Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Recettes - Page 26

  • Un autre curry sud-africain

    Imprimer

    Oui, je radote encore avec mon retour d'Afrique du Sud. C'est le problème quand on découvre un truc super, on a tendance à rabâcher un peu après, à poursuivre ses amis de ses petites histoires. La cuisine sud-africaine, donc, c'est bon, je l'ai dit. Là, je vous livre un autre curry sud-africain (mais pas malais) que j'ai trouvé dans mes pérégrinations. Et, cette fois, il y a de la poudre de curry...

    Ingrédients pour six à huit:

    • 1,5 kg de paleron de boeuf désossé
    • 2 gros oignons hachés
    • 1/4 tasse de poudre de curry
    • 2 cs de graines de moutarde
    • 1 cs d'ail haché
    • 1 cc de safran en poudre
    • 2 tasses de bouillon de boeuf
    • 300 g de tomates émincées
    • 2 cs de piments Jalapeno hachés
    • 2 cs de gingembre hachés

    Pour accompagner:

    • 1 banane coupée en minces rondelles
    • 1/2 tasse de chutney à la mangue
    • 1/3 tasse de poudre de noix de coco
    • 1 yaourt nature mélangé avec 1/4 concombre taillé en petits dés
    • 6 tasses de riz long grains cuit

    Préparation:

    1. Coupez le boeuf en lanières de 2,5 cm de long. Mettez dans une grande casserole le boeuf, les oignons et 1 tasse d'eau. Couvrez et portez à ébullition. Réduisez le feu et laissez mijoter 30 minutes. Puis découvrez la casserole, portez sur feu vif en remuant régulièrement jusqu'a ce que le liquide s'évapore et que le mélange brunisse légèrement (5 à 7 minutes). Otez du feu et dégraissez si besoin.
    2. Remettez sur le feu et ajoutez dans la casserole la poudre de curry, les graines de moutarde, l'ail et le safran. Remuez jusqu'à ce que les épices soient bien mélangées pendant une minute.
    3. Ajoutez le bouillon, les tomates, les piments et le gingembre. Mélangez bien pendant une minute puis remettez le couvercle, réduisez la chaleur et laissez cuire doucement deux heures à deux heures et demie, jusqu'à ce que la viande soit très tendre. Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire.
    4. Placez les bananes, le chutney, la poudre de coco et le yaourt au concombre dans des bols séparés sur la table.
    5. Faites de jolis dômes de riz sur les assiettes en vous aidant d'un petit bol ou d'une tasse et servez le curry de boeuf par dessus.

    Bon appétit.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Un bon pâté, «c’est fait avec amour»

    Imprimer

    BOUCHERIE_CULLY_341.jpg

    Sur Facebook, le groupe des «Amis du vrai pâté vaudois» a dans ses statuts l’obligation d’organiser un «banquet scientifique et gustatif de pâtéologie». Le premier devait se tenir la semaine prochaine, mais la Confrérie de la charcuterie artisanale, partenaire de l’événement, a demandé qu’il soit reporté à l’automne. Elle voulait faire les choses en grand. Dame, le pâté vaudois, le vrai, méritait une fête d’envergure. Ce n’est donc que partie remise.

    A Cully, dans la boucherie Nardi, Jacky Gorgerat est le roi du pâté depuis quarante-trois ans. Son patron, Ludovic Perroud, l’admet: «Quand j’ai repris, il y a trois ans et demi, je n’ai pas touché à la fabrication, parce que Jacky est le meilleur.» Normal, le boucher en a fabriqué 22 000 l’an dernier, tout à la main, selon une recette qu’il a fait légèrement évoluer avec le temps.

    Commençons par la pâte. «Elle doit être faite au saindoux, c’est essentiel», explique Jacky Gorgerat. Et évidemment de la farine, de l’eau et du sel. On la laisse reposer avant de l’abaisser à 3 mm d’épaisseur, puis de la découper en cercles de 10 cm de diamètre. Les chutes seront réutilisées, mais pas tout de suite, il faut laisser reposer.

    La pâte est posée dans un moule en acier réutilisable. Puis on y dépose une boulette de 55 grammes de farce. Celle-ci contient moitié veau, moitié porc, «que des bons morceaux qui restent de la parure de la viande. Il faut un peu de gras pour que ça ait du goût et que ça ne soit pas sec.» Quelques épices, des herbes de Provence, du sel et du vin pour mouiller, «du Cully, évidemment…» La farce ne doit pas être écrasée. Viennent ensuite le couvercle, collé avec une eau farineuse, puis la collerette de la cheminée. «Avant, je perçais le couvercle avant la cuisson. Maintenant, je le fais après, c’est plus simple et cela conserve mieux l’humidité du pâté.» Un peu de jaune d’œuf pour dorer et hop, une heure au four à 200 degrés.

    Reste ensuite la gelée, aromatisée au vin blanc, elle aussi, qu’on coule «gentiment, trois ou quatre fois, pour qu’elle se répartisse bien». Pour Ludovic Perroud, «un bon pâté, c’est fait avec amour et patience». Il y a beaucoup de manipulation, donc de main-d'œuvre. Et quel est le secret pour repérer un bon pâté? La forme imparfaite? «Les jolis pâtés tout ronds sont le signe qu’ils ont été faits industriellement, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont mauvais, ils peuvent avoir été faits avec des ingrédients de première qualité. Non, le vrai signe, c’est la gelée: si elle forme un creux dans la cheminée, c’est que le pâté a attendu et qu’il s’est tassé. Si la gelée forme encore comme une bulle, c’est que le pâté est frais, ça, c’est essentiel.»

    Pas si vaudois

    • En fait, il faut l’avouer, le pâté vaudois n’a de vaudois que le nom. On n’a aucune preuve historique qu’il vienne du Pays de Vaud, même si c’est bien dans ce canton et dans les régions avoisinantes qu’on en fait la plus grande consommation. Selon le Patrimoine culinaire suisse, les premières recettes écrites apparaîtraient vers 1750 en Suisse. Mais le nom «pâté» étant générique, on n’est jamais sûr de rien.
    • Aucune codification de sa fabrication n’existe, en particulier pour sa farce, qui peut être composée de porc et/ou de veau, de jambon parfois.
    • Le pâté à la viande est une spécialité qui, comme le croissant au jambon, la rissole ou le taillé aux greubons, peut être fabriqué soit par le boucher, soit par le boulanger. Chacun de ces corps de métier glisse en aparté que le sien est nettement meilleur…

    Souvent industriels

    • Les premiers pâtés à la viande produits à grande échelle ont été ceux labellisés «Le Martel», produits aux Ponts-de-Martel (NE), dans les années 1970. Devenu Orior par fusion, l’entreprise reste un des principaux producteurs suisses. Ils sont aujourd’hui fabriqués dans le canton de Bâle-Campagne.
    • Migros (Jowa) est l’autre grand producteur suisse. Avec Orior, il produit les deux tiers de la consommation nationale.
    • Artisans: 10%, c’est l’estimation du nombre de pâtés encore faits artisanalement par des bouchers-charcutiers selon le Patrimoine culinaire suisse. D’autres se contentent de cuire ceux fournis par des grossistes.

