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Restaurants gastronomiques - Page 8

  • Les adresses du chef: Patrick Zimmermann, à l'Auberge de l'Onde, à Saint-Saphorin (Lavaux)

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    STSAPHORINQ04_AUBERGE_ONDE.jpgA Saint-Saphorin, l’Auberge de l’Onde a su ranimer la flamme historique qui a accompagné la maison. Entre la pinte du rez-de-chaussée et le restaurant de l’étage, Patrick Zimmermann a su magnifier la qualité des produits qu’il emploie, proposant une cuisine luxueuse à des tarifs raisonnables. Qu’il rôtisse de belles pièces de viande dans l’immense rôtissoire qu’on admire dans la grande salle dominée par la poutraison ou qu’il dirige sa cuisine, l’homme a un talent fou, qui l’avait fait seconder Hans Stucki, à Bâle.

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  • Les adresses du chef: Fabrice Bignon, des Trois-Tilleuls, à Genolier

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    felder001.jpgA Genolier, Charlotte Felder et Marc Himmel reçoivent avec beaucoup de gentillesse (et une pointe d’accent) les gourmands dans leur belle auberge de campagne. Le coin bistrot propose de belles tables en bois alors que le restaurant est très clair. Depuis sept ans, leur chef s’appelle Fabrice Bignon, et il élabore une belle cuisine bourgeoise, rehaussée de parfums provençaux.

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  • A Croy, le jeune chef gaulois ne craint pas que le ciel lui tombe sur la tête

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    GAULOIS713.JPGIl est tout jeune, Cédric Rey, mais il apprend vite. La vingtaine entamée, il secondait déjà Carlo Crisci dans son Cerf de Cossonay. Et, à 27 ans, le voilà qui a repris, avec sa compagne Virginie Girin, elle aussi sommelière au Cerf, Au Gaulois, à Croy-Romainmôtier. Le jeune couple peut compter sur la réputation que les Locatelli ont construite depuis trente-six ans  dans leur rôtisserie.

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  • Les adresses du chef, Edgar Bovier, du Lausanne Palace et du Château d'Ouchy

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    BovierTableEdgar.jpgEdgar Bovier régale les Lausannois de son talent dans de multiples tables. Celles du Lausanne Palace (la Table d’Edgar est en rénovation, mais le Côté Jardin et sa terrasse sont très fréquentables). Celle du Château d’Ouchy qui donne un air de vacances au moindre repas. Le Valaisan y déploie une cuisine de caractère, aux senteurs méditerranéennes, d’une belle limpidité. Pour les fournisseurs de ses différentes tables, il table sur la confiance et la durée.

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  • Place aux jeunes cuisiniers! (4): les poires pochées au vin rouge et caramel salé

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    Suite et fin de notre série de recettes tirées de Talent & Passion, le recueil des Jeunes Restaurateurs d'Europe, section suisse.

    Poires pochées au vin rouge et caramel salé, de Jean-Sébastien Ribette

    JRE_Ribette.jpgLe chef de l’Auberge de la Veveyse, à Saint-Légier, mélange des poires au vin, une glace au caramel salé et une mousse caramel pour un dessert très goûteux.

    Ingrédients

    Pour les poires:

    • 1 l de vin rouge
    • 250 g de sucre
    • ½ gousse de vanille
    • ½ bâton de cannelle
    • 4 poires type williams.

    Pour la glace:

    • ½ l de lait
    • 150 g de sucre
    • 4 jaunes d’œuf
    • 1 pincée de sel de Guérande.

    Pour la mousse:

    • 40 g de sucre
    • 6 dl de lait
    • 1 jaune d’œuf
    • 1 feuille de gélatine
    • 60 g de crème fouettée.

