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Le blog de Dave - Page 77

  • Le nouveau guide des restaurants suisses romands est sorti

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    couv_cdf-1.jpgC'est toujours une émotion quand le guide arrive de l'imprimerie, encore tout frais, avec une petite odeur de papier et d'encre indéfinissable. Le  nouveau guide gastronomique de 24 heures, le Coup de fourchette, m'est arrivé aujourd'hui. Ca n'a l'air de rien, mais c'est l'aboutissement de semaines de travail, de tests, de vérifications, de revérifications, de corrections. Mais le bébé est beau. Il faut dire qu'on a tout changé... sans changer l'esprit. Je m'explique.


    L'esprit est le même, à savoir un guide des restaurants qu'on aime. La consigne à notre petite équipe de testeurs est de ne choisir que des restaurants qu'ils conseilleraient à des amis, quel que soit le genre. Ca ne vous arrive pas, à vous, de demander à un copain "T'irais où pour manger une fondue?" Eh bien, avec le Coup de fourchette, on essaie de répondre à ça. Les 307 restaurants qui y figurent ne sont pas tous des gastros hauts de gamme et chers, il y a de tout, depuis le bistrot à fondue jusqu'au trois-étoiles Michelin.

    Alors, qu'est-ce qu'on a changé, me direz-vous? Le format, d'abord, plus petit, plus pratique, facile à glisser dans la poche intérieure d'une veste ou dans un sac à main. Le graphisme, le logo, la couverture, ensuite, pour être plus moderne, plus lisible. Le nombre de restaurants (307 au lieu de 230!). La couverture régionale, puisqu'on a vraiment les meilleurs restos de Suisse romande, même si Vaud est un peu surreprésenté, évidemment. Les textes, eux, sont plus courts, plus incisifs. Des types de tables ont fait leur apparition pour aider au choix (bistrots, traditionnelles, modernes, créatives ou d'ailleurs).

    Et tout ça pour 34 francs (29 pour les abonnés...). C'est vraiment donné...

    Pour commander: shop.24heures.ch

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  • A Concise, l'assemblage de 15 cépages donne le Gaya

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    Gaya_Cousin_61.JPGMieux vaut être seul que mal accompagné. Telle pourrait être la devise de Guy Cousin, installé à Concise, sur un tout petit domaine de 2,3 hectares. Car le jeune et jovial vigneron veut être sûr de tout maîtriser, de la vigne à la cave. La première est cultivée en respectant le label Vinatura et en cherchant à réduire les intrants.

    Si la surface est petite, Guy Cousin y concentre quand même neuf cépages différents, qu’il vinifiera seul ou en assemblage, et souvent un passage en barriques. Au sommet de sa hiérarchie, le Gaya, ou plutôt les Gaya, puisqu’il existe aussi un Gaya Réserve. Assemblage d’une quinzaine de cépages, le Gaya passe dix mois en fût de chêne. Certaines années, une partie reste un an supplémentaire en fût, pour le Réserve. Expérience: le Gaya Réserve 2007 sera en partie assemblé avec les vins de trois copains, Philippe Bovet à Givrins, Stéphane Gros à Dardagny et Christophe Jaccaud à Bramois.

    Il organise aussi des soirées «Humour et gastronomie». La prochaine aura lieu au Temple du Goût, à Mutrux, le 30 avril. Détails sur son site.

    Gaya 2007, 70 cl, 22 fr. 50. Guy Cousin, 1426 Concise. Tél. 024 434 22 36. www.vignoblecousin.ch.

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  • Le palmarès des 100 meilleurs restaurants du monde

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    C’est une opération marketing formidable que celle que monte chaque année le britannique Restaurant Magazine. Faire voter plus de 800 spécialistes (chefs et critiques gastronomiques, dont un tiers est renouvelé à chaque vote), pour désigner les meilleurs restaurants du monde, selon un système complexe, puisque chaque juré a le droit de voter pour cinq restaurants dont deux au moins ne sont pas situés dans sa propre région. Cette façon de procéder assure au classement une couverture mondiale, où chaque région est représentée, de l’Afrique du Sud à Singapour, en passant par la Chine ou la Russie. Et cette couverture mondiale assure aux sponsors (San Pellegrino, Acqua Panna ou Nespresso) une visibilité planétaire.

    Pas étonnant dès lors que le palmarès 2009 couronne les mêmes deux chefs très médiatiques qu’en 2008, à savoir les «moléculaires» Ferran Adrià (El Bulli, Espagne) et Heston Blumenthal (Fat Duck, Grande-Bretagne). A la troisième place, une belle progression que celle de Rene Redzepi, le jeune chef danois du Noma.

    Une autre belle progression est l’œuvre de Philippe Rochat, qui gagne onze places pour se hisser à la seizième place. «Je ne fais pas une cuisine de concours», assure le chef de Crissier. «Même si on est toujours content d’être reconnu, ces classements n’ont pas beaucoup de valeur pour nous.» Un deuxième Suisse fait son entrée dans la liste, à la 67e place: le Schauenstein, à Fürstenau (GR).

    L’Espagne fait figure de grande gagnante, avec quatre restaurants dans les dix premiers. Si le premier Français n’est «que» 7e (Michel Bras, à Laguiole), l’Hexagone place quand même huit tables dans le top 50, à égalité avec… les Etats-Unis.

    Le palmarès complet:

