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Le blog de Dave - Page 81

  • La ropa vieja à faire avec des restes

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    Je vous l'avais promis hier et vous me connaissez: je tiens mes promesses. Voici donc une des 1080 recettes, vous savez cette Bible de la cuisine espagnole publiée enfin en français chez Phaison. Une recette qui utilise des restes de boeuf que vous auriez déjà cuits.

    Ingrédients pour six personnes:

    1. 4 c. s. d’huile d’olive
    2. 1 gros oignon haché
    3. 1 kg de tomates bien mûres épépinées et hachées<
    4. 1 c. s. de sucre en poudre
    5. 1 gros poivron rouge<
    6. 1 kg de gros morceaux de bœuf déjà cuit (restes de viande)
    7. riz blanc cuit
    8. sel

    Préparation:

    1. Préchauffez le four à 200 degrés.
    2. Chauffez l’huile dans une poêle et faites fondre l’oignon environ cinq minutes à feu doux, en remuant.
    3. Ajoutez les tomates et cuisez quinze minutes en remuant de temps à autre et en écrasant la pulpe avec le bord d’une cuillère en bois. Passez le mélange au moulin à légumes ou au mixer.
    4. Transférez la sauce dans une casserole propre, incorporez le sucre et salez.
    5. Pendant ce temps, mettez le poivron rouge sur la plaque du four et faites-le griller environ trente minutes. Sortez-le du four, couvrez d’une assiette ou d’un torchon et laissez refroidir.
    6. Puis pelez, épépinez et coupez la pulpe en lanières de 2 cm de largeur.
    7. Mettez le poivron et les morceaux de viande dans la sauce et portez à ébullition.
    8. Servez sans plus attendre, avec du riz présenté en petits dômes.

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  • La cuisine espagnole en 1080 recettes

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    1080_c.jpgIl y a quelques années, les Editions Phaidon, plutôt spécialisées beaux-arts, avaient marqué un joli coup en publiant La cuillère d’argent, véritable bible de la cuisine italienne. Ils sortent cette fois une autre somme avec ces 1080 recettes, un titre absolument pas mensonger.

    Edité pour la première fois en 1972 par Simone Ortega, personnalité hors norme, le livre a été vendu en Espagne à plusieurs millions d’exemplaires sur trois décennies. Bien sûr, les éditions se sont succédées, enrichies, améliorées, et la fille de Simone, Inés – également auteure de bouquins de cuisine –, est venue seconder sa mère pour moderniser quelque peu les recettes.

    Ne cherchez pas ici les délires modernistes d’El Bulli (même si Ferra Adriá signe une préface admirative). Non, Simone est le garant du classicisme. Mais cela ne l’a pas empêchée de faire le tour de la Péninsule, puisque chaque région a ses propres spécialités. Il est amusant de constater que des mets français, par exemple, sont venus s’enraciner dans la mémoire collective hispanique.<

    Le célèbre illustrateur espagnol Javier Mariscal a illustré les pages avec des dessins très frais. Et quelques photos (qui paraissent sortir des années 1970) ponctuent l’ouvrage. Mais c’est bien dans la somme de préparations qu’on va trouver son bonheur pour explorer plus avant une gastronomie qui ne se limite pas aux paellas et aux gaspachos. Aux 1080 recettes s’ajoutent plein de conseils pratiques et des plats d’une dizaine de chefs espagnols célèbres.

    Promis, demain, je vous en publie une...

    1080 recettes, de Simone et Inés Ortega, Ed. Phaidon. 976 p. 77 fr.

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  • Un vin noir comme l'ébène

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    marebene 95.JPGL’Etat de Vaud possède un beau domaine à côté de son école d’agriculture de Marcelin, à Morges. Créé il y plus de 80 ans pour permettre la formation des viticulteurs, il occupe sept hectares de côteaux au-dessus de la ville et pas moins de quatorze cépages y sont cultivés sous la direction de Philippe Charrière. Cet excellent vigneron arrive à la retraite et va céder le flambeau ce printemps à son ancien voisin, Jean-Michel Besuchet, venu du Domaine de Valmont, de l’autre côté de la route.

    Mais ce Marébène est encore celui de Charrière. Assemblage par moitié de gamaret et de garanoir, ce vin au nom évocateur a bénéficié d’un élevage subtil en barrique de chêne. Il a remporté une médaille d’or au dernier Grand Prix du Vin suisse pour son millésime 2006. Un prix mérité pour un vin où les fruits rouges ressortent clairement, avec des senteurs épicées et des tanins bien fondus. Un cru élégant, très charmeur, qui se mariera avec bonheur à une viande rouge ou à une volaille.

    Marébène 2006, Domaine de Marcelin, 1110 Morges. 16 fr. 50 la bouteille de 75 cl et 12 fr. la désirée. Espace dégustation:  021 557 92 78. www.arte-vitis.ch

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  • Les adresses du chef: Luc Parmentier, à Aclens

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    parmentier_aclens.jpgEn prenant l’Auberge d’Aclens toute refaite, Luc Parmentier et Nathalie Borne ont misé sur la qualité. Qualité d’un service impeccable. Qualité des produits et d’une cuisine qui aime jouer sur des plats canailles sans cesse réinventés. La formule marche bien, tant côté bistrot où la carte s’étoffe, que côté resto et sa formule menu. Résultat du succès, la petite équipe s’est enrichie de deux nouvelles personnes, permettant de développer cette auberge agréable.

    Pour les fruits de mer, à côté de l’incontournable Mulhaupt, Parmentier fait appel à Olav Hoff, d’AOcean Gourmet, qui importe des poissons de Bretagne, mais surtout de belles saint-jacques et des crabes royaux vivants de mer du Nord. On retrouve les premiers poêlés sur une purée de courge et une crème coraline, les seconds en effilochée au guacamole et émulsion de wasabi.

    La viande vient de la Boucherie du Molard, comme cette queue de bœuf préparée en effilochée au foie gras. C’est là aussi que Parmentier achète le sang qu’il transforme lui-même en boudin.

    Les fromages viennent de Duttweiler, sauf les vacherins Mont-d’Or qui proviennent de la Fromagerie André, à Romanel-sur-Morges, une laiterie qui produit aussi des tommes vaudoises.

    Auberge d’Aclens, rue du Village, 1123 Aclens. Tél. 021 869 91 17. Fermé dimanche et lundi.
    AOcean Gourmet, route du Lac 4a, 1185 Mont-sur-Rolle. www.aocean.ch
    Boucherie du Molard, rue du Marché 20, 1204 Genève. www.boucheriemolard.ch
    Fromagerie André, route de Cossonay 7, 1122 Romanel-sur-Morges.

