Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Plats - Page 6

  • Pique-niquer ou le bonheur dans le pré

    Imprimer

    piquenique.jpgAvec le soleil est revenu le temps des pique-niques, ces moments magiques où la nature se retrouve dans l’assiette et tout autour. Il peut y avoir le chuintement de la rivière à côté de laquelle on s’est installés, le regard des vaches dont on a envahi le pré, le silence du sous-bois à l’ombre duquel on s’est réfugiés.

    Bien sûr, les circonstances imposent parfois une ascèse préjudiciable aux goûts. La longue escapade en montagne, sac au dos, empêche trop de fioritures gastronomiques, par exemple. Et encore… Car ce n’est pas parce que c’est bon que c’est forcément plus lourd et plus encombrant que le sandwich traditionnel.

    Comme le dit Marie Abadie dans son Vive les pique-niques qui vient de sortir, «pique-niquer, c’est partir à l’aventure, sa salle à manger bien calée sous le bras.» L’aventure peut être au bout d’une longue balade, mais aussi, pourquoi pas? juste au bas du jardin. Sa consœur Sylvie Girard-Lagorge, auteur de Cuisine de Plein-Air, renchérit: «Les situations ne manquent pas, des plus simples aux plus raffinées, des plus rustiques aux plus élégantes.» Mais elle prévient: «Toutes les raisons sont bonnes pour céder à ce plaisir. Mais c’est un plaisir qui se prépare.»

    Christian Coulon, qui signe la préface de Savoureux pique-niques, en est persuadé: «Un vrai pique-nique demande une attention particulière et une manière originale de cuisiner.» Pour lui, c’est une gastronomie voluptueuse, badine, légère dans sa conception et sa construction. Vous trouverez dans mes prochaines notes trois exemples de plats à préparer pour ces moments de plaisir particuliers.

    Vive les pique-niques, de Marie Abadie, Ed. Chêne. 160 p. 41 fr. 50 chez Payot.
    Savoureux pique-niques, de Diane Duchesne, Ed. Sud-Ouest. 96 p. 29 fr. 40 chez Payot.
    Cuisine de plein-air, de Sylvie Girard-Lagorge, Ed. Solar. 240 p. 39 fr. 40 chez Payot.

    Lien permanent Catégories : Plats, Recettes, Viande 1 commentaire

  • Place aux jeunes cuisiniers! (2): le croustillant de pied de porc au madère

    Imprimer

    Suite de notre série de recettes tirées de Talent & Passion, le recueil des Jeunes Restaurateurs d'Europe, section suisse.

    Croustillant de pied de porc au madère, de Pierrick Suter

    JRE_Suter.jpgLe chef de l’Hôtel de la Gare, à Lucens, accompagne ce plat de mousseline de pommes de terre et de légumes du marché bien croquants.

    Ingrédients

    • 4 pieds de porc coupés en deux
    • du mirepoix
    • 1 dl de madère
    • 1 dl de vin blanc
    • 3 dl de fond brun
    • 1 l de bouillon
    • 4 feuilles de brick
    • 15  g de feuilles d’épinard blanchies
    • sel et poivre
    • huile
    • 150 g de champignons
    • 1 noix de beurre
    • 1 échalote hachée
    • un peu de porto
    • un peu de crème
    • 1 jaune d’œuf.

    Préparation

    1. Faites revenir les demi-pieds de porc assaisonnés dans une rôtissoire avec un peu d’huile. Après légère coloration, ajoutez la mirepoix, faites revenir, déglacez au madère et au vin blanc, puis mouillez avec le fond brun et le bouillon. Faites cuire quatre heures à couvert au four (150 degrés).
    2. Sortez les pieds et passez la sauce au chinois. Retirez tous les os des pieds. Etalez une feuille de brick, déposez-y un pied, couvrez-le de feuilles d’épinard puis assaisonnez
    3. Faites sauter les champignons à la poêle, ajoutez une noix de beurre puis l’échalote, déglacez au porto, mouillez avec la crème et laissez réduire. Passez le tout au mixer, puis déposez une cuillère à soupe de cette farce aux champignons sur les épinards.
    4. Refermez la feuille de brick de façon à former un rouleau et collez-le avec du jaune d’œuf.
    5. Faites colorer les rouleaux de tous les côtés dans une poêle avec un peu d’huile, puis glissez cinq minutes au four à 180 degrés.
    6. Coupez les rouleaux en biseau, dressez sur les assiettes et garnissez de mousseline et de petits légumes. Nappez de sauce.

    Lien permanent Catégories : Plats, Recettes, Restaurants, Restaurants gastronomiques, Viande 0 commentaire

  • Place aux jeunes cuisiniers! (1)

    Imprimer

    Les Jeunes Restaurateurs d’Europe, section suisse, sortent un livre de cuisine commun où chacun a proposé trois de ses plats. La relève pointe le bout de ses papilles. C'est un livre actuel et novateur, un extraordinaire album de toutes les régions de Suisse.» En présentant Talent & Passion, le livre que les Jeunes Restaurateurs viennent de publier, Pierrick Suter, le vice-président romand, ne cache pas sa joie. Le chef de l’Hôtel de la Gare de Lucens et ses 34 collègues ont décidé de se présenter, en offrant chacun trois recettes, fort bien photographiées par Markus Gyger.

    Les Jeunes Restaurateurs sont une association européenne de jeunes chefs. Ceux-ci doivent avoir moins de 35 ans au moment de leur candidature, et tenir leur maison depuis au moins trois ans. Quant à la limite d’âge, elle est de 45 ans. En Suisse, 35 cuisiniers en font partie, dont huit membres d’honneur ayant dépassé l’âge fatidique. Dans le canton de Vaud, Olivier A. Martin, de l’Auberge de Bogis-Bossey, a ce privilège de l’âge. Dans les actifs, ils sont quatre, dont nous avons sélectionné une recette chacun ci-après dans ce bel album bilingue.

