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Le blog de Dave - Page 78

  • Un Sauvignon d'Aigle

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    Emery_Aigle_Sauvignon_a_detourer.JPGLe sauvignon est un des cépages très présents en France, où on le retrouve en surmaturé à Sauternes et à Monbazillac, ou sec en Sancerre, à Pouilly ou à Bandol. En Suisse, on en trouve désormais un petit peu, même s’il n’occupe que 0,3% des vignes vaudoises… A Aigle, Alain Emery a repris le domaine familial en 2007, représentant de la cinquième génération.

    Sur ces cinq hectares entièrement situés dans l’appellation Aigle, il produit sept vins différents. Le chasselas représente toujours 60% de sa production, mais on trouve aussi un gamaret-garanoir Pierre-de-Lune, médaille d’or au Grand Prix du vin suisse, un gamay Beauregard, médaille d’argent au même concours, un Gamadoux, gamaret muté.

    Le jeune vigneron-encaveur cultive également du sauvignon sur les meilleurs coteaux de Beauregard, histoire de lui assurer un bel ensoleillement et une maturité parfaite. Le rendement est maîtrisé. Au nez, très puissant, le cassis domine nettement, et on retrouve le fruit en bouche pour une jolie longueur et une acidité maîtrisée.

    Sauvignon 2006, 70 cl, 18 fr  50. Alain Emery, Rue du Cloître 22, 1860 Aigle. www.cave-emery.ch.

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  • Poitrine de porc croustillante au miel

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    poitrine_miel.jpgVous connaissez la poitrine de porc? C’est une pièce injustement méconnue, qui donne tout son charme à une choucroute lorsqu’elle est fumée, mais qui peut également s’utiliser dans des préparations rigolotes et fort goûtues. Les Américains en raffolent pour leur barbecue. Les Français pour des plats canailles. Là, c’est une recette que j’ai piquée à je ne sais plus qui, mais, comme je suis un Robin des Bois de la cuisine, je l’offre aux pauvres que vous êtes.

    Ingrédients pour quatre:

    • 1 cs de raz el-hanout (l’épice marocaine)
    • 12 tranches de poitrine crue de 6 à 8 mm d’épaisseur
    • 5 cl de vinaigre de vin
    • 2 cs de miel liquide
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Mélangez le miel, le vinaigre et le raz el-hanout dans une casserole, salez légèrement et poivrez. Faites chauffer pendant 2 minutes pour bien mélanger.
    2. Rangez les tranches de poitrine dans un plat, versez par-dessus la préparation ci-dessus et couvrez d’un film alimentaire. Laissez mariner au frais pendant quatre heures.
    3. Préchauffez le four à 210 degrés. Égouttez les tranches de poitrine et rangez-les à plat sur une plaque à four recouverte de papier sulfurisé. Mettez-les cuire au four pendant trente minutes en retournant à mi-cuisson. Les tranches doivent être croustillantes.
    4. A partir de là, libre à vous: vous pouvez les servir avec une jolie salade. Mais aussi les découper en petits morceaux que vous piquerez sur des cure-dents pour un apéro.

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  • Traminer de luxe

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    St_Saphorin_blanc_a_detourer.JPGOn connaît bien le célèbre château qui voisine le lac à Saint-Saphorin, tout rénové, avec ses appartements de luxe, sa salle des fêtes et son jardin qu’on loue pour de belles réceptions. Mais le château possède également une cave et 5 hectares de vigne, confiées à deux vignerons tâcherons et à l’œnologue Laurent Berthet.

    Le chasselas et le pinot noir dominent dans ce vignoble entièrement situé en appellation Saint-Saphorin. Mais le château a également le seul droit de production vaudois pour de l’humagne, a quelques plants de syrah, merlot et cabernet franc, qui s’assemblent à du pinot noir pour une Réserve noire en barriques, qui a obtenu de belles notes à la Sélection des vins vaudois. Parfois, un chasselas vendanges tardives offre un beau surmaturé.

    Enfin, un gewurztraminer pousse sur les coteaux pour être vinifié seul. Le nez est très intense, avec des arômes caractéristiques de rose et de litchis. Le vin est riche, avec des notes florales marquées, pour un final plutôt long. Idéal avec des plats asiatiques ou des poissons en sauce.

    Gewurztraminer 2007, 50 cl. 20 fr. Cave du Château de Glérolles, 1071 Saint-Saphorin. www.glerolles.ch

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  • La Mairac a tout pour séduire les Suisses

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    pomMES_MAIRAC_02.jpg«Ah!, chaque fois que je la regoûte, je ne m’en lasse pas.» François Thury, le patron des Fruits du Roi, à Etoy, a beau commercialiser près de 3000 tonnes de pommes par année, son visage s’éclaire tandis qu’il mange un quartier de sa Mairac. «Et chaque fois qu’on l’a fait déguster, c’est très rare que les gens n’aiment pas», poursuit-il.