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  • La pomme de terre façon Villa d'Este

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    soupe_pdt.jpgJe furète, je furète… et je tombe sur la carte de vœux de la Villa d’Este, au bord du lac de Côme. Cette adresse luxueuse propose en général une cuisine chic et offre donc des recettes en forme de vœux. Je ne suis pas contre. Surtout quand je tombe sur une sorte de purée de pommes de terre que le chef agrémente de fruits de mer, comme sur la photo, mais que vous pouvez choisir de servir sous une viande ou un filet de volaille si vous sentez la crise. Voilà donc la recette traduite par mes soins…

    Pour six personnes (c’est une garniture):
    • 300 g de pommes de terre pelées et coupées en cube,
    • 5 dl de bouillon de légumes,
    • 2,5 dl de crème,
    • 1 dl de lait,
    • 1 gousse d’ail,
    • 1 cs de beurre,
    • sel et poivre.

    Préparation:

    1. Faites cuire les pommes de terre dans le bouillon.
    2. Pendant ce temps, mettez dans une casserole la crème, le lait et l’ail entier, et faites tranquillement réduire.
    3. Puis ôtez l’ail, ajoutez les pommes de terre et laissez cuire encore quatre minutes.
    4. Passez au batteur électrique, ajoutez le beurre, salez et poivrez selon votre goût.

    A la Villa d’Este, ils font encore sauter dans de l’huile d’olive six saint-jacques, autant de filets de rouget, de grosses crevettes et d’écrevisses. Le luxe, on vous dit. Et ils ajoutent un hachis de légumes en sauce acidulée – une carotte, le vert d’une courgette et un navet coupés en microcubes, marinés dans de l’huile d’olive et du vinaigre de vin rouge. A vous de voir.

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  • Frédéric Anton met tout au point dans son Pré Catelan

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    frederic_anton.jpgC’est un pavé, grand, épais, lourd. Et, pourtant, son contenu est d’une finesse incroyable, d’une beauté rare et d’une épure totale. Normal. Il a été conçu par Frédéric Anton, un des chefs français les plus purs du moment, et par une Japonaise gourmande, Chihiro Masui, qui ne pouvait que tomber amoureuse d’une cuisine qui vise à l’essentiel avec une minutie constante jusqu’au moindre détail.

    Frédéric Anton a un parcours de passionné, qui le verra passer par diverses maisons comme celle de Gérard Boyer, à Reims, et surtout le Jamin de Joël Robuchon. Le courant passe rapidement entre ces deux perfectionnistes qui peaufinent chaque détail de chaque plat. Et lorsque Robuchon a passé la main, il a tout fait pour qu’Anton prenne son envol.</p><p>«Aujourd’hui encore, je reste étonné d’être où je suis. Trois étoiles au Michelin!» explique le chef dans sa préface. «Ce métier m’est venu par hasard, poursuit-il. Chez mes parents, je ne mettais jamais les pieds à la cuisine.» Le hasard a bien fait les choses, serait-on tenté de dire.

    Car Frédéric Anton, aujourd’hui, ne laisse rien au hasard. Il crée des plats comme il peint des tableaux (oui, il pratique également la peinture à ses rares heures perdues). Et les recettes qu’il propose montrent toute l’étendue de son talent. Il peut aller à l’essentiel en quelques ingrédients, comme dans les recettes que nous avons sélectionnées ci-dessous. Certains diront qu’il abuse de la gelée et des petits points. Mais tout cela participe de l’épure auquel il tend toujours et à son sens du pictural. D’autres se plaindront que certaines de ses recettes contiennent tant de caviar, de truffes ou de homard. Ils oublient simplement que le chef dirige le Pré Catelan, cet établissement de luxe proche du Bois de Boulogne qui appartient au groupe Lenôtre.

    Qu’ils se rassurent avec ces préparations de légumes simplissimes (en apparence), avec ce constant équilibre génial entre des plats de tradition qu’Anton respecte et une inventivité permanente dans les techniques et les associations. Le chef utilise quelques petits trucs de la cuisine moléculaire, mais ce n’est jamais gratuit, jamais un effet de manches. C’est juste que cela permettait l’aboutissement d’un plat dont il rêvait.

    Autant l’avouer, le livre n’est pas à la portée du premier venu. Et sa beauté le tient presque éloigné des cuisines où on aurait peur de le tacher. Mais il permet de voyager dans un univers particulier, celui de Frédéric Anton, souligné par les textes drôles et intelligents de son amie Chihiro et par les photos magnifiques de Richard Haughton.

    Anton, Le Pré Catelan, Ed. Glénat, 352 p. 152 fr. 80.

    L'asperge blanche pochée à la polonaise

    asperge_Anton.jpgIngrédients principaux pour quatre (micro-entrée…).

    • 4 asperges blanches,
    • 20 g de beurre,
    • 1 œuf cuit dur,
    • un quart de botte de ciboulette,
    • 2 g de poivre mignonnette,
    • 2 asperges vertes.

    Pour la sauce hollandaise.

    • 3 jaunes d’œuf,
    • 70 g de beurre clarifié,
    • jus de citron,
    • sel et poivre.

    Préparation des asperges.

    1. Eplucher les asperges blanches et les cuire dans une casserole d’eau bouillante salée, puis les égoutter et les rafraîchir.
    2. Mettre le beurre à fondre dans une sauteuse, ajouter les asperges et les rouler dedans pour les glacer. Les égoutter sur une grille.
    3. Passer le jaune d’œuf cuit au tamis et le mélanger avec la ciboulette hachée très fin. En parsemer la base des asperges.
    4. Ajouter du poivre mignonnette à l’autre extrémité des asperges.

    Préparation de la sauce hollandaise.

    1. Réunir dans une casserole les jaunes d’œuf, ajouter 1 cuillère d’eau, du poivre mignonnette et monter le tout au gouet en mettant la casserole sur le coin du feu.
    2. Ajouter ensuite le beurre clarifié en fouettant encore, saler puis ajouter un trait de jus de citron.
    3. Passer la sauce au chinois fin.

    Finitions.

    1. Dresser les asperges blanches dans les assiettes.
    2. Récupérer les petits picots sur les queues des asperges vertes pour en décorer les asperges blanches.
    3. Déposer à côté des gros points de sauce hollandaise (par exemple avec une poche à douille.