    Lien permanent Catégories : Produits, Viande 0 commentaire

  • Un curry malais du Cap comme souvenir de vacances

    Imprimer

    curry_sudafricain.jpgAprès deux semaines passées en Afrique du Sud, rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le coup des photos de vacances. Bien que j'en aie de très belles... Non, j'avais juste envie de parler d'une cuisine riche, métissée, colorée. Franchement, la cuisine sud-africaine a su faire cohabiter ses racines africaines avec les multiples influences venues de ses expatriés volontaires ou involontaires: les Indiens et les Malaisiens, les Anglais, les Français, les Italiens ou les Hollandais. Et comme c'est un vrai pays de cocagne au niveau des produits, des épices... Au final, des plats très variés, originaux et, d'après mon expérience, fort bien préparés. Histoire de vous faire saliver, voici une petite recette de curry malais du Cap. Bien sûr, la liste des ingrédients est très longue, tant le mélange des épices est essentiel. (La tasse est une mesure typiquement anglo-saxonne, qui correspond à une tasse à thé.)

    Ingrédients pour six:

    • 2 cc de safran des Indes moulu
    • 2 cc de cumin moulu
    • 2 cc de coriandre moulue
    • 2 cc de poudre de piment
    • 1 cc de cannelle moulue
    • 3/4 cc de sel
    • 3 cc d'huile de canola (ou colza)
    • 2 tasses d'oignon haché
    • 2 cs de gingembre frais haché
    • 3 feuilles de laurier
    • 1 gousse d'ail hachée
    • 500 g de ragoût de boeuf, coupé en petits morceaux
    • 1,5 tasse de bouillon de boeuf
    • 1,5 tasse d'eau
    • 1,5 tasse de poivron vert émincé
    • 1/2 tasse d'abricots secs émincés
    • 1/2 tasse de confiture d'abricot
    • 3 cc de vinaigre de vin rouge
    • 1/2 tasse de babeurre à faible teneur en matière grasse

    Préparation:

    1. Mélangez le safran des indes, le cumin, la coriandre, la poudre de piment, la cannelle et le sel dans un petit bol, en remuant bien.
    2. Chauffez l'huile dans une poêle ou un wok. Ajoutez-y le mélange d'épices et faites revenir quelques secondes en remuant constamment. Ajoutez l'oignon et faites revenir 2 minutes. Ajoutez le gingembre, les feuilles de laurier et l'ail et faites encore revenir 15 secondes.
    3. Ajoutez le boeuf et faites-le poêler 3 minutes avant d'ajouter le bouillon tous les ingrédients qui restent sauf le babeurre. Portez à ébullition. Couvrez, réduisez la chaleur et laissez doucement mijoter une heure et demie.
    4. Découvrez, ôtez les feuilles de laurier et laisser cuire à découvert encore une demi-heure jusqu'à ce que le boeuf soit très tendre.
    5. Otez du feu et ajoutez le babeurre en mélangeant bien.

    Bon appétit.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Des choux très très choux

    Imprimer

    choux.jpgVous êtes fans d’éclairs au moka, de profiteroles au chocolat, de chou à la crème? Moi aussi. Mais savez-vous qu’avec cette même pâte à chou, on peut faire mille choses, sucrées ou salées? La base est toujours la même, une pâte pas trop complexe, mais qui risque de vous demander quelques essais avant de la réussir à la perfection. Je vous la livre telle quelle ci-après…

    A partir de là, à vous de laisser jouer votre imagination. Pour un dessert, fourrez vos choux à la crème au chocolat avec une seringue, coupez-les en deux et insérez-y une boule de glace, farcissez-les d’un peu de confiture, c’est selon…

    Pour un apéro, mélangez un fromage frais avec des herbettes avant de farcir vos choux, préparez un tartare de saumon ou un hachis de tomates, mozzarella et basilic, c’est comme vous voulez…

    Ingrédients pour une quinzaine de choux:

    • 1 dl d’eau
    • 1,5 g de sel
    • 3 g de sucre
    • 30 g de beurre
    • 60 g de farine
    • 2 œufs battus.

    Préparation:

    1. Mettez l’eau, le sel, le sucre et le beurre dans une casserole, et faites bouillir le tout. Lorsque le mélange est parfaitement fondu, ajoutez la farine en une fois en remuant énergiquement avec une spatule. Puis laissez sur le feu en remuant pour dessécher la pâte deux minutes.
    2. Hors du feu, incorporez gentiment les œufs jusqu’à ce que la pâte ait tout absorbé. Elle doit être lisse et brillante, un peu molle et se détacher facilement.
    3. A l’aide d’une poche à douille ou d’une cuillère, dressez vos choux sur du papier sulfurisé. Pour un chou de taille moyenne, mettez à four chaud (220 degrés) pendant quinze minutes, baissez le four à 200 degrés et laissez encore quinze autres minutes.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Entrées, Recettes 0 commentaire

  • Gambas au basilic et curry

    Imprimer

    gambas.jpgPasser deux jours en cuisine pour que vos invités dévorent vos créations en dix minutes, c’est vrai que c’est supersympa… Mais pas tous les jours, forcément. Le petit plat vite fait, tout simple, qui ne nécessite pas une liste de courses longue comme le Bottin de téléphone, ce n’est pas mal non plus, histoire de varier les plaisirs. C’est ainsi que, depuis quelques mois, cette rubrique tente de vous trouver des recettes faites en un rien de temps, avec cinq ingrédients max, hors les incontournables de toute bonne cuisine qui se respecte.

    Quand, en plus, la recette en jette un peu, fait un poil riche, il n’y a rien à regretter. Là, c’est dans le dernier magazine Michelin, Etoile, que j’ai découvert ce petit bonheur de gambas au curry et basilic. Hop, au boulot.

    Ingrédients pour quatre personnes:

    • 20 belles gambas
    • 1 botte de basilic
    • 4 cc de curry en poudre
    • 8 oignons nouveaux
    • 1 dl de crème
    • 4 cs d’huile d’olive
    • sel, poivre.