    La Mairac? C’est un croisement entre une gala et une maigold développé par le sélectionneur Charly Rapillard, de la Station fédérale de Conthey (VS). Lancée officiellement en 2002, cette variété est en fait une marque protégée, que seuls cinq producteurs peuvent cultiver en Suisse, et un seul en Suisse romande, François Thury, justement.

    «Je l’avais goûtée une première fois en 1997, à Conthey, parmi plein d’autres variétés expérimentales. Déjà là, elle m’avait séduit», explique-t-il. Alors, quand il est contacté par la société qui protège et promeut la variété, Varicom, il y croit et plante immédiatement un hectare. Aujourd’hui, il en cultive une quinzaine.

    Et quels sont les atouts de cette pomme de taille moyenne, au rouge flamboyant sur une base jaune? Elle a d’abord une acidité bien présente, qui lui donne sa typicité et qui augmente les possibilités de conservation. Si elle n’arrive sur les étals qu’au printemps, c’est que le producteur attend que cette acidité se fonde avec le temps. Face à cette acidité, elle a un taux de sucre très important, avec un taux de 14 à 18 brix contre un maximum de 12 à la gala, par exemple. Ce mélange acidité-sucre est remarquable.

    Sa chair est ferme, et supporte très bien aussi la conservation. En la dégustant maintenant, on a l’impression qu’on vient de la cueillir tant elle reste croquante sous la dent. Pour convaincre les consommateurs, les producteurs organisent des séances de dégustation dans les centres commerciaux chaque printemps

    Et puis, zeste de chauvinisme, elle est 100% suisse. «On pourrait même songer à l’exporter», s’enthousiasme François Thury.

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  • Vive le poulet pané au cacahuète et curry

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    poulet_cacahuete.jpgIl suffit parfois d’un rien pour renouveler le quotidien et transformer la routine. On croirait entendre les conseils d’un conseiller conjugal. «Mais je ne suis pas marié avec mon poulet, Docteur.» Non, mais il faut admettre que la relation avec le poulet peut parfois devenir banale ou triste quand point l’ennui. Panons donc l’escalope de cacahuètes pour un nouveau départ. Comment se faire?

    Ingrédients pour quatre:

    • 4 escalopes de poulet fermier suisse et tout et tout
    • 200 g de cacahuètes salées
    • 2 œufs
    • 100 g de chapelure
    • 2 cc de curry en poudre
    • 3 cs de farine
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Ecrasez les cacahuètes au pilon ou avec votre rouleau à pâte dans un sachet plastique. Mélangez-les ensuite avec la chapelure et le curry et déposez le tout dans une assiette.
    2. Battez les œufs à la fourchette et versez-les dans une deuxième assiette. Mettez la farine dans une troisième assiette.
    3. Salez et poivrez les escalopes de poulet, puis passez une face dans la farine, puis dans l’œuf, puis dans le mélange de cacahuètes.
    4. Dans la poêle, faites chauffer à feu moyen un peu d’huile et/ou de beurre, puis faites-y cuire les escalopes côté cacahuètes, retournez-les et laissez cuire l’autre face sur feu doux une dizaine de minutes.

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  • Riche Cabernet d'Ollon

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    Meylan_Ollon_Cabernet.JPGLe coteau de Verschiez, au-dessus d’Ollon, est riche en calcaire, ce qui engendre une belle minéralité. Pierre-Alain Meylan, l’ancien complice de Bernard Cavé, en a profité pour y planter 3100 m2 de cabernet franc dont il limite les rendements, comme pour tous ses autres cépages rouges. Car l’homme a plusieurs cordes à son arc, outre ses deux chasselas: pinot blanc, marsanne, pinot noir et un cabernet qui rafle les honneurs et les prix.

    Cinq hectares entre Verschiez et Epesses, des vendanges manuelles. Les rouges sont retriés sur tapis roulant avant des longs cuvages et un pigeage manuel. Ils sont ensuite élevés en barrique. Le cabernet suit les mêmes principes, passant neuf mois en barriques neuves. Sous sa riche robe presque violette, il présente un nez toasté, avec des arômes de fruits noirs. Les tanins sont ronds, même si le vin supportera quelques années en cave sans problème. Un beau rouge élégant et harmonieux qui accompagnera avec bonheur des fromages, une viande rouge ou une belle chasse.

    Cabernet d’Ollon 2007, Cave Pierre-Alain Meylan, rue de la Chapelle, 1867 Ollon. Tél. 024 499 24 14. www.pameylan.ch. 25 fr. 70 à la cave ou 28 fr. 80 chez Globus.