    Tomate mozzarella, fine gelée au parfum de basilic

    tomate_Anton.jpgIngrédients pour quatre.

    • 4 tomates (pour 500 g d’eau de tomate),
    • 3 feuilles de gélatine,
    • sel et poivre.
    • 80 g de mozzarella,
    • 80 g de crème fleurette.
    • 100 g d’huile d’olive,
    • 100 g de basilic.

    Préparation de la gelée de tomate.

    1. Couper les tomates en quatre et les passer à la centrifugeuse.
    2. Récupérer l’eau de végétation et la laisser se clarifier. La passer dans un linge et séparer l’eau de la pulpe.
    3. Tiédir l’eau de tomate et ajouter les feuilles de gélatine ramollies. Passer au chinois et mouler dans de petites assiettes creuses.

    Préparation de la pulpe de tomate.

    1. Mettre la pulpe de tomate (voir ci-dessus) à réduire dans une casserole pour obtenir un coulis onctueux.
    2. Passer au chinois, mettre à refroidir et débarrasser dans un cornet.

    Préparation de la crème de mozzarella.

    1. Mixer la mozzarella. Ajouter la crème fleurette tiède, mixer encore et passer le mélange au chinois.
    2. Mettre à refroidir et débarrasser dans un cornet.

    Préparation de l’huile de basilic.

    1. Blanchir à l’eau les feuilles de basilic et les mixer avec l’huile d’olive.
    2. Laisser infuser six heures puis passer le mélange dans un linge.
    3. Débarrasser dans un cornet.

    Finitions.

    • Disposer sur la gelée de tomate des points de crème de mozzarella, de pulpe de tomate et d’huile de basilic. Servir le tout bien frais.

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  • A Saint-Saphorin, l’Auberge de l’Onde accueille un nouveau chef étoilé

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    zimmermann.jpgDepuis sa réouverture, le lieu mythique de Saint-Saphorin avait conquis une étoile Michelin grâce au chef Gérard Cavuscens. Patrick Zimmermann lui succède. C’est un lieu mythique dans la mémoire des Vaudois. L’auberge de Saint-Saphorin retentit encore bien sûr de l’esprit voisin de Gilles, mais aussi des fantômes de Charles-Albert Cingria ou de Paul Budry. C’est aussi là que se tenaient beaucoup de réunions (y compris les plus secrètes) du Parti radical après-guerre.

    Laissée à l’abandon, destinée à finir en appartement, elle avait été sauvée par l’avocat d’affaires Georges Muller. Rouverte fin 2005, l’Onde allait vite conquérir sa première étoile Michelin et quinze points au GaultMillau, grâce au talent de Gérard Cavuscens, l’ancien second de Girardet.

    Lorsque le chef a annoncé son départ, Georges Muller s’est mis en quête d’un remplaçant qui puisse tenir la maison aux mêmes altitudes. C’est désormais chose faite. Dès le 14 janvier, c’est Patrick Zimmermann qui sera aux commandes. L’Alsacien de 43 ans a fait ses armes en France (entre autres à Illhaeusern). En 2001, il arrive à Bâle, chez Hans Stucki, qu’il remplacera au décès de ce dernier, acquérant une deuxième étoile Michelin. Il avait fait quelques mois l’été dernier au Beau-Rivage de Nyon.

    «C’est une bonne pêche», se réjouit le propriétaire des lieux. D’autant qu’un nouveau second arrive également, Fabrice l’Etang, ancien de Georges Wenger, Carlo Crisci ou Etienne Krebs. «Nous ne visons pas d’autres étoiles pour le moment. Mais l’Onde doit rester un endroit d’abord convivial, pas guindé. Et je voudrais que le service soit moins chichiteux», poursuit Georges Muller qui montre une vraie passion pour l’endroit où il s’est marié. «Le restaurant ne sera jamais une mine d’or, mais on s’en sort.»

    A la réouverture de janvier, le nouveau chef ne changera pas la carte existante («il lui faut un peu de temps pour s’installer»). Mais il développera rapidement ses propres créations. Reste maintenant à savoir si les guides gastronomiques seront conquis par le nouveau cuisinier.

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  • Les meilleurs chasselas vaudois

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    C’est Terravin qui le dit: ces deux vins-là sont les meilleurs chasselas du canton l’année dernière. Terravin, en effet, qui attribue les Lauriers d’or chaque année, a décidé de créer les Lauriers de platine pour le meilleur vin soumis en dégustation. Et, en finale, le jury n’a pas pu départager les deux derniers prétendants.

     

    St_Saphorin 56.JPGA ma gauche, donc, un habitué des concours, Les Blassinges. Ce Saint-Saphorin de Pierre-Luc Leyvraz, à Chexbres, avait déjà remporté le Grand Prix du vin suisse avec son millésime précédent. C’est aussi lui qui a été de moult fois finaliste de la Coupe Chasselas. Bref, une constance qui s’appuie sur un travail bien fait et un tout petit domaine de 3,3 hectares. Leyvraz, également membre d’Arte Vitis, taille lui-même ses vignes de chasselas plantées par son père en 1970, en gobelets. Son chasselas est vendangé en parfaite maturation, élevé dans la grande tradition, en cuves, avec des fermentations longues. Son vin (Blassinges n’est pas un cru mais une marque) exhale toute la minéralité des chasselas de Lavaux.

    A ma droite, la Cave du Consul, à Perroy. Une exploitation de 9 hectares où les jeunes frères Nicolas et Laurent Martin représentent la quatrième génération. Leur Bérolon 2007 était dans les six finalistes de la catégorie chasselas du Grand Prix du vin suisse. Comme quoi… Leur chasselas est cultivé sur un sol de moraine très compact, et élevé de manière traditionnelle. S’il montre moins de minéralité que les Blassinges, il offre pourtant des arômes élégants et un bel équilibre. Même si les deux vins sont fort différents, ils méritent leurs lauriers.

    Les Blassinges 2007, Pierre-Luc Leyvraz, Chexbres. www.arte-vitis.com. 16 fr.

    Bérolon 2007, Cave du Consul, Perroy. www.consul.ch. 9 fr. 70.

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  • Une soupe au fendant et des pâtes au safran

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    J’avais dégusté ça une fois grâce à René Müller, le tenancier du Club nautique de Morges, qui m’avait supplié de ne pas donner sa recette. Et là, j’en retrouve une variante dans un petit bouquin écrit par Irma Dütsch et Roland Puippe à la gloire de La cuisine du Valais (Ed. Fona). Bref, voici la soupe au vin de chasselas, que les Valaisans appellent fendant. Oui, une soupe au vin, et c’est bon. Pour la recette de René Müller, je tiens ma promesse...