    1 El Bulli Espagne (=) www.elbulli.com
    2 The Fat Duck Grande-Bretagne (=) www.fatduck.co.Grande-Bretagne
    3 Noma Danemark(+7) www.noma.dk
    4 Mugaritz Espagne (=) www.mugaritz.com
    5 El Celler de Can Roca Espagne (+21) www.cellercanroca.com
    6 Per Se Etats-Unis (=) www.perseny.com
    7 Bras France (=) www. michel-bras.com
    8 Arzak Espagne (=) www.arzak.es
    9 Pierre Gagnaire France (-6) www.pierre-gagnaire.com
    10 Alinea Etats-Unis (+11) www.alinea-restaurant.com
    11 L’Astrance France (=) www.lastrance.abemadi.com
    12 The French Laundry Etats-Unis (-7) www.frenchlaundry.com
    13 Osteria Francescana Italie (nouveau) www.osteriafrancescana.it
    14 St John Grande-Bretagne (+2) www.stjohnrestaurant.co.Grande-Bretagne
    15 Le Bernardin Etats-Unis (+5) www.le-bernardin.com
    16 Restaurant de l’Hôtel de Ville Suisse (+11) www.philippe-rochat.ch
    17 Tetsuya’s Australie (-8) www. tetsuyas.com
    18 L’Atelier de Joël Robuchon France (-4) www.joel-robuchon.com
    19 Jean Georges Etats-Unis (-2) www.jean-georges.com
    20 Les Créations de Narisawa Japon (nouveau) www.narisawa-yoshihiro.com
    21 Chez Dominique Finlande (+18) www.chezdominique.fi
    22 Ristorante Cracco Italie (+21) www.ristorantecracco.it
    23 Die Schwarzwaldstube Allemagne (+12) www.traube-tonbach.de
    24 D.O.M. Brésil (+16)
    25 Vendôme Allemagne (+9)
    26 Hof van Cleve Belgique (+2)
    27 Masa Etats-Unis (retour) www.masanyc.com
    28 Gambero Rosso Italie (-16)
    29 Oud Sluis Pays-Bas (+13) www.oudsluis.nl
    30 Steirereck Autriche (nouveau) www.steirereck.at
    31 Momofuku Ssäm Bar Etats-Unis (nouveau) www.momofuku.com
    32 Oaxen Skärgårdskrog Suède (+16) www.oaxenkrog.se
    33 Martin Berasategui Espagne (-4) www.martinberasategui.com
    34 Nobu Grande-Bretagne (-4) www.noburestaurants.com
    35 Mirazur France (nouveau) www.mirazur.fr
    36 Hakkasan Grande-Bretagne (-17) www.hakkasan.com
    37 Le Quartier Français Afrique du Sud (+13) www.lequartier.co.za
    38 La Colombe Afrique du Sud (retour) www.constantia-uitsig.com
    39 Asador Etxebarri Espagne (+5) www.asadoretxebarri.com
    40 Le Chateaubriand France (nouveau) tel +33 (0)1 43574595
    41 Daniel Etats-Unis (=) www.danielnyc.com
    42 Combal Zero Italie (retour) www.combal.org
    43 Le Louis XV France (?28) www.alain-ducasse.com
    44 Tantris Allemagne (+3) www.tantris.de
    45 Iggy’s Singapour (nouveau) www.iggys.com.sg
    46 Quay Australie (nouveau) www.quay.com.au
    47 Les Ambassadeurs France (-2) www.crillon.com
    48 Dal Pescatore Italie (-25) www.dalpescatore.com
    49 Le Calandre Italie (-13) www.calandre.com
    50 Mathias Dahlgren Suède (nouveau) www.mathiasdahlgren.com
    51 Zuma Chine www.zumarestaurant.com
    52 Marcus Wareing at the Berkeley Grande-Bretagne www.the-berkeley.co.Grande-Bretagne
    53 Spondi Grèce www.spondi.gr
    54 L’Arpège France www.alain-passard.com
    55 L’Atelier de Joël Robuchon Chine www.joel-robuchon.com
    56 Hibiscus Grande-Bretagne www.hibiscusrestaurant.co.Grande-Bretagne
    57 Aqua Allemagne www.ritzcarlton.com
    58 Le Gavroche Grande-Bretagne www.le-gavroche.co.Grande-Bretagne
    59 Chez Panisse Etats-Unis www.chezpanisse.com
    60 Les Amis Singapour www.lesamis.com.sg
    61 El Poblet Espagne www.elpoblet.com
    62 Maison Pic France www.pic-valence.com
    63 Cafe Pushkin Russie www.cafe-pushkin.ru
    64 Le Meurice France www.lemeurice.com
    65 Bukhara Inde www.itcportal.com/hotels
    66 Varvari Russie www.anatolykomm.ru
    67 Schauenstein Suisse www.schauenstein.ch
    68 RyuGin Japon www.nihonryori-ryugin.com
    69 La Maison Troisgros France www.troisgros.fr
    70 Wasabi Inde www.tajhotels.com
    71 The River Café Grande-Bretagne www.rivercafe.co.Grande-Bretagne
    72 Enoteca Pinchiorri Italie www.enotecapinchiorri.com
    73 Le Cinq France www.fourseasons.com/paris
    74 Allegro République Tchèque www.fourseasons.com/prague
    75 Quintessence Japon www.quintessence.jp
    76 Restaurant Dieter Müller Allemagne www.schlosshotel-lerbach.com
    77 Geranium Danemark www.restaurantgeranium.dk
    78 Caprice Chine www.fourseasons.com/hongkong
    79 Jardines Afrique du Sud www.jardineonbree.co.za
    80 Amador Allemagne www.restaurant-amador.de
    81 Biko Mexique www.biko.com.mx
    82 L’Atelier de Joël Robuchon Etats-Unis www.joel-robuchon.com
    83 Fasano Brésil www.fasano.com.br
    84 Mozaic Bali www.mozaic-bali.com
    85 Obauer Autriche www.obauer.com/de
    86 Alain Ducasse au Plaza Athénée France www.alain-ducasse.com
    87 L’Ambroisie France www.ambroisie-placedesvosges.com
    88 Maison Boulud Chine www.danielnyc.com/maisonboulud
    89 De Librije Pays-Bas www.librije.com
    90 Babbo Etats-Unis www.babbonyc.com
    91 Maze Grande-Bretagne www.gordonramsay.com/maze
    92 Zuma Grande-Bretagne www.zumarestaurant.com
    93 Manresa Etats-Unis www.manresarestaurant.com
    94 Pier Australie www.pierrestaurant.com.au
    95 De Karmeliet Belgique www.dekarmeliet.be
    96 Aubergine Afrique du Sud www.aubergine.co.za
    97 Bo Innovation Chine www.boinnovation.com
    98 Rust en Vrede Afrique du Sud www.rustenvrede.com
    99 Del Posto Etats-Unis www.delposto.com
    100 Reflets par Pierre Gagnaire Emirats Arabes Unis www.intercontinental.com/dubai

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  • Le fromage de chèvre rend philosophe

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    «C’est vrai qu’au début, on nous prenait un peu pour des hurluberlus.» Jean-François Burnet se rappelle quand il a installé sa première douzaine de chèvres dans l’exploitation familiale des hauts d’Aubonne. C’était la fin des années 1970 et les anciens ne croyaient plus aux caprins. Les producteurs se comptaient sur les doigts de deux mains en Suisse romande. Mais voilà, Jean-François Burnet aimait les chèvres depuis tout petit. «J’ai toujours su que j’en aurais. Mais ne me demandez pas pourquoi.» La ferme est dans la famille depuis deux siècles, et Jean-François dans la chèvre depuis trente ans. Il ne s’en lasse pas.

     

    Ce colosse barbu et ses compères de l’époque ont dû tout apprendre par eux-mêmes. «On n’enseignait plus l’élevage caprin dans les écoles d’agriculture. Alors, on s’entraidait, on se passait des trucs», se rappelle celui qui fut un des fondateurs de l’Association romande des producteurs caprins. Avec sa femme, il a beaucoup fait pour «vendre» le fromage de chèvre à des Vaudois qui n’en mangeaient presque plus. Aujourd’hui encore, ils en mangent d’ailleurs treize fois moins que les Français.

    Le combat a payé. L’association compte à l’heure actuelle une cinquantaine de membres, dont une vingtaine vit de cet élevage. La production de fromage a passé de 58 tonnes en 1992 à 869 tonnes l’an dernier.

    Jean-François Burnet s’est associé il y a quelques années avec Serge Kursner, de Gimel. A eux deux, ils possèdent 150 bêtes, des alpines chamoisées d’un joli brun. Ils les élèvent le plus naturellement possible, en pâturage toute l’année, sauf l’hiver. Du foin, des sels minéraux et un peu de céréales du domaine suffisent à les nourrir. Et le troupeau se régénère de lui-même, histoire d’éviter d’importer des bêtes à risque.