    Ce qui est intéressant est la diversité des styles de ces jeunes chefs, qui trouvent aussi dans leur association beaucoup de convivialité et d’échange. Comme pour la sortie du recueil, où huit membres ont régalé leurs amis de petites créations réalisées dans la même cuisine, en direct.

    Talent & Passion, Jeunes Restaurateurs d’Europe en Suisse. Ed, Weber Verlag, 288 p. 89 fr. En vente dans tous les restaurants de l’association.

    Tartare de chamois décliné «terre et mer», de Maryline Nozahic

    JRE_Nozahic.jpgLa cuisinière de la Table de Mary, à Cheseaux-Noréaz, ajoute des huîtres à son tartare pour «son côté iodé» et parce que l’huître «adoucit la viande de chamois».

    Ingrédients

    Pour le tartare de chamois:

    • 300 g d’entrecôte de chamois
    • 8 huîtres marennes d’Oléron No 2

    Pour la purée cardinale:

    • 300 g de betteraves rouges crues
    • extrait de fleur d’orange

    Pour les tuiles au parmesan:

    • sel
    • 200 g de parmesan râpé
    • 30 g de farine
    • piment de Cayenne

    Pour la marinade:

    • 1 jaune d’œuf
    • 2 cs de ketchup
    • 1 échalote hachée
    • ciboulette ciselée
    • 1 cl de cognac
    • tabasco
    • sel et poivre

    Pour la décoration:

    • quelques feuilles de doucette
    • persil et ciboulette.

    Préparation

    1. Tartare de chamois: hachez l’entrecôte de chamois au couteau. Ouvrez les huîtres, réservez au frais.
    2. Purée cardinale: faites cuire les betteraves à l’eau salée, réduisez-les en purée et passez-les au tamis, Ajoutez la crème et assaisonnez.
    3. Tuile au parmesan: mélangez le parmesan, la farine et le piment de Cayenne, faites chauffer dans une poêle antiadhésive puis versez dans un cercle de sorte à façonner une corbeille. Laissez refroidir pour durcir.
    4. Marinade: mélangez le jaune d’œuf, le ketchup, l’échalote, la ciboulette, le cognac, le tabasco, le sel et le poivre, ajoutez le tartare de chamois et assaisonnez selon les goûts.
    5. Dressez la corbeille de parmesan sur un lit de feuilles de doucettes assaisonnées, puis remplissez-la de tartare. Garnissez de purée de betterave et d’huîtres découpées en morceaux, décorez de persil et de ciboulette. Grillez un petit toast de pain de campagne pour accompagner.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Plats, Recettes, Restaurants, Restaurants gastronomiques, Viande 0 commentaire

  • Un canard au poivre vert pour pimenter son repas

    Imprimer


    Que les esprits sensibles du fond de la classe se rassurent: les filets de canard que l'on trouve dans les magasins ne viennent pas des ravissants colverts qui nage dans le coin (-coin). Ils sont issus de véritables élevages, où les nantais et les barbarie (les deux races les plus répandues) engraissent tranquillement en attendant l'hiver, leur meilleure saison. D'accord, la viande, puisqu'on en parle, est un peu grasse, mais comme la graisse est bien localisée, cela permet de la laisser de côté.

    Avec une sauce au poivre vert bien relevée, c'est un régal qu'on hésite souvent à faire, s'imaginant que la cuisson en est délicate. Pas du tout: il suffit de saisir les filets dans une poêle très chaude, sans matière grasse, d'abord du côté gras qui va fondre, puis du côté viande. Selon l'épaisseur, comptez environ dix minutes pour la première face et cinq pour la seconde.

    Sortez les filets que vous essuierez sur du papier ménage et que vous garderez au chaud. Déglacez ensuite la poêle avec 1 dl de vin blanc, que vous laisserez réduire de moitié, avant d'y ajouter 1 dl de crème, 1 cc de moutarde et 1 cc de concentré de tomate. Amenez la sauce à ébullition, puis ajoutez-y 2 cs de cognac et 2 cs de poivre vert. Salez, poivrez. C'est déjà prêt.

    Ne reste qu'à découper les filets en tranches de 5 mm d'épaisseur et à les napper de sauce. Certains de vos convives, soucieux de leur taux de cholestérol, laisseront la petite couche de gras sur le bord de l'assiette. Les autres prétendront que c'est cette même petite couche de gros qui donne vraiment le goût du canard.

    Chez les hommes aussi, il y a les maigres et les autres, à qui une légère couche de gras donne tout leur goût...

    Lien permanent Catégories : Fin Bec, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Thon à la basquaise, poulet à la basquaise, vive la basquaise

    Imprimer


    Combattons une idée préconcue: le thon ne naît pas dans des boîtes en fer-blanc, et il n'est pas rond. C'est un grand poisson dont le goût ne ressemble pas du tout, mais alors pas du tout à cet ersatz de chair rosâtre en conserve. Si le véritable thon rouge est en péril à cause des sushis japonais, d'autres espèces, comme celui de Méditerranée, peuvent être mangées en toute bonne conscience.

    Les Basques, par exemple, sont bien placés pour le connaître. Ils l'apprêtent en suivant une recette qui vous réchauffe l'estomac et qui vous réconcilie avec le thon. Pour quatre personnes, demandez à votre poissonnier une grosse rouelle de thon. Rentré à la maison, farinez bien votre rouelle, que vous ferez dorer à l'huile sur les deux faces. Retirez de la poêle et égouttez.

    Dans une cocotte, mettez deux oignons et deux gousses d'ail émincés, ajoutez 500 g de poivrons rouges épépinés et découpés en lanières. Couvrez et laissez cuire dix minutes à feu moyen. Ajoutez ensuite 500 g de tomates pelées et épépinées, 1 feuille de laurier, 1 pincée de sucre, du sel et du poivre. Laissez encore cinq minutes à couvert avant d'y glisser le thon et de laisser mijoter tout ça 45 minutes. Servez avec du riz, par exemple.