     

    soupe_fendant.jpgPour quatre:

    • 4 dl de bouillon de volaille
    • 2 dl de chasselas
    • 2 dl de crème
    • 60 g de fromage d’alpage en petits dés
    • sel et poivre du moulin
    • (év. fécule pour lier)
    1. Portez le bouillon de volaille à ébullition, ajoutez-y la crème et le vin, et chauffez le tout en remuant.
    2. Ajoutez le fromage d’alpage et faites-le fondre, toujours en remuant.
    3. Si nécessaire, ajoutez un peu de fécule pour lier. Salez et poivrez.
    4. Servez avec des croûtons.

     

    pates_safran.jpgEt, s’il vous reste un peu de chasselas, testez une autre recette du livre, la sauce au safran de Mund, pour les pâtes.

    Pour quatre:

    • 12 tomates cerise
    • 30 filaments de safran
    • 1,5 dl de bouillon de légumes
    • 0,5 dl de chasselas
    • 0,5 dl de crème
    • 2 cs de crème fraîche
    • sel et poivre.
    1. Salez légèrement les tomates cerise et faites-les chauffer au four à 150 degrés. Faites tremper les filaments de safran dans le bouillon.
    2. Faites réduire le vin de moitié, ajoutez le bouillon, liez avec les crèmes. Salez et poivrez.

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  • Quatre pères pour un vin d'art

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    Bernard_Cave_77.JPGQui a dit que les artistes vivaient dans un monde éthéré? Prenez André Raboud, le sculpteur, amoureux des bons restaurants et des bons vins. Prenez Thierry Lang, le pianiste de jazz qui partage les mêmes penchants. Ajoutez-y le vigneron Bernard Cavé et l’œnologue des Artisans vignerons d’Ollon Jean-Yves Beausoleil. Et vous obtiendrez un nouveau cru d’exception, à l’histoire des plus particulières, le Basaltis.

    «L’inspiration principale de ce vin est l’amitié qui nous lie», explique André Raboud. Si personne ne se rappelle qui, exactement, a eu l’idée de ce projet, tous se souviennent que c’est ensemble qu’ils l’ont conçu ce cru très particulier. «On y a mis toutes nos joyeuses espérances», poursuit le sculpteur, qui a également dessiné l’étiquette. Pour Thierry Lang, «qu’est-ce que l’art? L’organisation du beau et du bon. Et quand un vin est élaboré de cette manière-là, on touche à l’art.»

    Cette manière, justement, tient autant du projet artistique que de l’œnologie, serait-on tenté de dire. Les deux vignerons avaient décidé de cultiver chacun du pinot noir d’Ollon, issu de vieilles vignes, en limitant la production à environ 350 g/m². Soit une concentration extrême dans les raisins. Les deux récoltes ont ensuite été vinifiées séparément, dans des barriques, sans se consulter. «On n’a pas goûté le vin de l’autre avant septembre de l’année suivante», raconte Bernard Cavé. «Et on a été surpris, ajoute Jean-Yves Beausoleil. On n’a pas la même optique et la même manière de travailler, même si on est amis.»

    Si les vins ainsi élevés étaient très différents, le miracle a été qu’ils soient «très complémentaires», selon Cavé. Si complémentaires qu’ils ont été assemblés dans ce Basaltis, premier fruit d’une collaboration qui va continuer entre le vigneron indépendant et l’œnologue de l’association, pour de prochains millésimes.

    Ce Basaltis, dont seules 1600 bouteilles ont été produites, est d’abord destiné à être dégusté lors de manifestations des deux artistes et à la restauration. Mais les amateurs ne sont pas exclus. A la dégustation, toute la finesse du pinot noir s’exprime dans un vin très structuré, au fruit bien présent.

    Basaltis, 40 fr. la bouteille. Disponible chez Bernard Cavé (www.bernardcavevins.ch) et chez Artisans Vignerons Ollon (www.avollon.ch), à Ollon.

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  • Les adresses du chef: Stéphane Montmayeur, à Avenches

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    montmayeur.jpgA Avenches, dans son bel Hôtel de Ville et du Maure, Stéphane Montmayeur est un chef inventif qui ne cesse de surprendre son monde avec ses créations, ses essais, basés sur des produits du terroir. Actuellement, il propose à midi son «panier du marché» pour une quinzaine de francs, Il y travaille les légumes du moment; des créations rendues possibles par son travail sur la durée avec des fournisseurs fidèles.

    Les épices, il les trouve au Monde des Epices, à Seigneux, où Patrick Rosset et sa femme traquent les goûts du monde entier. «Des fois, c’est lui qui me propose des nouveautés, des fois, c’est moi qui lui demande de me trouver un ingrédient.»

    Les alcools sont fournis par Artisanales Bières Belges, à Moudon. Jean-Claude Germond cherche liqueurs, sirops, jus de fruits, whisky qui conviennent aux préparations du chef. Comme beaucoup d’autres fournisseurs, ses produits sont également disponibles dans le coin boutique du restaurant.

    Les fleurs et autres infusions proviennent de chez Erwin Gruenenfelder, à Vaulion. C’est de là que proviennent aussi les fleurs comestibles.

    La charcuterie vient de chez Luthi, à La Sarraz. «C’est le seul qui fait le vrai boudin à la française, explique le chef. Il nous fournit aussi en saucisses. Et ces temps, j’avais besoin d’andouilles.»

    Hôtel de Ville et du Maure, rue Centrale 33, 1580 Avenches. Tél. 026 675 48 50.
    Le Monde des Epices, 1525 Seigneux. www.poivre.ch
    ABB Artisanales Bières Belges, ZI du Grand-Pré A, 1510 Moudon.
    Erwin Gruenenfelder, Le Plâne, 1325 Vaulion.
    Boucherie Daniel Luthi, Grand-Rue 39, 1315 La Sarraz.

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  • Mettons les poivrons en terrine

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    terrine_poivron.jpgToujours à la recherche d’une petite entrée qui en jette pour impressionner vos invités sans trop vous fatiguer? Vous ne seriez pas un peu flemmard? Bon, j’ai dégotté pour vous cette petite terrine de poivrons doux dont vous me direz des nouvelles.