    Préparation:

    1. Décortiquez les gambas en gardant la queue (certains utiliseront des queues de gambas décortiquées et dégelées, c’est leur choix…). Mettez-les à mariner une dizaine de minutes dans la moitié de l’huile et le curry.
    2. Epluchez et émincez grossièrement les oignons nouveaux.
    3. Dix minutes avant de passer à table, chauffez le reste de l’huile dans une grande poêle, saisissez-y les oignons émincés et laissez-les fondre quelques minutes.
    4. Ajoutez les gambas et les feuilles de basilic, et laissez cuire à feu vif en remuant.
    5. Lorsque les gambas sont cuites, ajoutez la crème, laissez réduire quatre minutes, assaisonnez en sel et en poivre.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Poisson et fruits de mer, Recettes 0 commentaire

  • Poitrine de porc croustillante au miel

    Imprimer

    poitrine_miel.jpgVous connaissez la poitrine de porc? C’est une pièce injustement méconnue, qui donne tout son charme à une choucroute lorsqu’elle est fumée, mais qui peut également s’utiliser dans des préparations rigolotes et fort goûtues. Les Américains en raffolent pour leur barbecue. Les Français pour des plats canailles. Là, c’est une recette que j’ai piquée à je ne sais plus qui, mais, comme je suis un Robin des Bois de la cuisine, je l’offre aux pauvres que vous êtes.

    Ingrédients pour quatre:

    • 1 cs de raz el-hanout (l’épice marocaine)
    • 12 tranches de poitrine crue de 6 à 8 mm d’épaisseur
    • 5 cl de vinaigre de vin
    • 2 cs de miel liquide
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Mélangez le miel, le vinaigre et le raz el-hanout dans une casserole, salez légèrement et poivrez. Faites chauffer pendant 2 minutes pour bien mélanger.
    2. Rangez les tranches de poitrine dans un plat, versez par-dessus la préparation ci-dessus et couvrez d’un film alimentaire. Laissez mariner au frais pendant quatre heures.
    3. Préchauffez le four à 210 degrés. Égouttez les tranches de poitrine et rangez-les à plat sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé. Mettez-les cuire au four pendant trente minutes en retournant à mi-cuisson. Les tranches doivent être croustillantes.
    4. A partir de là, libre à vous: vous pouvez les servir avec une jolie salade. Mais aussi les découper en petits morceaux que vous piquerez sur des cure-dents pour un apéro.

    Lien permanent Catégories : Recettes, Viande 0 commentaire

  • Vive le poulet pané au cacahuète et curry

    Imprimer

    poulet_cacahuete.jpgIl suffit parfois d’un rien pour renouveler le quotidien et transformer la routine. On croirait entendre les conseils d’un conseiller conjugal. «Mais je ne suis pas marié avec mon poulet, Docteur.» Non, mais il faut admettre que la relation avec le poulet peut parfois devenir banale ou triste quand point l’ennui. Panons donc l’escalope de cacahuètes pour un nouveau départ. Comment se faire?

    Ingrédients pour quatre:

    • 4 escalopes de poulet fermier suisse et tout et tout
    • 200 g de cacahuètes salées
    • 2 œufs
    • 100 g de chapelure
    • 2 cc de curry en poudre
    • 3 cs de farine
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Ecrasez les cacahuètes au pilon ou avec votre rouleau à pâte dans un sachet plastique. Mélangez-les ensuite avec la chapelure et le curry et déposez le tout dans une assiette.
    2. Battez les œufs à la fourchette et versez-les dans une deuxième assiette. Mettez la farine dans une troisième assiette.
    3. Salez et poivrez les escalopes de poulet, puis passez une face dans la farine, puis dans l’œuf, puis dans le mélange de cacahuètes.
    4. Dans la poêle, faites chauffer à feu moyen un peu d’huile et/ou de beurre, puis faites-y cuire les escalopes côté cacahuètes, retournez-les et laissez cuire l’autre face sur feu doux une dizaine de minutes.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Des saint-jacques au beurre d'herbes, à lécher l'assiette de bonheur

    Imprimer

    saint-jacques2_DET.jpgD’habitude, c’est André qui fait à manger. Bien, il faut le dire. Là, l’autre soir, c’est Sylviane qui s’est mise aux fourneaux, pour notre plus grand bonheur. Comme ça, mine de rien, elle n’a fait que des plats étonnants, originaux, qui se sont succédé pour une soirée réussie. Et, sous la contrainte et mon charme ineffable, j’ai réussi à lui soudoyer deux de ses recettes. Dont celle de ses coquilles Saint-Jacques au beurre d’herbes, mais vraiment au beurre… qui nous a permis de saucer l’assiette jusqu’à plus soif, pour le plus grand bonheur de notre cholestérol. Récapitulons:

    Pour une entrée de quatre personnes:

    • 6 noix de Saint-Jacques
    • 3 échalotes
    • 1,5 dl de vin blanc
    • 200 g de beurre
    • 2 bouquets de persil
    • 1 filet d’huile

    Préparation

    1. Lavez le persil, supprimez les grosses tiges et mettez-le dans le bol mixer avec un peu de sel et 4 cs d’eau. Réduisez en purée.
    2. Pelez et hachez finement les échalotes. Faites-les cuire dans une casserole avec le vin jusqu’à complète disparition du liquide.
    3. Retirez du feu et incorporez le beurre au fouet.
    4. Mixez le persil et la sauce d’échalotes. Puis passez le tout à la passoire pour extraire le jus et réservez-le.
    5. Au moment de servir, réchauffez votre sauce sans bouillir. Poêlez les Saint-Jacques dans un filet d’huile 30 à 40 secondes de chaque côté.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Poisson et fruits de mer, Recettes 2 commentaires

  • Curry de porc et épinards aux tomates

    Imprimer


    Même si le porc n'est pas la première viande utilisée en Inde (on y mange plus souvent de l'agneau ou du poulet, quand on mange de la viande, ce qui n'est pas très fréquent...), il est à la base de nombreuses recettes, parmi lesquelles, évidemment, toute une déclinaison de curry qui n'ont rien à voir avec ces émincés jaunâtres qu'on vous sert parfois en plats du jour. Par exemple, le curry de porc au yaourt, originaire du nord du pays (on peut aussi utiliser du boeuf ou de l'agneau).

    Pour 4 à 6 personnes suivant l'accompagnement, commencez par couper en petites lanirèes très fines 500 g de rôti de porc que vous passerez dans du sel avant de les mettre dans une jatte, de les recouvrir de 3 dl de yaourt, et de les laissez couvertes une nuit au frigo. Le lendemain, faites fondre 175 g de ghi (beurre fondu et clarifié) ou de margarine dans une grande casserole. Faites-y revenir doucement 1 gros oignon émincé et 3 gousses d'ail écrasées pendant cinq minutes. Ajoutez alors 1,5 cc de gignembre haché, 2 cc de coriandre moulue, 1 bonne pincée de piment de Cayenne, 1/2 cc de cumin moulu, 1,5 cc de curcuma et 1 cc de garam massala. Laissez encore 3 minutes avant d'y mettre la viande et le yaourt et de bien mélanger. Couvrez et laissez mijoter 1 heure et demie (il faut ce qu'il faut...).