    Pendant que nous sommes au pays Basque, je vous glisse en vitesse la recette du poulet à la basquaise. Prenez un poulez entier, découpez-le et faites dorer les morceaux, normalement au saindoux, mais vous pouvez préférer autre chose...

    Ensuite, vous ajoutez des petits oignons blancs entiers, des gros dés de jambon, des poivrons épépinés coupés en lanières et deux gousses d'ail écrasées. Quand tout est rissolé, sortez de la cocotte, égouttez la graisse, puis déglacez avec un verre de vin blanc et un peu de bouillon de poule. Laissez réduire, remettez les ingrédients et faites cuire à petit feu.

    Quand ils ne réclament pas leur indépendance à coups de pétard, ces Basques font de la bonne cuisine, non?

    Lien permanent Catégories : Fin Bec, Plats, Poisson et fruits de mer, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Mon divorce d'avec Betty

    Imprimer

    farfalle.jpgDisons-le sans galanterie: je trouve que Betty Bossi a pris 1) un coup de vieux; 2) un sacré accent suisse allemand. Je dis ça avec la voix contrite d’un amant déçu. Car Betty et moi, il y a fort longtemps, avons vécu une belle aventure, presque une passion. Je dévorais chacune de ses créations avec gourmandise, je dépensais sans compter pour ses gadgets ménagers. Puis nos vies se sont éloignées, nos ambitions écartées. Elle s’est mise à paner ses escalopes, à glisser de l’orange sur ses steaks. C’en était trop! Nous avons rompu. En lisant le dernier Le Menu, la publication des producteurs de lait, je me suis demandé s’il pourrait y avoir quelque chose entre nous, tant elle me rappelle ma Betty jeune, avec ses recettes simples et faciles, sans trop de chichi. Je vous livre ici celle des farfalle aux brocolis. Rien de «bouleversifiant», juste un petit truc pour casser la routine. Peut-être ai-je vieilli aussi…

    Ingrédients pour quatre en entrée:

    • 600 g de brocolis parés, détaillés en petites fleurettes
    • 1 oignon haché
    • un peu de beurre
    • 2 dl de bouillon
    • 1 dl de crème
    • un peu de zeste de citron
    • sel et poivre
    • 400 g de farfalle
    • 50 g de sbrinz râpé (AOC évidemment).

    Préparation:

    1. Faites revenir les brocolis et l’oignon dans le beurre. Mouillez avec le bouillon et la crème, assaisonnez. Laissez mijoter un quart d’heure à couvert.
    2. Réservez un tiers de brocolis et réduisez le reste en purée. Ajoutez les fleurettes de brocolis réservées et faites chauffer doucement.
    3. En même temps, faites cuire les pâtes al dente dans une grande quantité d’eau salée. Egouttez.
    4. Répartissez les pâtes sur les assiettes, nappez de sauce et saupoudrez de fromage.

    Lien permanent Catégories : Pâtes et pizzas, Plats, Recettes 1 commentaire

  • Quelques recettes pour changer des braises ordinaires

    Imprimer

    On l’a dit, les marinades peuvent magnifier la grillade. Jean-François Mallet, dans son Barbecue Party, en propose une trentaine, dont des assaisonnements qui sont de «simples» mélanges d’épices.

    On a aimé cette marinade japonaise au wasabi: mélangez 1 cuillère à soupe (cs) de wasabi en tube, 4 cs de sauce soja japonaise et 1 cuillère à café (cc) de graines de sésame grillées. Ajoutez-y de la volaille, du bœuf, du poisson ou des crustacés, une heure avant de passer sur le gril. Vous pouvez récupérer la marinade comme condiment pour les produits cuits.

    Toujours dans l’exotique, la marinade à la pâte de curry: mélangez 1 cc de pâte de curry thaï, 1 cc de curry en poudre, 1 cc de curcuma, 4 cs d’huile d’arachide, 1 banane écrasée, 1 petit verre d’eau, 5 cl de lait de coco, du sel et du poivre. On y marinera un jour à l’avance volaille, viande blanche ou crustacés.

    Pour changer des merguez, on essayera des brochettes de thon blanc et olives vertes: pour quatre personnes, découpez 600 g de thon en 24 morceaux réguliers. Mélangez le thon avec 1 cs de curry en poudre, le jus d’un citron, 2 cs d’huile d’olive et 1 cs de tapenade verte. Salez et poivrez. Montez 8 brochettes en piquant 3 morceaux de thon intercalés avec 2 olives vertes dénoyautées. Puis saisissez les brochettes sur la grille brûlante du barbecue, environ 7 minutes de chaque côté.

    Sinon, faites-la canaille avec ces brochettes de pommes de terre et lard tirées de Tout au barbecue, de Karim Haïdar: pour quatre personnes, lavez 500 g de pommes de terre nouvelles, sans les peler, et plongez-les dans une casserole d’eau froide salée. Faites cuire en comptant 5 minutes à partir de l’ébullition. Egouttez. Coupez 200 g de lard fumé en gros lardons. Poivrez les pommes de terre et les lardons, puis piquez-les sur des brochettes en alternant. Faites cuire au gril sur un feu doux pendant 15 minutes.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Poisson et fruits de mer, Recettes, Viande 1 commentaire

  • Deux recettes sud-africaines de Reuben Riffel

    Imprimer

    Reuben3.jpgTataki de springbok

    Entrée pour deux personnes:

    • 180 g de filet de springbok paré (antilope d’élevage. Sinon, prenez de l’agneau),
    • sel et poivre noir,
    • 6 cs d’huile d’olive,
    • 1 cs de sauce soja,
    • 1 cs de miel,
    • 1 gousse d’ail finement hachée,
    • 1 cc de vinaigre balsamique,
    • 1 cc de moutarde de Dijon,
    • 1 cs de jus de citron,
    • 1 jaune d’œuf,
    • pousses de salade pour garnir.