    Préparation

    1. Poires au vin: la veille, portez le vin à ébullition et flambez-le, ajoutez le sucre, la vanille, la cannelle et les poires pelées et évidées.
    2. Faites cuire les poires jusqu’à consistance souhaitée et laissez-les refroidir dans leur jus durant 24 heures.
    3. Glace au caramel salé: Confectionnez un caramel avec le sucre dans une casserole. Déglacez au lait en faisant attention aux projections. Incorporez le mélange aux jaunes d’œuf préalablement blanchis au fouet.
    4. Faites cuire à la nappe, comme une crème anglaise. Incorporez quelques grains de sel de Guérande et turbinez en sorbetière.
    5. Mousse caramel: Confectionnez un caramel avec le sucre dans une casserole. Déglacez au lait en faisant attention aux projections. Incorporez au jaune d’œuf préalablement blanchi au fouet.
    6. Faites cuire à la nappe, comme une crème anglaise. Incorporez la gélatine dans la crème chaude.
    7. Faites refroidir, puis incorporez la crème fouettée à froid, avec délicatesse.

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  • Place aux jeunes cuisiniers! (3): la lasagne de polenta aux champignons à la crème de parmesan

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    Suite de notre série de recettes tirées de Talent & Passion, le recueil des Jeunes Restaurateurs d'Europe, section suisse.

    Lasagne de polenta aux champignons à la crème de parmesan, de Christophe Rod

    JRE_Rod.jpgLe cuisinier de la Roseraie, à Yvorne, présente ce joli plat parce que «la polenta rôtie me rappelle les soirées de vendanges chez mes grands-parents».

    Ingrédients

    • 4 portions de polenta.

    Pour la crème de parmesan:

    • 1 dl de bouillon de volaille
    • 1 dl de crème 35%
    • 2 cc de Parmigianno Reggiano râpé
    • un peu de tabasco.

    Pour les champignons:

    • des champignons
    • 1 gousse d’ail
    • 1 échalote hachée
    • sel et poivre.

    Pour la décoration:

    • quelques feuilles d’épinard blanchies.

    Préparation

    1. Polenta: deux jours à l’avance, confectionnez une polenta bien sèche et moulez-la dans un moule carré.
    2. Crème de parmesan: Faites chauffer le bouillon de volaille et la crème, puis ajoutez-y le parmesan râpé et deux gouttes de tabasco. Passez au bamix.
    3. Finitions: Coupez de fines tranches de polenta, de préférence à la trancheuse, faites-les dorer dans une poêle avec un peu d’huile, puis épongez-les.
    4. Faites sauter les champignons dans une poêle, ajoutez l’ail et l’échalote, salez, poivrez et égouttez.
    5. Dressez la lasagne dans les assiettes en alternant les éléments, et en mettant la sauce émulsionnée à côté.

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  • Place aux jeunes cuisiniers! (2): le croustillant de pied de porc au madère

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    Suite de notre série de recettes tirées de Talent & Passion, le recueil des Jeunes Restaurateurs d'Europe, section suisse.

    Croustillant de pied de porc au madère, de Pierrick Suter

    JRE_Suter.jpgLe chef de l’Hôtel de la Gare, à Lucens, accompagne ce plat de mousseline de pommes de terre et de légumes du marché bien croquants.

    Ingrédients

    • 4 pieds de porc coupés en deux
    • du mirepoix
    • 1 dl de madère
    • 1 dl de vin blanc
    • 3 dl de fond brun
    • 1 l de bouillon
    • 4 feuilles de brick
    • 15  g de feuilles d’épinard blanchies
    • sel et poivre
    • huile
    • 150 g de champignons
    • 1 noix de beurre
    • 1 échalote hachée
    • un peu de porto
    • un peu de crème
    • 1 jaune d’œuf.

    Préparation

    1. Faites revenir les demi-pieds de porc assaisonnés dans une rôtissoire avec un peu d’huile. Après légère coloration, ajoutez la mirepoix, faites revenir, déglacez au madère et au vin blanc, puis mouillez avec le fond brun et le bouillon. Faites cuire quatre heures à couvert au four (150 degrés).
    2. Sortez les pieds et passez la sauce au chinois. Retirez tous les os des pieds. Etalez une feuille de brick, déposez-y un pied, couvrez-le de feuilles d’épinard puis assaisonnez
    3. Faites sauter les champignons à la poêle, ajoutez une noix de beurre puis l’échalote, déglacez au porto, mouillez avec la crème et laissez réduire. Passez le tout au mixer, puis déposez une cuillère à soupe de cette farce aux champignons sur les épinards.
    4. Refermez la feuille de brick de façon à former un rouleau et collez-le avec du jaune d’œuf.
    5. Faites colorer les rouleaux de tous les côtés dans une poêle avec un peu d’huile, puis glissez cinq minutes au four à 180 degrés.
    6. Coupez les rouleaux en biseau, dressez sur les assiettes et garnissez de mousseline et de petits légumes. Nappez de sauce.

