'eau que vous ferez bouillir quelques instants en remuant bien. Laissez refroidir avant de mélanger avec 7 dl de jus de citron riche en pulpe. Versez dans deux bacs à glaçons et mettez au congélateur, sans oublier de remuer de temps en temps pour éviter que la masse fasse bloc. Une fois gelé, versez le contenu dans un saladier bien froid et écrasez au pilon. Remettez votre glace pilée dans des verres que vous replacerez au congélateur. Fouettez 2,5 dl de crème avec un peu de sucre glace, que vous répartirez ensuite sur les granités. Servez aussitôt.

    Pour un granité aux oranges, remplacez le jus de citron par du jus d'orange. Pour un granité au café, faites de même, en remplaçant le jus de citron par du café bien fort, etc...

    Pour un granité aux tomates, pour quatre personnes, pressez des tomates bien mûres pour récolter environ 2,5 dl de jus. Mélangez 300 g de sucre semoule et 1,5 dl d'eau froide jusqu'à dissolution (dans une casserole en chauffant). Une fois refroidi, ajoutez le jus de tomate et 5 cl de vodka. Versez le mélange dans des bacs à glaçons et mettez au congélateur (voir ci-dessus). Battez un blanc d'oeuf en neige et 50 g de sucre glace en chauffant le mélange au bain-marie. Laissez refroidir. Sortez votre préparation à la tomate du congélateur, remuez-la, incorporez le blanc battu et remettez au congélateur pour deux heures.

    Franchement, c'est peut-être froid, mais ça vous réchauffe le coeur, non?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • Le baba au rhum, c'est simple et c'est pratique

    Imprimer

     

    217.jpg

    Le savarin, ça ne vous dit rien? Et le baba? Ah! vous haussez les sourcils. C'est bien cela, le savarin, c'est le baba, joyeusement nappé de rhum. Les puristes distinguent l'un de l'autre par la présence ou non de raisins secs. Mais gare au baba: autant il peut être insipide et inodore préparé industriellement, autant il peut faire la joie des papilles les plus pénibles lorsqu'il est préparé avec amour. C'est presque simple. La seule condition, c'est d'avoir un moule à savarin, ce moule en forme de couronne inversée sans lequel un baba n'est pas un baba.

    Commencez par beurrer généreusement ce moule en couronne. Faites fondre ensuite 50 g de beurre. Dans une autre casserole, faites chauffer 3 c. à s. de lait (c'est peu, mais ça suffit). Dans une terrine, versez trois jaunes d'oeuf, ajoutez-y 150 g de sucre et une pincée de sel avant de bien, bien mélanger à la spatule. Lorsque le mélange est blanc et onctueux, ajoutez le lait chaud, puis 120 g de farine, puis le beurre fondu tout en continuant à mélanger.

    Battez trois blancs d'oeuf en neige et incorporez-les à la préparation ci-dessus. Complétez par 1 c. à c. de levure en poudre et une pincée de sel avant de verser dans le moule que vous glisserez 25 minutes dans une four préchauffé à 210 degrés.

    Pendant que tout ça cuit, mélangez dans une casserole 250 g de sucre semoule, 1/2 litre d'eau, 1 sachez de sucre vanillé et 10 c. à s. de rhum. Faites chauffer en remuant mais, attention, retirez du feu au moment de l'ébullition.

    Démoulez votre baba et arrosez-les aussitôt de votre sirop au rhum chaud, de façon que la pâte absorbe presque tout le liquide. Laissez refroidir. Les accros à la calorie peuvent encore fouetter 1 dl de crème et 20 g de sucre glace dont ils garniront l'intérieur du savarin pour être baba. A vous de voir.

    Deux précisions encore: vous pouvez aussi, si vous en posséder, préparer la recette dans des moules individuels, si vous en possédez, et si vous réduisez quelque peu la cuisson. Deuxio, le baba se conserve plusieurs jours, ce qui permet de le préparer longtemps à l'avance. Pour des gens aussi occupés que vous et moi, ce n'est pas négligeable.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 3 commentaires

  • Un menu antillais

    Imprimer

    115.jpgIl y en a qui ont vraiment de la chance. Les Martiniquais, par exemple. D'abord, ils sont Européens, eux. Eh, oui! Ensuite, ils vivent dans une île de rêve, baignée par un océan magnifique, sous un soleil presque omniprésent (entre les cyclones....). Enfin, ils mangent des choses merveilleuses.