    Préparation:

    1. Faites un mélange sel-poivre et frictionnez-en tout le filet de springbok, puis massez-le à l’huile d’olive.
    2. Dans une poêle antiadhésive très chaude et non huilée, faites colorer la viande de tous les côtés. Réservez et laissez refroidir.
    3. Mélangez la sauce soja, le miel, l’ail, le vinaigre balsamique et 1 cs d’huile d’olive. Réservez
    4. Mélangez la moutarde, le jus de citron, le jaune d’œuf, 3 cs d’huile d’olive et 1 cs d’eau. Faites mousser ce mélange avec un mixer. Réservez.
    5. Au moment de servir, découpez le springbok en tranches très fines et posez-les sur un plat. Arrosez de votre mélange au miel. Donnez un dernier coup de mixer à l’autre mélange avant de le verser sur la viande. Décorez avec des pousses de salade.

    Reuben1.jpgRogan josh d’agneau

    Plat pour deux personnes:

    • 8 gousses d’ail pelées,
    • 5 cm de gingembre pelé et coupé,
    • 3 cs d’huile végétale,
    • 500 g d’épaule d’agneau en cubes,
    • 2 feuilles de laurier,
    • 1 bâton de cannelle,
    • 8 gousses de cardamome écrasées,
    • 10 grains de poivre noir,
    • 10 clous de girofle,
    • 2 oignons pelés, finement hachés,
    • 1 cc de graines de coriandre,
    • 2 cc de graines de cumin,
    • 3 cc de paprika,
    • ½ cc de poivre de cayenne,
    • 1 cc de sel,
    • 5 cs de yoghourt nature,
    • ½ cs de garam masala,
    • graines de sésame et feuilles de coriandre pour la décoration.

    Préparation:

    1. Mettez l’ail, le gingembre et quelques cuillerées d’eau dans le bol du mixer jusqu’à ce que tout soit liquéfié.
    2. Faites chauffer l’huile dans une casserole haute et faites-y colorer l’agneau de tous les côtés. Sortez la viande.
    3. Baissez le feu et mettez dans la casserole le laurier, la cannelle, la cardamome, le poivre et les clous de girofle et faites cuire pendant 30 secondes, avant d’ajouter les oignons. Faites dorer cinq minutes.
    4. Ajoutez la pâte d’ail et gingembre et mélangez 30 secondes avant d’ajouter encore la coriandre, le cumin, le paprika, le cayenne et le sel. Remuez bien.
    5. Remettez la viande et le jus et remuez. Puis ajoutez le yoghourt, cuillère après cuillère tout en mélangeant. Faites cuire encore 4 minutes, puis ajoutez le reste d’eau et mélangez. Faites bouillir puis réduisez la chaleur, couvrez et laissez mijoter une heure.
    6. Ajoutez le garam masala au dernier moment. Décorez de sésame et coriandre, et servez avec du riz.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Exotique, Plats, Recettes, Restaurants, Restaurants gastronomiques, Viande 0 commentaire

  • Deux recettes pour changer des sushis…

    Imprimer

    Poulet teriyaki

    yakitori.jpgIngrédients pour quatre: 4 blancs de poulet avec la peau, 1 cs d’huile de tournesol, 125 ml de saké, 125 ml de mirin, 125 ml de sauce soja, 1 cs de sucre en poudre, des pois mange-tout fraîchement cuits pour servir.

    Séchez le poulet avec du papier absorbant et piquez la peau par endroits avec une brochette (la graisse va sortir et la peau deviendra croustillante en cuisant).

    Versez l’huile dans une poêle. Quand elle est chaude, faites cuire le poulet côté peau à feu moyen 15 à 20 minutes, jusqu’à ce qu’il soit croustillant et doré. Retournez-le, couvrez et poursuivez la cuisson encore 10 minutes. Sortez-le de la poêle et réservez-le.

    Déglacez la poêle avec le saké, le mirin et la sauce soja, ajoutez le sucre et remuez pour le faire dissoudre, puis laissez bouillir 5 minutes. La sauce doit épaissir.

    Remettez le poulet dans la poêle et réchauffez-le 5 minutes en le retournant souvent pour le laquer de sauce de tous les côtés. Détaillez les blancs en tranches et disposez-les sur des assiettes de service avec les pois mange-tout. Servez sans attendre.

    Tiré de Sushi, sashimi, yakitori et 60 basiques japonais, Marabout.

    Haricots verts en sauce miso au sésame

    haricots.jpgIngrédients pour quatre à six: 250 g de haricots verts lavés et coupés en morceaux de 5 cm de long, 50 g de graines de sésame, 1 cc de sucre, 2 cs de pâte miso blanche ou rouge, 2 cs de mirin.

    Préparez les haricots: dans une casserole, portez à ébullition deux ou trois fois leur volume d’eau légèrement salée. Plongez-y les haricots et laissez cuire 2 minutes à gros bouillons. Retirez-les avec une écumoire et plongez-les aussitôt dans de l’eau glacée. Egouttez-les dès qu’ils sont froids.

    Préparez la sauce: dans une poêle chauffée à feu moyen, faites griller à sec les graines de sésame pendant 5 minutes environ en remuant, jusqu’à ce qu’elles soient légèrement dorées et exhalent une odeur aromatique. Versez-les aussitôt dans un mortier, réservez une cuillerée à café pour la garniture, et broyez le reste au pilon. Incorporez peu à peu le sucre, le miso et le mirin jusqu’à obtention d’une pâte assez épaisse.