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  • On a retrouvé Gérard Cavuscens

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    Cavuscens2.jpg«Tu savais que Cavuscens avait repris le Pit Stop de Bussigny?» Prise d’abord comme une plaisanterie, cette remarque d’un ami révélait bien la surprise d’apprendre que l’ancien second de Girardet et récent chef de l’Auberge de l’Onde à Saint-Saphorin cuisinait désormais dans un bar de la zone industrielle de Bussigny.

    Sur place, la semaine dernière, le paradoxe était entier. Un décor de pièces de moteur, un rail de sécurité qui partage les tables, et un menu du jour à midi à 24 fr. qui méritait le Guinness du meilleur rapport qualité-prix du coin. Magnifiques crevettes géantes au curry vert, bien croquantes, puis tripes à la milanaise tendres et goûteuses comme il faut ou entrecôte parisienne parfaite, flan au caramel pour dessert…

    Dès le week-end passé, les choses ont commencé à changer, puisque les références automobiles ont disparu, l’endroit a été redécoré avec un coin lounge. Des nouvelles tables et chaises vont arriver. «Vous avez vu, le quartier se développe», explique le chef pour expliquer sa venue. «Je vais continuer à proposer des menus sympas à midi, avec trois entrées froides, trois entrées chaudes, trois plats et trois desserts à choix. J’ai envie de faire de la qualité à prix sympa, je suis sûr qu’il y a un créneau pour ça.»

    Autre changement annoncé: le restaurant va également ouvrir le soir, en principe dès la fin du mois, avec quelques propositions supplémentaires aux propositions du midi. Bref, on est dans un endroit encore en mutation. «On va changer le nom aussi, poursuit Cavuscens. Ça ne fait pas très chic, Pit Stop, non?» Il compte également sur l’agrandissement de l’hôtel juste en dessus pour étoffer sa clientèle vespérale.

    Le service est lui aussi en devenir, d’une gentillesse folle mais d’une inexpérience encore flagrante. La carte des vins est courte, mais propose de très jolies choses à des prix plus que corrects. Elle va s’étoffer aussi. Bref, difficile d’être beaucoup plus précis en l’état actuel mais on a l’assurance d’y déguster une très belle cuisine.

    Chez Cavu, rue de l’Industrie 63, 1030 Bussigny-près-Lausanne. Tél. 079 412 56 96. Fermé samedi et dimanche et le soir. Dès avril, fermé samedi midi et dimanche.

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  • Sébastien Rithner à Lausanne

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    rithNER_TABLE_02_SAVEURS.jpgC’est fait: l’ancien chef de La Table des Saveurs, à Caux, est désormais au MC’s. Nous l’annoncions partant de Caux (24 heures du 6 février) où sa Table des Saveurs, pourtant cotée 14/20 au GaultMillau, était trop éloignée des grands centres pour attirer suffisamment de clientèle. Sébastien Rithner tient depuis le 1er mars les fourneaux du MC’s, ce petit restaurant de l’avenue de la Sallaz, à Lausanne.

    Marcel Schlotterbeck et lui ont trouvé un accord intéressant. A midi, les propositions du jour continuent à attirer une clientèle du CHUV voisin, et le soir, les plats plus raffinés du jeune chef permettent d’élargir la palette des lieux.

    Le MC’s, av. de la Sallaz 6, 1005 Lausanne. Tél. 021 311 61 80. Fermé lundi soir, samedi midi et dimanche.

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  • Echange thon contre morue...

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    On connaît la passion des Portugais pour la morue, le bacalhau, comme ils disent. Dernière preuve en date: le Portugal a échangé des quotas de pêche au thon rouge contre des quotas de morue avec les Grecs. Ils pourront ainsi récolter 289 tonnes en plus, soit 2894 tonnes au total (en augmentation de 26% par rapport à 2008!). Pour mémoire, deux tiers des morues pêchées par les Portugais le sont... au large de la Norvège.

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  • Le Domaine de Mythopia, à Arbaz, étonnant!

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    mythopia_51.JPGSur les hauteurs de Sion, à Arbaz, poussent des vignes étonnantes. Vignes, prairies, arbres fruitiers, buissons se mélangent. Car Hans-Peter Schmid veut cultiver en biodiversité. «Les vignobles sont un problème parce qu’ils créent une monoculture qui détruit les plantes, les insectes, les oiseaux et les micro-organismes qui vivent dans le sol.» A Mythopia (le nom de son domaine), les abeilles butinent des vignes aux fruits sans abîmer les grappes.

    Evidemment, ici, aucun produit chimique n’est autorisé. Les fongicides sont biologiques, le soufre est exclu. En cave, le produit de chaque parcelle est vinifié séparément afin de suivre le succès des mesures agricoles. «Nous ne faisons pas tout ça simplement par goût de la nature, expliquait Schmid à SwissInfo, mais aussi parce que cela donne de bons vins.»

