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Rechercher : restaurant CNM morges

  • La vogue des Wine&Dine

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    besse.jpgGilles Besse, l’œnologue valaisan de l’émission Al Dente, aime la moto. C’est peut-être ce qui a donné l’idée à Denis Martin, lui-même motard, de lancer des repas «Un vigneron nous fait vivre sa passion» dans son restaurant de Champéry, le C21. C’est ainsi que, dimanche 18 avril, les fous de deux-roues feront un tour à moto depuis la cave Germanier, à Vétroz (où Besse travaille), avant un déjeuner qui s’accordera aux vins du Valaisan, ce dernier étant présent pour les commenter

    «Avant de lancer la série, je me suis assuré de trouver suffisamment de vignerons passionnés», explique le chef veveysan. En juin, on fera donc du curling avec Thierry Constantin. Puis Bernard Cavé jouera au hockey, etc. «C’est dans l’idée d’échanger avec les clients», explique Denis Martin. «Mais c’est aussi pour faire vivre le restaurant l’été», admet-il.

    JEROME_AKE_02.jpg

    L’idée de marier dégustation de vins et repas n’est pas nouvelle, les Anglo-Saxons appellent cela Wine and Dine. «Mais, souvent, cela consiste à déguster les vins d’abord, puis à manger», explique Jérôme Aké Béda, qui a fait de ses Soirées vigneronnes à l’Auberge de l’Onde, à Saint-Saphorin (Lavaux), une véritable institution. Il a débuté en 2006, avec Pierre Monachon, et n’a jamais arrêté depuis. Le premier jeudi de chaque mois, le sommelier invite ainsi un ou deux vignerons à présenter leurs vins et à imaginer un menu qui leur conviendra.

    Le 1er avril, pour deux domaines toscans, Isole e Olena et Montenidoli, il y avait plus de 150 candidats, dont 123 ont obtenu une place. «J’ai des clients qui n’ont quasi manqué aucune soirée depuis 2006», explique Jérôme Aké. «Mais il faut que les vignerons soient pertinents, qu’ils aient quelque chose à raconter.» Ici, ce n’est pas le vigneron qui parle, mais le sommelier lui-même, qui fait un vrai show à chaque présentation de vin.

    Synergie intéressante

    A Peseux, l’Artemis Café vient de lancer la même formule à fin mars. Jacques Tarit, son gérant, est heureux de la première soirée. «Ça s’est bien passé, et Michel Schurch, de Grillette Domaine (Cressier), a su bien commenter ses vins.» Le patron ne le cache pas: «C’est une bonne synergie. Nous pouvons toucher la clientèle du producteur, et lui peut trouver de nouveaux clients chez nos habitués.» Mais, pour que cela marche, «il faut que l’accord mets-vins soit parfait, et c’est le vigneron qui doit être aux commandes, qui peut dire quel plat ira avec son cru.» Un avis que partage Jérôme Aké Béda: «Quand il fait un vin, le producteur doit imaginer déjà le plat qui ira avec. Et, quand il vient à l’auberge, notre chef, Patrick Zimmermann, ajoute la trame gastronomique à l’idée.»

    Au Beau-Rivage Palace, à Lausanne, les soirées vineuses avaient été interrompues au moment de l’arrivée d’Anne-Sophie Pic. Mais, depuis mars, la cheffe et son sommelier, Tony Decarpentrie, ont relancé leurs Soirées Millésimes avec succès. Ils présentent ainsi de grandes régions à travers un grand producteur.

    Parfois, aussi, l’initiative vient du vigneron, dans le même esprit. Le Château Le Rosey, à Bursins, organise des «dîners gastronomiques», en conviant des chefs à imaginer un menu qui conviendra aux vins du domaine. Et Giroud Vins, à Sion, a voulu marquer la sortie de son cru de prestige, le Constellation (75 fr.), en organisant, dans toute la Suisse romande, des Wine and Dine autour de ses crus. Les chefs partenaires interprètent donc chacun à sa manière les accords entre les plats et les vins du producteur. Et c’est là qu’on s’aperçoit que la vérité n’est jamais unique.

     


     

    Les prochaines dates dans la région

    Les prix comprennent toujours menu et vins. Les inscriptions sont indispensables.

    Mövenpick 15 avril: repas à La Chotte, à Romanel-sur-Lausanne, avec Michel Tardieu, de Tardieu-Laurent, à Lourmarin, dès 19 h. 140 fr. 021 824 08 24. www.moevenpick-wein.com

    C21, Champéry 18 avril: Gilles Besse (photo: Jean-Guy Python), de la cave Jean-René Germanier, à Vétroz. Départ des motards depuis la cave à 8 h, de Vouvry à 9 h. A Champéry dès 11 h. 160 fr. www.centrechampery.ch

    Anne-Sophie Pic, Lausanne 5 mai: Henri Boillot présentera les vins de son domaine bourguignon, dès 19 h. 280 fr. 021 613 33 39. www.brp.ch

    Auberge de l’Onde, Saint-Saphorin 6 mai: Urs Pircher, Eglisau, et Fabio Penta, du Domaine Hammel, à Rolle. 3 juin: Madeleine Gay, de Provins, à Sion. Dès 19 h. 160 fr. 021 925 49 00. www.aubergedelonde.ch

    Artemis Café, Peseux 29 avril: Louis-Philippe Burgat, des Caves de Chambleau, à Colombier, dès 19 h. 120 fr. 032 730 68 11. www.artemiscafe.ch

    Château Le Rosey, Bursins 13, 16, 20,23, 27 et 30 avril: menu élaboré par Pia Massatsch, chef de L’Elan gourmand, à Vauderens. 4, 7, 11, 18, 21 et 28 mai: menu élaboré par Christophe Fernandes, chef de l’atelier Cuisine Fine, dès 19 h. 260 fr. 021 824 09 00. www.lerosey.ch

    Wine and Dine Constellation, Giroud 21 avril: au Palafitte, à Neuchâtel (032 723 02 02). 28 avril: au Cerf, à Cossonay (021 861 26 08). 29 avril: au Grand-Pont, à Fribourg (026 481 32 48). 9 juin: à la Gare, à Lucens (021 906 12 50). Les prix varient d’un restaurant à l’autre. www.giroud-vins.ch

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  • Les adresses du chef: Jacques Jannet, de la Grenette, à Yverdon-les-Bains

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    Jacques_jannet.jpgEn reprenant l’ancien Café de l’Hôtel-de-Ville, à Yverdon-les-Bains, Jacques Jannet y a amené sa longue expérience et un sens de la qualité qui font le succès de l’établissement, rebaptisé La Grenette. Dans ce lieu au décor moderne, le goût du terroir du chef lui fait proposer des plats de type brasserie française chic, où les abats côtoient la choucroute, dans une carte qui change très régulièrement. Ce Meilleur Ouvrier de France n’hésite pas à chercher les meilleurs produits loin à la ronde.