    Comme ces magrets de canard. Il suffit de mettre un peu de beurre dans une poêle, d'y faire cuire deux beaux magrets, d'abord côté peau (6 minutes), puis côté chair (4 minutes). On ajoute alors 1 c. à s. de curry en poudre, 1 c. à c. de curcuma, 2 dl de lait de coco, du sel et du poivre, et on remue. On couvre et on laisse trois minutes sur le feu. Ne reste qu'à trancher finement les magrets et à les napper de sauce. A manger avec du riz.

    Pour le dessert, ne ratez pas les bananes. Toujours dans une poêle (mais lavez-la entre deux...), ou dans deux poêles si vous n'y arrivez pas, faites dorer 8 bananes bien mûres dans 50 g de beurre pendant cinq minutes. Ajoutez 1 sachet de sucre vanillé, 3 c. à s. de sucre en poudre, le jus d'une orange, 75 g de raisins de Corinthe, 1 clou de girofle et laissez encore frémir 5 minutes. Portez alors à ébullition et versez un petit peu de rhum avant de flamber le tout (attention aux incendies!). Servez aussitôt.

    L'idéal, si vous êtes consciencieux, serait de verser une bonne tonne de sable fin dans votre salle à manger, d'y installer quelques lampes à ultraviolet et de distiller un fond de musique antillaise. Si vous êtes pressé, contentez-vous de la musique...

    Lien permanent Catégories : Desserts, Exotique, Fin Bec, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • A la 1re place de mes recettes de gâteau au chocolat

    Imprimer

    213.jpgJe ne sais pas si vous pensez la même chose que moi, mais je trouve que ça sent les vacances. Vos collègues ont déserté, il flotte un de ces petits airs de fainéantise dans l'atmosphère et les conversations n'ont qu'un dénominateur commun: "Tu pars quand? tu pars où?"

    Alors, avant de partir, je vous propose de fêter ça par un gâteau au chocolat à déguster, par exemple, après quelques grillades: le gâteau au chocolat de Marie-Claude Garcia, qui tenait le restaurant de la Belle Gasconne, à Poudenas. C'est tout simple, on ne va pas s'embêter en été, hein?

    Cassez 320 g de bon chocolat noir dans une terrine posée au bain-marie et mélangez avec 160 g de beurre et 160 g de sucre en poudre. Laissez fondre doucement. Retirez ensuite du feu et continuez à mélanger pour obtenir un mélange bien homogène. Incorporez alors, un par un, 5 jaunes d'oeuf, puis 40 g de farine. A côté, montez 5 blancs d'oeuf en neige, puis intégrez-les délicatement à votre préparation.

    Versez-la dans une moule à manqué beurré (26 cm de diamètre) et faites cuire 40 à 45 minutes à 150 degrés dans un four préchauffé. Surveillez la cuisson. Elle doit cesser quand le gâteau est encore moelleux sous le doigt. Laissez-le refroidir avant de démouler.

    La Belle Gasconne le servait accompagné d'une crème anglaise parfumée à la fleur d'oranger, mais, pour l'été, c'est presque un peu lourd, non?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 8 commentaires

  • Les scones, ces petits pains so british

    Imprimer

    193.jpgJe vous l'avais promis, la voilà! Il faut laisser aux Anglais leur pâtisserie. A force de voir tomber la pluie dehors, ils ont cultivé un raffinement dans l'accompagnement de la nice cup of tea. Mais le gâteau indispensable sur le coup de cinq heures vient en fait d'Ecosse, c'est le scone, ce biscuit épais qu'on beurre avant de le déguster. Si le scone est fait pour le tea time, il convient aussi pour démarrer la journée, que ce soit au petit déjeuner ou à l'occasion d'un brunch.

    Pour une douzaine de scones, mélangez dans une terrine 300 g de farine (blanche ou complète, c'est à vous de choisir) avec 2 c. à c. de levure de boulanger, 1 c. à s. de sucre et une pincée de sel. Incorporez ensuite 50 g de margarine en petits morceaux et travaillez le mélange jusqu'à l'obtention d'une pâte sableuse. Ajoutez alors 1 oeuf entier, puis 1 jaune d'oeuf, puis 1 dl de lait sans arrêter de mélanger. N'oubliez pas ensuite les indispensables 25 g de raisins secs.