    De cette petite production expérimentale, nous avons essayé le Schiller, dont la couleur pourrait faire croire à un rosé. Mais pas du tout, c’est une composition de chasselas et de pinot noir, mélangés avant d’être vinifiés comme un vin rouge. Le résultat, à boire très frais, est désaltérant, mais plutôt aqueux. Nez léger de fruits rouges, petite âcreté et acidité maîtrisée.

    Schiller - Terre d’Anouna, Domaine de Mythopia, 1974 Arbaz. www.mythopia.ch. 50 cl. 14 fr. 50.

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  • Topinambours et crosnes, des trésors sous la terre

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    topinambours.jpg«Il faut être un peu fou pour planter ça. Ce n’est pas rentable. Mais c’est un bon produit d’appel.» Jean Weber est paysan à Gingins et il vend ses produits à la ferme et au marché de Nyon. «Ça», ce sont les topinambours (photo ci-contre) et les crosnes, ces racines au goût proche de celui des artichauts, au point que les premiers sont surnommés «artichaut du Canada» ou «artichaut de Jérusalem», et que les seconds s’appellent en allemand «artichauts chinois».

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, le topinambour était un des rares légumes disponibles. Une fois la paix revenue, les anciens ont rapidement oublié cette racine qui leur rappelait de mauvais souvenirs.

    «La première fois que j’ai vu des topinambours, c’est quand une dame m’en a proposé pour mon marché. Ils étaient tout secs et fripés, je les ai jetés sur le fumier.» Mais voilà, le fumier a engraissé la terre et la récolte de pommes de terre suivante était infestée de topinambours. «C’est robuste comme plante», s’amuse encore Jean Weber, qui a eu toutes les peines du monde à s’en débarrasser.</p><p>Et puis, il y a quatre ans, quand des clients lui en ont demandé, il s’est renseigné à l’Office maraîcher vaudois, qui l’a aidé à trouver des plantons en France. Seule une poignée de maraîchers les cultivent dans le canton de Vaud.

    Topinambours et crosnes se développent comme les pommes de terre, avec des stolons partant de la racine pour créer de nouveaux tubercules un peu plus loin. Les topinambours sont une plante vivace ressemblant un peu au tournesol, pouvant culminer à 2,50 m. Plantés au printemps, ils pourront être récoltés de novembre à mi-avril, le goût s’améliorant au fil des mois. Jean Weber récolte donc semaine après semaine la quantité nécessaire pour les marchés, environ 1500 à 1700 kilos par année, qu’il vend 7 fr. le kilo. «Je vous l’ai dit, avec la main-d’œuvre que cela nécessite, c’est plutôt difficile de faire du bénéfice là-dessus.»

    Les crosnes, c’est encore pire, puisque les racines sont beaucoup plus petites. Un bon ouvrier pourra en déterrer quatre kilos par heure de travail, avant de les nettoyer et de les brosser. Pas étonnant que la petite racine soit vendue à prix d’or, 30 fr. le kilo.

    Le crosne «du Japon» nous vient en fait de Chine. Arrivé en Europe à la fin du XIXe siècle, il a failli disparaître dans les années 1970, pour cause de faible productivité et de dégénérescence virale. Les ingénieurs français ont réussi à régénérer cette plante par une culture in vitro… pour le plus grand bonheur des gourmets.

    Le topinambour, un cousin d'Amérique

    Il doit son nom à une peuplade du Brésil, les Tupinanbu, mais il vient bien d’Amérique du Nord. Introduit en Europe au XVIIe. Plusieurs variétés existent, en plus du commun, le Violet de Rennes, le Rouge du Limousin ou le Fuseau.

    PRÉPARER Les pressés tenteront le couteau économe, qui gâchera la moitié des tubercules. Les sages les cuiront à l’eau salée ou à la vapeur comme des pommes de terre, et pourront ensuite les peler comme des patates en robe des champs.

    CUISINER On peut les sauter à la poêle en gros dés, les faire en gratin, en velouté ou en purée, les manger froid en vinaigrette. Les gourmands les aiment avec la truffe, avec laquelle il s’accorde à merveille.

    SANTÉ Très riche en glucide (15%), il est recommandé aux diabétiques avec un glucose presque nul. En trop grosses quantités, provoque des flatulences.

    crosnes.jpgLe crosne, un petit Chinois

    Le crosne est une plante buissonnante pouvant atteindre 50 cm de haut. Mais le tubercule lui-même, blanc, ne fait que de 3 à 5 grammes. Annelé, il est disposé en chapelet autour des racines.