    Pour huit personnes:

    • 2 gros poivrons rouges
    • 1 cc de sucre
    • 1 feuille de gélatine
    • 1 dl de crème
    • 1 cs de cognac
    • 1 cc de Tabasco
    • 1 pincée de graine de cumin
    • sel et poivre
    1. Lavez les poivrons, coupez-les en deux, enlevez les pépins et mettez-les dans une casserole avec un petit fond d’eau, du sel et le sucre. Couvrez et laissez cuire à feu doux dix minutes. Laissez refroidir et mixez finement.
    2. Faites tremper la gélatine dans de l’eau pendant cinq minutes.
    3. Fouettez la crème énergiquement en chantilly. Incorporez ensuite la mousse de poivrons, du sel, du poivre, le cognac, le Tabasco, le cumin et la gélatine.
    4. Versez dans un moule antiadhésif et mettez au frais pendant vingt-quatre heures.
    5. Servez en tranches sur un lit de salade ou nature.

    Ça vous va, ou c’est encore trop compliqué pour vous?

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  • Servagin, ce cépage rescapé du duc de Bourgogne

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    Aux alentours de 20 000 bouteilles par année, c’est la production totale de servagnin, cet antique cépage ressuscité sur le marché il y a quelques années par des passionnés de la région morgienne. Le servagnin a toute une histoire, qui remonte à la Bourgogne.

    A la fin du XIVe siècle, en effet, Philippe le Hardi, duc de Bourgogne, prend en grippe le gamay, qui y était cultivé. Il le juge «nuisible à la santé humaine» et le fait arracher, pour le remplacer par du servagnin, ancêtre du pinot noir. Sa fille Marie épouse Amédée VIII de Savoie, devient châtelaine de Morges, puis se réfugie à Saint-Prex en 1420 pour échapper à une épidémie de peste. Le bourg et ses habitants la séduisent, elle leur offre quelques plants de ce servagnin qu’elle adore. Et c’est ainsi que le pinot noir arrive en terre vaudoise.

    Il s’appellera aussi salvagnin, sauvagnin ou servignier. Il prospère dans le canton, mais c’est un cépage difficile et capricieux. Au début du XXe siècle, les vignerons lui préféreront d’autres plants de pinot noir ou du gamay. Même le nom de salvagnin va lui être ôté, puisque c’est de ce nom que les Vaudois appelleront tous leurs vins rouges, en particulier les pinot-gamay. Le servagnin est menacé de disparaître et seul un miracle le sauvera (lire ci-après).

    Le vigneron de Saint-Prex Pierre-Alain Kaiser d’abord, le président des vins de Morges Raoul Cruchon ensuite, se porteront au secours de ce plant, pour en faire une marque de fabrique de l’appellation Morges. Une commission est nommée, un exigeant règlement est rédigé. La marque est déposée à Berne. Le premier millésime sort enfin en 2000 et la quinzaine de producteurs recensés n’en produisent encore que des quantités infinitésimales.

    Jeudi, la commission de dégustation indépendante a passé au crible seize candidats servagnin 2007 et en a refusé six, qui n’avaient pas la qualité suffisante pour être digne de la marque, dont le prix de vente minimal est de 18 fr. Les producteurs peuvent encore faire recours ou décider de «déclasser» leur production en pinot noir.

    «Le servagnin doit garder un niveau de qualité suffisant», explique Jean-Michel Besuchet, le président de l’association. «C’est un peu le fer de lance des vins morgiens et le consommateur ne doit pas être déçu.»

    Mais qu’est-ce qui distingue le servagnin d’un pinot noir standard? «Il est plus sauvage, plus rustique, poursuit Jean-Michel Besuchet. Surtout, il peut tenir une semaine de plus avant d’être vendangé, ce qui lui donne une meilleure maturité.» Pour le reste, la recette est standard. Comme le pinot, il supporte mal les gros rendements, d’où la limitation de rendement imposée. Et il supporte bien la barrique, pour autant qu’elle soit maîtrisée.

    «Un des avantages de l’opération est qu’elle a également permis de former les vignerons sur des cultures plus exigeantes et sur l’usage de la barrique, ce qui a fait monter en qualité tous les vins de Morges», explique encore le président de la commission.

    Le sauveur du cep

    C’est un contremaître argovien qui joua le rôle de «Noé du Servagnin», comme l’a appelé Raoul Cruchon. En 1949, Werner Kaiser reçoit l’ordre de son patron, Jean Chiavazza, d’arracher les souches d’un terrain destiné à l’agrandissement de son entreprise. Un vigneron du coin le prévient: «Vous arrachez la dernière vigne de salvagnin de Saint-Prex.» Kaiser ramène quatre souches dans son jardin. En 1978, Pierre-Alain Tardy, qui fait des recherches, apprend l’existence du seul cep survivant chez Kaiser, duquel provient donc tout le Servagnin actuel… Werner, lui, est décédé en 2006.

    Une production confidentielle

    Rare Au Registre officiel de la vendange vaudoise 2008, le chasselas a produit près de 20 millions de litres. En comparaison, le servagnin, avec 1710 litres inscrits, fait vraiment figure de produit d’exception, même si l’essentiel est inscrit sous pinot noir. On en trouve même 270 litres sous l’appellation Villette.

    Règlement draconien Le vin doit suivre des exigences sévères: production maximale de 05 l/m², vendange à minimum 82 degrés Œchslé, seize mois d’encavage dont au moins neuf mois en fûts de chêne. Assemblage de millésimes, production de rosé, blanc de noir ou effervescent interdits. Des contrôles de vigne sont effectués. (La moyenne 2008 était à 97,42degrés Œchslé).

    Double dégustation Enfin, les crus sont dégustés une première fois par une commission après trois mois, puis une deuxième au terme de l’élevage. En 2007, six vins sur seize ont été refusés.

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  • Le vin est un excellent médicament...

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    etichettaVinoWinenews2009.jpg
    Certains viticulteurs toscans en ont marre des contraintes imposées par Bruxelles, et surtout que la réglementation européenne sur les vins change constamment. Ils ont donc créé une étiquette de vin qui imite les notices des médicaments, affichée sur internet et sur 280 bouteilles qu'ils se réservent pour leurs cadeaux de Noël.

    Tout a commencé en 2004 avec l'obligation d'indiquer la présence de sulfites. Et cela s'enchaîne chaque année. Dès 2010, les producteurs seront tenus d'indiquer sur l'étiquette le nombre de calories, de protéines, de graisses et de vitamines. Alessandro Regoli, directeur de WineNews, explique qu'il a voulu parodier jusqu'à l'absurde la tendance de la bureaucratie de Bruxelles à réglementer l'affichage des vins, qui, en plus, coûte cher aux petits producteurs, obligés de modifier leur matériel chaque année. «C'est une provocation qui vise à faire réfléchir.»