    Abaissez votre pâte sur une surface légèrement farinée à 1,5 cm d'épaisseur et découpez-y des ronds de 6 à 7 cm de diamètre, que vous rangerez sur une plaque beurrée. Badigeonnez-les avec du blanc d'oeuf battu avant de glisser au four chaud (200 degrés) une bonne quinzaine de minutes.

    Il existe aussi une variante au yogourt. Mélangez de la même façon 300 g de farine, 2 c. à c. de levure de boulanger, 1 c. à s. de sucre et une pincée de sel. Ajoutez 25 g de margarine et 2 dl de yogourt, puis 25 g de raisins secs. Abaissez la pâte, découpez les ronds, etc. Mais là, la cuisson ne sera que d'une douzaine de minutes.

    Les Anglais nous ont habitués à créer des choses aussi compliquées que le cricket ou la conduite à gauche. Mais, pour les scones, ils ont su faire simple, non?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 1 commentaire

  • La vraie marmelade d'orange, à l'anglaise

    Imprimer

    191.jpgLes Anglais, dit-on, sont de piètres cuisiniers (quoi que les choses aient bien changé...). Pourtant, ce sont des becs à sucre redoutables, et leurs doux pièges ont déjà fait craquer plus d'un étranger. Pensez à leur merveilleux five o'clock tea, à leurs scones (je vous donnerai la recette un jour), à leur marmelade. Ah! leur marmelade d'orange...

    J'ai hérité d'une recette recopiée dans un vieux carnet quadrillé, mélangeant les oranges amères et les oranges douces. Oranges amères? me direz-vous. Je sais, elles ne sont pas forcément faciles à trouver, mais certains commerçants les proposent au marché, et elles sont indispensables à la réussite de votre préparation. Alors, fissa, débrouillez-vous!

    Coupez donc en très très fines tranches cinq oranges amères et six oranges douces avec leur peau (personnellement, je coupe ensuite ces tranches en petits quartiers, à vous de voir). Récupérez les pépins et mettez-les dans une mousseline. Les tranches d'orange, elles, vont tremper 24 heures dans de l'eau froide, qui les couvre juste.

    Le lendemain, mettez les oranges et leur eau à cuire, jusqu'à ce que les agrumes soient tendres. Laissez refroidir et pesez le tout. Ajoutez alors le même poids de sucre et remettez sur le feu, avec la mousseline contenant les pépins. Là, vous devenez seul juge de la cuisson nécessaire. Ma recette dit "cuire jusqu'à la transparence". J'aurais tendance à vous conseiller le test de la cuillère, à savoir plonger votre cuillère en bois dans la casserole et observer la goutte qui tombe pour examiner sa caramélisation.

    N'oubliez pas de ressortir votre mousseline à pépins avant de verser votre marmelade dans des pots bien propres et de couvrir ces derniers des papiers plastiques adéquats.

    Pour le thé qui accompagnera cette confiture, vous vous débrouillerez?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Recettes 2 commentaires

  • Pommes au four à la Normande et poires au cassis

    Imprimer

    187.jpg"Il faut manger des fruits, c'est bon pour la santé", me répétait ma maman. Elle n'avait pas tort. Comme quoi elle était formidable, ma maman.
    Les fruits, il y a mille façons de les manger. Par exemple, les pommes, vous pouvez les manger crues ou cuites, en tarte, en compote, au four.

    Tenez, prenez une recette normande, parce que les pommes, en Normandie, ils connaissent. Choisissez cinq grosses pommes. Vous leur coupez le bas, de telle sorte qu'elles tiennent debout. Vous coupez le haut pour en faire un chapeau. Creusez-en l'intérieur et retirez-en tous les pépins. Mélangez 200 g de compote de pomme (que vous avez déjà faite, évidemment) et 100 g de confiture d'abricot, dont vous remplissez vos pommes évidées. Placez-les dans un plat allant au four, remettez-leur leur petit chapeau, c'est plus poli, et nappez-les de miel. Vous répartissez 25 g de beurre en petites noisettes et, hop! au four à 200 degrés pendant 45 minutes. En fin de cuisson, vous arrosez les fruits de leur jus, puis vous servez chaud. Le code de savoir-vivre interdit de lécher le plat!