    Vous pouvez l'accompagner de riz, mais aussi d'épinards aux tomates, une merveille. Faites décongeler 500 g d'épinards (ou, mieux, coupez en lanières 1 kg d'épinards frais). Faites fondre 175 g de ghi et faites-y revenir 2 oignons émincés et 2 gousses d'ail écrasées. Pelez et coupez en lanières 150 g de gingembre frais que vous ajouterez dans la casserole avant de faire cuire 5 minutes. Ajoutez encore 1 pincée de piment, 2 cc de curcuma, 2 cc de garam massala, 2 cc de graines de coriandre, 1 cc de coriandre moulue, 1 cc de cumin, 1,5 cc de sel, 2 cc de poivre noir moulu. Tournez une minute. Mettez les épinards et tournez bien, puis ajoutez 400 g de romates en boîte avec leur jus. Mouillez d'eau pour que les épinards n'attachent pas. Laissez frémir 5 à 10 minutes avant de servir.

    Et, si le coeur vous en dit, remplissez votre table de rondelles de bananes, de raisins secs, de yaourt nature, de cacahuètes, etc. Testez, et vous verrez que vos cobayes seront contents.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Fin Bec, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Tranchons les champignons, c'est bon

    Imprimer

    champignons.jpgJe vous parlais l’autre jour du champignon de Paris, cet habitant des caves humides et sombres. S’il s’appelle ainsi, c’est qu’il était cultivé dans les anciennes carrières du XVe arrondissement de la Ville Lumière. Ce titi s’est exilé, mais il a conservé son nom un peu snob. Je l’ai déniché l’autre jour dans un joli bouquin qui vient de sortir, le Petit Larousse des recettes du potager.

    On y retrouve ainsi plein de préparations de légumes et de racines, de fruits et de courges. Dont cette recette de carpaccio de champignons, délicatement relevée d’une crème fouettée au wasabi (la moutarde japonaise verte, vous savez, la très forte) et ciboulette. Et comme je dois trouver des justifications à l’achat de ma mandoline, j’aime bien les carpaccios…

    Ingrédients pour quatre:

    • 500 g de champignons de Paris
    • 2 dl de crème
    • 1 cc de wasabi
    • 2 citrons
    • 1 botte de ciboulette
    • sel fin

    Préparation:

    1. Placez les fouets du batteur et un saladier quinze minutes au réfrigérateur.
    2. Fouettez la crème en chantilly, en ajoutant, petit à petit, le wasabi et un peu de sel. Réservez au frigo.
    3. Coupez le pied des champignons, frottez-les rapidement avec un linge humide pour les nettoyer.
    4. Pressez les citrons. Détaillez les champignons en fines lamelles, au couteau ou à la mandoline, en les arrosant au fur et à mesure de jus de citron. Salez-les légèrement.
    5. Hachez la ciboulette, puis mélangez-la délicatement avec la chantilly. Servez la chantilly avec le carpaccio de champignons.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Recettes 0 commentaire

  • Trois façons de savourer les navets

    Imprimer


    Je ne comprends pas la méchanceté des critiques cinématographiques qui qualifient un mauvais film de navet. C'est que c'est trop bon, le navet, préparé avec beaucoup d'amour et un peu de beurre. Simplement, le navet ne supporte pas l'été, saison trop chaude pour lui. Profitez-en maintenant!

    Tenez, par exemple, le navet braisé à la moutarde de Meaux. Il vous suffit d'éplucher 1 kg de navets, de les couper en deux ou en quatre suivant leur taille, de les faire ébouillanter 10 minutes dans de l'eau salée avant d'égoutter. Puis vous les faites dorer dans 30 g de beurre et 1 cs de moutarde de Meaux, vous couvrez et vous laissez braiser 20 minutes à feu doux.

    Ou vous faites une petite purée. Epluchez et coupez en quatre votre kilo de navets, ébouillantez-les quinze minutes dans de l'eau salée avant d'égoutter et de réduire en purée. Vous remettez dans la casserole avec 1 cs de beurre et vous laissez la purée sécher un peu. Ajoutez alors 3 cs de crème, du sel, du poivre et de la muscade râpée.

    Joël Robuchon, lui, prend 10 petits navets qu'il pèle et qu'il range dans une casserole avec 30 g de beurre, 1 ct de sucre et une pincée de sel. Il couvre d'eau juste à hauteur, avant de découper un disque de papier sulfurisé de la grandeur de la casserole, qu'il perce de petits troux, et qu'il dépose sur l'eau en mouillant un peu. Il démarre ensuite l'ébullition à grand feu avant de laisser cuire à feu doux une demi-heure. Puis il enlève le papier et cuit encore 4 à 5 minutes en tournant la casserole jusqu'à ce que l'eau soit complètement évaporée et que le beurre donne un bel aspect brillant aux navets.

    Quand je vous disais qu'un navet peut être brillant...

    Lien permanent Catégories : Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • Concombre aux légumes et mousse aux fruits: un jeu d'enfants

    Imprimer

    241.jpgQui a dit que les enfants d'aujourd'hui n'ont plus le goût à la nourriture de qualité? Mais le goût, mon bon Monsieur, ça s'éduque, c'est une culture. Servez-les des Macmachin ou des pizzas surgelées à longueur d'année, le résultat ne se fera pas attendre: des gosses qui bouffent n'importe quoi, avec une préférence pour les ersatz préemballés, précuits, prédigérés. Faites-leur essayer des goûts différents, variés, insolites ou drôles, et vous les verrez pointer un nez curieux dans la cuisine à l'heure des repas.

    Il y a quelques années, par exemple, le Centre de prévention des ligues de la santé avait publié un petit livre de 100 recettes à faire par nos bambins, 100 recettes saines, drôles, faciles, du Macsanté au frappé aux fraises, en passant par la mousse de curry, le pain d'épices ou les blinis russes. C'est un peu light, pas trop sucré et très bien fait.

    Prenez les barquettes à l'aneth! Pelez un concombre, coupez-le en deux dans le sens de la longueur, puis en trançons de 4 centimètres de long. Retirez les graines. Mélangez 250 g de séré maigre, 2 tomates et un poivron jaune coupé en cubes, 6 noix grossièrement hachées, 2 cuillerées à soupe de pignons, 2 cuillerées à café d'aneth ciselé, 2 cuillerées à soupe de moutarde, un peu de sel et de poivre. Remplissez les morceaux de concombre avec cette farce et servez sur un lit de feuilles de laitue. Facile, non?