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  • Place aux jeunes cuisiniers! (1)

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    Les Jeunes Restaurateurs d’Europe, section suisse, sortent un livre de cuisine commun où chacun a proposé trois de ses plats. La relève pointe le bout de ses papilles. C'est un livre actuel et novateur, un extraordinaire album de toutes les régions de Suisse.» En présentant Talent & Passion, le livre que les Jeunes Restaurateurs viennent de publier, Pierrick Suter, le vice-président romand, ne cache pas sa joie. Le chef de l’Hôtel de la Gare de Lucens et ses 34 collègues ont décidé de se présenter, en offrant chacun trois recettes, fort bien photographiées par Markus Gyger.

    Les Jeunes Restaurateurs sont une association européenne de jeunes chefs. Ceux-ci doivent avoir moins de 35 ans au moment de leur candidature, et tenir leur maison depuis au moins trois ans. Quant à la limite d’âge, elle est de 45 ans. En Suisse, 35 cuisiniers en font partie, dont huit membres d’honneur ayant dépassé l’âge fatidique. Dans le canton de Vaud, Olivier A. Martin, de l’Auberge de Bogis-Bossey, a ce privilège de l’âge. Dans les actifs, ils sont quatre, dont nous avons sélectionné une recette chacun ci-après dans ce bel album bilingue.

    Ce qui est intéressant est la diversité des styles de ces jeunes chefs, qui trouvent aussi dans leur association beaucoup de convivialité et d’échange. Comme pour la sortie du recueil, où huit membres ont régalé leurs amis de petites créations réalisées dans la même cuisine, en direct.

    Talent & Passion, Jeunes Restaurateurs d’Europe en Suisse. Ed, Weber Verlag, 288 p. 89 fr. En vente dans tous les restaurants de l’association.

    Tartare de chamois décliné «terre et mer», de Maryline Nozahic

    JRE_Nozahic.jpgLa cuisinière de la Table de Mary, à Cheseaux-Noréaz, ajoute des huîtres à son tartare pour «son côté iodé» et parce que l’huître «adoucit la viande de chamois».

    Ingrédients

    Pour le tartare de chamois:

    • 300 g d’entrecôte de chamois
    • 8 huîtres marennes d’Oléron No 2

    Pour la purée cardinale:

    • 300 g de betteraves rouges crues
    • extrait de fleur d’orange

    Pour les tuiles au parmesan:

    • sel
    • 200 g de parmesan râpé
    • 30 g de farine
    • piment de Cayenne

    Pour la marinade:

    • 1 jaune d’œuf
    • 2 cs de ketchup
    • 1 échalote hachée
    • ciboulette ciselée
    • 1 cl de cognac
    • tabasco
    • sel et poivre

    Pour la décoration:

    • quelques feuilles de doucette
    • persil et ciboulette.

    Préparation

    1. Tartare de chamois: hachez l’entrecôte de chamois au couteau. Ouvrez les huîtres, réservez au frais.
    2. Purée cardinale: faites cuire les betteraves à l’eau salée, réduisez-les en purée et passez-les au tamis, Ajoutez la crème et assaisonnez.
    3. Tuile au parmesan: mélangez le parmesan, la farine et le piment de Cayenne, faites chauffer dans une poêle antiadhésive puis versez dans un cercle de sorte à façonner une corbeille. Laissez refroidir pour durcir.
    4. Marinade: mélangez le jaune d’œuf, le ketchup, l’échalote, la ciboulette, le cognac, le tabasco, le sel et le poivre, ajoutez le tartare de chamois et assaisonnez selon les goûts.
    5. Dressez la corbeille de parmesan sur un lit de feuilles de doucettes assaisonnées, puis remplissez-la de tartare. Garnissez de purée de betterave et d’huîtres découpées en morceaux, décorez de persil et de ciboulette. Grillez un petit toast de pain de campagne pour accompagner.