    Plutôt envie de poires? Alors, essayez les poires au cassis. Pelez six poires entières (en leur laissant la queue) dont vous enlèverez le coeur en les évidant par le bas. Rangez-les debout dans une casserole pas trop grande. versez dans la casserole 450 g de gelée de cassis, que vous compléterez d'eau pour arriver au niveau des queues. Donnez un bouillon, puis baissez le feu et laissez frissonner une demi-heure. Disposez les poires dans un plat et faites réduire le jus s'il est encore trop clair. Laissez refroidir ledit jus et ajoutez-y 1,5 dl de liqueur de cassis. Versez ensuite sur les poires et mettez au frais quelques heures.

    Et dire qu'il y a des personnes qui n'aiment pas les desserts!

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • Sabayon de fruits frais, selon Robuchon

    Imprimer

    183.jpgUn petit gratin de fruits frais, c'est bon. En fin de repas, ça vous rafraîchit la bouche après toutes ces bonnes choses que vous venez d'ingurgiter et dont vous venez d'abuser. Joël Robuchon, qui tenait une petite gargotte plutôt renommée à Paris, propose cette recette à tomber de bonheur (pour quatre personnes).

    Pelez d'abord une banane et un kiwi et coupez-les en tranches de 6-7 mm d'épaisseur. Pelez une poire, une pomme et une pêche, coupez-les en deux et détaillez en tranches de la même épaisseur. Pelez à vif une orange et un pamplemousse et coupez-les, toujours à vif, en quartiers. Si vous en trouvez, prenez huit grosses fraises et coupez-les en quatre. Pelez un ananas, parez-le, coupez-en six tranches de 6-7 mm que vous couperez encore en deux avant d'ôter le coeur.

    Rangez joliment les fruits sur quatre assiettes supportant le passage sous le gril ou sur 4 petits plats à gratin. Idéalement, parsemez chaque assiette d'une dizaine de fraises des bois...

    Il reste à faire un sabayon, c'est tout simple: dans une saladier, mélangez 3 jaunes d'oeuf, 1 dl de jus d'orange et 50 g de sucre. Mettez au bain-marie et fouettez au fouet électrique jusqu'à ce que l 'appareil soit bien mousseux et ait au moins quadruplé de volume. Votre sabayon est déjà fait. Répartissez alors huit cuillerées de ce sabayon sur chaque assiette et passez-les sous le gril du four pendant 45 secondes, en surveillant.

    Franchement, c'est vite fait, non? Et vous imaginez les applaudissements de la foule en délire que vous poserez ça devant vos convives?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 2 commentaires

  • Choux, éclairs, profiteroles et autres chouquettes

    Imprimer

    221.jpgPourquoi croyez-vous que le mot "chou" soit synonyme de tendresse, pourquoi le sussurez-vous à l'oreille de l'être aimé? Vous trouvez vraiment qu'il ressemble à un légume rond, vert et croquant? Non, le chou tendre, c'est la petite pâtisserie moelleuse qui peut s'appeler un éclair s'il est allongé, une profiterole si elle est fourrée, une chouquette quand elle est au sucre, bref un chou à tout faire qu'on peut même déguster salé, si, si.

    La base? Une pâte relativement simple à faire: vous versez dans une casserole 2,5 dl d'eau et 60 g de beurre, 1 c. à s. de sucre (à éviter pour les choux salés...), 1/2 c. à c. de sel et vous faites bouillir. Une fois le beurre fondu, versez 150 g de farine tamisée et remuez énergiquement (allez, du nerf!) jusqu'à ce qu'une boule se forme et se détache de la casserole. Vous retirez du feu et vous incorporez, un à un, 4 oeufs pour que la pâte soit ferme et souple. Sinon, rajoutez 1/2 oeuf...

    Ne reste qu'à beurrer une plaque et à y poser vos portions de pâte grâce à votre poche à douille (allongées pour un éclair, en boule pour une profiterole, etc.). Faites cuire 15 à 20 minutes au four (210 degrés) sans ouvrir la porte ni les sortir: ils se dégonfleraient, ce qui, avouez-le, serait dommage.

    Ensuite, place au farcissage. Les éclairs, vous les fourrez de crème pâtissière et vous faites un glaçage au choclat, par exemple (75 g de sucre glace, 25 g de cacao, auxquels vous ajoutez, cuillère par cuillère, de l'eau jusqu'à obtention d'un mélange facile à étaler).

    Mais essayez aussi les choux salés. Par exemple, en fourrant vos choux avec de la mousse de foie gras ou en les garnissant de petits morceaux de saumon fumé ou d'un chouïa de fromage frais et d'aneth. Bref, variez vos envies à l'infini.