    «Ce produit, pris selon les prescriptions, a des effets hilarants, introspectifs et évocatoires; il réduit les inhibitions et la maîtrise de soi. Il peut faire apparaître le monde plus beau, inspirer des rêves, de la poésie et des visions», prévient la vraie- fausse notice de cet «activateur oral de plaisir». La notice poursuit en expliquant que le produit est «compatible avec les lasagnes et le prosciutto toscan». La posologie recommandée est de 33 cl par jour à prendre pendant les deux principaux repas.

    La notice, en italien:

    Categoria farmaco-terapeutica
    Attivatore orale del piacere. Il prodotto, se assunto alle dosi raccomandate, possiede effetti esilaranti, introspettivi, evocativi; riduce le inibizioni e allenta il controllo. Può far apparire il mondo più bello e ispirare sogni, poesie e visioni.
    Indicazioni terapeutiche
    Il Vino di WineNews® è indicato in tutti quei casi in cui si manifesti un forte ed acuto desiderio di vitigni alloctoni perfettamente acclimatati nel cuore della Toscana, vinificati con tecniche rigorose, maturati in barrique di rovere francese e affinati in vetro per 6 mesi.
    Forma farmaceutica
    Il Vino di WineNews® si presenta in forma di bottiglie da 1,5 litri.
    Composizione
    Principi attivi: ogni bottiglia contiene il 40% di Petit Verdot, il 35% di Cabernet Sauvignon, il 25% di Merlot. Soluzione idroalcolica con titolo alcolometrico volumico 13,8% vol, zuccheri riduttori 1 g/L, densità relativa a 20° C 0,99466, estratto secco totale 32,6 g/L, estratto ridotto 32,6 g/L, estratto non riduttore 31,6 g/L, acidità totale 5,4 g/L acido tartarico, acidità volatile 0,60 g/L acido acetico, ph 3,61, anidride solforosa libera 25 mg/L, anidride solforosa totale 95 mg/L, polifenoli totali 4033 mg/L acido gallico, antociani 366 mg/L.
    Dose, modo e tempo di somministrazione
    Negli adulti la dose quotidiana raccomandata del Vino di WineNews® è approssimativamente di 33 centilitri al giorno, da suddividersi in due assunzioni durante i pasti principali. Le indicazioni variano comunque in funzione del peso corporeo, della capacità individuale di assorbimento e soprattutto delle occasioni di consumo: cene con gli amici, ricorrenze e giorni speciali consentono un leggero e ponderato aumento della posologia.
    Interazioni
    Il Vino di WineNews® interagisce efficacemente e positivamente con pici al ragù, carne alla brace, pecorini stagionati. Manifesta effetti benefici se abbinato a scottiglia, arista di maiale, timballo di piccione, lasagne, agnello al forno, lepre in salmì, salame di cinta, prosciutto toscano, cinghiale in umido, bruschetta con olio nuovo, fegatelli, formaggi erborinati, salsicce e fagioli, spezzatino.
    Controindicazioni
    Il Vino di WineNews® è controindicato nei bambini.
    Avvertenze speciali
    In gravidanza e nell'allattamento il Vino di WineNews® deve essere usato solo dopo aver consultato il medico e aver valutato con lui il rapporto rischio/beneficio nel proprio caso. Consultate il medico nel caso sospettiate uno stato di gravidanza. Il Vino di WineNews® altera la capacità di guidare ed usare macchinari, e non deve pertanto essere assunto prima di mettersi alla guida.
    Effetti indesiderati
    Nel corso del trattamento con il Vino di WineNews®, così come con altri vini, nel caso di assunzione eccessiva possono manifestarsi sensazione di ebbrezza e sonnolenza, nausea, vomito, perdita di conoscenza. L'incidenza e l'entità di tali disturbi risulta estremamente variabile in relazione alla durata del trattamento e alla dose assunta.
    Scadenza e conservazione
    Il Vino di WineNews® non ha una data di scadenza, ma si consiglia di consumarlo entro 10 anni dalla produzione. Tale data si intende per il prodotto in confezionamento integro, correttamente conservato. Il Vino di WineNews® deve essere conservato al buio, in posizione orizzontale e ad una temperatura costante compresa tra 14 e 18 °C.
    Titolare dell'autorizzazione all'immissione nel circuito dei regali
    www.winenews.it, www.winenews.tv, I Quaderni di WineNews sono della www.winenews.it sas di Alessandro Regoli e C. - Via Cialdini, 93 e Via Donnoli, 6/8 - 53024 Montalcino (Siena); tel. 0577/848609 - 848776 - 848608; fax 0577/846132; info@winenews.it.
    Lo staff di www.winenews.it, www.winenews.tv, I Quaderni di WineNews è composto da Alessandro Regoli, Irene Chiari, Eleonora Ciolfi, Federico Pizzinelli, Giovanni Paris, Franco Pallini, Antonio Boco, Emma Lucherini, Loretta Ferretti.
    Produttore e controllore finale
    Tenuta Valdipiatta di Miriam Caporali - Montepulciano (Siena)
    Tenere il prodotto fuori dalla portata dei bambini

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  • Le vin français va mal

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    "En octobre et novembre, on a enregistré pratiquement un arrêt des affaires", a déclaré à l'AFP Renaud Gaillard, délégué général adjoint de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France. Oui, même le vin français souffre de la crise. Alors que près de 40% des vins français sont vendus à l'étranger, les exportations chutent. En 2008, les exportations seront au niveau de 2007, en terme de montant, parce que les primeurs de bordeaux 2005, achetés à prix d'or, ont maintenu les affaires. Mais en termes de litres, elles ont connu un fort recul.

    Et là, les acheteurs, qui n'ont aucune visibilité, ont stoppé leurs commandes dès octobre, attendant de voir de quel côté le vent tourne. Les premiers touchés sont évidemment les grands crus, mais les vins plus modestes sont également touchés. "A cause du manque d’argent, les spéculateurs vont s’écarter un peu du vin car il ne sera pas porteur, le marché qui va continuer à finir les stocks", explique Jean-Luc Thunevin,l propriétaire et négociant en Gironde.