    PRÉPARER Il n’y a pas besoin de le peler. Par contre, il faut le laver et le brosser avec douceur. On le cuira ensuite comme une pomme de terre, dans de l’eau salée (5 minutes) ou à la vapeur (4 minutes).

    CUISINER Simplement cuit comme ci-dessus, ou rissolé à la poêle dans un petit peu de beurre. Son goût rappelle un peu l’artichaut, le salsifis ou la scorsonère. Les gourmands les aiment aussi avec quelques fèves ou des chanterelles.

    SANTÉ Le crosne est riche en protéine et en bétaïne. Mais malheureusement aussi en stachyose peu digeste, il ne faut donc pas en abuser.

    CONGELER Il peut être blanchi une à deux minutes, puis congelé jusqu’à neuf mois.

     

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  • Des saint-jacques au beurre d'herbes, à lécher l'assiette de bonheur

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    saint-jacques2_DET.jpgD’habitude, c’est André qui fait à manger. Bien, il faut le dire. Là, l’autre soir, c’est Sylviane qui s’est mise aux fourneaux, pour notre plus grand bonheur. Comme ça, mine de rien, elle n’a fait que des plats étonnants, originaux, qui se sont succédé pour une soirée réussie. Et, sous la contrainte et mon charme ineffable, j’ai réussi à lui soudoyer deux de ses recettes. Dont celle de ses coquilles Saint-Jacques au beurre d’herbes, mais vraiment au beurre… qui nous a permis de saucer l’assiette jusqu’à plus soif, pour le plus grand bonheur de notre cholestérol. Récapitulons:

    Pour une entrée de quatre personnes:

    • 6 noix de Saint-Jacques
    • 3 échalotes
    • 1,5 dl de vin blanc
    • 200 g de beurre
    • 2 bouquets de persil
    • 1 filet d’huile

    Préparation

    1. Lavez le persil, supprimez les grosses tiges et mettez-le dans le bol mixer avec un peu de sel et 4 cs d’eau. Réduisez en purée.
    2. Pelez et hachez finement les échalotes. Faites-les cuire dans une casserole avec le vin jusqu’à complète disparition du liquide.
    3. Retirez du feu et incorporez le beurre au fouet.
    4. Mixez le persil et la sauce d’échalotes. Puis passez le tout à la passoire pour extraire le jus et réservez-le.
    5. Au moment de servir, réchauffez votre sauce sans bouillir. Poêlez les Saint-Jacques dans un filet d’huile 30 à 40 secondes de chaque côté.

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  • Curry de porc et épinards aux tomates

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    Même si le porc n'est pas la première viande utilisée en Inde (on y mange plus souvent de l'agneau ou du poulet, quand on mange de la viande, ce qui n'est pas très fréquent...), il est à la base de nombreuses recettes, parmi lesquelles, évidemment, toute une déclinaison de curry qui n'ont rien à voir avec ces émincés jaunâtres qu'on vous sert parfois en plats du jour. Par exemple, le curry de porc au yaourt, originaire du nord du pays (on peut aussi utiliser du boeuf ou de l'agneau).

    Pour 4 à 6 personnes suivant l'accompagnement, commencez par couper en petites lanirèes très fines 500 g de rôti de porc que vous passerez dans du sel avant de les mettre dans une jatte, de les recouvrir de 3 dl de yaourt, et de les laissez couvertes une nuit au frigo. Le lendemain, faites fondre 175 g de ghi (beurre fondu et clarifié) ou de margarine dans une grande casserole. Faites-y revenir doucement 1 gros oignon émincé et 3 gousses d'ail écrasées pendant cinq minutes. Ajoutez alors 1,5 cc de gignembre haché, 2 cc de coriandre moulue, 1 bonne pincée de piment de Cayenne, 1/2 cc de cumin moulu, 1,5 cc de curcuma et 1 cc de garam massala. Laissez encore 3 minutes avant d'y mettre la viande et le yaourt et de bien mélanger. Couvrez et laissez mijoter 1 heure et demie (il faut ce qu'il faut...).

    Vous pouvez l'accompagner de riz, mais aussi d'épinards aux tomates, une merveille. Faites décongeler 500 g d'épinards (ou, mieux, coupez en lanières 1 kg d'épinards frais). Faites fondre 175 g de ghi et faites-y revenir 2 oignons émincés et 2 gousses d'ail écrasées. Pelez et coupez en lanières 150 g de gingembre frais que vous ajouterez dans la casserole avant de faire cuire 5 minutes. Ajoutez encore 1 pincée de piment, 2 cc de curcuma, 2 cc de garam massala, 2 cc de graines de coriandre, 1 cc de coriandre moulue, 1 cc de cumin, 1,5 cc de sel, 2 cc de poivre noir moulu. Tournez une minute. Mettez les épinards et tournez bien, puis ajoutez 400 g de romates en boîte avec leur jus. Mouillez d'eau pour que les épinards n'attachent pas. Laissez frémir 5 à 10 minutes avant de servir.