    LA VIANDE, par exemple, arrive de Berne, où travaille son copain Daniel Lehmann. «C’est un fou, il doit être un des rares bouchers suisses à proposer du Charolais français. C’est tellement difficile d’acheter de la bonne viande rouge en Suisse.» C’est là aussi que Jacques Jannet trouve les abats qui garnissent sa carte.

    LES LÉGUMES sont fournis en partie par Bonotto, Yverdon, mais surtout par les producteurs du marché, comme Gégé, juste à côté du restaurant.

    CÔTÉ VINS, la palette est large. S’y trouvent tous ceux des Poget, d’Agiez, dont le Mirabilis – un assemblage en fût de chêne qui séduit le cuisinier. Ceux de Dugon, à Bofflens, sont également présents. Et Jacques Jannet honore aussi la Cave d’à Côté, à Cronay. «Jacky Duruz fouine partout, il a par exemple des Cahors exceptionnels.»

    La Grenette, rue du Four 1, 1400 Yverdon-les-Bains. 024 425 25 56. Fermé dimanche soir et lundi.
    Boucherie Daniel Lehmann, Neufeldstrasse 32, 3012 Berne.
    Bonotto primeurs
    ,rue de Montagny 25bis, 1400 Yverdon-les-Bains.
    André et Pierre-Yves Poget
    , 1352 Agiez.
    Christian Dugon, la Grande-Ouche, 1353 Bofflens.
    La Cave d’à Côté
    , rue du Stand 5, 1406 Cronay.

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  • Les adresses du chef: Stéphane Goubin, du Kai Zen, à Lausanne

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    stephane_goubin.jpgAu centre de Lausanne, Stéphane Goubin remporte un défi depuis trois ans: proposer cinq cuisines nationales dans son Kai Zen (France, Italie, New York, Thaïlande et Bangkok) en gardant une belle qualité. Cet ancien de Ducasse, chef au Chlösterli de Gstaad, a ajouté un bar à sushis dans le lounge qui ouvre son restaurant. Deux sushimen de talent, des longues tables de bar comme là-bas, une vaisselle originale: la qualité est là, d’autant que des spécialités élargissent le spectre: nigiri au bœuf saisi, maki foie gras et mangue, temaki au tartare de bœuf ou… maki Nutella (riz au lait, vanille bourbon et feuille de soja pour remplacer l’algue…

    LES POISSONS sont fournis par Comestibles de Monthoux, à Carouge (GE). «Je viens de La Rochelle, on ne me la fait pas question poisson! Je veux de l’hyperfrais et de la pêche respectueuse de l’environnement», affirme le chef.

    LA VIANDE vient de la Boucherie Spahni, à Ostermundigen. «J’ai essayé plusieurs bouchers lausannois, mais ils n’arrivaient pas à suivre question volume.»

    LES ÉPICES sont dénichées par Pascal Commissaire, dans son Epices & Riz. «C’est un ami, on partage beaucoup de choses ensemble. C’est passionnant d’aller chez lui, de chercher pour trouver les odeurs que je désire, le ras el-hanout que j’imagine, ou des poivres extraordinaires.»


    Kai Zen, rue Pépinet 3, 1003 Lausanne (021 310 84 84). www.kaizenrestaurant.com. Sushibar fermé dimanche midi, restaurant fermé dimanche
    et lundi.
    Comestibles de Monthoux,
    rue Blavignac 9-11, 1227 Carouge.
    Boucherie Spahni,
    Wegmühlegässli 6, 3072 Ostermundigen.
    Epices & Riz,
    place du Petit Mont 2, 1052 Le Mont-sur-Lausanne.

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  • Les adresses du chef: Sébastien Lemestre, de la Maison de Ville de Grancy

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    Lemestre.jpgCela ne fait que quelques mois que Sébastien et Sandrine Lemestre ont repris la Maison de ville de Grancy, toute remise à neuf, mais ils y ont déjà installé leur cuisine goûteuse et leur sens de l’accueil. Aux fourneaux, le chef a de l’expérience et il le montre en proposant une cuisine aux saveurs du Sud. Mais c’est bien d’abord sur des produits locaux que tout se joue. «On veille à garder de beaux produits tout en proposant un bon rapport qualité-prix. C’est un petit village ici, on ne va pas y faire un gastro.»

    LES POISSONS, souvent du lac, viennent de Vuitebœuf, au-dessus d’Yverdon. Sébastien Lemestre y prend aussi exclusivement ses filets de perche. «C’est vrai que je mets pas mal les poissons en avant sur ma carte, qui change maintenant.»

    LES FROMAGES et bien d’autres choses sont fournis par les Dousse, qui tiennent la Laiterie de La Chaux (Cossonay). «Ils ont des produits merveilleux, et, humainement, ce sont des gens extraordinaires. C’est un vrai plaisir de travailler avec eux.» Ils fournissent donc, en plus des fromages, le beurre frais, les bricelets maison, etc.

    CÔTÉ VIN, le chef a envie de citer Jean-Paul Besson et sa Cave des Rossillonnes, à Vinzel. «On travaille beaucoup avec lui, il a de très bons produits à des prix corrects. Tant en vin ouvert qu’en spécialité. J’adore son Dominoir, un assemblage rouge, je crois de gamaret, merlot et cabernet franc.»