    La chèvre est un animal fragile, sensible au parasitage. A la fin des années 80, le cheptel suisse a failli être décimé par une maladie, aujourd’hui en voie d’éradication. Mais c’est aussi un animal attachant, curieux. A voir le producteur au milieu de son troupeau, on sent une réelle complicité.

    Naturellement, elle produit du lait pendant dix mois environ. Certains industriels prolongent la production toute l’année, soit par des moyens de conservation du lait, soit en déréglant le cycle des bêtes gardées en écurie. Des procédés que n’aiment et n’appliquent pas les producteurs comme ceux de la Croix-de-Luisant.

    «Au début, il a fallu expliquer les contraintes à notre clientèle», se souvient le producteur, dont l’épouse assure les livraisons aux différents commerces et restaurants. Aujourd’hui, il n’y a plus besoin.

    La Croix-de-Luisant, 1170 Aubonne. Tél. 021 808 51 14. Vente au domaine.

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  • Un lunch avec Anne-Sophie Pic, à Lausanne

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    On en parlait depuis des mois, et le restaurant d'Anne-Sophie Pic au Beau-Rivage de Lausanne a ouvert ce mercredi. Et nous avons eu le privilège d'y manger ce jeudi midi, petits veinards que nous sommes. Vous aimeriez savoir? Savoir quoi, d'abord? Si elle était là? Oui, elle est là, et bien là pour le lancement, ne quittant sa cuisine que le service fini, parce que c'est une perfectionniste, la petite-fille Pic, trois-étoiles à Valence. On nous dit qu'elle sera presque autant à Lausanne qu'à Valence. On verra. Et c'était comment? Très très bien. On vous raconte?

    Le décor, d'abord, est très beau, tout en taupe, en ocre, en verre. Le restaurant en forme de L de 52 couverts offre de larges baies vitrées sur les jardins du Beau-Rivage et le lac tout proche. La terrasse en teck est magnifique (30 places) et on se réjouit de voir les voiles de bateau qui la recouvrent dès que la pluie aura cessé. L'entrée se fait soit par le lobby du palace, en traversant le nouveau bar, chic et design, soit par une entrée beaucoup plus proche de la réception que ne l'était celle de la Rotonde.

    La carte reprend quelques classiques de la maison Pic et propose deux-trois plats avec des produits locaux. Anne-Sophie Pic promet qu'elle veut les utiliser davantage, mais elle a encore besoin d'un peu de temps pour les découvrir. Bien sûr, manger à la carte peut se révéler ruineux, avec des entrées allant de 48 francs à... 195 francs (asperge de Mallemort et caviar d'Aquitaine), et des plats démarrant à 88 francs et se terminant à 360 francs pour le célèbre bar de ligne au caviar Jacques Pic. Trois menus rendent la douleureuse moins... douloureuse, à 185, 240 et 330 francs.

    Pour notre part, nous sommes partis sur le second, baptisé Emotions, et le nom était assez juste: en amuse-bouche, sa célèbre crème brûlée de foie gras et émulsion de pommes granny smith est à pleurer de bonheur. Puis une petite merveille campagnarde avec cet oeuf de poule (valaisan) juste cuit mollet, posé sur un crémeux de petits pois, des pickles d'oignons rouges et une émulsion au raifort. Cela résume assez une cuisine très féminine (si, si), qui peut s'appuyer sur des produits "courants" pour en révéler la qualité. C'est aussi féminin par des goûts subtilement entrecroisés, sans aucune agressivité, par des couleurs assez douces, par des textures très souples. Il n'y a rien qui s'expose vulgairement, mais un tout qui se révèle tranquillement, dans une progression agréable.

    Le tronçon de turbot côtier est cuit tout doucement à la vapeur, relevé d'un beurre monté au citron de Menton juste comme il faut. A ses côtés, une texture de navets est parfumé d'arabica. Le homard bleu, lui, est tendre à souhait, avec ses baies et fruits rouges qu'accompagne une crème mousseuse au céleri et poivre vert. Enfin, la selle d'agneau de Sisteron est doucement rôtie, avec une sorte de cromesquis de banon et une sauce acidulée à la riquette, aux câpres et olives noires.

    Tout est dans la ligne et semble rouler... sauf le timing, encore un peu lent. Mais ce n'était que le deuxième jour et la brigade doit sans doute trouver ses marques. Le service, lui, est agréablement professionnel, juste décontracté comme il faut.

    Il faudra encore stabiliser l'ensemble pour convaincre pleinement des clients suisses habitués aux sommets que peuvent offrir des Philippe Rochat ou Gérard Rabaey, mais le départ est pas mal du tout.

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  • Rien n’empêchera jamais le «retraité» Roland Pierroz de travailler

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    pierrot.jpgIl a beau être «retraité» de son Rosalp de Verbier, le portable de Roland Pierroz ne cesse de sonner. Ici, c’est un Italien qui voudrait le voir représenter son huile d’olive. Là, un entrepreneur qui fait appel au consultant en restauration. Il faut dire que le «Padrino de Verbier» — comme certains l’appellent — possède autant de contacts privilégiés dans son carnet d’adresses que de talent culinaire. Pas étonnant que Philippe Rochat, président du Bocuse d’or helvétique, ait fait appel à lui pour organiser la finale européenne du concours de cuisine qui aura lieu à Genève en juin 2010.

    En négociant cette semaine le contrat d’organisation à Lyon, le Valaisan sait qu’il n’aura pas la tâche facile. «Il va falloir reprendre la voiture pour aller chercher plus d’un million de sponsoring. J’ai l’habitude. A l’époque où je présidais les Relais & Châteaux suisses et où j’étais vice-président des Grandes Tables, je devais trouver un demi-million chaque année…»

    Cet homme au physique de taureau (de la race d’Hérens, évidemment) a l’habitude des responsabilités. «C’est ce qui nous a intéressés chez lui, ses compétences internationales, son côté organisateur et rassembleur», explique son ami Philippe Rochat. «Et on aime bien son franc-parler et ses coups de gueule», poursuit le chef de Crissier. Pierroz a en effet un vrai caractère, trempé dans le granit de ses montagnes et la petite arvine de ce pays qu’il adore par-dessus tout. «Vous savez, installer un restaurant gastronomique en station, ce n’était pas facile, se souvient le Valaisan. J’ai dû me battre pour faire mon trou là-haut. Avec pas mal de gens contre moi.»

    Le combat a réussi: du petit tea-room ouvert par ses parents en 1946 dans un village inconnu, Roland Pierroz a fait une adresse reconnue par le GaultMillau, les Relais & Châteaux ou les Grandes Tables, une adresse où séjournaient la princesse Sarah Ferguson ou Marthe Keller, des habituées. Mieux, Roland Pierroz «était» Verbier, dont il présidait l’Office du tourisme, en nouant des contacts dans le monde entier. «Il a saisi vraiment toutes les opportunités qui lui étaient offertes pour mettre en valeur Verbier», reconnaissait Patrick Messeiller, directeur général de Verbier Tourisme, au Nouvelliste en décembre dernier.