    Et, si le coeur vous en dit, remplissez votre table de rondelles de bananes, de raisins secs, de yaourt nature, de cacahuètes, etc. Testez, et vous verrez que vos cobayes seront contents.

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  • Tranchons les champignons, c'est bon

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    champignons.jpgJe vous parlais l’autre jour du champignon de Paris, cet habitant des caves humides et sombres. S’il s’appelle ainsi, c’est qu’il était cultivé dans les anciennes carrières du XVe arrondissement de la Ville Lumière. Ce titi s’est exilé, mais il a conservé son nom un peu snob. Je l’ai déniché l’autre jour dans un joli bouquin qui vient de sortir, le Petit Larousse des recettes du potager.

    On y retrouve ainsi plein de préparations de légumes et de racines, de fruits et de courges. Dont cette recette de carpaccio de champignons, délicatement relevée d’une crème fouettée au wasabi (la moutarde japonaise verte, vous savez, la très forte) et ciboulette. Et comme je dois trouver des justifications à l’achat de ma mandoline, j’aime bien les carpaccios…

    Ingrédients pour quatre:

    • 500 g de champignons de Paris
    • 2 dl de crème
    • 1 cc de wasabi
    • 2 citrons
    • 1 botte de ciboulette
    • sel fin

    Préparation:

    1. Placez les fouets du batteur et un saladier quinze minutes au réfrigérateur.
    2. Fouettez la crème en chantilly, en ajoutant, petit à petit, le wasabi et un peu de sel. Réservez au frigo.
    3. Coupez le pied des champignons, frottez-les rapidement avec un linge humide pour les nettoyer.
    4. Pressez les citrons. Détaillez les champignons en fines lamelles, au couteau ou à la mandoline, en les arrosant au fur et à mesure de jus de citron. Salez-les légèrement.
    5. Hachez la ciboulette, puis mélangez-la délicatement avec la chantilly. Servez la chantilly avec le carpaccio de champignons.

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  • Un parfum de vigne pour le Grain Noir

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    Grain_Noir_28.JPGProduire seize vins différents sur un domaine de 10,7 hectares, c’est le pari réussi par Jean-Jacques Steiner, à Dully. Le Parfum de Vigne – comme s’appelle son exploitation répartie entre Coteau de Vincy, Tartegnin et Bursinel – réussit le deuxième pari d’être 100% en production intégrée, estampillée Vinatura.

    Si on y trouve deux chasselas, Jean-Jacques Steiner multiplie les spécialités, comme ce Clair Ambre, assemblage de cinq cépages blancs, trois pinots noirs, un barriqué, les autres pas, des pinots blancs et gris.

    L’œil-de-perdrix a fait une troisième place au Grand Prix du vin suisse 2007. Le Sire Thomas a récolté plusieurs médailles, assemblage de gamaret, garanoir et diolinoir, en production limitée.

    Last but not least, le Grain Noir, une superbe combinaison de gamaret, garanoir, diolinoir, cabernet franc, dunkelfelder et malbec, vinifiés séparément et assemblés après douze mois d’élevage. On est là sur un vin destiné à la garde, développant de beaux arômes de cerise et de café grillé. Les tanins sont fins dans ce vin souple et généreux, qui accompagnera à merveille une viande rouge.

    Grain Noir 2006, Parfum de Vigne, 1195 Dully. Tél. 021 824 11 22. www.parfumdevigne.ch. 16 fr. 50.

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  • Comme un air d’auberge espagnole à Lausanne

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    BAZART_45.jpgCela pourrait être un bistrot de quartier comme les autres, et pourtant. En poussant la porte de ce restaurant de poche, décoré de façon moderne, on se croirait presque entré dans un de ces lieux magiques de Barcelone, où fleurent esprit artistique et convivialité. Aux commandes, Ramon Lorenzo est bien Espagnol, mais son associé, Gabriel Martella, est Italien. Les deux compères arpentent la scène musicale lausannoise depuis bien longtemps, et ils se sont investis pour créer ce lieu en 2003. Leur aventure ne s’arrête d’ailleurs pas là puisqu’ils ont également repris, avec le frère de Ramon, La Ruche, le club musical de la rue de la Tour

    Ici, la carte est simple, basée sur des fondamentaux: belles salades, pâtes originales, pizzas. Le soir, une vingtaine de tapas sont disponibles. Et, sur commande, on peut obtenir un churrasco (35 fr.), des gambas grillées (35 fr.) ou une paella (30 fr.). L’ambiance est animée, partagée entre jeunes urbains et familles en sortie.