    Maison de ville, 1117 Grancy. Tél. 021 861 31 81. Fermé mardi soir et mercredi.
    Poissons A. et P. Santos
    ,les Charrières, 1445 Vuitebœuf.
    Laiterie Philippe Dousse, 1308 La Chaux (Cossonay).
    Cave des Rossillonnes
    , route du Vignoble 29, 1184 Vinzel. www.cavedesrossillonnes.ch.

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  • A Genève, le Lexique saura trouver les mots pour vous séduire

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    CDF_Lexique_GE1.jpgLe restaurant de Philippe Rochat est forcément une pépinière de talents, venus apprendre chez lui le meilleur de la gastronomie. Par exemple, Cyrille Montanier, qui a passé dix ans dans les cuisines de Crissier, après avoir tâté celles de Jean-Claude Bise, à Talloires, de Paul Bocuse ou de Georges Blanc.

     

    Un beau parcours pour cet enfant de Ferney-Voltaire. Depuis deux ans, il a ouvert le Lexique, aux Grottes, à deux pas de la gare de Genève. Un décor de bistrot chic, comme on les aime aujourd’hui. Une carte ultracourte, pour garantir la fraîcheur des produits. Un plat du jour à midi, pour la clientèle du quartier. Des suggestions du moment, la chasse par exemple cette semaine. Et des mots gourmands avec leurs jolies définitions sur les cartes, histoire de justifier le nom.

    En entrée, nous avons apprécié la gratinée de pétoncles et coquillages au sauvignon de Peissy (28 fr.), les fruits de mer se cachant sous une émulsion goûteuse au vin blanc. Le foie gras de canard est cuit au torchon, avec un soupçon de madère, de porto et d’armagnac (35 fr.). La texture est remarquable et le goût juste beurré comme il faut. Il est servi avec un joli chutney de figues et des toasts briochés.

    Cette délicatesse des goûts et cette justesse de la préparation se retrouvait dans ces queues de gambas, que Cyrille Montanier pane de riz sec avant de les frire (34 fr.). Le riz en devient soufflé, alors que le crustacé est bien protégé. Le tout est servi avec une belle émulsion de curry et des légumes en chop suey, peut-être un poil trop vinaigrés ce soir-là. L’entrecôte de bœuf est justement cuite, avec ses échalotes délicatement confites et sa sauce «genevoise», en fait une sauce au gamay (39 fr.). L’entrecôte et le filet de cerf sont également tendres, dans une sauce plutôt légère (45 fr.). A noter qu’on peut composer son menu à 68 fr. (entrée-plat-dessert) en choisissant à la carte.

    Deux uniques desserts réussis sont proposés. Mais les habitués apprécient la poire servie dans son eau-de-vie de williams. La carte des vins voit de Genève à plus loin.

    Le Lexique, 14, rue de la Faucille, 1201 Genève (022 733 31 31). www.lelexique.ch. Fermé sa midi, di et lu.

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  • Questions de goût à Philippe Rochat

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    rochat.jpgPour inaugurer cette nouvelle rubrique autour du goût: le maître de Crissier en personne.

    Votre plus ancien souvenir de goût?

    Le lait maternel (il rit)!

    L’odeur de votre enfance?

    Ma mère était Italienne. Alors, je me rappelle ses soupes de légumes, ses minestrone.

    Chocolat noir ou au lait?

    Noir!

    Plutôt salé ou plutôt sucré?

    Salé!

    Votre premier verre de vin?

    Je devais avoir 16 ans, on n’y connaissait rien. Sans doute une piquette.

    Et celui qui vous a marqué?

    Un Château Rayas 85. J’ai commencé à réfléchir autour du vin quand j’avais 30 ans.

    Un plat de brasserie?

    Le pied de porc au madère. On le fait sophistiqué au restaurant, avec des truffes. Mais j’adore la recette de base, qui n’est pas facile à bien réaliser.

    Votre légume favori?

    Je suis les saisons. D’abord l’asperge, puis les épinards frais, les haricots parchemin, l’endive et enfin le chou saint-marcellin. Sans oublier la pomme de terre!

    Le pays dont vous aimez la cuisine?

    L’Italie, pour la cuisine de la nonna.

    Votre plus grand choc culinaire?

    Mon premier repas chez Fredy Girardet. Je me suis dit que j’avais encore tout à apprendre!

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  • Un vrai Rïad à Lausanne

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    riad.jpgL'autre jour, nous cheminions avec mon ami Alain dans l'idée d'aller manger chez Xu, le meilleur chinois de Lausanne (on ne parle ici que du goût, pas du décor et de la clientèle...). Et là, sur la rue du Tunnel, à côté de Passe-moi le sel, nous voilà interpellés par un couple sympathique. Il est Français, elle est Marocaine, ils viennent d'ouvrir il y a un mois le Rïad, un petit resto marocain. On oublie Xu et on teste. Excellente idée que nous avons eue là.

    C'est en effet tout simple, avec une banquette qui fait le tour de la petite salle, des plateaux comme tables et des poufs pour le convive d'en face. La carte est plutôt courte, mais bien faite. Des couscous (dont un "miniroyal" à midi à 19 fr.), des tajines (donc celle du midi à 16fr. et celle du soir à, si je me rappelle bien, 22 fr.). La harissa est maison (c'est la belle-maman qui la fait), les goûts sont bien présents, les cuissons sont justes.Et le rapport qualité/prix est excellent.

    Et le service est de toute gentillesse. Il faut qu'on y retourne, tester aussi les quelques entrées qui ont l'air bien et les trois desserts.

    Le Rïad, rue du Tunnel 14, 1005 Lausanne. Fermé lundi soir, samedi midi et dimanche.

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  • Les bonnes adresses des chefs

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    Le nouveau guide des Grandes Tables vient de sortir, à découvrir sur www.grandestables.ch. Cette association des meilleurs chefs de Suisse vaut le détour. Ce qui est amusant dans ce guide aussi, c'est que chaque chef y indique les petites tables sympas où il va manger quand il a lui-même congé. Voici la liste des chouchous vaudois.

    Gérard Rabaey, du Pont-de-Brent, apprécie Le Pointu, à Grandvaux, Le Raisin, à Cully, et Le Montagne, à Chardonne.