    Si, après un repas comme ça, l'homme ou la femme de votre vie nous vous appelle pas "mon chou adoré", c'est désespéré...

    Lien permanent Catégories : Desserts, Entrées, Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • La tarte au citron Girardet, un plaisir

    Imprimer

    197.jpgLa scène ne peut être qu'authentique tant elle est courante. C'est l'histoire d'une famille (ou d'un célibataire, ou d'une femme qui drague l'homme de sa vie). Ca se passe au restaurant. La pièce, jusque là, a marché comme sur des roulettes. L'Acte I (L'Apéro) était très bien. L'Acte II (L'Entrée) a mis le spectateur en bouche. L'Acte III (Le Plat) était fort bien interprété. Et, brusquement, au tout début de l'Acte IV, c'est le couac, le bide. Rappelez-vous: notre héros demande d'un ton poli la carte des desserts et le garçon, la bouche en cul-de-poule, lui tend un dépliant aussi glacé que son contenu: des photos représentant des coupes aussi frileuses qu'un Suisse face à l'Europe. Du café glacé au banana split, de l'igloo à la "coupe maison", tout est d'une banalité telle que le héros, d'un ton légèrement irrité, précise: "Pardon, Monsieur, j'avais demandé la carte des DESSERTS."

    Manque de chance, l'accessoiriste, comme souvent, a eu un réflexe pavlovien. Alors que le client pensait mousse au chocolat, tarte aux mûres ou salade de fruits, lui n'imagine que quelques boules industrielles, décorées de fruits extraits d'une boîte quelconque et nappées d'une crème dite fouettée. Bien sûr, garder en cuisine quelques bacs dans un congélateur est des plus avantageux: conservation maximale, coûts minimaux et nul besoin de savoir-faire.

    Pourtant, une tarte au citron, c'est pas compliqué. Tenez, prenez celle de Girardet, Fredy, anciennement cuisinier à Crissier, Suisse. D'abord la pâte: pour deux portions, mélangez 500 g de farine, 300 g de beurre, 150 g de sucre, 1 oeuf entier, 1 jaune d'oeuf et une pincée de sel, puis laissez reposer. Vous en étendez ensuite la moitié (avec peine il est vrai, mais c'est si bon de se lécher les doigts...) dans un moule, vous couvrez d'alu et de haricots secs, et vous faites cuire à blanc 25 minutes à 250 degrés.

    Ensuite, vous battez 3 oeufs, 1 jaune d'oeuf, le jus de trois citrons et d'une orange, 1,5 dl de crème et 150 g de sucre. Vous en emplissez le fond de votre tarte (faites-le dans le four, sinon c'est impossible à transporter) et vous faites cuire trente minutes à 180 degrés, porte entrouverte.

    Franchement, pourquoi s'en priver?

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 9 commentaires

  • Une tarte aux pommes en sept minutes!

    Imprimer

    181.jpgOn a beau aimer bien manger, on n'est pas forcément obligé de passer des heures en cuisine pour y parvenir. Une recette simple, faite avec de bons ingrédients, bien équilibrée suffit à notre bonheur. J'ai par exemple découvert une tarte aux pommes particulière dont je n'arrive plus à me passer. Je ne remercierai jamais assez la bonne âme qui m'a glissé cette recette.

    Commencez par prendre 450 g de pommes, de ces bonnes pommes à cuire (pas de la golden, par exemple, qui inonde nos rayons), que vous allez éplucher, couper chacune en seize morceaux, ce qui vous prend... deux minutes. Vous mélangez soigneusement au fouet 50 g de farine, 1 c. à c. de poudre à lever, 50 g de poudre d'amande, 100 g de sucre, 1 oeuf, 1 c. à c. d'extrait de vanille et 1/2 c. à c. d'extrait d'amandes amères (facultatif), ce qui vous occupe encore... trois minutes.

    Vous mélangez les pommes et votre masse. Vous beurrez un moule à charnière (24 cm de diamètre), vous le recouvrez d'une fine couche de sucre et d'amandes effilées (1 minute). Vous y versez votre préparation et vous recouvrez la surface de sucre et d'amandes effilées (1 minute). Bref, tout ça vous a pris sept minutes, pas mal, non?