    Et alors? Alors, la salade espagnole tient ses promesses, bien croquante, assaisonnement maison, thon parfait, olives et oignons (11 fr.). Les pizzas se déclinent de 12 à 20 fr., dont les pizzas blanches (sans sauce tomate). Là aussi, les produits sont frais, les goûts bien présents.

    Penne ou spaghettis sont dans la même ligne, comme les Baz’Art, où la sauce marie tomate, pesto, crème et rucola (22 fr.). Le pesto est un peu masqué par la tomate quand même. Celles au cacao, cognac, crème et piment changent de l’habitude (21 fr.).

    Les tapas, elles, sont parfaites, pas grasses. Des albondigas (12 fr.) révèlent une viande légère, agréablement pimentée. Les crevettes grillées à l’ail sont parfaites, croquantes, bien relevées (10 fr.). Les croquettes de pomme de terre sont aériennes, soutenues par un aïoli bien dosé (10 fr.). Et les patatas bravas sont un modèle du genre (8 fr.). Toutes ces tapas sont généreusement servies, et deux d’entre elles suffisent déjà à faire un repas.

    Au milieu de ces tables proches (et parfois un peu bruyantes), le service est très attentif et sympathique. Bref, on se sent presque à la maison. Une maison où on a envie de revenir souvent.

    Baz’Art Café, av. de France 38, 1004Lausanne. Tél. 021 661 26 66. Fermé samedi midi et dimanche.

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  • Trois façons de savourer les navets

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    Je ne comprends pas la méchanceté des critiques cinématographiques qui qualifient un mauvais film de navet. C'est que c'est trop bon, le navet, préparé avec beaucoup d'amour et un peu de beurre. Simplement, le navet ne supporte pas l'été, saison trop chaude pour lui. Profitez-en maintenant!

    Tenez, par exemple, le navet braisé à la moutarde de Meaux. Il vous suffit d'éplucher 1 kg de navets, de les couper en deux ou en quatre suivant leur taille, de les faire ébouillanter 10 minutes dans de l'eau salée avant d'égoutter. Puis vous les faites dorer dans 30 g de beurre et 1 cs de moutarde de Meaux, vous couvrez et vous laissez braiser 20 minutes à feu doux.

    Ou vous faites une petite purée. Epluchez et coupez en quatre votre kilo de navets, ébouillantez-les quinze minutes dans de l'eau salée avant d'égoutter et de réduire en purée. Vous remettez dans la casserole avec 1 cs de beurre et vous laissez la purée sécher un peu. Ajoutez alors 3 cs de crème, du sel, du poivre et de la muscade râpée.

    Joël Robuchon, lui, prend 10 petits navets qu'il pèle et qu'il range dans une casserole avec 30 g de beurre, 1 ct de sucre et une pincée de sel. Il couvre d'eau juste à hauteur, avant de découper un disque de papier sulfurisé de la grandeur de la casserole, qu'il perce de petits troux, et qu'il dépose sur l'eau en mouillant un peu. Il démarre ensuite l'ébullition à grand feu avant de laisser cuire à feu doux une demi-heure. Puis il enlève le papier et cuit encore 4 à 5 minutes en tournant la casserole jusqu'à ce que l'eau soit complètement évaporée et que le beurre donne un bel aspect brillant aux navets.

    Quand je vous disais qu'un navet peut être brillant...

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  • Concombre aux légumes et mousse aux fruits: un jeu d'enfants

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    241.jpgQui a dit que les enfants d'aujourd'hui n'ont plus le goût à la nourriture de qualité? Mais le goût, mon bon Monsieur, ça s'éduque, c'est une culture. Servez-les des Macmachin ou des pizzas surgelées à longueur d'année, le résultat ne se fera pas attendre: des gosses qui bouffent n'importe quoi, avec une préférence pour les ersatz préemballés, précuits, prédigérés. Faites-leur essayer des goûts différents, variés, insolites ou drôles, et vous les verrez pointer un nez curieux dans la cuisine à l'heure des repas.

    Il y a quelques années, par exemple, le Centre de prévention des ligues de la santé avait publié un petit livre de 100 recettes à faire par nos bambins, 100 recettes saines, drôles, faciles, du Macsanté au frappé aux fraises, en passant par la mousse de curry, le pain d'épices ou les blinis russes. C'est un peu light, pas trop sucré et très bien fait.

    Prenez les barquettes à l'aneth! Pelez un concombre, coupez-le en deux dans le sens de la longueur, puis en trançons de 4 centimètres de long. Retirez les graines. Mélangez 250 g de séré maigre, 2 tomates et un poivron jaune coupé en cubes, 6 noix grossièrement hachées, 2 cuillerées à soupe de pignons, 2 cuillerées à café d'aneth ciselé, 2 cuillerées à soupe de moutarde, un peu de sel et de poivre. Remplissez les morceaux de concombre avec cette farce et servez sur un lit de feuilles de laitue. Facile, non?