    Philippe Rochat, depuis Crissier, privilégie Le Lexique, à Genève, Le Chasseur, à Allaman, Le Chat-Noir, à Lausanne, et Le Cerf, à Sonceboz.

    Bernard Ravet, de L’Ermitage de Vufflens-le-Château, privilégie avec sa famille La Passade, à Perroy, Le Vieux-Navire, à Buchillon et La Bréguette, à Vaulion.

    Carlo Crisci, du Cerf, à Cossonay, aime L’Auberge d’Aclens, le Café de la Veveyse, à Saint-Légier, et le Café du Jorat, à Mézières.

    Etienne Krebs, de L’Ermitage, à Clarens-Montreux, cite Le Centre, à Lutry, L’Auberge du Pont-de-Nant, aux Plans-sur-Bex et le Restaurant de Plambuit, au-dessus d’Ollon.

    Denis Martin aime son C21, à Champéry, le Café Fédéral de Cully et La Terrasse, à Lutry.

    Martial Braendle, de L’Auberge de Vouvry, mange à La Saletta, aux Paccots, Chez Coquoz, à Champéry et au Manoir des Vignerons de Vionnaz.

    Pierrick Suter, de La Gare, à Lucens, va au Populaire de Vers-chez-les-Blanc, au Restaurant des Bains d’Avenches et à la Petite Auberge de Bioley-Magnoux.

    Christophe Rod, de La Roseraie d’Yvorne, va au Victoria, à Glion, et au Pavillon de Jade, à Monthey.

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  • Des petits riens qui font l'Italie

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    PASTA_01_SFIZI_COUP_FOURCHETTE.jpgAu sommet de l’avenue d’Ouchy, l’endroit a connu des destins divers, entre pizzeria et bistro de quartier. Depuis ce printemps, pourtant, le décor tout rafraîchi indique un changement de propriétaire et de philosophie.

    Celui-ci est incarné par Priscille Veluz, dont le sourire est la première carte de visite de Pasta e Sfizi. Si le restaurant se veut résolument italien, Priscille est née ici, où elle a fait l’Ecole hôtelière. L’authenticité transalpine, il faut la chercher aux fourneaux, où son associé Luca Santoro prépare une cuisine italienne «comme là-bas».

    Oui, mais «Sfizi», c’est quoi? Les sfizi sont à la Botte ce que les tapas sont à l’Espagne, des petites douceurs qu’on dégustera à l’apéro ou entre les repas. Avis aux amateurs de jambon San Daniele, par exemple.

    Priscille et Luca proposent une carte différente entre midi et soir. Pour le déjeuner, dix sortes de pâtes originales, cinq salades et cinq plats permettent de satisfaire les gourmands pressés, avec trois plats du jour. La pasta sette profumi décline ail, tomate et cinq herbettes (20 fr.). La classique salade caprese DOP mélange de belles tomates à une mozarella de buflonne authentique (20 fr.).

    Le soir, les pâtes changent, comme ces pacheri à l’aubergine et à la mozzarella de belle tenue (28 fr.). Pour ceux qui voudraient autre chose que des pâtes, le tagliatta de bœuf (filet de bœuf coupé en tranches) est accompagné de balsamique et de beau parmesan (39 fr.). Le tartare de saumon se pare de fenouil et orange (32 fr.). Celui de bœuf de quatre parfums (45 fr.)

    Une fois par mois enfin, les deux compères proposent un mercredi à thème, sur réservation. celle de l’aubergine, en août, déclinait le légume jusqu’au dessert, une tranche d’aubergine au chocolat et noisette étonnamment bonne.

    La carte des desserts, justement, propose des classiques italiens juste retouchés comme il faut. Les vins sont de là-bas, avec de jolies découvertes.

     

    Pasta e Sfize, av. d’Ouchy 3, 1006 Lausanne. 021 323 23 50. www.pastaesfizi.ch. Fermé lundi soir, samedi midi et dimanche.

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  • Les adresses du chef: Yannis Grossen, au Normand, à Agiez

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    En reprenant le Normand, à Agiez-sur-Orbe, Yannis Grossen a fait un pari audacieux, lui qui exploitait déjà le Restaurant de la piscine d’Orbe (en été) et qui faisait le traiteur (Tapas Mobile). Mais le pari est réussi, à voir la clientèle qui vient dans ce restaurant qui a retrouvé le charme d’antan, avec son accueil convivial et sa cuisine de terroir aux goûts bien affirmés. Il faut dire que l’homme a du talent, un goût certain pour des produits de proximité et une énergie à revendre.

    LA VIANDE vient d’Orbe, de la boucherie Buhlmann. «Olivier Buhlmann rassit sur l’os son bœuf. Il a su donner un bel élan à la boucherie qu’il a reprise. Il fait aussi les marchés.» A côté de l’entrecôte de bœuf, le chef a réintroduit cet été une spécialité connue à Agiez il y a quinze ans (dans un autre restaurant, fermé depuis): le taquet. «On a quatre viandes différentes à choix et ça marche bien.»

    LE FROMAGE est signé Fragnière, toujours à Orbe. «Il nous fait notre mélange à fondue, qu’on sert au café depuis la rentrée.»

    CÔTÉ VIN, Yannis Grossen a envie de citer Mirabilis, le domaine d’André et Pierre-Yves Poget, à Agiez. «D’excellents vins. Ils font tout vraiment bien. J’aime leur Clos Gamay et leur Mirabilis, le meilleur rapport qualité-prix de notre carte.»

    LES LÉGUMES, enfin, viennent d’Yverdon, chez Bonotto. «On ne prend que du frais, et ils nous aident toujours. Ils sont débrouille…»

    Le Normand, haut du village, 1352 Agiez. 024 441 15 45. Fermé dimanche soir et lundi.
    Boucherie Buhlmann
    , Grand-Rue 7, 1350 Orbe.
    Fromagerie Fragnière
    , rue Centrale 4, 1350 Orbe.
    André & Pierre-Yves Poget, 1352 Agiez. www.vins-poget.ch
    Bonotto, rue de Montagny 25bis, 1400 Yverdon-les-Bains.