    Mettez les haricots dans un saladier, ajoutez la sauce et mélangez bien. Servez dans des bols en parsemant de graines de sésame réservées à cet effet.

    Tiré de Japan Bar, Larousse

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • La soupe de poireaux et pommes de terre selon Ali-Bab

    Imprimer


    Il est un art que nous avons un peu perdu, et c'est bien dommage, c'est celui de la soupe, du potage ou du consommé. Rien ne vaut un bol de soupe bien chaude qui vous réchauffe l'estomac et le corps en un rien de temps. Loin de moi l'idée de vouloir critiquer ces fabricants dont toute l'énergie tend à nous faire gagner du temps: n'empêche que leurs préparations en sachets (et je ne parlerai pas de ces machins sur lesquels on ne fait que verser de l'eau chaude) ont sans doute contribué à nous faire oublier le goût d'une soupe toute simple.
    Je vous livre telle quelle la recette de la soupe aux poireaux et pommes de terre d'Ali-Bab, grand gastronome du début du XXe siècle.
    "Pour six à huit personnes, prenez: 400 g de pommes de terre épluchées, 200 g de blanc de poireaux, 125 g de beurre, 30 g de sel, 1 gramme de poivre, 4 litres d'eau, pain. Coupez les pommes de terre et les poireaux en gros morceaux, mettez-les dans une casserole avec l'eau, le sel et le poivre: faites cuire à feu vif pendant une heure environ, de façon à réduire le liquide de moitié. Passez alors le liquide à travers une passoire à gros trous, en écrasant plus ou moins les légumes, suivant que vous voulez obtenir une soupe plus ou moins épaisse. Remettez le liquide passé sur le feu, ajoutez le beurre, donnez deux ou trois bouillon. Mettez dans une soupière des tranches minces de pain (100 grammes environ), versez dessus le bouillon de poireaux et de pommes de terre bouillant. Couvrez la soupière, laissez tremper un moment, puis servez.

    On peut, suivant le goût, préparer de même une soupe aux poireaux et pommes de terre après avoir fait revenir un peu les poireaux dans du beurre.

    On peut aussi préparer des potages aux poireaux et pommes de terre. Dans ce cas, on remplacera, au goût, le pain par du tapioca, des perles du Japon ou des pâtes qu'on fera cuire dans le bouillon passé avant d'ajouter le beurre.

    Enfin, en augmentant un peu la quantité de légumes passés au travers de la passoire, on aura des potages purée de poireaux et de pommes de terre. On servira ces potages soit tels quels, soit garnis de croûtons frits."

    C'est simple, c'est bon, et c'est pas cher, non?

    Lien permanent Catégories : Entrées, Plats, Recettes 0 commentaire

  • La patate, je vous la sers en salade ou en papillote?

    Imprimer

    Il y a du mieux sur les étals. Après des années d'hégémonie de la bintje et de l'urgenta, sont apparues d'autres sortes de pommes de terre, sorties de l'oubli. J'ai un petit faible pour la charlotte, une merveille de douceur et d'onctuosité, à la belle chair jaune (conseil d'ami: ne faites pas de purée avec les charlottes, elles tournent en ciment).
    Après les pommes de terre nouvelles que vous venez certainement de manger, pourquoi ne pas habiller la patate d'habits estivaux, propices à accompagner pique-nique ou grillades? Comme la salade. Ringard? Pensez-vous! Bien faite, elle vous fera chavirer de bonheur. Pour une bonne dizaine de convives, faites cuire sans les peler 2 kg de patates dans de l'eau salée (le moins d'eau possible, c'est important). Pelez-les ensuite sans vous brûler les doigts, mais c'est mieux quand elles sont encore tièdes parce qu'elles absorberont bien la sauce. Mélangez 10 cs d'huile, 10 cs de vinaigre, 1 pot de crème acidulée, du sel, du poivre, une cuillerée de moutarde et un bouquet de ciboulette coupés menu. Ajoutez les patates et attendez. Juste avant de servir, ajoutez 1 dl de bon bouillon de légumes. C'est moelleux, c'est tendre, c'est goûteux. Vous pouvez, si vous en avez l'envie, ajouter des cornichons coupés ou des câpres.
    Si vous prévoyez des grillades, n'hésitez pas à les accompagner de pommes de terre cuites en papillote. Vous emballez vos pommes de terre lavées mais non pelées dans du papier d'alu avec une petite noisette de beurre (attention à l'étanchéité: le beurrre ne doit pas s'échapper!). Faites-les griller trois bons quarts d'heure (ça dépend de la chaleur de votre gril). Préparez-leur une sauce au séré: 2 dl de séré maigre, le jus d'un citron, une gousse d'ail écrasée, sel, poivre, un demi-bouquet de ciboulette coupée, un demi-bouquet de persil haché, un peu d'estragon. Vous mangerez vos patates à la cuillère, tellement elles doivent être tendre, accompagnée de la petite sauce. Sans modération.

    Lien permanent Catégories : Plats, Recettes 0 commentaire

  • Une salade de crabe bien citronnée

    Imprimer

    salade_crabe.jpgDes fois, je me dis que je devrais recevoir un prix du recyclage. Je recycle, je recycle. Même des recettes, beaucoup de recettes. Celle qui suit, je l’ai récupérée (!) de chez Cyril Lignac, le cuisinier hype de M6. Juste parce qu’elle est sympa, pas parce qu’elle est mode. Surtout, elle est méga vite faite, pour un déjeuner plutôt sain, une petite entrée express ou un plateau télé pour les accros. Elle se fait avec des miettes de crabe en boîte, qui n’est pas aussi bon que le crabe frais mais qui permet aussi à l’industrie de recycler ses crabes. Ça vous a tout de suite un petit air d’océan. La voilà, donc…