    Seul le Guide Michelin l’a boudé. «Mon côté grande gueule, sans doute. Quand Michelin a annoncé qu’il allait sortir un guide suisse, je leur ai dit que j’espérais qu’il n’y aurait pas d’injustice comme les trois étoiles d’Haeberlin, à Illhaeusern, alors que Stucky, à Bâle, n’en avait que deux. Ils me l’ont fait payer. Mais je n’étais pas le seul cocu. Quand le guide a organisé une fête pour son lancement, nous, les cocus du Michelin, sommes allés faire des démonstrations de cuisine à la Foire de Colmar, juste pour les embêter.» Le Bibendum a une mémoire d’éléphant: jusqu’à sa fermeture, le Rosalp n’aura qu’une seule étoile! Surtout que le chef de Verbier en rajoutait, avec des déclarations du style: «Le Michelin, c’est l’Ancien Testament…»

    Roland Pierroz, qui connaît intimement tout le monde en Valais, de Pascal Couchepin à Léonard Gianadda, a vécu une autre déception, lorsqu’il n’a pas été réélu fin 2008 au Conseil général de Bagnes, «une histoire politique», selon ce PDC de souche. Du coup, il a démissionné de toutes ses fonctions avant d’acheter un bel attique à Martigny. Ce qui n’empêche pas sa femme, Mimi, de gérer les appartements qu’ils possèdent toujours dans la station et qu’ils louent à l’année.

    A 66 ans, d’autres seraient amers devant ce manque de reconnaissance. Pas lui. «Quand on a fait son temps, il faut partir. Mais j’aime toujours autant défendre des causes auxquelles je crois.» Il en a tant qu’il n’a que peu de temps pour ses loisirs. La chasse («je n’ai rien tiré depuis cinq ans»), le cheval («je voulais en acheter un, mais je me suis rendu compte que je n’avais pas le temps de m’en occuper») ou le golf. Reste la cuisine, évidemment: «Je dois finir d’installer le barbecue sur la terrasse et après, vous viendrez manger, hein?» Convivial, on l’a dit.

    En quelques dates:

    1942 Naît à Martigny. «Aujourd’hui, dans ma tête, j’ai bloqué le compteur à 59 ans.»

    1958 Apprentissage de cuisinier au Beau-Rivage de Lausanne.

    1968 Rencontre la Zurichoise Mimi. «Elle a toujours été plus que la moitié de moi-même.» Leur fille unique, Valérie, naît en 1972.

    1969 Reprend le Rosalp de ses parents, qu’il ne cessera d’agrandir et de rénover.

    1980 Clé d’or de GaultMillau, entrée aux Relais & Châteaux.

    1992 Reçoit 19/20 au GaultMillau.

    2007 Vend le Rosalp à un groupe d’investisseurs représentés par l’ancien footballeur Ramon Vega.

    2009 Devient directeur exécutif du Bocuse d’or européen 2010.

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  • "La morille, ça prend la tête jusqu'à mi-mai"

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    «Pendant la saison, je n’ai pas l’idée de la cuisiner. Je n’ai pas l’idée non plus d’inviter des copains. Toute ma tête est tournée vers la morille jusqu’à mi-mai. Alors, je sèche celles que je trouve pour les manger plus tard.» Marc Demierre est prof de musique au Gymnase d’Yverdon. Mais, dès mi-mars, sa tête est ailleurs, dans les bois de tout le canton, sur des coteaux pas trop exposés au soleil, humides mais juste ce qu’il faut, au pied d’un frêne. C’est là qu’il trouvera des morilles noires, les pointues, les plus précoces.

    Lui qui livre une partie de sa petite récolte à Philippe Rochat, dans son restaurant de Crissier, avoue ne penser qu’à ça. «Même quand je conduis, je regarde, je cherche les endroits propices. La noire, ça se mérite. On peut faire des kilomètres et des kilomètres avant d’en voir une. Mais, dès qu’on a un coin, la morille est fidèle: on est bon pour cinquante ans.»

    Princesse des champignons (la truffe serait la reine), la morille a des mœurs souvent insondables. Il lui faut un peu de sucre pour croître, du vieux papier ou de la végétation morte. Il ne lui faut pas trop de soleil. Elle aime souvent l’ombre des frênes mais peut surgir dans votre jardin sans prévenir. Elle préfère les coteaux aux terrains plats… en général.

    C’est de ce mystère que naît la passion. «Il y a toujours quelque chose à apprendre», explique Francis Grüber, à Vufflens-le-Château. «Mais ça ne sert à rien d’aller les chercher tant que les cerisiers ne sont pas en fleurs et que les escargots ne sont pas sortis», poursuit l’ancien bûcheron. Près d’Yverdon, Marc Demierre, lui, en a pourtant récolté dix-sept dans son «coin secret» la semaine dernière, alors qu’aucun gastéropode ne pointait le bout de son antenne…

    «Il faut être patient. On y va un jour, il n’y a rien. Et trois jours plus tard…» Mais la patience ne paie pas toujours. Si on laisse le champignon sur place, on risque d’être doublé par un autre champignonneur qui récoltera avant maturité. «Dans les coins où je sais que je suis seul, je laisse pousser. Dans les coins que je partage… impossible d’attendre. On a essayé de s’arranger une fois avec l’autre champignonneur. Mais un troisième a tout ramassé», conclut Marc Demierre…

    Le plus incroyable des champignons

    • Normalement, la noire prend son temps pour pousser, jusqu’à trois semaines. Maisil n’y a pas de règle. Elle peut croître en quelques jours et ne plus bouger. La morille noire est la seule à pouvoir résister au gel et repartir dès la chaleur revenue.
    • Pour Marc Demierre, il vaut vraiment la peine de la laisser mûrir complètement, «elle a plus de goût». Il est faux de croire que les grosses sont moins goûteuses, au contraire.
    • Celles qu’on trouve dans les restaurants viennent rarement de Suisse, mais souvent des pays de l’Est. Il serait possible de les cultiver industriellement, mais les coûts de production rendraient son prix prohibitif.

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  • Auprès de mon Chêne

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    Merlot_Bex_24.JPGAu-dessus de Bex, le chêne ne sert pas qu’à faire des tonneaux, mais aussi des domaines… Celui du Chêne, justement, est un des plus élevés en altitude du canton, avec des vignes qui montent jusqu’à 725 m. Les 12,5 hectares – dans une pente moyenne de 40%! – sont cultivés par François Luisier alors que les quatorze vins sont élevés avec brio par Marc Wunderli.

    Parmi ceux-ci, le Kermès (un petit chêne méditerranéen…) est un assemblage de 2/3 de merlot et de 1/3 de cabernet sauvignon, les deux en rendement limité à 700 et 600 g/m2. Les cépages sont ensuite élevés à la bordelaise pour un vin riche, fruité, d’une belle couleur pourpre. Les tanins, fins, sont très présents dans ce cru qui tiendra quelques années en cave. Mais on peut déjà le déguster après un passage en carafe. Il accompagne forcément très bien des viandes rouges ou une chasse.

    Kermès 2006, 21 fr. 60. Domaine du Chêne, Le Chêne-sur-Bex, 1880 Bex. Tél. 024 463 12 75. Ouvert tous les jours en semaine. www.chene.ch.
    Le domaine organise également des ateliers gastronomiques suivis de repas.