    Pour le dessert, testez la mousse magique aux fruits. Vous mettez une boîte de lait concentré non sucré au frigo deux heures. Vous battez ensuite le lait condensé qui double de volume. Vous incorporez alors le jus d'un citron et 1 ou 2 cuillerées à soupe de sucre. Mixez 250 g de fruits frais ou décongelés, au choix des mûres, des pommes, des raisinets ou ce que vous avez sous la main, en en réservant quelques morceaux pour la décoration. Ne reste plus qu'à incorporer délicatement la purée de fruits au lait condensé, puis à décorer.

    Bon, ce soir, je me repose: les mômes popotent!

    Lien permanent Catégories : Desserts, Entrées, Fin Bec, Recettes 0 commentaire

  • Lap de boeuf et curry de poulet, un zeste de Thaïlande

    Imprimer

    135.jpgIl y a ceux qui cherchent en Thaïlande quelques amours vénales et ceux qui y cherchent un supplément d'âme dans les temples bouddhistes. Ils n'ont rien compris: l'âme de la Thaïlande, c'est sa cuisine.

    Le premier secret, c'est une économie de moyens. Peu d'ingrédients mais beaucoup de goût; des temps de cuisson réduits. Le deuxième secret, c'est la saveur du citron vert, omniprésent. Ce qui saute aux yeux dans une cuisine thaïe, hormis le portrait du couple royal, c'est le bol de jus de citron à côté des fourneaux. Le plat est un peu fade? On rajoute un peu de jus.

    Le goût de cet agrume, indispensable au climat chaud, on le retrouve dans le makrout, une feuille épaisse qu'on fait cuire dans les sauces. Ou dans la branche de citronnelle, comme celle qu'on utilise dans le lap.

    Le lap? Prenez un steak de boeuf, par exemple, bien épais. Hachez ensemble deux tiges de citronnelle, un oignon, quelques feuilles de basilic thaï (attention, ça n'a rien à voir avec notre basilic à nous), un peu de menthe et un filet de jus de citron vert. Ne reste plus qu'à saisir le steak, que vous coupez ensuite en fines tranches. Puis mélangez encore chaud avec la sauce pour obtenir une entrée fraîche et légèrement relevée.

    Dans le curry thaï, qui n'a rien de commun avec l'épouvatable curry jaune que servent certains restaurants sous le nom de casimir, histoire de liquider leur viande défraîchie, on retrouve encore ce goût de citron. Dans une poêle, versez un peu de lait de coco et faites-y sauter de l'émincé de poulet. Réservez. Faites revenir dans la même poêle une cuillerée à soupe de pâte de curry (rouge, jaune, vert, panang, matsaman, selon les goûts), ajoutez le reste de la boîte de lait de coco, des feuilles de makrout, du jus de lime, du nam-pla (sauce de poisson qui sale), une pincée de sucre, et quelques légumes qui s'accorderont en couleur avec le curry (poivrons, carottes, courgettes, mini-épis de maïs, etc.). Laissez réduire. Ajoutez ensuite le poulet dans la sauce et laissez-le réchauffer avant de servir.

    Vous trouverez tous les ingrédients dans les magasins asiatiques et même au supermarché aujourd'hui, et c'est bien moins cher qu'un billet Genève-Bangkok, surtout en ces heures heurtées.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Exotique, Fin Bec, Plats, Recettes 0 commentaire

  • Une tresse amoureuse pour se faire pardonner...

    Imprimer

    tresse1.jpgJe ne sais pas comment cela se passe chez vous, mais j’en connais, parmi ces dames, qui prétendent se ficher de la Saint-Valentin avant de s’étonner le jour J de n’avoir pas été fêtée avec toute l’attention nécessaire. Je ne dénoncerai personne…

    Donc, rappel: la Saint-Valentin, c’est aujourd’hui, et vous avez oublié de lui offrir le week-end de rêve dans un palace ou la bague avec plein de diamants partout? Reste une solution riquiqui pour vous faire pardonner: le déjeuner au lit demain matin, avec une petite tresse faite maison. Ce n’est pas cher et ça peut rapporter gros.

    Ingrédients:

    • 20 g de levure de boulanger
    • 3 cc de sucre
    • 2 cc de sel
    • 1 œuf
    • 2,5 dl de lait
    • 50 g de beurre
    • 500 g de farine blanche
    • 1 jaune d’œuf

    Préparation:

    1. Dans un grand bol, mélangez la levure, le sucre et le sel, puis ajoutez l’œuf.
    2. Faites tiédir le lait et le beurre dans une casserole, puis ajoutez dans le bol et mélangez.
    3. Ajoutez enfin la farine et pétrissez consciencieusement. Laissez reposer trois quarts d’heure.
    4. Séparez la pâte en deux parts égales, et roulez-les en un boudin de 80 cm de long.
    5. Pour tresser, posez un boudin parallèle à vous sur la table, et le deuxième par-dessus en formant une croix. Prenez les deux bouts du boudin de dessous et croisez-les, puis idem avec ceux du dessus, et ainsi de suite.
    6. Une fois la tresse formée, laissez encore lever une demi-heure, puis badigeonnez-la de jaune d’œuf et hop, au four préchauffé à 250 degrés pendant 20 minutes.

    Lien permanent Catégories : Pâtes et pizzas, Recettes 0 commentaire

  • Le bouchon reste un gène des Vaudois

    Imprimer

     

    0902_bouchonVD_06.jpg

    «C'est une des choses les plus horribles qu’on ait à faire», s’amuse Alexandre Pirk, le patron des confiseries Mojonnier, à Lausanne. Le bouchon vaudois, en effet, est une spécialité qui se mérite, complexe, et nécessitant beaucoup de travail manuel. «Quand le bouchon a été créé, à la fin des années 1940, ce qui ne coûtait rien, c’était le temps», poursuit le confiseur. «Aujourd’hui, on a des machines pour faire les truffes au chocolat, par exemple. Mais je défie quiconque d’inventer une machine à fabriquer les bouchons.»

    Cette spécialité a pour origine… une fondue. En 1948, la disette née de la guerre s’éloigne, mais les pâtisseries se réduisent encore à quelques petits gâteaux, les confiseries sont rares. Alfred Arnex est président de l’Association vaudoise des pâtissiers-confiseurs. Il voudrait créer une spécialité qui relance l’intérêt des clients et qui porte clairement les couleurs du canton, histoire qu’elle ne puisse pas être copiée ailleurs. C’est là qu’intervient la fameuse fondue, celle qui réunit plusieurs confrères autour du président. Pendant qu’ils discutent, ils accompagnent leur repas de quelques bouteilles locales. En voyant les bouchons de liège qui traînent sur la table, l’idée jaillit. Et une commission va plancher, sous la conduite d’Hans Moeschberger, tâtonner, essayer.