    Ingrédients pour quatre:
    • 400 g de miettes de crabe en boîte (on a rarement des restes de crabe à la maison…)
    • 1 citron non traité
    • 1 petit morceau de gingembre
    • ½ piment rouge
    • ½ bouquet de menthe
    • ½ bouquet de coriandre
    • ½ cs de tabasco
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Pressez le citron et récupérez les zestes.
    2. Pelez et coupez très fin le gingembre.
    3. Rincez, épépinez et émincez très finement le piment.
    4. Rincez et ciselez les herbes.
    5. Dans un saladier, mélangez les miettes de crabe, la moitié du jus de citron et les zestes, le gingembre, le piment, et le tabasco. Salez, poivrez et parsemez de vos herbes fines. Goûtez et ajoutez du jus de citron si besoin.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Plats, Poisson et fruits de mer, Recettes 0 commentaire

  • Un curry malais du Cap comme souvenir de vacances

    Imprimer

    curry_sudafricain.jpgAprès deux semaines passées en Afrique du Sud, rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le coup des photos de vacances. Bien que j'en aie de très belles... Non, j'avais juste envie de parler d'une cuisine riche, métissée, colorée. Franchement, la cuisine sud-africaine a su faire cohabiter ses racines africaines avec les multiples influences venues de ses expatriés volontaires ou involontaires: les Indiens et les Malaisiens, les Anglais, les Français, les Italiens ou les Hollandais. Et comme c'est un vrai pays de cocagne au niveau des produits, des épices... Au final, des plats très variés, originaux et, d'après mon expérience, fort bien préparés. Histoire de vous faire saliver, voici une petite recette de curry malais du Cap. Bien sûr, la liste des ingrédients est très longue, tant le mélange des épices est essentiel. (La tasse est une mesure typiquement anglo-saxonne, qui correspond à une tasse à thé.)

    Ingrédients pour six:

    • 2 cc de safran des Indes moulu
    • 2 cc de cumin moulu
    • 2 cc de coriandre moulue
    • 2 cc de poudre de piment
    • 1 cc de cannelle moulue
    • 3/4 cc de sel
    • 3 cc d'huile de canola (ou colza)
    • 2 tasses d'oignon haché
    • 2 cs de gingembre frais haché
    • 3 feuilles de laurier
    • 1 gousse d'ail hachée
    • 500 g de ragoût de boeuf, coupé en petits morceaux
    • 1,5 tasse de bouillon de boeuf
    • 1,5 tasse d'eau
    • 1,5 tasse de poivron vert émincé
    • 1/2 tasse d'abricots secs émincés
    • 1/2 tasse de confiture d'abricot
    • 3 cc de vinaigre de vin rouge
    • 1/2 tasse de babeurre à faible teneur en matière grasse

    Préparation:

    1. Mélangez le safran des indes, le cumin, la coriandre, la poudre de piment, la cannelle et le sel dans un petit bol, en remuant bien.
    2. Chauffez l'huile dans une poêle ou un wok. Ajoutez-y le mélange d'épices et faites revenir quelques secondes en remuant constamment. Ajoutez l'oignon et faites revenir 2 minutes. Ajoutez le gingembre, les feuilles de laurier et l'ail et faites encore revenir 15 secondes.
    3. Ajoutez le boeuf et faites-le poêler 3 minutes avant d'ajouter le bouillon tous les ingrédients qui restent sauf le babeurre. Portez à ébullition. Couvrez, réduisez la chaleur et laissez doucement mijoter une heure et demie.
    4. Découvrez, ôtez les feuilles de laurier et laisser cuire à découvert encore une demi-heure jusqu'à ce que le boeuf soit très tendre.
    5. Otez du feu et ajoutez le babeurre en mélangeant bien.

    Bon appétit.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Gambas au basilic et curry

    Imprimer

    gambas.jpgPasser deux jours en cuisine pour que vos invités dévorent vos créations en dix minutes, c’est vrai que c’est supersympa… Mais pas tous les jours, forcément. Le petit plat vite fait, tout simple, qui ne nécessite pas une liste de courses longue comme le Bottin de téléphone, ce n’est pas mal non plus, histoire de varier les plaisirs. C’est ainsi que, depuis quelques mois, cette rubrique tente de vous trouver des recettes faites en un rien de temps, avec cinq ingrédients max, hors les incontournables de toute bonne cuisine qui se respecte.

    Quand, en plus, la recette en jette un peu, fait un poil riche, il n’y a rien à regretter. Là, c’est dans le dernier magazine Michelin, Etoile, que j’ai découvert ce petit bonheur de gambas au curry et basilic. Hop, au boulot.

    Ingrédients pour quatre personnes:

    • 20 belles gambas
    • 1 botte de basilic
    • 4 cc de curry en poudre
    • 8 oignons nouveaux
    • 1 dl de crème
    • 4 cs d’huile d’olive
    • sel, poivre.

    Préparation:

    1. Décortiquez les gambas en gardant la queue (certains utiliseront des queues de gambas décortiquées et dégelées, c’est leur choix…). Mettez-les à mariner une dizaine de minutes dans la moitié de l’huile et le curry.
    2. Epluchez et émincez grossièrement les oignons nouveaux.
    3. Dix minutes avant de passer à table, chauffez le reste de l’huile dans une grande poêle, saisissez-y les oignons émincés et laissez-les fondre quelques minutes.
    4. Ajoutez les gambas et les feuilles de basilic, et laissez cuire à feu vif en remuant.
    5. Lorsque les gambas sont cuites, ajoutez la crème, laissez réduire quatre minutes, assaisonnez en sel et en poivre.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Poisson et fruits de mer, Recettes 0 commentaire

  • Vive le poulet pané au cacahuète et curry

    Imprimer

    poulet_cacahuete.jpgIl suffit parfois d’un rien pour renouveler le quotidien et transformer la routine. On croirait entendre les conseils d’un conseiller conjugal. «Mais je ne suis pas marié avec mon poulet, Docteur.» Non, mais il faut admettre que la relation avec le poulet peut parfois devenir banale ou triste quand point l’ennui. Panons donc l’escalope de cacahuètes pour un nouveau départ. Comment se faire?

