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Il est assis à la terrasse du bistrot, après avoir parqué sa moto, serein, confiant. Et pourtant, à 34 ans, le voici qui s’apprête à reprendre à la fin de l’année un des meilleurs restaurants de Suisse – donc du monde –, le Pont de Brent, institution que Gérard Rabaey a patiemment construite pour l’amener au firmament de la gastronomie. Stéphane Décotterd possède cette force tranquille qui le fait avancer, progresser, tracer sa route en y mettant autant de passion que de conviction.

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Samedi dernier, Michel Boujenah clôturait le festival Morges-sous-Rire avec son spectacle Enfin libre! L’humoriste y parle de la vie, de la famille Boutboul et bien sûr de sa mère juive ultraprotectrice, ultraprésente, ultraaimante, qui «a édifié autour de moi un mur de boulettes». Les fameuses boulettes! En fait, au moment d’entrer dans le théâtre, les spectateurs ont reçu la vraie «recette des boulettes de ma mère». Là voilà pour ceux qui auraient raté la représentation, telle que décrite par Boujenah, avec ses approximations et quelques corrections de ma part…

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Il y a plus de 230 ans que les Minod cultivent la vigne sur la commune d’Yvorne. En reprenant le domaine en 2000, Eric Minod y a apporté son envie de faire de la qualité, quitte à restreindre les quantités. Et il a construit une magnifique œnothèque pour mettre en valeur ses vins.

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Six ans déjà que Christiane Martin régale les gourmands dans son Auberge de Baulmes. Elle y cultive la proximité – avec des produits qui viennent des alentours ou de son propre jardin –, la mémoire – avec des légumes oubliés qu’elle remet au goût du jour –, et l’éthique, puisqu’elle veille au respect des travailleurs qui récoltent ses produits et à celui des animaux. Sa coquette maison aime la Semaine du goût ou Slowfood. Et tout cela se marie au plaisir de l’accueil, à une cuisine de tradition et à une très belle terrasse lorsque les beaux jours arriveront enfin. L’Auberge propose également quelques chambres et deux salles de séminaire.

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Avec l’été qui pourrait arriver, on a moins envie de cuisiner, ou plutôt moins envie de cuire. C’est le moment idéal où nous mangeons cru, des salades, des fruits frais, et aussi des carpaccios ou des tartares. Ça tombe bien: un petit bouquin vient de sortir sur ces deux dernières préparations: Du tout cru! de Nicole Renaud (Ed. First). Parce qu’il y a plein de manières de décliner ces deux classiques. Le tartare, on l’a connu de bœuf, de poisson. Là, il est de veau maigre et se marie fort bien avec une purée d’avocat et des petites févettes toutes fraîches et crues elles aussi, si vous les trouvez suffisamment petites et jeunes. Sinon, prenez des plus grosses, ébouillantez-les et pelez-les. Ou encore, remplacez-les par des belles câpres. L’important, c’est que ce soit frais!

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L’aligoté est un cépage intimement lié à la Bourgogne où il est vraisemblablement né, sans doute d’un croisement entre le pinot et le gouais blanc. Il partage avec notre chasselas plusieurs points communs, comme la taille de ses grains (petits) et sa précocité qui lui permet de mûrir dans des climats peu ensoleillés.

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Les alcools vieillissent pour les générations futures. Dans la principale maison de la région, Hennessy, les eaux-de-vie de 1800 existent encore. Reportage à Cognac.

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A Lausanne, en maximisant l’offre, les restaurants multifonctions pour trentenaires aisés et branchés cartonnent. Une nouvelle adresse vient s’ajouter à la déjà longue liste.

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Vendre du vin en Suisse n'est pas chose facile, tant la concurrence est rude. Et même sur Internet, les sites foisonnent. Voici pourtant un petit nouveau, lancé hier, qui a choisi l'originalité. Esprit Vin ne propose en effet que six vins à la fois plutôt qu'un immense catalogue dans lequel l'amateur ne saura que choisir. Et chacun d'eux est expliqué dans une petite vidéo par un sommelier.

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Le nouveau guide des Grandes Tables vient de sortir, à découvrir sur www.grandestables.ch. Cette association des meilleurs chefs de Suisse vaut le détour. Ce qui est amusant dans ce guide aussi, c'est que chaque chef y indique les petites tables sympas où il va manger quand il a lui-même congé. Voici la liste des chouchous vaudois.

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Passionnante dégustation que celle organisée l’autre jour par le Domaine du Mont-d’Or chez Philippe Rochat. La maison du Pont de la Morge, près de Sion, proposait en effet de remonter le temps dans une «verticale» de son célèbre Johannisberg, à travers douze millésimes jusqu’en 1959 (lire ci-après)

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L’ancienne Association viticole d’Yvorne, devenue Artisans Vignerons, fait une belle année. Après les Lauriers de platine Terravin décerné l’automne dernier à leur Chant des Resses, c’est au concours Mondial de Bruxelles que les médailles arrivent. L’or l’Yvorne Vigne d’or vieilles vignes 2008 et pour l’Yvorne Vigne d’Or Assemblage de Cépages Nobles élevé en barrique 2008.

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Scène surréaliste l’autre jour dans un grand hôtel genevois: devant de très rares journalistes, toute une escouade de spécialistes venait d’Italie vanter les vertus de la pomme de terre nouvelle. Cette promotion très chic est soutenue par l’Union européenne et par l’Etat italien, et elle comprend la Suisse, à l’heure où les importations de patates ont cessé pour laisser la place aux indigènes qui arrivent sur le marché.

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Je dois l’avouer: j’ai une vieille tendresse pour les cœurs de France, ces biscuits qui ne sont rien d’autre que de la pâte feuilletée roulée remplie de sucre. Mais, chez moi, si vous m’en glissez un bol, vous pouvez être sûr que j’irai jusqu’au fond sans même m’en rendre compte. En France, on ne les appelle pas cœurs de Suisse, mais plutôt palmiers ou palmitos. Et l’autre jour, dans le magazine Saveurs, j’ai trouvé une recette de palmitos salés, avec du parmesan, des tomates et des olives, amusants pour un apéro au soleil. J’ai craqué…

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J’ai longtemps tenté de cultiver de la rhubarbe dans mon petit potager, mais en vain. C’est pourtant presque une mauvaise herbe tellement ça pousse bien, mais, chez moi, elle n’a jamais résisté au labourage de printemps de Pierre. J’ai baissé les bras et j’achète mes tiges rouges au marché. On en fait des gâteaux, évidemment, des compotes, on les marie avec des fraises. Et puis j’ai découvert une recette de gâteau de riz à la rhubarbe dans un petit livre, Spécial fruits, tartes, verrines, crumbles & Cie (Ed. Larousse). Ça me fait penser au riz au lait de mon enfance (on est tous régressifs). J’adore la rhubarbe.

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