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  • A Prangins, on a une belle vue sur les Alpes

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    jacques_besse.jpgOn est à deux pas du château – le Musée national –, dans un coin de verdure que rien ne trouble sinon, au loin, une vague voiture qui passe parfois. A l’intérieur, cela ressemble à un bistrot pimpant et plein de charme. Dehors, la terrasse est abritée et, même si elle n’offre guère de vue, elle se suffit à elle-même.

    Non, depuis les Alpes, on ne voit pas les Alpes, mais on voit la clientèle chic qui apprécie ici la cuisine sans chichi de Jacques Besse.

    Le sexagénaire, après avoir pas mal bourlingué entre Genève et Yverdon, a jeté l’ancre pas très loin du lac. Et il fait les choses avec l’expérience qui est la sienne, sachant se simplifier la vie. A midi, deux assiettes du jour font le plein.

    Le soir, la carte est courte, mais elle se double d’une ardoise où s’affichent les propositions du jour – selon les envies du chef – et d'un menu pour ceux qui en voudraient. Jacques Besse n’hésite d’ailleurs pas à venir en personne faire l’article et prendre la commande avec son bagout de Valaisan émigré.

    De l’ardoise, ce soir-là, on a adoré la fricassée de chanterelles, d’un classicisme absolu, mais parfaitement et généreusement réalisée (18 fr.). Autre proposition du jour, les ravioles à l’ail des ours étaient parsemées de rucola hachée: un plat sympathique au goût, mais dont la texture se révélait un peu caoutchouteuse à cause de la mozzarella qui farcissait les ravioles (18 fr.)

    Du côté des plats, le filet de dorade (45 fr.) est saisi comme il faut à l’huile d’olive, sans excès de cuisson, et s’accompagne d’un joli méli-mélo de légumes et de petits soupions croquants. La tagliatta de bœuf (43 fr.) est bien apprêtée, sans qu’on puisse en choisir la cuisson.

    Quant aux desserts, eux aussi ont droit à leur propre ardoise pour décliner des assiettes plutôt classiques, mais fort bien réalisées. Et la carte des vins décline son offre sur de nombreuses pages et de nombreux pays. Reste enfin un service gentil, mais un peu désorganisé.

     

    Le Café des Alpes, rue des Alpes 7, 1197 Prangins, 022 361 28 63. www.cafedesalpes.ch Fermé dimanche soir et lundi.

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  • Que choisir: deux restos libanais à Lausanne

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    RESTO_OHLIBAN_166.jpgOh! Liban

    Av. de la Gare 29, Lausanne. Tél: 021 311 57 56. Ouvert à midi du lundi au vendredi, et vendredi soir.

    Type: self-service familial

    C’est vraiment le restaurant type pour un déjeuner express. Dans un cadre exigu genre bar à café ou sur la minuscule terrasse, un plat du jour à moins de 20 francs et une série de mezzes vendus au poids (4 fr. 60 les 100 g) permettent de déguster une cuisine presque familiale, préparée par Nadine Hamze. C’est excellent, parfois un brin amateur, mais tellement gentil… C’est vite complet.

    Le petit truc en plus: les baklavas sont excellents (ils sont importés par avion du Liban).

    OBEIRUT RESTAURANT 023 - Copyright Ellen Gilhuys.jpgObeirut

    Av. Bellefontaine 2, Lausanne. Tél: 021 349 10 10. www.obeirut.com. Ouvert 7/7.

    Type: restaurant chic

    Atmosphère très chic, décor superbe, et tables un peu serrées pour ce libanais haut de gamme. La carte est vaste, avec des mezzes (13 à 29 fr.), des plats chauds (14 à 20 fr.) et des grillades (31 à 42 fr.). Si les mezzes sont chers, des formules assiettes de dégustation ou menus permettent d’adoucir l’addition. La qualité est là et un service traiteur permet d’emporter un vaste choix.

    Le petit truc en plus: la terrasse au coin de Bellefontaine est vaste.

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  • Il y a si peu de restaurants où les enfants sont rois

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    ravet.jpgAu moment où paraît un guide sur les tables accueillantes pour les mômes, petit tour d’horizon d’une pratique bien trop rare dans le canton de Vaud.

    Au moment où ils bouclaient leur Guide des restos pour petits gourmands (voir ci-dessous), Cyril Perret, chef de projet, et Nathalie Praz se désolaient quelque peu: «Sur la centaine d’adresses que nous proposons, seule une trentaine jouent le jeu côté gastronomie.» Il est vrai que les restaurateurs offrent souvent aux plus jeunes une mélodie basée sur les frites, le ketchup, le nugget, le hamburger ou les spaghetti bolo.

    Dans le canton de Vaud, Bernard Ravet, le chef de l’Ermitage de Vufflens-le-Château (19/20 au GaultMillau), a fait œuvre de précurseur en proposant le samedi à midi un menu famille dont les parents paient le prix plein, les ados (13 à 16 ans) moitié prix, et les enfants de moins de 12 ans mangent gratuitement. «C’est une formule qui marche de mieux en mieux», explique Ruth Ravet, qui les accueille. «S’ils le veulent, les enfants peuvent aller visiter la cuisine pour voir les coulisses du déjeuner. Mais, souvent, les parents aussi demandent à voir nos fourneaux!»

    A l’Ermitage de Clarens, autre gastro à la terrasse réputée, Isabelle Krebs discute avec les parents. «Soit on fait des petites portions de nos plats, ou un plat sur deux du menu», explique l’épouse d’Etienne Krebs. «Il y a des parents très ouverts et des enfants curieux qui goûtent de tout. Mais d’autres ne veulent même pas discuter et demandent des pâtes pour leur progéniture. Nous, forcément, on préfère les enfants qui aiment découvrir, c’est aussi un investissement sur l’avenir s’ils apprennent tôt à aimer les bonnes choses.»

    Dans un registre beaucoup plus simple, Claudio Galizia, patron du Bistrot du Flon, à Lausanne, fait des efforts pour les mômes. «C’est vrai qu’ils demandent souvent la même chose, des frites et du ketchup», affirme-t-il à hotelrevue. «Mais, en plaisantant, j’arrive souvent à les convaincre de prendre un plat, comme leurs parents. Et je vois régulièrement des gamins de 5 ans qui viennent manger des crevettes au lait de coco et curry!»