    Ingrédients pour quatre:

    • 4 escalopes de poulet fermier suisse et tout et tout
    • 200 g de cacahuètes salées
    • 2 œufs
    • 100 g de chapelure
    • 2 cc de curry en poudre
    • 3 cs de farine
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Ecrasez les cacahuètes au pilon ou avec votre rouleau à pâte dans un sachet plastique. Mélangez-les ensuite avec la chapelure et le curry et déposez le tout dans une assiette.
    2. Battez les œufs à la fourchette et versez-les dans une deuxième assiette. Mettez la farine dans une troisième assiette.
    3. Salez et poivrez les escalopes de poulet, puis passez une face dans la farine, puis dans l’œuf, puis dans le mélange de cacahuètes.
    4. Dans la poêle, faites chauffer à feu moyen un peu d’huile et/ou de beurre, puis faites-y cuire les escalopes côté cacahuètes, retournez-les et laissez cuire l’autre face sur feu doux une dizaine de minutes.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Curry de porc et épinards aux tomates

    Imprimer


    Même si le porc n'est pas la première viande utilisée en Inde (on y mange plus souvent de l'agneau ou du poulet, quand on mange de la viande, ce qui n'est pas très fréquent...), il est à la base de nombreuses recettes, parmi lesquelles, évidemment, toute une déclinaison de curry qui n'ont rien à voir avec ces émincés jaunâtres qu'on vous sert parfois en plats du jour. Par exemple, le curry de porc au yaourt, originaire du nord du pays (on peut aussi utiliser du boeuf ou de l'agneau).

    Pour 4 à 6 personnes suivant l'accompagnement, commencez par couper en petites lanirèes très fines 500 g de rôti de porc que vous passerez dans du sel avant de les mettre dans une jatte, de les recouvrir de 3 dl de yaourt, et de les laissez couvertes une nuit au frigo. Le lendemain, faites fondre 175 g de ghi (beurre fondu et clarifié) ou de margarine dans une grande casserole. Faites-y revenir doucement 1 gros oignon émincé et 3 gousses d'ail écrasées pendant cinq minutes. Ajoutez alors 1,5 cc de gignembre haché, 2 cc de coriandre moulue, 1 bonne pincée de piment de Cayenne, 1/2 cc de cumin moulu, 1,5 cc de curcuma et 1 cc de garam massala. Laissez encore 3 minutes avant d'y mettre la viande et le yaourt et de bien mélanger. Couvrez et laissez mijoter 1 heure et demie (il faut ce qu'il faut...).

    Vous pouvez l'accompagner de riz, mais aussi d'épinards aux tomates, une merveille. Faites décongeler 500 g d'épinards (ou, mieux, coupez en lanières 1 kg d'épinards frais). Faites fondre 175 g de ghi et faites-y revenir 2 oignons émincés et 2 gousses d'ail écrasées. Pelez et coupez en lanières 150 g de gingembre frais que vous ajouterez dans la casserole avant de faire cuire 5 minutes. Ajoutez encore 1 pincée de piment, 2 cc de curcuma, 2 cc de garam massala, 2 cc de graines de coriandre, 1 cc de coriandre moulue, 1 cc de cumin, 1,5 cc de sel, 2 cc de poivre noir moulu. Tournez une minute. Mettez les épinards et tournez bien, puis ajoutez 400 g de romates en boîte avec leur jus. Mouillez d'eau pour que les épinards n'attachent pas. Laissez frémir 5 à 10 minutes avant de servir.

    Et, si le coeur vous en dit, remplissez votre table de rondelles de bananes, de raisins secs, de yaourt nature, de cacahuètes, etc. Testez, et vous verrez que vos cobayes seront contents.

    Lien permanent Catégories : Exotique, Fin Bec, Plats, Recettes, Viande 0 commentaire

  • Lap de boeuf et curry de poulet, un zeste de Thaïlande

    Imprimer

    135.jpgIl y a ceux qui cherchent en Thaïlande quelques amours vénales et ceux qui y cherchent un supplément d'âme dans les temples bouddhistes. Ils n'ont rien compris: l'âme de la Thaïlande, c'est sa cuisine.

    Le premier secret, c'est une économie de moyens. Peu d'ingrédients mais beaucoup de goût; des temps de cuisson réduits. Le deuxième secret, c'est la saveur du citron vert, omniprésent. Ce qui saute aux yeux dans une cuisine thaïe, hormis le portrait du couple royal, c'est le bol de jus de citron à côté des fourneaux. Le plat est un peu fade? On rajoute un peu de jus.

    Le goût de cet agrume, indispensable au climat chaud, on le retrouve dans le makrout, une feuille épaisse qu'on fait cuire dans les sauces. Ou dans la branche de citronnelle, comme celle qu'on utilise dans le lap.

    Le lap? Prenez un steak de boeuf, par exemple, bien épais. Hachez ensemble deux tiges de citronnelle, un oignon, quelques feuilles de basilic thaï (attention, ça n'a rien à voir avec notre basilic à nous), un peu de menthe et un filet de jus de citron vert. Ne reste plus qu'à saisir le steak, que vous coupez ensuite en fines tranches. Puis mélangez encore chaud avec la sauce pour obtenir une entrée fraîche et légèrement relevée.