    Et comme les mauvaises nouvelles ne viennent jamais seules, une autre dépêche de l'AFP enfonce le clou: les vins californiens ont dépassé les français en Grande-Bretagne, avec des ventes de 1,385 milliard de francs en 2008, contre 1,372 milliard. Mais ils restent loin derrière les vins australiens outre-Manche, qui vendent pour 1,930 milliard de francs.

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  • Quatre Plant Robert, sinon rien…

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    plaNT_ROBERT_CHOLLET_01.jpgHenri Chollet est un défenseur du Plan Robert, dont il est d’ailleurs vice-président de l’association. Le Plant Robert? Ne me dites pas que vous ne connaissez toujours pas ce «gamay de Lavaux», sauvé par Robert Monnier en 1962. Il s’agit bien, expertise ADN à l’appui, d’une variante de gamay, n’en déplaise à ceux qui espéraient trouver LE cépage rouge de Lavaux. «Les Valaisans ont l’humagne, nous avons le Plant Robert», affirme Henri Chollet.

    Le Plant Robert a son association depuis 2002, qui régit de façon drastique la plantation et l’élevage de ce cépage. Une limitation à 1 kg/m² est nécessaire pour qu’il ne soit pas un «gamay quelconque», mais bien un vin dont la caractéristique principale est la note poivrée qu’il doit dégager. Derrière, des arômes de fruits – cerise, pruneau – bien présents et, vinifié correctement, une jolie longueur en bouche et une belle fraîcheur. Les Plant Robert de l’association portent d’ailleurs une banderole rouge par-dessus le bouchon, après avoir passé la dégustation de l’association (21 producteurs).

    Henri Chollet et son fils Vincent cultivent du Plant Robert sur quatre appellations de Lavaux. Ils ont eu l’idée de créer un coffret «A la poursuite du Plant Robert» pour l’amateur éclairé qui aimerait comparer les terroirs, coffret agrémenté de très jolis textes d’Edouard Chollet. Chose faite: le Villette est le plus puissant des quatre, encore un peu sauvage, avec une grande complexité. Le Chardonne le suit de près, avec cette même complexité. L’Epesses est sans doute le plus fin. Et le Savuit le plus léger, le plus rond. Un voyage amusant qui démontre les caractéristiques de ce cépage sympathique et sa meilleure expression sur un sol lourd.

    Coffret «A la poursuite du Plant Robert» 2007, 90 francs. Henri et Vincent Chollet, 1091 Aran-Villette. Tél. 021 799 24 85.

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  • Betty nous souffle son poulet

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    betty.jpgEh, oui, Betty Bossi existe toujours. Son dernier opuscule s’appelle Hors-d’œuvre vite faits et tapas variées. Et il y a même des recettes pas trop suisses allemandes… Comme ce soufflé de poulet en tasse.

    Pour 8 tasses:

    • 350 g d’émincé de poulet très fin
    • 1 cs de câpres
    • 2 blancs et 2 jaunes d’œuf
    • 4 cs de parmesan râpé
    • sel et poivre.
    1. Mélangez le poulet, les câpres, 1/2 cc de sel et un peu de poivre dans un bol.
    2. Battez en neige les blancs d’œuf et une pincée de sel.
    3. Battez les jaunes d’œuf, incorporez-les délicatement aux blancs, ainsi que le parmesan.
    4. Versez la moitié de la préparation aux blancs d’œuf dans le bol du poulet, mélangez bien puis remplissez les tasses ou les moules jusqu’à 1 cm du bord. Répartissez le reste des œufs par-dessus.
    5. Faites cuire 20 minutes tout en bas d’un four préchauffé à 200 degrés. Servez aussitôt (c’est un soufflé, non?).
    6. Vous pouvez bien entendu varier l’assaisonnement du poulet à votre guise.

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  • C'est dur d'être invité chez un cuisinier

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    vermorel.jpgPas facile d'être invités chez un restaurateur parce que, même quand il a congé et qu'il vous invite à la maison, il en profite pour démontrer son talent, forcément largement supérieur au vôtre. Nous étions donc l'autre soir, à titre privé, chez Jean-Luc et Géraldine Vermorel, qui tiennent le Restaurant La Gare, à Cully. Et Jean-Luc nous a démontré qu'il était vraiment talentueux. Promis, la prochaine fois qu'il vient chez nous, on lui fera des pâtes, parce qu'il n'y a pas moyen de régater...

    C'est vrai, quoi. D'abord, il part sur une crème de boudin et une bulle de pommes caramélisées. Facile à faire, la crème de boudin. Vous prenez le PacoJet, cet appareil qui permet de transformer un boudin congelé en poudre hyperfine. Vous avez ça à la maison, vous? Moi, pas. C'est bien dommage, parce que le résultat était étonnant et vachement bon. Cette crème de boudin légère comme tout, fine, avec cette bille de pommes qu'on égratignait de la cuillère au moment de manger. Miam.

    Après, plus facile, une petite soupe de chalet, légère malgré tout, toute fraîche, avec de beaux légumes, dont des févettes que j'adore mais qui sont si longues à préparer.

    Rebelotte pour un carré de veau cuit dans son four spécial basse température. Vous en avez un, vous? Le résultat, une viande fondante, goûteuse, juteuse à souhait.

    Et, pour le dessert, vous faites souvent des cannelés de  Bordeaux à vos invités? Des cannelés aériens qu'on mange comme des cacahuètes, sans s'arrêter? Et une petite crème brûlée à la fève de Tonka par-dessus, c'est dans vos habitudes aussi?

    Et comme le Jean-Luc est également un fin connaisseur de vins pas forcément connus, mais forcément à connaître, et qu'on était une bonne équipe autour de la table... on a passé une bonne soirée.

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  • Les adresses du chef: Stéphane Chouzenoux, à Lausanne

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    CHATNOIR-11.jpgMême si les photos d’artistes qui ornent les murs font parfois vieillottes, la cuisine que propose Stéphane Chouzenoux dans son Chat-Noir, à deux pas de l’Opéra, est tout à fait moderne. De belles influences du Sud, de la Méditerranée, se retrouvent ainsi dans les plats proposés sur la grande ardoise. A midi, l’assiette du jour attire la clientèle des bureaux alentours. Mais où ce jeune Français se fournit-il en plein centre?

    Sa viande vient principalement de la Boucherie du Molard, à Genève. Mais il prend également plusieurs spécialités à Estavayer-le-Lac, à la Boucherie Droux & Fils. C’est le cas, par exemple, pour de très beaux carrés de porc, avec des bêtes du Pays basque, ou pour des morceaux de filet de bœuf de Toscane, soigneusement rassises sur l’os.