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  • Visite au restaurant de Pierre Reboul, à Aix-en-Provence

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    pierre-reboul.jpgEn déplacement du côté d'Aix-en-Provence l'autre jour, la bonne surprise du jour a été la découverte du restaurant de Pierre Reboul. Ce garçon a commencé chez Michel Chabran avant de trouver en Jacques Pic (oui, le papa d'Anne-Sophie, à Valence) un vrai père spirituel. Puis ce sera un passage au Taillevent de Philippe Legendre, avant d'ouvrir l'Absinthe pour le compte de Michel Rostang. A 26 ans, le jeune homme ouvre son premier resto à Tain-l'Hermitage en 1997 et décroche sa première étoile Michelin. Un bref passage à Saint-Rémy-de-Provence avant d'ouvrir sa table à Aix, sous son simple nom. Il y propose une cuisine très moderne, intégrant un poil de moléculaire, mais pour mieux mettre en valeur les produits, et spécialement ceux de sa région, qu'il réinvente avec bonheur.

    Même si ce garçon a la tête de Cauet, l'animateur télé, il ne cultive aucune vulgarité mais une vraie recherche du goût juste. Pas de carte chez lui, mais trois menus, qui sont tous des déclinaisons: le petit et le moyen reprenant certains plats du grand (39€, 79€ et 120€). Nous avons adoré ses petits en-cas, dont une merveilleuse sucette de foie gras aux amandes grillées. Les tomates provençales se déclinent par trois, un gaspacho bien relevé, une sphère (vive les alginates) de jus de tomates et une géniale tuile à la tomate séchée roulée pour mieux cacher un sorbet à la roquette. Comme il le dit: "Le moléculaire ne m'intéresse que quand il me permet de créer un plat avec. Là, j'avais juste envie de retrouver le vrai goût de la tomate, comme on a de plus en plus de peine à la trouver de nos jours."

    L'oscar de notre soirée a été décerné à des sardines camouflées dans un rouleau croquant d'aubergine, le tout posé sur un caviar d'aubergine, un hachis de courgette et un socle de ratatouille gélifiée. C'était magique, terriblement goûteux alors que le choc des textures amenait un plus au plat. Belle réussite aussi que ce foie gras poêlé (fort bien) sur une tranche de pomme verte et une émulsion de fruits de la passion. Les ravioles transparentes de mousseron s'accordaient d'un petit jus et de chips d'artichaut bien croquants. Quand à la caille, elle souriait de sa présentation en mini-burger qu'accompagnait un sorbet cornichon pour acidifier l'ensemble.

    Le camenbert arrive sous une cloche de verre qui retient sa fumée. Une fois découvert, le fromage a un goût étonnant. Les fraises sont également en trilogie, avec une belle soupe et un cornet glacé au chocolat pétillant. Bref, tout cela est terriblement moderne, mais sans que le modernisme soit une fin en soi. C'est juste une façon de révéler des goûts, de mettre des produits en majesté dans des accords subtils, sans qu'ils contiennent trop d'ingrédients.

    Les bémols? Un cadre un peu kitch, dans ces salles voûtées. Et le prix des vins au verre proposés pour accompagner le menu, qui font grimper l'addition un peu trop haut. Mais la carte des vins est joliment faite, et Sébastien, le sommelier enjoué, de très bon conseil.

    Restaurant Pierre Reboul, 11, petite rue Saint-Jean, 13100 Aix-en-Provence. Tél. 0033 4 42 20 58 26. www.restaurant-pierre-reboul.com. Fermé dimanche et lundi.

