J’avais toujours regardé les spéculoos pour ce qu’ils étaient: des biscuits belges parfumés aux épices. Puis j’ai feuilleté le petit bouquin de José Maréchal, le roi des verrines, qui s’appelleSpéculoos (Les Petits Plats Marabout), et j’ai été épaté par la variété de recettes que permettaient ces biscuits, utilisés pour leur goût et leur liant. Par exemple, ce saumon poché au lait et sa crème de spéculoos.

C’est le début de l’année et on est encore plein de bonne volonté, plein d’allant pour mettre de l’ordre dans sa vie et… dans ses bibliothèques. C’est ainsi qu’occupé à trier mes quelques livres de cuisine, je suis retombé sur cette recette qui emballe l’agneau et les invités: le filet au poivre et à la pistache.

Les deux cuisiniers du Cinq, à Lausanne, sont des pros du foie gras. Leurs conseils pour y arriver

Que faire des restes de rosbif ou de daurade de la veille? Un cuisinier de maison vous livre ses recettes dans un petit livre à compte d'auteur.

La Betty Bossi hellène publie enfin son livre en français. Deux connaisseurs de la région lausannoise l’ont dégusté

J’adore la cuisine espagnole. Bien sûr, me répondront les puristes qui ne jurent que par l’Italie, c'est une cuisine de paysans et de pêcheurs, elle est trop riche en huile d’olive et en sauce. C’est un peu vrai, mais c’est bien ce qui lui donne du goût. Alors j’ai bondi sur ¿Hola qué cook?, un joli livre des éditions Mango, j’ai feuilleté, salivé, avant de vous choisir una tapa muy fácil, ces albondigas en salsa.

J’ai toujours aimé les spätzli quand ils sont bien frais, faits minute et maison. Mais nos amis alémaniques restent les maîtres de la fabrication de cette drôle de pâte qu’on fait mousser puis reposer. En guignant dans le dernier Le Menu, j’y ai attrapé une recette de spätzli aux épinards qui accompagnait une poêlée de champignons. La voilà, et pas besoin de dire «merci viel mal».

Pas de chichi, cette semaine, mais directement la proposition du jour: un risotto verde, autrement dit vert pour ceux qui ne parlent pas italien.

J’ai une affection d’enfant pour la pistache, la vraie, pas le colorant verdâtre qu’on mettait dans les glaces. La pistache, en plus, se prête bien à la cuisine, comme nous le prouvent Jean-Paul Laillet et Louise Denisot, qui ont réalisé un petit album malin, Pure pistache (Ed. Albin Michel). Ils utilisent souvent de la pâte de pistache naturelle, qui se prête mieux aux mélanges et qui ne remonte pas. Voici un exemple avec ce moelleux chocolat cœur de pistache…

J’adore les compotes, sans doute une régression infantile, un souvenir sucré et moelleux, un sentiment de confort gustatif.

Juste envie, comme ça, de faire un petit signe à ces Syriens qu’on a laissés dans l’oubli et l’horreur du fils Assad.

C’est un petit bouquin charmant qui propose, sous le titre explicite Petits plats au vin (Ed. Tana), de jolies déclinaisons toutes simples, de l’entrée au dessert, autour du divin breuvage. Parmi celles qui m’ont fait envie de consommer sans modération, cette papillote faite en deux temps un mouvement.

J’adore les Saint-Jacques, pas vous? C’est dommage qu’elles soient si chères en Suisse. Autant, donc, leur réserver une préparation la plus simple possible pour éviter de les gâcher. J’ai bien aimé, par exemple, ces brochettes où les noix sont juste bardées de jambon de Parme.

Les douceurs colorées made in USA séduisent les palais européens. Voici maintenant ces biscuits doubles, lointains cousins des macarons. Trois recettes.

Vous avez déjà fait l’expérience de tomates farcies de cantines, juste faites pour utiliser les restes? Heureusement que j’ai connu celles de Belle-Maman faites avec amour. Mais vous connaissez mon côté volage. J’ai découvert une spécialité de Casablanca, au Maroc donc, où ils farcissent leurs fruits de couscous.

Le chef espagnol émigré à Paris voue un culte à ce plat beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît. Il en a créé 108 déclinaisons