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  • Un cake aux courgettes et jambon cru

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    cake_courgettes.jpgLes verrines et autres cuillères sont total fashion… ces temps. L’art est de permettre aux gens de manger avec les doigts, de jouer à la dînette. On se croirait dans un Dîner presque parfait… Sentant le vent ou inventant la mode, les éditeurs ont sorti les kits tout-en-un, avec la vaisselle et un recueil de recettes en plus. Comme ces Petits dîners autour d’une table basse, chez Larousse, qui accompagnent huit coupelles en porcelaine. N’empêche, il y a des recettes sympas, comme ces minicakes à la courgette, qu’on peut faire aussi avec d’autres légumes.

    Ingrédients pour douze cakes:

    • 1 petite courgette
    • 3 tranches de jambon cru pas trop fines
    • 100 g de farine
    • ¼ de sachet de levure chimique
    • 1 œuf
    • 5 cl d’huile d’olive
    • 1 cs de fromage râpé
    • sel.

    Préparation:

    1. Préchauffez le four à 180 degrés.
    2. Lavez la courgette et râpez-la au-dessus d’un bol en utilisant les gros trous de la râpe. Salez légèrement.
    3. Otez le gras du jambon et coupez quatre lanières dans chaque tranche. Hachez grossièrement au couteau le gras retiré.
    4. Dans un saladier, mettez la farine, la levure, l’œuf et l’huile, et mélangez bien à la spatule. Ajoutez le gras de jambon haché et le fromage râpé. Pressez les courgettes dans vos mains pour extraire l’eau, puis ajoutez au mélange en remuant.
    5. A l’aide d’une cuillère, formez 12 petits tas de pâte de la taille d’une noix et déposez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Faites-les cuire au four environ 15 minutes.
    6. Avant de servir, décorez chaque cake avec une bande de jambon en accordéon sur une pique en bois ou un cure-dent. A manger froid.

    Bon appétit.

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  • Soleil sur Cloudy Bay

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    CloudyBay.jpgQui dit Nouvelle-Zélande pense à Cloudy Bay, cet immense domaine au nord-est de l’île que certains estiment le meilleur du pays. D’abord parce qu’il bénéficie du meilleur ensoleillement de l’archipel, avec de grosses différences de températures entre le jour et la nuit, même si le thermomètre affiche rarement plus de 25 degrés. Ensuite, parce que le jeune domaine, créé en 1986, travaille de façon très professionnelle, sous l’égide du groupe LVMH, auquel il appartient. Près des deux tiers des 200 hectares du domaine sont plantés en sauvignon.

    La dégustation de leur sauvignon 2007 et 2008 permet de dévoiler un vin de caractère, plus moelleux que les sauvignons européens. Le 2008 a un nez très fruité, passion, grapefruit et melon. Le tout est un peu toasté dans une belle puissance aromatique. En bouche, l’acidité est parfaitement équilibrée. Le millésime 2007 était un peu plus rond, avec davantage de pêche et de mangue. Reste un prix élevé…

    Sauvignon Cloudy Bay, environ 40 fr. En vente chez Lavinia, à Genève, chez Globus et chez des cavistes spécialisés. www.cloudybay.co.nz.

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  • Une salade de crabe bien citronnée

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    salade_crabe.jpgDes fois, je me dis que je devrais recevoir un prix du recyclage. Je recycle, je recycle. Même des recettes, beaucoup de recettes. Celle qui suit, je l’ai récupérée (!) de chez Cyril Lignac, le cuisinier hype de M6. Juste parce qu’elle est sympa, pas parce qu’elle est mode. Surtout, elle est méga vite faite, pour un déjeuner plutôt sain, une petite entrée express ou un plateau télé pour les accros. Elle se fait avec des miettes de crabe en boîte, qui n’est pas aussi bon que le crabe frais mais qui permet aussi à l’industrie de recycler ses crabes. Ça vous a tout de suite un petit air d’océan. La voilà, donc…

    Ingrédients pour quatre:
    • 400 g de miettes de crabe en boîte (on a rarement des restes de crabe à la maison…)
    • 1 citron non traité
    • 1 petit morceau de gingembre
    • ½ piment rouge
    • ½ bouquet de menthe
    • ½ bouquet de coriandre
    • ½ cs de tabasco
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Pressez le citron et récupérez les zestes.
    2. Pelez et coupez très fin le gingembre.
    3. Rincez, épépinez et émincez très finement le piment.
    4. Rincez et ciselez les herbes.
    5. Dans un saladier, mélangez les miettes de crabe, la moitié du jus de citron et les zestes, le gingembre, le piment, et le tabasco. Salez, poivrez et parsemez de vos herbes fines. Goûtez et ajoutez du jus de citron si besoin.

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  • Dans le lac, le brochet prospère. Profitons-en!

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    BROCHETS_04_ALAIN_SCHMID.jpgIl a une vraie gueule de tueur, avec ses 700 dents! Au point que l’un de ses nombreux surnoms est «requin d’eau douce». Alors, quand Alain Schmid, pêcheur professionnel à Vidy, en sort un de ses filets, il fait attention à ses doigts. «Avec les gros, on est trois fois plus prudent. C’est avec les petits qu’on se fait choper…» Là, le record du jour est estimé à 13 kg, et il fait montre d’une belle énergie.

    La pêche du jour comptera une quinzaine de brochets. On est en pleine saison, juste avant le frai, et le tueur s’approche des bords pour préparer le terrain. Les filets installés au large de Préverenges témoignent de la belle vitalité de la population. Alors qu’on en pêchait 5 tonnes en moyenne au début des années 1990 dans le Léman, la moyenne est plutôt à 40 tonnes depuis 2000. Et les autres lacs suisses montrent la même progression.

    «On n’a pas d’explication scientifique véritable», explique Frédéric Hofmann, inspecteur cantonal de la pêche. «On pensait qu’il ne se reproduisait qu’au bord des roselières mais, aujourd’hui, il s’habitue à d’autres supports.» Cela fait sans doute partie aussi des bienfaits de l’amélioration de la propreté du lac. «Alors que les perches ne cessent de régresser, les féras augmentent aussi. Mais comme nous nous basons sur les statistiques de pêche pour connaître la biomasse des poissons, elles peuvent être faussées par des changements d’habitude des pêcheurs.»

    Pour Alain Schmid, également responsable de la promotion des poissons du lac, l’accroissement des brochets tient aussi à l’augmentation de «poissons fourrage» dont se nourrissent les prédateurs. «Les brochets sont indispensables à l’équilibre du lac. Ils mangent les poissons malades, blessés ou atteints de ce qui ressemble à une scoliose. Mais attention, s’ils deviennent trop grands, ils mangent tout!»

    Au point que les autorités intercantonales ont décidé de lever l’interdiction de pêche du «requin d’eau douce» pendant la période de frai, de début avril à mi-mai. «On l’avait déjà fait l’an dernier, explique Frédéric Hofmann, et on a pêché pendant cette période l’équivalent d’une saison habituelle. Notre étude montre que cette autorisation exceptionnelle n’a pas eu d’incidence sur la pêche après cette période. C’est pour cela que nous l’avons également reconduite cette année.»