    Des parents radins?

    Certains restaurateurs affirment que, si les adultes sont prêts à faire des frais pour leur propre repas, ils le sont beaucoup moins lorsqu’il s’agit de leurs rejetons. Un argument qui ne marche pas chez Romano Hasenauer, au Chalet des Enfants, au Mont-sur-Lausanne. Chez lui, les petits sont plus que bienvenus, avec des jouets à disposition, des coins de la maison rien que pour eux, de quoi dessiner et une partie de la carte disponible en demi-portion. Ici, la clientèle familiale est un fonds de commerce.

    Cyril Perret lance ainsi un appel: «Nous avons un message aux restaurateurs: offrez aux enfants des menus originaux. Si ce n’est pas vous qui apprenez aux enfants à manger des choses bonnes et saines, qui le fera?» Le message commence à passer. Depuis la sortie du guide, déjà une dizaine de restaurants se sont annoncés. Ils veulent être dans la prochaine édition du guide, en 2012, avec des propositions spéciales pour les kids.

     


     

    Quelques-unes de nos adresses

    A Avenches, le Maure offre le repas aux moins de 10 ans. Et le Restaurant des Bains fait le menu (plat + dessert) à 22 fr.

    A Lausanne, le Bistrot du Flon fait tous les plats de sa carte à moitié ou au tiers du prix, en fonction de l’âge de l’enfant. Et le patron fait un tour de magie si l’assiette est finie.

    Le Mövenpick d’Ouchy a toujours une carte spéciale enfants dans ses trois restaurants, avec par exemple un menu à 12 fr. comprenant un plat, une boule de glace et un verre de sirop

    Au Mont-sur-Lausanne, le Chalet des Enfants, avec un nom pareil, ne peut qu’offrir du choix. Pâtes à 8 fr., cuisse de poulet rôtie à 12 fr. ou plats de la carte à moitié prix.

    A Ollon, l’Hôtel de Ville fait un menu à 13 fr. 50, avec salade, plat (filets de perche, boulettes de bœuf ou steak de cheval) et glace.

    A Prangins, le Café des Alpes leur prévoit des filets de perche, de la viande séchée (20 fr.) ou une entrecôte (25 fr.) avec des frites.

    A Pully, le Prieuré prépare pour eux jambon cuit (14 fr.), piccata de volaille (16 fr.) ou filets de perche (18 fr.).

    A Préverenges, la Brasserie de la Plage propose des plats entre 10 et 20 fr.

    A Rivaz, l’Auberge offre steak de bœuf, filets de perche ou escalopines de veau à 17 fr. 50, ou des pâtes au choix à 10 fr. 50.

    A Vevey, le très chic Hôtel des Trois-Couronnes propose un menu enfant à 22 fr. avec un plat et un dessert à choisir sur la carte normale et servi en petite portion.

    A Vufflens-le-Château, l’Ermitage propose le samedi à midi un menu sept plats pour les familles (150 fr. les adultes, 75 fr. pour les 13-16 ans, gratuit en dessous).


    Le guide des restos où emmener ses enfants ou ses petits-enfants

    Aller manger au restaurant avec de petits enfants peut tenir parfois du cauchemar. Parce que le lieu n’est pas adapté, parce qu’aucune distraction n’est prévue ou parce qu’aucun plat digne de ce nom n’est offert aux petits gourmands en dehors des frites-jambon.

    Spécialisé dans le loisir en famille, l’éditeur lausannois GeneralMedia a dès lors décidé de publier un nouveau guide pour les petits gourmands, après celui sur les places de jeu et celui sur les meilleurs lieux de pique-nique en Suisse romande.

    Le bouquin recense donc cent tables qui conviennent à une sortie en famille. Bon, avouons-le, les plats proposés tournent encore et toujours beaucoup autour du jambon, des nuggets ou du hamburger. Mais certaines adresses font des efforts, comme le Chalet des Enfants, au Mont-sur-Lausanne, qui leur propose des produits du terroir, ou la Bréguette, au-dessus de Vaulion, qui leur suggère par exemple sa saucisse à rôtir.

    Mais l’essentiel des restaurants du guide a surtout été choisi pour les activités qu’ils offrent aux plus jeunes, du Swin Golf de Lavigny à la Ferme de Cremin, au-dessus de Lucens. Chaque adresse est présentée en photo, avec une foule d’informations pratiques, qui vont du nombre de chaises bébé disponibles aux activités présentes à proximité.

    Le guide des restos pour petits gourmands, Ed. GeneralMedia, www.loisirs.ch.

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  • Rabaey rend son tablier avec émotion

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    Rabaey6913.jpgLe dernier service du cuisinier étoilé a attiré les passionnés qui tenaient à lui dire adieu et merci. J'ai eu le privilège d'y assister depuis sa cuisine.

    Ils avaient rendez-vous à 19 h 30 mais beaucoup étaient déjà là plus tôt, reçus une dernière fois par Josette et Gérard Rabaey au Pont de Brent, pour clore une belle aventure d’amitié et de goûts. Beaucoup avaient amené des cadeaux ou des fleurs. Ces fidèles-là étaient les derniers de ceux qui se sont succédé depuis neuf mois sur les hauts de Montreux pour goûter encore une fois la cuisine du triple étoilé.

    «Je mesure à peine le privilège d’être là», lâche Pascal Henry, le serial gastronome, en arrivant. «C’est comme ça, mon vieux, il ne faut pas être triste», lance Fredy Girardet à son collègue. Une autre dame a amené une grappe de ballons en forme de cœur: «Le vôtre, de cœur, il est aussi gros que celui-là», dit-elle en désignant le plus grand.

    Une heure plus tôt, les Rabaey mangeaient seuls dans la grande salle. Le chef grignotait plutôt, souffrant des intestins. Sa femme en rigolait: «Tu ne vas pas me dire que c’est par hasard?» Gérard Rabaey avoue ne pas avoir encore réellement assimilé qu’hier soir ce serait le dernier soir: «Je le sais, bien sûr, mais je n’arrive pas à y croire. Ce sera dur cette nuit, quand je fermerai la porte.»