    Pour le dessert, testez la mousse magique aux fruits. Vous mettez une boîte de lait concentré non sucré au frigo deux heures. Vous battez ensuite le lait condensé qui double de volume. Vous incorporez alors le jus d'un citron et 1 ou 2 cuillerées à soupe de sucre. Mixez 250 g de fruits frais ou décongelés, au choix des mûres, des pommes, des raisinets ou ce que vous avez sous la main, en en réservant quelques morceaux pour la décoration. Ne reste plus qu'à incorporer délicatement la purée de fruits au lait condensé, puis à décorer.

    Bon, ce soir, je me repose: les mômes popotent!

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  • Lap de boeuf et curry de poulet, un zeste de Thaïlande

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    135.jpgIl y a ceux qui cherchent en Thaïlande quelques amours vénales et ceux qui y cherchent un supplément d'âme dans les temples bouddhistes. Ils n'ont rien compris: l'âme de la Thaïlande, c'est sa cuisine.

    Le premier secret, c'est une économie de moyens. Peu d'ingrédients mais beaucoup de goût; des temps de cuisson réduits. Le deuxième secret, c'est la saveur du citron vert, omniprésent. Ce qui saute aux yeux dans une cuisine thaïe, hormis le portrait du couple royal, c'est le bol de jus de citron à côté des fourneaux. Le plat est un peu fade? On rajoute un peu de jus.

    Le goût de cet agrume, indispensable au climat chaud, on le retrouve dans le makrout, une feuille épaisse qu'on fait cuire dans les sauces. Ou dans la branche de citronnelle, comme celle qu'on utilise dans le lap.

    Le lap? Prenez un steak de boeuf, par exemple, bien épais. Hachez ensemble deux tiges de citronnelle, un oignon, quelques feuilles de basilic thaï (attention, ça n'a rien à voir avec notre basilic à nous), un peu de menthe et un filet de jus de citron vert. Ne reste plus qu'à saisir le steak, que vous coupez ensuite en fines tranches. Puis mélangez encore chaud avec la sauce pour obtenir une entrée fraîche et légèrement relevée.

    Dans le curry thaï, qui n'a rien de commun avec l'épouvatable curry jaune que servent certains restaurants sous le nom de casimir, histoire de liquider leur viande défraîchie, on retrouve encore ce goût de citron. Dans une poêle, versez un peu de lait de coco et faites-y sauter de l'émincé de poulet. Réservez. Faites revenir dans la même poêle une cuillerée à soupe de pâte de curry (rouge, jaune, vert, panang, matsaman, selon les goûts), ajoutez le reste de la boîte de lait de coco, des feuilles de makrout, du jus de lime, du nam-pla (sauce de poisson qui sale), une pincée de sucre, et quelques légumes qui s'accorderont en couleur avec le curry (poivrons, carottes, courgettes, mini-épis de maïs, etc.). Laissez réduire. Ajoutez ensuite le poulet dans la sauce et laissez-le réchauffer avant de servir.

    Vous trouverez tous les ingrédients dans les magasins asiatiques et même au supermarché aujourd'hui, et c'est bien moins cher qu'un billet Genève-Bangkok, surtout en ces heures heurtées.

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  • Un vin pour les truffes

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    vin_terraventoux_86.JPGOn est encore en pleine saison de la truffe noir, la «reine du Périgord» mais aussi d’ailleurs, puisque le Vaucluse produit la majeure partie des tuber melanosporum françaises. Le Vaucluse où s’épanouissent également syrah et grenache, ces deux grands cépages du Rhône. Dans le Ventoux, Terraventoux est né de la fusion de deux coopératives en 2003 et produit près de 15% de l’appellation Côtes du Ventoux, sur des coteaux exposés au sud-est, bénéficiant d’un ensoleillement exceptionnel.

    Dans leur gamme, un cru a été spécialement élevé pour accompagner les mets aux truffes, le «Terres de truffes». Composé de syrah et de grenache à égalité, égrappés, en cuvaison courte pour conserver la jeunesse du fruit. Nez de fruits noirs et de café, attaque souple, acidité bien maîtrisée en font un compagnon agréable qui joue avec le champignon sans l’écraser. Mais il peut également convenir à des grillades ou une charcuterie.

    Terres de Truffes 2006, Terraventoux. 15 fr. www.terraventoux.com. Disponible en Suisse chez Le Passeur de Vin, rue de Zurich 24 bis, 1201 Genève. www.lepasseurdevin.com.

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