    La recette mise finalement au point n’a presque pas varié depuis sa création. Seule exception: au départ, on glissait encore une amande entière dans la farce, ce qui ajoutait encore au temps de fabrication. Aujourd’hui, ce sont des amandes moulues grossièrement qui font partie de l’appareil. Un temps aussi, il a fallu trouver un remplaçant au Bitter des Diablerets, indispensable à la préparation, mais qui avait disparu du marché. Bonne nouvelle: ce vieil apéritif typiquement vaudois existe à nouveau et c’est le seul autorisé.

    «On n’a même pas besoin de faire de la promotion pour ce produit», explique Alexandre Pirk, dont la confiserie produit des bouchons depuis le début. «Cette spécialité fait partie de l’inconscient collectif des Vaudois, ils viennent en acheter naturellement.» Chez Mojonnier, on produit un bon millier de bouchons chaque semaine, qui sont vendus dans la foulée. «C’est important d’avoir un bon roulement», prévient le confiseur. Même s’il peut se garder trois semaines, il a une petite tendance à sécher. Avant Noël, Alexandre Pirk a même reçu une commande pour 600 boîtes, soit près de 15 000 pièces. «J’ai calculé: cela correspond à peu près à un mois de travail pour une personne.» Le client voulait un rabais, Alexandre Pirk a refusé. Le bouchon reste un produit cher et le restera toujours.

    Onze manipulations pour un bouchon

    On commence par la fabrication des coques. Préparez une masse composée de blancs d’œuf, d’amandes en poudre et de sucre. Etalez-la sur une plaque, dans les chablons prévus pour (7 x 4 cm, un à deux millimètres d’épaisseur), enfournez à 230 degrés en une ou deux fois pour bien dorer. Dès la sortie du four, roulez immédiatement les coques sur un bâtonnet en appuyant bien pour souder, puis laissez refroidir.

    Passons ensuite au chocolatage. A l’aide d’un petit bâtonnet trempé dans du chocolat liquide, tapissez l’intérieur de la coque (cela évitera que la coque se ramollisse au contact de la farce). Laissez refroidir.

    C’est le moment du garnissage. Préparez une masse faite de beurre de cacao, de sucre, de vanille, d’amandes légèrement rôties et hachées grossièrement et de Bitter des Diablerets. Fourrez avec une poche à douille, avant de garnir d’amandes râpées aux deux bouts. Laissez reposer.

    Reste encore l’emballage. Roulez les bouchons un par un dans la feuille transparente, puis tournez le papier à chacun des bouts trois fois. Remplissez la boîte en fer-blanc de 24 bouchons délicatement, puis emballez-la dans du papier vert. Attention aux deux extrémités de la boîte, où vous devez plier harmonieusement le papier…

    Une marque enregistrée

    Le nom «Bouchon vaudois», sa forme particulière et la boîte en fer-blanc qui contient les délicieuses friandises sont enregistrés et protégés tous les trois. Seuls les membres de la Société vaudoise et romande des patrons pâtissiers-confiseurs peuvent en fabriquer. Et encore, ils doivent d’abord suivre un cours sur leur fabrication avant d’être autorisés à les produire. Aujourd’hui, ils sont officiellement vingt-trois à en produire:

    Lausanne: Pompadour, Maier, Moret, Moutarlier, Nessi, Noz, Chez Rado, Mojonnier, La Gourmandière et Le Romantica.
    Aigle: Hedinger.
    Chexbres: Moutarlier.
    Crissier: Boillat et Maier.
    Corsier: Artifolies.
    Gland: Rapp.
    Gryon: Charlet.
    Lutry: Moutarlier.
    Montreux: Zurcher.
    Morges: Maier et La Tartine.
    Nyon: Rapp et Rougemont.
    Prangins: Rapp.
    Prilly: De Sousa.
    Sainte-Croix: La Friandise.
    La Tour-de-Peilz: Augnet.
    Saint-Prex: Boillat.
    Vevey: Artifolies.
    Villeneuve: Durgnat.
    Yverdon: Moret et Schneider.

    Lien permanent Catégories : Desserts, Produits 0 commentaire

  • Petites recettes érotiques pour une belle Saint-Valentin

    Imprimer

    eros.jpgCertains prétendent que la Saint-Valentin a été créée pour arrondir les fins de mois des fleuristes et des bijoutiers. Mais si c’était simplement un jour destiné à remettre un peu de piment dans le couple, l’amour s’éventant dans la routine? Pimenter le couple? C’est fou comme les expressions gourmandes parsèment le vocabulaire amoureux. Une «femme appétissante», «dévorer de baiser», «mordre dans la pomme», «il est à croquer»… Et votre grand-mère ne vous répétait-elle pas que «l’amour passe par l’estomac»?

    La Saint-Valentin est donc aussi l’occasion de sortir le grand jeu en cuisine… et plus tard. Il y a d’abord l’atmosphère. Dans Les cuisines de l’amour, les menus se déclinent tête-bêche, «elle pour lui» et «lui pour elle». Parce que, oui, Messieurs, vous pouvez aussi épater votre amoureuse à table. De la rencontre à la rupture, chaque plat est adapté…

    Comme ce menu plutôt «hot», jeu de l’huître en entrée, pantalon bien rempli en plat et couilles du pape gratinées en dessert. Le jeu de l’huître est né chez Casanova: «Nous nous amusâmes à manger des huîtres, les troquant lorsque nous les avions déjà dans la bouche. Elle me présentait sur sa langue la sienne en même temps que je lui embouchais la mienne. Il n’y a pas de plaisir plus lascif, plus voluptueux entre deux amoureux.» Quant aux «couilles du pape», elles viennent d’Avignon où l’on nommait ainsi les figues de variété «marseillaise». Certains préféreront les recettes de bois bandé, de moules épilées sur charbons ardents ou le doigté délicieux, cette pâtisserie iranienne du ramadan qu’on sucera à deux. Pour la rupture, prévoyez une soupe à l’oseille et une jalousie aux pommes…

    Les recettes érotiques des paresseuses joue sur ce même registre de termes évocateurs, mais en y ajoutant des explications pratiques ou scientifiques, des conseils d’ambiance et quelques ingrédients aphrodisiaques. La lotte en nuisette s’accompagne de cumin, censé rendre les amoureux fidèles, le poulet prometteur contient sa dose de paprika, qui dilate les vaisseaux sanguins, le pigeon aguicheur se couvre de safran, qui aurait des propriétés stimulantes sur les zones érogènes.

    Justement, parlons-en de ces ingrédients censés réveiller nos sens. Et feuilletons ensemble Cuisine aphrodisiaque. Ce petit livre avoue que, parfois, c’est davantage la manière de déguster qui fait la différence, «les sons émis en mangeant, le fait de manger avec les mains…» Du côté de la sensualité, les figues, les asperges, les noix de saint-jacques sont évocateurs. Du côté de la passion, piment, paprika, huîtres, avocat, gingembre sont réputés. A vous de jouer.