    Tous les gourmets vous le diront, le brochet a une chair délicate et parfumée. «Elle a beaucoup plus de goût que celle de la perche, affirme le jeune pêcheur. Mais le brochet traîne une mauvaise réputation. Celle de quenelles où on ne mettait que de la mie de pain ou celle de filets remplis d’arêtes.» Alain Schmid, comme beaucoup de ses confrères, le vend donc également désarêté. Cela lui prend du temps et lui coûte de l’argent. Le kilo de brochet entier vaut environ 20 fr., contre 48 fr. pour le filet sans arêtes. Mais ce dernier ne représente environ qu’un tiers du poisson.

    Le plus gros client de la pêcherie est le restaurant du camping voisin. Maryvonne, sa patronne, explique: «L’an dernier, on le servait avec une petite sauce aux baies roses et pamplemousses, c’était génial. Cette année, on ne sait pas encore.» Mais attention: un aller-retour dans la poêle, rien de plus. Le brochet n’aime pas les cuissons longues.

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  • Un autre curry sud-africain

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    Oui, je radote encore avec mon retour d'Afrique du Sud. C'est le problème quand on découvre un truc super, on a tendance à rabâcher un peu après, à poursuivre ses amis de ses petites histoires. La cuisine sud-africaine, donc, c'est bon, je l'ai dit. Là, je vous livre un autre curry sud-africain (mais pas malais) que j'ai trouvé dans mes pérégrinations. Et, cette fois, il y a de la poudre de curry...

    Ingrédients pour six à huit:

    • 1,5 kg de paleron de boeuf désossé
    • 2 gros oignons hachés
    • 1/4 tasse de poudre de curry
    • 2 cs de graines de moutarde
    • 1 cs d'ail haché
    • 1 cc de safran en poudre
    • 2 tasses de bouillon de boeuf
    • 300 g de tomates émincées
    • 2 cs de piments Jalapeno hachés
    • 2 cs de gingembre hachés

    Pour accompagner:

    • 1 banane coupée en minces rondelles
    • 1/2 tasse de chutney à la mangue
    • 1/3 tasse de poudre de noix de coco
    • 1 yaourt nature mélangé avec 1/4 concombre taillé en petits dés
    • 6 tasses de riz long grains cuit

    Préparation:

    1. Coupez le boeuf en lanières de 2,5 cm de long. Mettez dans une grande casserole le boeuf, les oignons et 1 tasse d'eau. Couvrez et portez à ébullition. Réduisez le feu et laissez mijoter 30 minutes. Puis découvrez la casserole, portez sur feu vif en remuant régulièrement jusqu'a ce que le liquide s'évapore et que le mélange brunisse légèrement (5 à 7 minutes). Otez du feu et dégraissez si besoin.
    2. Remettez sur le feu et ajoutez dans la casserole la poudre de curry, les graines de moutarde, l'ail et le safran. Remuez jusqu'à ce que les épices soient bien mélangées pendant une minute.
    3. Ajoutez le bouillon, les tomates, les piments et le gingembre. Mélangez bien pendant une minute puis remettez le couvercle, réduisez la chaleur et laissez cuire doucement deux heures à deux heures et demie, jusqu'à ce que la viande soit très tendre. Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire.
    4. Placez les bananes, le chutney, la poudre de coco et le yaourt au concombre dans des bols séparés sur la table.
    5. Faites de jolis dômes de riz sur les assiettes en vous aidant d'un petit bol ou d'une tasse et servez le curry de boeuf par dessus.

    Bon appétit.

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  • Les adresses du chef, Patrick Riesen, au Pointu, à Grandvaux

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    Riesen_Grandvaux.JPGPatrick Riesen est un homme heureux dans son restaurant de poche de Grandvaux. Seul en cuisine, dans sa veste noire, il propose désormais une carte beaucoup plus courte que par le passé, où filets de perche et filet de bœuf se disputent la vedette, ainsi qu’une formule menu, avec trois choix pour l’entrée, le plat et le dessert à 68 fr. Il peut ainsi mieux contenter sa clientèle, assurée d’avoir des produits de toute première fraîcheur que le chef apprête avec sa grande expérience. Depuis le temps qu’il est à Grandvaux, il a tissé un réseau de producteurs, dont les vignerons du coin qui tiennent largement la vedette dans sa cave.

    Pour la viande, il se fournit comme d’autres chez Nardi, à Cully (voir ci-dessus), ou chez Mérat, à Vucherens. Deux bouchers qui lui fournissent une viande bien rassise.

    Pour les légumes, il s’extasie devant le travail de la famille Forney, à Puidoux, qui vient au marché de Vevey et qui fournit, entre autres, Gérard Rabaey, du Pont de Brent. «Ils sont extraordinaires, ils cherchent toujours des nouvelles choses. Et toute la famille participe.»

    Pour les poissons, enfin, que ce soient les filets de perche ou son dos de cabillaud, il fait confiance depuis deux décennies à Lucas, à Genève. «Ils fournissent même les restaurants à sushis.»

    Le Pointu, Grand-Rue 10, 1091 Grandvaux. Tél. 021 799 43 34. Fermé samedi et dimanche.
    Nardi, rue du Temple 4, 1096 Cully. Tél. 021 799 21 11.
    Mérat, 1509 Vucherens. Tél. 026 684 94 04.
    André Forney, La Rapillietaz, 1070 Puidoux. Tél. 021 946 12 97.
    Lucas Genève SA, rue Blavignac 9-11, 1227 Carouge. Tél. 022 309 40 40.

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  • Le nouveau Grapillon est arrivé, toujours aussi sain...

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    grapillon-femme2.jpg«Il est moins pâteux, vous ne trouvez pas? Plus frais et désaltérant, non?» André Fuchs, le responsable de la mue du Grapillon, déguste son nouveau nectar comme il le ferait d’un grand vin. Changer la recette d’une boisson historique comme le Grapillon est bien sûr une aventure, mais la société rolloise, qui appartient au groupe Schenk, a dû s’y résoudre devant la baisse de ses ventes. Entre une image désuète, la concurrence dynamique des sodas et autres boissons énergétiques, le moût de raisin vaudois perdait des vitamines. Nouveau look, nouvelle recette, nouvelle distribution ont pour mission de relancer la machine.


    Le Grapillon, c’était le bébé d’Arnold Schenk. En 1944, celui qui créera le plus important commerce de vins suisse, a l’idée de lancer sur le marché un jus de raisin naturel, riche en sucres naturels, un produit idéal dans une Suisse rationnée par la guerre environnante.

    Conditionné à Rolle, le Grapillon est fabriqué à l’époque à partir de raisins étrangers et de chasselas suisses (aujourd’hui, le jus est français et italien). On raconte même qu’Arnold Schenk avait acheté une épave de sous-marin après la guerre pour la transformer en citerne de stockage temporaire à Bordeaux. Le slogan «Le Grapillon, c’est si bon…» est né. On trouve le jus sur toutes les tables de restaurants et les rayons de magasins du pays. Dès 1949, il s’exporte dans d’autres pays, Belgique, Danemark, Suède ou Angleterre. Sa publicité est peinte par Victor Ruzzo (illustration ci-dessus). Une unité de production est même créée aux Pays-Bas. Puis le Moyen-Orient, allergique à l’alcool, ou le Japon s’emparent de la boisson. On trouve encore aujourd’hui un club de passionnés au Pays du Soleil levant.