    En attendant, il faut lancer les plats et, dans la cuisine, la même organisation millimétrée depuis trente ans démarre. «Martial, attention à la cuisson des Saint-Jacques!» «Oui, chef!» Ce dernier a l’œil sur tout, comme toujours, tout en réduisant lui-même les jus de clémentine qui serviront au soufflé avant d’attaquer la cuisson des cuisses de grenouille pour la charlotte aux truffes blanches.

    Dans la salle, les 52  privilégiés peuvent goûter leurs plats en cadence. Cette dernière soirée rapportera près de 30 000 francs à la Fond’action contre le cancer, une maladie que le cuisinier a dû combattre l’an dernier. Pas étonnant donc que, parmi les dîneurs, se trouvent les professeurs Leyvraz et Ravussin, qui l’ont soigné.

    Le 24 décembrei, les Rabaey fêteront Noël en famille. «Je ferai juste une volaille de Bresse, rien de compliqué. Vous savez, je suis quand même un peu fatigué.»

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  • Questions de goût à David Tarnowski

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    Tarnowski.JPGDavid Tarnowski ne cesse de progresser dans son restaurant Le Montagne, à Chardonne. La preuve? Il vient de gagner un point au GaultMillau, avec 16/20 et sa première étoile au Michelin!

    Votre plus ancien souvenir de goût?

    Le café au lait de ma mère, c’est peut-être pour ça que j’aime autant le café

    L’odeur de votre enfance?

    Les bugnes de ma mère mais aussi sa soupe à l’oseille. Et l’odeur des peaux d’orange brûlées sur le poêle de ma tante dans sa très modeste ferme sur les Monts du Lyonnais… ses saucissons suspendus à l’odeur très poivrée qui séchaient au grenier

    Plutôt salé ou plutôt sucré?

    Même si j’adore le sucré, je préfère quand même le salé.

    Votre premier verre de vin?

    A 10-12 ans avec de l’eau après avoir ramassé les pommes de terre ou après avoir aidé à ramasser le foin.

    Et celui qui vous a marqué?

    Un Pommard 2005 au goût très fruité, léger et bien équilibré dégusté au Pont de Brent.

    Un plat de brasserie?

    Par exemple: une vraie choucroute ou un tartare de bœuf.

    Votre légume favori?

    La pomme de terre.

    Votre plus grand choc?

    La rencontre avec chacun des chefs avec qui j’ai travaillé. Chacun avait quelque chose de différent à m’apprendre, mais tous avaient un point commun: la rigueur.

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  • A Aubonne, la nouvelle Esplanade garde sa formule et sa vue

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    restaurant,la côteLa star Guillaume Trouillot a donc quitté L’Esplanade, laissant les lieux à Patrick Mathis, Lorrain de 48 ans qui tenait auparavant le Marie-Jean, à Amancy, en Haute-Savoie.

    Autant le dire tout de suite: la salle n’a pas changé avec sa décoration tout en vert tilleul et en bois clair. Surtout, la vue reste époustouflante, permettant d’embrasser le Léman jusqu’à Genève. Le patron est en train d’aménager une nouvelle terrasse en bois.

    La formule, elle, ne change pas. Une carte plutôt courte, à partir de laquelle on compose son menu, depuis un plat (38 fr.) jusqu’à quatre (80 fr.). Cela garantit la fraîcheur des produits et maintient l’addition dans des limites raisonnables.

    Patrick Mathis aime les compositions colorées, et accorde les goûts sans en faire trop. On a apprécié ce millefeuille de féra fumée (coupée épaisse) et d’aubergine rôtie, que ponctuait une crème épaisse aux herbes. C’était très estival, avec des saveurs délicates. Le tartare d’avocat, lui, servait de nid à une émiettée de crabe posée en cercle, que relevait une mayonnaise légère au curry. Là aussi, la fraîcheur était au rendez-vous, même si la délicatesse des parfums confinait presque à de la timidité.

    Côté plat, la petite dorade était justement cuite, les deux filets servis en éventail, juste réunis par la queue, et sa concassée de tomates. Une présentation élégante à laquelle s’ajoutaient une purée de pommes de terre étalée sur toute la largeur de l’assiette, quelques févettes et une purée de carottes. Seul défaut: cette présentation très horizontale dessèche un peu la purée. Même petit souci avec le filet de bœuf (supplément de 15 fr.) déjà découpé en deux, ce qui oxydait la tranche. Mais la viande était parfaite de tendreté, saisie comme demandé, avec sa sauce au gamay classique.

    Desserts dans le même registre et carte des vins qui va d’Aubonne à la France avec un choix intelligent et original, dont plusieurs crus au verre. Le service, lui, est professionnel et efficace. Et la vue est… ah, pardon, on vous avait déjà parlé de la vue.

    Avenue du Chêne 42, 1170 Aubonne, 021 808 03 03. www.lesplanade.ch. Fermé dimanche soir et lundi.

    Découvrez ce qu'en pensent les membres iTaste.

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  • Le restaurant chez vous

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    Une start-up lausannoise propose de vous apporter à la maison les plats de restaurants sélectionnés

    Cela faisait un moment que Mickaël Ducros, un ancien de l’Ecole hôtelière, cherchait la bonne idée pour lancer son affaire. Il vient de la concrétiser en lançant Rest@home, un service de livraison à domicile ou au bureau de plats provenant de certains restaurants sélectionnés. Le site internet (www.restathome.ch) fonctionne depuis dix jours et les premières commandes arrivent déjà. Côté restaurants, le choix est encore restreint mais il ne demande qu’à s’étendre. «Nous voulons toujours le meilleur dans sa catégorie, nous sélectionnons les plats possibles dans sa carte habituelle, et nous lui fournissons les récipients adaptés afin que les plats restent au chaud», explique Mickaël Ducros, qui y a investi toutes ses économies.

    La livraison est effectuée dans l’heure qui suit, en Smart, pour le moment à Lausanne, à Pully et à Paudex. «Nous visons la clientèle des bureaux à midi, y compris les PME sans cantine, et les privés le soir.» En cas de succès, la formule est appelée à se développer dans d’autres villes suisses.