    Pour les poissons, Stéphane Chouzenoux consulte avidement les listes que lui envoie Gastromer, à Genève. Il n’y commande que des poissons sauvages qu’il prépare selon les arrivages et son inspiration.

    Pour les champignons sauvages, le chef fait confiance à un cueilleur qui passe au restaurant proposer sa récolte.

    Mystère sur l’excellent jamón iberico,le fournisseur de Stéphane Chouzenoux voulant rester discret. Dommage!

    Chat-Noir, rue Beau-Séjour 27, 1000 Lausanne. Tél. 021 312 95 85. Fermé samedi et dimanche.
    Boucherie Droux & Fils, rue de l’Hôtel-de-Ville 5, 1470 Estavayer-le-Lac.
    Gastromer, Rue du Champ-Blanchod 14, 1228 Plan-les-Ouates.
    Au Délice des Bois, Tél. 076 371 45 98.

    Article paru dans 24 heures du samedi 6 décembre 2008.

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  • Une confrérie pour défendre la charcuterie artisanale

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    CORSIERQ18_BOUCHERIE_STUBY_FENIL.jpg

    Les vins vaudois avaient le Guillon, les pains les Chevaliers du Bon Pain, mais la charcuterie artisanale et ses spécialités n’avaient pas de confrérie pour défendre leurs valeurs dans la bonne humeur. C’est désormais chose faite avec le lancement, jeudi dernier, de la Confrérie de la charcuterie artisanale, au château d’Aigle.

    La bonne centaine d’artisans bouchers-charcutiers vaudois se bat contre la grande distribution et ses laboratoires industriels. Pour affirmer leur métier d’artisan, leur savoir-faire, ces travailleurs de l’ombre ont bien des associations professionnelles, comme l’Association des maîtres-bouchers (AVMB), la Charcuterie vaudoise, l’ICAOC qui défend les AOC du boutefas et du jambon à la borne. Mais rien qui respire la gourmandise et la bonne humeur. «Nous voulions quelque chose de chaleureux, explique José Naef, président de l’AVMB. L’amour de notre métier passe par la fabrication de terrines, d’atriaux, de saucisses aux choux ou de saucissons IGP. Il fallait un truc qui nous réunisse.»


    L’idée de la confrérie est bien née dans le comité de l’association vaudoise. Mais la jeunette espère s’étendre au niveau romand, «puis suisse, si nécessaire», poursuit José Naef, qui est également lieutenant-gouverneur de la confrérie. Son gouverneur n’est autre que Philippe Stuby, l’actuel vice-président de l’association. «Il fallait bien commencer quelque part, raconte-t-il. Mais tous les autres cantons romands nous ont déjà signifié leur intérêt.»

    Même les «gros» de la viande, Bell qui livre à Coop et Suter qui livre à Migros, auraient envie de rejoindre la confrérie. Mais les artisans ont verrouillé l’affaire. Pour être «compagnon-boucher», il faut être artisan, avoir son laboratoire et son magasin. Les candidats devront également être visités par une commission qualité et les demandes pourront être rejetées «sans avoir à indiquer de motifs». Les grossistes, eux, ne pourront être que compagnons simples, et ne recevront donc pas les insignes à afficher dans les magasins. Enfin, des compagnons d’honneur pourront être intronisés… comme au Guillon. «Nous nous sommes beaucoup inspirés du Guillon et du Bon Pain, explique Giovanni Giunta, nouveau chancelier, qui a beaucoup travaillé sur les statuts, les insignes et les habits de cérémonie. Les premiers candidats seront reçus dès le mois de mars et les premiers chapitres auront bien lieu en 2009.

    Les trésors de la charcuterie vaudoise ont différents statuts

    Les spécialités vaudoises sont diverses dans le domaine. Petit tour d’horizon.

    Le boutefas: «Produit de charcuterie pur porc cru à maturation interrompue, consommé après cuisson.» Il veut bénéficier d’une AOC, dont le cahier des charges spécifie qu’il doit être fait de viande de porcs vaudois, qu’il compte 60% de viande maigre contre 40% de lard, qu’il pèse entre 600 g et 3 kilos, qu’il a la forme caractéristique liée au cæcum de porc qui l’entoure. Il est salé et poivré. Epices autorisées: ail, coriandre, lie de vin et vin blanc. Philippe Stuby le laisse sécher un jour ou deux avant de le fumer environ cinq heures. Ce n’est qu’ensuite qu’il prendra la bonne couleur en séchant. Attention à la température de fumage, pour que la peau ne colle pas

    La saucisse aux choux est protégée, elle, par une IGP (indication géographique protégée). Elle doit être «conditionnée dans un boyau courbe de bœuf d’un diamètre de 38 à 44 mm, en boucle». Peut faire entre 300 et 400 g. Il doit aussi y avoir un rapport 60/40 entre viande maigre et lard. Sont exclus les tendons, parties sanglantes et ganglions. La viande de porc doit être suisse, les choux suisses blanchis et pressés. Epices admises: ail, coriandre, muscade, macis, girofle et anis

    Le saucisson vaudois est, lui aussi, protégé par une IGP. Ses ingrédients admis, hormis le chou, suivent les mêmes règles que la saucisse aux choux, à l’exclusion du boyau, qui doit être de porc.

    Le jambon de la borne veut bénéficier, lui, d’une AOC entre Vaud et Fribourg. La production, l’abattage et la découpe primaire peuvent avoir lieu sur les deux cantons, mais la salaison et le fumage au feu de bois ont lieu sur Fribourg et seulement une partie du canton de Vaud (districts de Vevey, d’Oron, de Moudon, de Payerne et d’Avenches).

    Les atriaux, pâtés, saucisses à rôtir et saucissons secs ne jouissent d’aucune protection.

    La charte de la confrérie

    Pour faire partie de la Confrérie de la charcuterie artisanale et vous offrir chaque jour le meilleur du terroir, je soussigné, compagnon-boucher, m’engage à respecter les points suivants:

    Défendre avec passion la richesse des produits de charcuterie artisanale.

    Respecter scrupuleusement les règles de la bonne pratique de fabrication pour offrir le meilleur de mon art.

    Sélectionner rigoureusement l’ensemble de mes produits pour arriver à un goût qui corresponde au goût original.

    Perfectionner sans cesse mon savoir-faire.

    Article paru dans 24 heures du samedi 6 décembre 2008.

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