    Mais cela ne suffit pas. Au fil des années, Grapillon ferme son unité néerlandaise, puis supprime sa version raisin blanc il y a quatre ans. André Fuchs admet qu’il vend deux fois moins de Grapillon qu’il y a vingt ans, soit 3 à 4 millions de bouteilles par année.

    Il fallait réagir. Le nouveau Grapillon, élaboré en quelques mois à peine, n’est plus un jus de raisin pur mais un nectar, à savoir que le jus est allongé avec de l’eau afin de le rendre plus rafraîchissant, plus léger et plus compatible avec un repas. Il est également très légèrement gazéifié. Mais il est toujours 100% naturel, riche en sucres de raisin gage d’énergie, et présenté uniquement en bouteille en verre. Autre nouveauté: à côté des flacons destinés à la restauration, un nouveau conditionnement en 75 cl est destiné aux commerces, même si la liste des distributeurs est encore courte (voir ci-contre). Des négociations avec des grands distributeurs sont encore en cours. A le déguster, on est d’accord avec son directeur: il est plus léger et plus frais.

    Où le trouver?

    La boisson est disponible en bouteilles de 2 dl et de 1 l dans les restaurants, cafés et bars du canton.

    Les bouteilles de 75 cl sont en vente, pour le moment, chez:

    • Boutique Tournesol, Grand-Rue 31, 1180 Rolle;
    • Cave de la Rose d’Or, Ch. De la Viborne 1, 1184 Luins;
    • Œnothèque la Licorne, rue Louis-de-Savoie 79, 1110 Morges.
    • Aligro, Av. de la Concorde 6, 1022 Chavannes-près-Renens.

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  • Un patrimoine fêté

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    Faverges_à_détourer.JPGIl y avait eu des précurseurs pour fêter l’entrée de Lavaux au patrimoine mondial de l’Unesco, comme Nicolas Pittet, producteur d’un «Lavaux patrimoine mondial» qui avait fait jaser dans la région. Pas question de suspecter le Domaine des Faverges, propriété de l’Etat de Fribourg, de pareille provocation pour sa Cuvée du patrimoine.

    Ce domaine de 15 hectares, entièrement en appellation Saint-Saphorin, est tenu par Yvan Regamey et Gérald Vallélian. Dans une gamme en expansion, ils produisent évidemment du chasselas, sous deux appellations, plus un Vase No 1, vinifié sans malo et élevé quatorze mois sur lie.

    Ils ont lancé leur Cuvée du patrimoine avec les vendanges 2006. Cet assemblage de sept (!) cépages est élevé pour moitié en barriques. Sa petite production en fait une rareté, et il n’est vendu qu’à raison d’un carton de six bouteilles par acheteur…

    Cuvée du patrimoine 2006, 75 cl., 24 fr. Domaine des Faverges, 1071 Saint-Saphorin. Tél. 076 579 10 81.

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  • Un bon pâté, «c’est fait avec amour»

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    BOUCHERIE_CULLY_341.jpg

    Sur Facebook, le groupe des «Amis du vrai pâté vaudois» a dans ses statuts l’obligation d’organiser un «banquet scientifique et gustatif de pâtéologie». Le premier devait se tenir la semaine prochaine, mais la Confrérie de la charcuterie artisanale, partenaire de l’événement, a demandé qu’il soit reporté à l’automne. Elle voulait faire les choses en grand. Dame, le pâté vaudois, le vrai, méritait une fête d’envergure. Ce n’est donc que partie remise.

    A Cully, dans la boucherie Nardi, Jacky Gorgerat est le roi du pâté depuis quarante-trois ans. Son patron, Ludovic Perroud, l’admet: «Quand j’ai repris, il y a trois ans et demi, je n’ai pas touché à la fabrication, parce que Jacky est le meilleur.» Normal, le boucher en a fabriqué 22 000 l’an dernier, tout à la main, selon une recette qu’il a fait légèrement évoluer avec le temps.

    Commençons par la pâte. «Elle doit être faite au saindoux, c’est essentiel», explique Jacky Gorgerat. Et évidemment de la farine, de l’eau et du sel. On la laisse reposer avant de l’abaisser à 3 mm d’épaisseur, puis de la découper en cercles de 10 cm de diamètre. Les chutes seront réutilisées, mais pas tout de suite, il faut laisser reposer.

    La pâte est posée dans un moule en acier réutilisable. Puis on y dépose une boulette de 55 grammes de farce. Celle-ci contient moitié veau, moitié porc, «que des bons morceaux qui restent de la parure de la viande. Il faut un peu de gras pour que ça ait du goût et que ça ne soit pas sec.» Quelques épices, des herbes de Provence, du sel et du vin pour mouiller, «du Cully, évidemment…» La farce ne doit pas être écrasée. Viennent ensuite le couvercle, collé avec une eau farineuse, puis la collerette de la cheminée. «Avant, je perçais le couvercle avant la cuisson. Maintenant, je le fais après, c’est plus simple et cela conserve mieux l’humidité du pâté.» Un peu de jaune d’œuf pour dorer et hop, une heure au four à 200 degrés.

    Reste ensuite la gelée, aromatisée au vin blanc, elle aussi, qu’on coule «gentiment, trois ou quatre fois, pour qu’elle se répartisse bien». Pour Ludovic Perroud, «un bon pâté, c’est fait avec amour et patience». Il y a beaucoup de manipulation, donc de main-d'œuvre. Et quel est le secret pour repérer un bon pâté? La forme imparfaite? «Les jolis pâtés tout ronds sont le signe qu’ils ont été faits industriellement, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont mauvais, ils peuvent avoir été faits avec des ingrédients de première qualité. Non, le vrai signe, c’est la gelée: si elle forme un creux dans la cheminée, c’est que le pâté a attendu et qu’il s’est tassé. Si la gelée forme encore comme une bulle, c’est que le pâté est frais, ça, c’est essentiel.»

    Pas si vaudois

    • En fait, il faut l’avouer, le pâté vaudois n’a de vaudois que le nom. On n’a aucune preuve historique qu’il vienne du Pays de Vaud, même si c’est bien dans ce canton et dans les régions avoisinantes qu’on en fait la plus grande consommation. Selon le Patrimoine culinaire suisse, les premières recettes écrites apparaîtraient vers 1750 en Suisse. Mais le nom «pâté» étant générique, on n’est jamais sûr de rien.
    • Aucune codification de sa fabrication n’existe, en particulier pour sa farce, qui peut être composée de porc et/ou de veau, de jambon parfois.
    • Le pâté à la viande est une spécialité qui, comme le croissant au jambon, la rissole ou le taillé aux greubons, peut être fabriqué soit par le boucher, soit par le boulanger. Chacun de ces corps de métier glisse en aparté que le sien est nettement meilleur…

    Souvent industriels

    • Les premiers pâtés à la viande produits à grande échelle ont été ceux labellisés «Le Martel», produits aux Ponts-de-Martel (NE), dans les années 1970. Devenu Orior par fusion, l’entreprise reste un des principaux producteurs suisses. Ils sont aujourd’hui fabriqués dans le canton de Bâle-Campagne.
    • Migros (Jowa) est l’autre grand producteur suisse. Avec Orior, il produit les deux tiers de la consommation nationale.
    • Artisans: 10%, c’est l’estimation du nombre de pâtés encore faits artisanalement par des bouchers-charcutiers selon le Patrimoine culinaire suisse. D’autres se contentent de cuire ceux fournis par des grossistes.