    Les cuisines de l’amour, Agnès Viénot Editions, 370 p.
    Les recettes érotiques des paresseuses, Marabout, 250 p.
    Cuisine aphrodisiaque
    , La Renaissance du Livre, 152 p.

    CÔTELETTES D’AGNEAU CAPITEUSES AU MIEL ET GINGEMBRE

    Pour deux personnes: 1 cs d’huile de tournesol, 2 belles côtelettes d’agneau, 1 verre de vin blanc sec, 20 cl de bouillon, le zeste et le jus d’un citron, 1 pincée de gingembre en poudre, 2 cs de miel liquide, fleur de sel et poivre du moulin.

    Mettez l’huile dans la poêle. Quand elle est bien chaude, faites dorer les côtelettes. Ajoutez ensuite le vin, le bouillon, le zeste de citron et le gingembre.

    A la reprise de l’ébullition, ajoutez le miel et le jus de citron. Salez et poivrez. Laissez réduire 10 minutes environ. Servez avec du riz basmati ou du couscous.

    BŒUF ARDENT AUX 5 SENS

    Pour deux personnes: 250 g de bœuf, 1 poivron rouge, 1 poivron vert, 1 petite boîte de pousses de bambou, 2 cs d’huile de sésame, 1 cc de graines de sésame, 2 cs de sauce soja, 1 pincée de gingembre en poudre, 1 pincée de piment de Cayenne.

    Découpez le bœuf et les poivrons en lamelles. Egouttez les pousses de bambous.

    Dans une cocotte, mettez l’huile de sésame à chauffer et faites dorer les graines de sésame. Réservez. Faites dorer les lamelles de bœuf. Réservez. Faites revenir les lamelles de poivron, ajoutez les pousses de bambou et laissez mijoter quelques minutes après avoir ajouté la sauce soja.

    Remettez ensuite dans la cocotte le bœuf et le reste des ingrédients, le gingembre et le piment. Laissez mijoter quinze minutes.

    Tiré des Recettes érotiques des paresseuses, Ed. Marabout.

    Lien permanent Catégories : Recettes, Viande 1 commentaire

  • Le cochon s’épanouit mieux en plein air

    Imprimer

     

    COCHONS_STEINER_04.jpg

    A peine Caroline et Rudolf Steiner entrent-ils dans un de leurs parcs de Vullierens que les cochons accourent vers le couple d’agriculteurs qui s’en occupe. La centaine de bêtes y vit en totale liberté, fouissant le sol à la recherche d’un peu d’herbe camouflée sous la neige, passant vers les distributeurs de nourriture ou se réfugiant sous le tunnel de toile pour se coucher sur la paille. Et ces cochons-là ont l’air heureux, même si leur destin, forcément, est de finir à la boucherie comme leurs collègues élevés de manière industrielle.

    «Nous pouvons suivre la production jusqu’au bout, explique Rudolf Steiner, nous les amenons nous-mêmes jusqu’à la boucherie de Sévery pour l’abattage. Si les bêtes sont stressées, on peut attendre un peu.» Le contrôle de son «produit», voilà ce qui plaît à ce paysan qui a repris le domaine acheté par ses parents dans les années septante. Il a collaboré avec NaturaPlan de Coop pendant une dizaine d’années, déjà avec des bêtes en liberté, mais lorsque Vincent Bolay, le boucher de Sévery, lui a proposé de développer la ligne Lo Caïon, il n’a pas hésité.

    Cela lui permet d’abord de mettre en valeur sa production. Les céréales qu’il cultive sur ses terres sont utilisées par le Moulin de Sévery, partenaire du projet, pour préparer la nourriture des cochons. Il y ajoute 10% de tourteaux de colza suisse et 10% de tourteaux de soja importé. «On aimerait bien tout produire ici, mais on a besoin d’un apport de protéines et cela coûte trop cher de produire du soja en Suisse, sans subventions. Mais c’est du soja garanti sans OGM.»

    L’éleveur doit acheter ses porcelets, âgés de deux mois et demi, en Suisse romande, ce qui n’est pas le plus facile. Ensuite, ils seront élevés en liberté, sans forcer. En moyenne, un cochon mange 3 kilos de nourriture et boit 10 litres d’eau par jour. Et il nécessite beaucoup de travail. «En élevage industriel, on compte une heure de travail par jour pour 1000 porcs. En liberté, c’est trois à quatre heures par jour pour 300 bêtes.»

    Evidemment, le prix que lui paie la Boucherie de Sévery est supérieur au marché et lui permet de rentrer dans ses frais. «Surtout, c’est un prix fixe, qui ne fluctue pas comme le prix du marché.»

    Pour Vincent Bolay, le boucher auquel il livre une quinzaine de bêtes par semaine, «il y a encore plein de choses à faire avec ces cochons.» Mécontent de la marchandise qu’il trouvait auparavant, c’est lui qui a approché les Steiner. «Aujourd’hui, je n’aimerais pas retoucher une autre viande. Le cochon n’est pas poussé, il grossit à son rythme. Résultat, la viande est plus musclée, plus ferme, plus rouge. si vous cuisez un filet de porc, il reste droit, il ne se courbe pas. Et si vous passez votre côtelette à la poêle, elle ne rend presque pas d’eau, à la différence de ces porcs poussés, qui prennent plus d’eau que de chair.»

    TROIS «LABELS» À SÉVERY

    Lo Caïon

    Le porc vient de la ferme des Steiner, nourri par les céréales de la ferme transformées au Moulin de Sévery. Les cochons sont abattus vers 120-130 kilos, à l’âge de 8 mois environ. La Boucherie de Sévery vend principalement elle-même ces produits. On en trouve certains dans quelques épiceries ou à la Migros. «Tant que le grand distributeur accepte ma façon de travailler, on peut faire affaire», explique Vincent Bolay.

    Lo Bâo

    Marque déposée depuis 2001 pour des bœufs élevés en liberté au pied du Jura.

    Lo Vî

    Depuis 2003, des veaux élevés en liberté et sans provoquer d’anémie.

    UN DOMAINE EXEMPLAIRE

    Outre les trois parcs pour les cochons, les Steiner ont des grandes cultures sur leur domaine et sur celui du château de Vullierens qu’ils exploitent pour le propriétaire (céréales et sarclées). Cela leur permet également de faire tourner leur production. Une fois les cochons passés, le champ est labouré et semé pour profiter au mieux de l’engrais que laissent les bêtes. Les Steiner travaillent avec un seul apprenti pour les aider.