    Dans le curry thaï, qui n'a rien de commun avec l'épouvatable curry jaune que servent certains restaurants sous le nom de casimir, histoire de liquider leur viande défraîchie, on retrouve encore ce goût de citron. Dans une poêle, versez un peu de lait de coco et faites-y sauter de l'émincé de poulet. Réservez. Faites revenir dans la même poêle une cuillerée à soupe de pâte de curry (rouge, jaune, vert, panang, matsaman, selon les goûts), ajoutez le reste de la boîte de lait de coco, des feuilles de makrout, du jus de lime, du nam-pla (sauce de poisson qui sale), une pincée de sucre, et quelques légumes qui s'accorderont en couleur avec le curry (poivrons, carottes, courgettes, mini-épis de maïs, etc.). Laissez réduire. Ajoutez ensuite le poulet dans la sauce et laissez-le réchauffer avant de servir.

    Vous trouverez tous les ingrédients dans les magasins asiatiques et même au supermarché aujourd'hui, et c'est bien moins cher qu'un billet Genève-Bangkok, surtout en ces heures heurtées.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Exotique, Fin Bec, Plats, Recettes 0 commentaire

  • Un rösti aux pommes de terre et endives

    Imprimer

    rosti.jpgLe rösti est un exercice imposé pour tout cuisinier amateur, et chacun y va de sa recette à lui, qui est forcément la seule vraie. Il y a ceux qui partent des patates crues (j’en suis pour le rösti de base) et ceux qui partent des patates cuites. Mais il y a des déclinaisons amusantes à faire sur le thème. Par exemple, des mélanges rigolos à cuire au four. Là, on part d’un rösti de pommes de terre cuites, à qui on donne un peu d’amertume avec des endives, et un peu de gras avec des lardons. A servir en accompagnement d’un plat mijoté.

    INGRÉDIENTS POUR SIX PERSONNES, EN ACCOMPAGNEMENT:

    • 1 kg de pommes de terre déjà cuites en robe des champs
    • 250 g d’endives
    • 150 g de lardons
    • 2 c.s. d’huile
    • sel et poivre.

    PRÉPARATION:

    1. Pelez les pommes de terre et râpez-les avec la râpe à rösti. Mettez-les dans un bol.
    2. Coupez les endives en lanières d’environ 1 cm de large, ajoutez-les dans le bol.
    3. Faites dorer les lardons à sec dans une poêle, puis ajoutez-les dans le bol avec l’huile. Salez, poivrez et mélangez bien.
    4. Placez le mélange sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé et mettez au four préchauffé à 220 degrés. Après 20 minutes, sortez du four et retournez, puis remettez au four pour encore 10 minutes.

    Plutôt facile, non? Après, vous pouvez décliner comme vous voulez vos mélanges, histoire d’agrémenter vos soirées d’hiver…

     

    Lien permanent Catégories : Plats, Recettes 0 commentaire

  • Quand les pois ont la patate

    Imprimer

    puja.jpgPersonnellement, j’adore les soupes, surtout en hiver, quand le froid vous mord les oreilles et vous fait recroqueviller les orteils. Et les soupes, plus c’est rustique, plus c’est bon. Dans la région de Gênes, en Italie, ils font une puja, ai-je découvert dans le magazine BuonGusto de Manor, avec des pois secs et des pommes de terre, qui m’a fait craquer. La recette? La voici.

    Ingrédients pour quatre:
    • 2 oignons
    • 2 gousses d’ail
    • 200 g de pommes de terre farineuses
    • 150 g de pois secs (non, pas les petits pois verts)
    • 80 g de sbrinz
    • un demi-bouquet de persil
    • huile d’olive
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Epluchez l’ail et l’oignon, coupez-les en petits dés et faites-les rissoler dans 4 c.s. d’huile d’olive pendant cinq minutes.
    2. Epluchez les pommes de terre, coupez-les en petits morceaux et ajoutez-les aux oignons en même temps que les pois secs. Versez par-dessus 1,2 l d’eau (ou de bouillon de légumes) et laissez cuire à feu doux une heure.
    3. Râpez grossièrement le fromage. Lavez et hachez le persil.
    4. Passez la soupe au mixer. Versez-la dans des assiettes, parsemez de fromage et de persil et ajoutez un filet d’huile d’olive.

    Lien permanent Catégories : Entrées, Plats, Recettes 0 commentaire

  • La ropa vieja à faire avec des restes

    Imprimer

    Je vous l'avais promis hier et vous me connaissez: je tiens mes promesses. Voici donc une des 1080 recettes, vous savez cette Bible de la cuisine espagnole publiée enfin en français chez Phaison. Une recette qui utilise des restes de boeuf que vous auriez déjà cuits.

    Ingrédients pour six personnes:

    1. 4 c. s. d’huile d’olive
    2. 1 gros oignon haché
    3. 1 kg de tomates bien mûres épépinées et hachées<
    4. 1 c. s. de sucre en poudre
    5. 1 gros poivron rouge<
    6. 1 kg de gros morceaux de bœuf déjà cuit (restes de viande)
    7. riz blanc cuit
    8. sel

    Préparation:

    1. Préchauffez le four à 200 degrés.
    2. Chauffez l’huile dans une poêle et faites fondre l’oignon environ cinq minutes à feu doux, en remuant.
    3. Ajoutez les tomates et cuisez quinze minutes en remuant de temps à autre et en écrasant la pulpe avec le bord d’une cuillère en bois. Passez le mélange au moulin à légumes ou au mixer.
    4. Transférez la sauce dans une casserole propre, incorporez le sucre et salez.
    5. Pendant ce temps, mettez le poivron rouge sur la plaque du four et faites-le griller environ trente minutes. Sortez-le du four, couvrez d’une assiette ou d’un torchon et laissez refroidir.
    6. Puis pelez, épépinez et coupez la pulpe en lanières de 2 cm de largeur.
    7. Mettez le poivron et les morceaux de viande dans la sauce et portez à ébullition.
    8. Servez sans plus attendre, avec du riz présenté en petits dômes.

    Lien permanent Catégories : Plats, Recettes, Viande 0 commentaire