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  • Un curry malais du Cap comme souvenir de vacances

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    curry_sudafricain.jpgAprès deux semaines passées en Afrique du Sud, rassurez-vous, je ne vais pas vous faire le coup des photos de vacances. Bien que j'en aie de très belles... Non, j'avais juste envie de parler d'une cuisine riche, métissée, colorée. Franchement, la cuisine sud-africaine a su faire cohabiter ses racines africaines avec les multiples influences venues de ses expatriés volontaires ou involontaires: les Indiens et les Malaisiens, les Anglais, les Français, les Italiens ou les Hollandais. Et comme c'est un vrai pays de cocagne au niveau des produits, des épices... Au final, des plats très variés, originaux et, d'après mon expérience, fort bien préparés. Histoire de vous faire saliver, voici une petite recette de curry malais du Cap. Bien sûr, la liste des ingrédients est très longue, tant le mélange des épices est essentiel. (La tasse est une mesure typiquement anglo-saxonne, qui correspond à une tasse à thé.)

    Ingrédients pour six:

    • 2 cc de safran des Indes moulu
    • 2 cc de cumin moulu
    • 2 cc de coriandre moulue
    • 2 cc de poudre de piment
    • 1 cc de cannelle moulue
    • 3/4 cc de sel
    • 3 cc d'huile de canola (ou colza)
    • 2 tasses d'oignon haché
    • 2 cs de gingembre frais haché
    • 3 feuilles de laurier
    • 1 gousse d'ail hachée
    • 500 g de ragoût de boeuf, coupé en petits morceaux
    • 1,5 tasse de bouillon de boeuf
    • 1,5 tasse d'eau
    • 1,5 tasse de poivron vert émincé
    • 1/2 tasse d'abricots secs émincés
    • 1/2 tasse de confiture d'abricot
    • 3 cc de vinaigre de vin rouge
    • 1/2 tasse de babeurre à faible teneur en matière grasse

    Préparation:

    1. Mélangez le safran des indes, le cumin, la coriandre, la poudre de piment, la cannelle et le sel dans un petit bol, en remuant bien.
    2. Chauffez l'huile dans une poêle ou un wok. Ajoutez-y le mélange d'épices et faites revenir quelques secondes en remuant constamment. Ajoutez l'oignon et faites revenir 2 minutes. Ajoutez le gingembre, les feuilles de laurier et l'ail et faites encore revenir 15 secondes.
    3. Ajoutez le boeuf et faites-le poêler 3 minutes avant d'ajouter le bouillon tous les ingrédients qui restent sauf le babeurre. Portez à ébullition. Couvrez, réduisez la chaleur et laissez doucement mijoter une heure et demie.
    4. Découvrez, ôtez les feuilles de laurier et laisser cuire à découvert encore une demi-heure jusqu'à ce que le boeuf soit très tendre.
    5. Otez du feu et ajoutez le babeurre en mélangeant bien.

    Bon appétit.

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  • Des choux très très choux

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    choux.jpgVous êtes fans d’éclairs au moka, de profiteroles au chocolat, de chou à la crème? Moi aussi. Mais savez-vous qu’avec cette même pâte à chou, on peut faire mille choses, sucrées ou salées? La base est toujours la même, une pâte pas trop complexe, mais qui risque de vous demander quelques essais avant de la réussir à la perfection. Je vous la livre telle quelle ci-après…

    A partir de là, à vous de laisser jouer votre imagination. Pour un dessert, fourrez vos choux à la crème au chocolat avec une seringue, coupez-les en deux et insérez-y une boule de glace, farcissez-les d’un peu de confiture, c’est selon…

    Pour un apéro, mélangez un fromage frais avec des herbettes avant de farcir vos choux, préparez un tartare de saumon ou un hachis de tomates, mozzarella et basilic, c’est comme vous voulez…

    Ingrédients pour une quinzaine de choux:

    • 1 dl d’eau
    • 1,5 g de sel
    • 3 g de sucre
    • 30 g de beurre
    • 60 g de farine
    • 2 œufs battus.

    Préparation:

    1. Mettez l’eau, le sel, le sucre et le beurre dans une casserole, et faites bouillir le tout. Lorsque le mélange est parfaitement fondu, ajoutez la farine en une fois en remuant énergiquement avec une spatule. Puis laissez sur le feu en remuant pour dessécher la pâte deux minutes.
    2. Hors du feu, incorporez gentiment les œufs jusqu’à ce que la pâte ait tout absorbé. Elle doit être lisse et brillante, un peu molle et se détacher facilement.
    3. A l’aide d’une poche à douille ou d’une cuillère, dressez vos choux sur du papier sulfurisé. Pour un chou de taille moyenne, mettez à four chaud (220 degrés) pendant quinze minutes, baissez le four à 200 degrés et laissez encore quinze autres minutes.

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  • Gambas au basilic et curry

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    gambas.jpgPasser deux jours en cuisine pour que vos invités dévorent vos créations en dix minutes, c’est vrai que c’est supersympa… Mais pas tous les jours, forcément. Le petit plat vite fait, tout simple, qui ne nécessite pas une liste de courses longue comme le Bottin de téléphone, ce n’est pas mal non plus, histoire de varier les plaisirs. C’est ainsi que, depuis quelques mois, cette rubrique tente de vous trouver des recettes faites en un rien de temps, avec cinq ingrédients max, hors les incontournables de toute bonne cuisine qui se respecte.

    Quand, en plus, la recette en jette un peu, fait un poil riche, il n’y a rien à regretter. Là, c’est dans le dernier magazine Michelin, Etoile, que j’ai découvert ce petit bonheur de gambas au curry et basilic. Hop, au boulot.

    Ingrédients pour quatre personnes:

    • 20 belles gambas
    • 1 botte de basilic
    • 4 cc de curry en poudre
    • 8 oignons nouveaux
    • 1 dl de crème
    • 4 cs d’huile d’olive
    • sel, poivre.

    Préparation:

    1. Décortiquez les gambas en gardant la queue (certains utiliseront des queues de gambas décortiquées et dégelées, c’est leur choix…). Mettez-les à mariner une dizaine de minutes dans la moitié de l’huile et le curry.
    2. Epluchez et émincez grossièrement les oignons nouveaux.
    3. Dix minutes avant de passer à table, chauffez le reste de l’huile dans une grande poêle, saisissez-y les oignons émincés et laissez-les fondre quelques minutes.
    4. Ajoutez les gambas et les feuilles de basilic, et laissez cuire à feu vif en remuant.
    5. Lorsque les gambas sont cuites, ajoutez la crème, laissez réduire quatre minutes, assaisonnez en sel et en poivre.

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