    Ne reste plus qu'à glisser à four chaud (180 degrés) une quarantaine de minutes. Mais, pendant ce temps, vous pouvez faire autre chose. Quoi? Ca, c'est votre problème.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • Une salade d'oranges pas comme les autres

    Imprimer

    179.jpgIl est des bons repas comme des bons livres ou des bons films: la chute est essentielle. La moindre faute de goût, la moindre facilité, et le souvenir qui restera de la dégustation s'amoindrit. Autant dire qu'il s'agit de ne pas rater ce moment fatidique, cette dernière épreuve avant le paradis. C'est le moment de ne pas oublier l'équilibre général de la partition. Un repas généreux, par exemple, nécessitera une conclusion légère, aérienne presque.

    Comme une simple salade d'oranges. Simple? Pas tant que ça dans le goût. Lisez plutôt. Pour quatre personnes, comptez six belles oranges, bien fermes, bien juteuses. Commencez par en prélever le zeste à l'aide d'un économe, de bas en haut afin d'obtenir de longues et fines spirales. Puis détachez-en la peau blanche à l'aide d'un couteau bien tranchant. Coupez alors vos spirales de zeste en julienne, dans le sens de la longueur, avant de les blanchir 3 minutes dans de l'eau bouillante. Egouttez et réservez. Coupez vos oranges en rondelles, puis ôtez les fibres centrales et les pépins de vos rondelles. Etalez-les en couches sur un plat et saupoudrez chaque couche de 2 ou 3 c. à c. de sucre roux. Laissez macérer deux heures afin que le jus donne son sirop.

    Faites pendant ce temps un sirop de sucre moyen (qu'il ait une couleur d'ambre roux ou qu'il atteigne 102 degrés au thermomètre à sirop si vous en possédez un). Faites-le couler dans une plaque à gâteau huilée à l'aide d'une cuillère pour obtenir de jolis filaments. Laissez refroidir puis décollez-les délicatement à l'aide d'une spatule.

    Ne reste qu'à décorer votre salade avec la julienne de zeste et les filaments de caramel. Mettez au frigo avant de servir. Quand je vous dis que le plus dur sera la chute...

    Lien permanent Catégories : Desserts, Fin Bec, Recettes 1 commentaire

  • Un menu tout piment, crevettes, poivrons farcis et ananas au rhum

    Imprimer

    113.jpgDans ces délicieuses petites choses que sont les piment, se trouve une substance, la capsaïcine, inaltérable aux transformations culinaires, et que les scientifiques ont mesurée en une échelle dite de Scofield (de 0 pour le poivron à... 300 000 pour le Habanero). Un superbe livre décrit les mille et une choses que l'on peut faire avec cette plante, présente dans le monde entier. Comme un menu varié, par exemple, pour quatre personnes.

    Attention les palais! ces crevettes sont redoutables. Faites cuire 400 g de spaghetti dans de l'eau bouillante salée. A côté, faites sauter 24 crevettes crues épluchées et 8 gousses d'ail émincées dans de l'huile d'olive. Ajoutez, après une minute, 4 piments Guajillo épépinés et coupés en julienne, 2 grosses tomates hachés grossièrement, 20 olives vertes coupées en deux et 4 c. à s. de câpres. Lorsque les crevettes sont transparentes, arrêtez la cuisson. Garnissez les spaghetti cuits avec les crevettes et décorez de 20 feuilles de basilic coupées en chiffonade.

    Reposez les papilles! Equeutez et épépinez 8 poivrons doux. Mélangez 225 g de poulet haché, 1 blanc d'oeuf, 60 g de pignons, 1,5 dl de crème épaisse et 1/2 c. à c. d'estragon haché, salez et poivrez. Farcissez les poivrons avec ce mélange et placez-les dans un plat à gratin huilé. Enfournez une demi-heure à 180 degrés.

    Osez l'épice pour le dessert! trempez deux piments Ancho dans du thé chaud bien fort pendant une demi-heure, puis laissez-les une nuit dans 1,75 dl de rhum de bonne qualité. Epluchez un ananas frais, enlevez le coeur et coupez-le en tranches. Nappez du rhum dans lequel ont trempé les piments et laissez macérer 10 minutes. C'est tout.

    Rappel: quand votre bouche est en feu, ne buvez pas, mangez du pain!

    "Poivrons et piments", de Robert Berkley, Michel Aveline Editeur, 120 p.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Entrées, Exotique, Poisson et fruits de mer, Recettes 0 commentaire