    Lien permanent Catégories : Produits, Viande 0 commentaire

  • Mettre les sardines en terrine

    Imprimer

    sardines.jpgJ’adore les journaux culinaires, je les feuillette en kiosque, je les achète et c’est fou comme certains détaillants sont machos: quand ils voient un mec avec un magazine de cuisine, ils ont parfois ce léger froncement de sourcils interrogatif. Avec Elle à Table, je n’ai pas ce problème, puisque ma chère et tendre est abonnée. Je peux parcourir ces pages léchées, très esthétiques, proposant des recettes originales mais pas trop. Non, je ne découpe pas les fiches recettes…

    Dans le dernier numéro, j’y ai pêché (c’est le cas de le dire) cette petite recette de rillettes de sardines ultrasimple et bien goûtue, des rillettes à servir à l’apéro ou en entrée si vous voulez épater vos hôtes sans trop d’efforts.

    Pour six personnes:

    • 16 sardines
    • 2 oignons frais avec la tige
    • 1 citron
    • huile d’olive
    • poivre du moulin
    • 2 tiges de thym frais
    • 50 g de beurre mou à la fleur de sel (vous pouvez le faire vous-même).

    Préparation:

    1. Préchauffez le four à 210 degrés.
    2. Lavez les sardines sous l’eau froide en enlevant les écailles à l’aide du pouce, puis cassez la tête et tirez-la en entraînant bien les viscères. Rincez bien les poissons.
    3. Posez-les côte à côte dans un plat, arrosez-les d’un mince filet d’huile d’olive, salez, poivrez et parsemez de thym.
    4. Enfournez et faites cuire pendant environ 10 minutes, puis laissez tiédir.
    5. Pelez les oignons et mixez-les en gardant un peu de tige.
    6. Mettez-les dans un bol avec le jus du citron, le beurre ramolli, ajoutez la chair des sardines (sans les arêtes) et mélangez l’ensemble avec les dents d’une fourchette afin de laisser des morceaux. Réservez au frais jusqu’au moment de servir, accompagné de très fines tranches de pain grillées et de beurre à la fleur de sel.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Poisson et fruits de mer, Recettes 0 commentaire

  • Des recettes au Pacojet

    Imprimer

    pacojet.jpgDans un billet précédent, je mentionnais l'existence d'un Pacojet au Restaurant de la Gare, à Cully, et une certaine Marisa me demandait des recettes pour Pacojet. Bon, d'abord, courte explication: le Pacojet est un appareil suisse qui permet de découper tout fin tout fin des éléments congelés. Cela permet, par exemple, de congeler des morceaux d'ananas dans leur jus, de glisser plus tard le bol spécial dans le Pacojet et d'obtenir un sorbet très onctueux. Ne rêvez pas, cela coûte très cher, et en général seuls les restaurants peuvent s'en payer un. Bon, les recettes de base sont sur le site du fabricant, ici. Mais Jean-Luc Vermorel a accepté de nous en donner trois plus originales.


    Purée de boudin

    Ingrédients:

    • 1 boudin
    • 1 échalote
    • 20 g de beurre
    • 1/4l crème liquide
    • sel et poivre

    Préparation

    1. Faites suer l'échalote hachée dans un peu de beurre à la poêle, ouvrez le boudin et mélanger la chair avec l'échalote.
    2. Retirez du feu et ajoutez la crème. Mettez dans un bol Paco et placez-le au congélateur au moins douze heures.
    3. Passez le bol au PacoJet, puis mettez dans une casserole et faites tiédir.
    4. Servez avec des pommes passées au beurre dans la poêle.

    Terrine de cabillaud

    Ingrédients:

    • 200 g de cabillaud
    • 3 échalotes
    • 200 g de crème
    • un brocoli
    • 100 g de saumon

    Préparation:

    1. Faites suer les échalotes au beurre dans une poêle
    2. Coupez le brocoli en bouquets et faites-les blanchir dans de l'eau bouillante salée
    3. Enlevez la peau et les arêtes des poissons
    4. Mettez tous les ingrédients dans un bol Paco, salez, poivrez, et placez le bol au congélateur pour douze heures au moins.
    5. Passez au Pacojet et mettez dans une terrine. Enveloppezla de papier film et faites cuire au four vapeur à 85° pendant 30 à 45 minutes (cela dépend de la taille de la terrine).
    6. Laissez refroidir et coupez en tranches.

    Sorbet aux fruits

    Ce dessert peut se faire avec tous les fruits, il faut juste doser le sirop par rapport au type de fruit.

    Ingrédients:

    • 200 g de fruits rouges
    • 100 g de sucre
    • 50 g d'eau
    • le jus d'un citron

    Préparation:

    1. Faites un sirop avec le sucre et l'eau en les portant à ébullition, laissez refroidir et ajoutez le jus de citron.
    2. Lavez les fruits, mettez-les dans le bol Paco, recouvrez-les de sirop jusqu'à ce qu'il soit à fleur des fruits.
    3. Placez le bol au congélateur pendant douze heures au moins.
    4. Passez au Pacojet et dégustez immédiatement.

    Lien permanent Catégories : Recettes 4 commentaires

  • Un mille-feuille de crevettes à la page

    Imprimer

    millefeuilles.jpgCes temps, je fais de l’ordre dans mes bouquins de cuisine (oui, il y en a beaucoup…). C’est fou comme on peut conserver un livre juste pour une seule recette qu’on sait y trouver. Dans le fond, vous et moi sommes assez conservateurs, et quand on aime une recette, on la fait et refait quelques fois. Même si, de temps en temps, nous prend l’idée folle de tourner la page et de nous lancer dans une nouveauté…

    Tout ça pour dire que ce livre-là s’appelle Mille-feuilles, tout simplement, et il est signé Julie Schwob (Ed. Larousse). La recette en question est celle de ce mille-feuille aux langoustines, baies roses et germes d’alfalfa. Bon, vu la crise, on remplacera peut-être les langoustines par de grosses crevettes, du crabe ou du saumon fumé, à vous de voir, mais ne chipotons pas…

    INGRÉDIENTS POUR 4:

    • 12 crackers
    • 400 g de cottage cheese
    • 1 c.s. de baies roses (ou poivre rose)
    • 200 g de langoustines décortiquées (ou de crevettes, on l’a dit)
    • 30 g de germes d’alfalfa.

    Préparation

    1. Dans un saladier, mélangez le cottage cheese avec les baies roses. Ne salez pas, le fromage s’en charge.
    2. Faites sauter rapidement vos langoustines (ou crevettes) dans une poêle et un peu d’huile. Epongez au papier ménage.
    3. Montez les mille-feuilles. Etalez une couche de cottage cheese sur un cracker, disposez dessus des langoustines, puis un peu de germes d’Alfafar. Recommencez l’opération et terminez par un cracker.
    4. Servez aussitôt. Non, il n’y a pas plus simple...

    Lien permanent Catégories : Entrées, Poisson et fruits de mer, Recettes 0 commentaire