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  • A Lausanne, les amis aiment manger de belles viandes à César-Roux

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    restaurant,lausanne,restaurant,viandeL’histoire des Amis, c’est d’abord celle de l’amitié qui lie Luc Marandola et Laurent Anken, plus connu sous le surnom du «Baron». Ils tenaient du côté de Montchoisi le Montmartre, devenu Chez les Garçons. Depuis deux ans, ils ont déménagé dans un petit bistrot de quartier à l’angle de César-Roux et de la rue de l’Industrie.

    Ils ont redonné au décor une touche brasserie, juste chic comme il faut. Bien sûr, l’endroit n’étant pas très grand, ne venez pas ici si vous cherchez l’intimité et la zénitude. D’autant que la faconde du Baron n’a pas baissé d’un ton et qu’il accueille ses clients comme de vieux amis, la plaisanterie gouaille au coin de la bouche.

    A midi, on se presse pour le plat du jour. Par exemple, cette très belle entrecôte de cheval lardée, précédée d’une jolie salade (18 fr. 50). Et les rognons également proposés avaient belle allure, dans un style canaille très dans l’esprit du lieu. Les ouvriers y croisent les bobos et une clientèle de garçons. Mais la carte est plus large que cela, très tournée vers la viande et les salades.

    En entrée, ça ne parle que verdure, comme cette salade aux crevettes balsamiques (13 fr./23 fr. en plat). Ensuite, on a un beau choix carnivore, à commencer par un tartare coupé au couteau, agréablement épicé, relevé comme demandé, avec ses frites et ses toasts (100 g pour 23 fr. ou 200 g pour 33 fr.). La bavette de bœuf est évidemment à l’échalote (25 fr.), l’entrecôte de bœuf à la sauce café de Paris (34 fr.), celle de cheval à l’ail (27 fr.). Quant à la souris d’agneau, elle fleure le thym, bien sûr. Rien que du classique, on vous l’a dit, mais très bien fait et à un prix… d’ami.

    Ceci expliquant cela, l’endroit a du succès, et il vaut mieux réserver en soirée. Et, cela devient rare, le chef fait à manger jusqu’à 22 h 45! La carte des desserts est aussi traditionnelle, entre crèmes brûlées (12 et 15 fr.) et moelleux au chocolat (11 fr.). Celle des vins chemine au gré des envies des patrons, avec des crus sympathiques. Comme l’est, vous l’avez compris, le service.

    Café des Amis, rue César-Roux 5, 1005 Lausanne, 021 311 59 57. www.cafe-amis.ch. Fermé dimanche et lundi.

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  • A Saint-Sulpice, un Débarcadère accueillant

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    restaurant,terrasse,léman,Saint-SulpiceCeux qui me suivent savent combien j'aime le lac Léman. J'avais été navré en voyant disparaître cette belle adresse qu'était le Débarcadère, à Saint-Sulpice. Cette grande maison posée face au lac est restée à l'abandon quelque temps. Puis elle a rouvert l'an dernier avec de nouvelles ambitions.

    Bien sûr, en été, la terrasse reste un must. Mais le resto offre aussi un beau coup d'oeil sur le paysage, sobrement décoré en tons bois. Et une Pinte à la carte plus modeste (disponible sur la terrasse aussi) permet d'autres envies.

    Côté gastro, le chef aime les mariages surprenants, plutôt frais. Il peut se le permettre grâce à sa technique affirmée et ses cuissons précises. Bien sûr, parfois, la surprise est trop audacieuse, mais, dans l'ensemble, c'est réussi. Comme le service est aussi accueillant que décontracté, on peut donc profiter de cette cuisine sans affectation et pour une addition qui reste encore raisonnable à ce niveau-là.

    Un exemple? un tournedos de brochet moelleux, posé sur un risotto de quinoa et un jus corsé au pinot noir, le tout pour 39 fr.

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  • A Saint-Prex, l’Auberge de l’Union entonne sa réouverture en fanfare

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    union1.jpgSi la commune faisait la fête jeudi soir 30 juin pour la réouverture de son auberge après quatre ans de fermeture, les clients ont déjà pu apprécier depuis près d’un mois la cuisine et le cadre de celle-ci.

    Le décor, justement, est joliment moderne, aéré dans la grande salle à manger et la véranda qui donne sur la tour de l’Horloge de la cité médiévale. Le tout pourrait contenir 120 personnes, mais les jeunes patrons ont choisi de s’en tenir à 80 couverts.

    Wilfried Nicolle, 32 ans, vient du Calvados et travaillait au Bistrot d’Olivier Brasselet, au Mont-sur-Lausanne, dont on retrouve les couleurs dans la décoration. Il propose une cuisine agréable, mettant en valeur les produits de la région sans les masquer par trop d’artifices. Les assiettes sont très jolies et colorées, les goûts bien marqués et l’addition raisonnable.

    Récemment, le plat du jour proposait des tronçons de féra parfaitement cuits, posés sur un risotto aux tomates onctueux et parfumé (17 fr.). Un autre soir, nous avons apprécié une soupe froide de melon bien aromatisée au basilic, qui accompagnait des jolies bruschette au jambon cru (15 fr.). La salade de chèvre aux parfums d’érable (21 fr.) montrait un bel équilibre des goûts entre les tranches de pain grillées au chèvre et le sirop d’érable. La salade proprement dite aurait mérité, elle, une sauce un peu moins crémeuse à notre goût.

    En plat principal, les filets de perche sont garantis du pêcheur local, ce qui devrait justifier leur prix élevé (47 fr.), d’autant qu’ils sont généreusement servis (200 g). Joliment dorés, un poil gras, ils s’accommodent d’une sauce tartare maison d’excellente facture. Le tartare de bœuf est haché au couteau (29 fr.) et bien relevé. Seul regret sur les deux plats: des frites un peu molles à l’arrivée.

    La petite carte des desserts est garantie maison, comme la palette de sorbets (14 fr.). Et celle des vins part de Saint-Prex pour découvrir le monde, avec des propositions au verre. Enfin l’accueil, dirigé par la compagne du chef, Yingyi Yang, est très prévenant.

    Auberge de l'Union, rue du Pont-Levis 11, 1062 Saint-Prex. 021 626 36 76. www.auberge-union.ch. Ouvert 7/7

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