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  • Les adresses du chef: Jacky Vuillet, à l'Auberge de Lavaux, La Conversion

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    jacky Vuillet 02.jpgA La Conversion, juste au-dessus de la gare, loge un immeuble très moderne, dont la verrière offre une belle lumière sur la cuisine de Jacky Vuillet, maître des lieux et roi de l’accueil du client, qu’il saura conseiller et mettre à l’aise dès l’arrivée. Avec les beaux jours, sa terrasse très contemporaine offre une alternative intéressante. Celui qui a passé chez Girardet il y a fort longtemps peut compter sur son expérience et sa constance pour attirer une clientèle fidèle. S’il va au marché deux fois par semaine, il fait preuve de la même fidélité pour ses fournisseurs.

    Côté légumes rares, ce sont Daniel et Marc-André Cuendet, à Bremblens, qui le fournissent. Il trouve chez eux tous les minilégumes qu’il affectionne, des navets aux carottes, en passant par les fenouils ou les pâtissons. Mais les Cuendet livrent également les fleurs de courgette ou les herbes fraîches, comme cette verveine, qui parfume certains plats.

    Les fromages viennent de la Laiterie Bourquin, à Renens, où Nicolas Bourquin affine des vieux fromages, des gruyères caramel. C’est lui également qui livre tous les produits laitiers.

    Pour le vin, un coup de pouce à Yves-Alain Perret, à Lutry, qui avait fait ses classes chez Henri Chollet, à Aran, avant de se mettre à son compte. «Il fait quelques spécialités, comme un merlot exceptionnel, et du chasselas qu’il vinifie très bien.»

    Auberge de Lavaux, route du Landar 97, 1093 La Conversion. Tél. 021 791 29 09. Fermé dimanche et lundi.
    Daniel et Marc-André Cuendet, rte de Bussigny 66, 1121 Bremblens.
    Laiterie Bourquin, ch. du Chêne 5, 1020 Renens.
    Yves-Alain Perret, rue du Village 34, 1095 Lutry.

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  • Les adresses du chef: Etienne Krebs, à l'Ermitage, à Clarens

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    krebs.jpgA Clarens-Montreux, Etienne Krebs bénéficie d’un des plus beaux cadres du Léman, avec sa terrasse qui plonge dans l’eau. L’intérieur de son établissement est décoré en tons chaleureux. Mais c’est aussi pour les assiettes que les gourmands viennent ici. Homme discret s’il en est, Etienne Krebs tient la forme, qui s’exprime dans une gastronomie, dont il réinvente les classiques avec respect et originalité, et dans des desserts où il laisse libre cours à sa créativité.

    Les légumes et les fruits viennent en majorité de la famille Forney, à Puidoux. «Ils se donnent une peine à cultiver des beaux produits, à chercher de nouvelles variétés, c’est incroyable. Ça fait plaisir de voir des gens comme ça. Nous autres, cuisiniers, nous ne pourrions pas travailler si ce genre de producteurs n’existait pas.»

    Les foies gras sont livrés par Bonne Saveur Bonne Humeur. Eric Pibiri bénéficie d’un petit réseau de producteurs artisanaux. «Il n’y en a jamais un qui m’a lâché.» Mais il vend également des poissons de la criée de Roscoff, des piquillos ou des algues, qui enrichissent la cuisine de l’Ermitage.

    Les fromages proviennent, entre autres, de la Laiterie de la Gruyère, à Montreux, qui livre également tous les produits laitiers. «Alfred Frioud se donne beaucoup de peine. Il aimerait avoir encore plus de fromages. Il est toujours à la recherche d’un nouveau truc. C’est un vrai amoureux.»

    L’Ermitage, rue du Lac 75, 1815 Clarens. Tél. 021 964 44 11. www.ermitage-montreux.com. Ouvert tous les jours en été.
    Raymond Forney, Le Closy, 1070 Puidoux.
    Bonne Saveur Bonne Humeur, route d’Echallens 3, 1042 Bettens.
    Laiterie de la Gruyère, rue de l’Eglise Catholique 9, 1820 Montreux.

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  • Reuben ou la cuisine métissée sud-africaine

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    Reuben.jpgRENCONTRE: «Il y a tant de cultures qui habitent mon pays qu’il est normal que notre cuisine s’en soit enrichie.» Reuben Riffel a 35 ans et vient d’Afrique du Sud, du Western Cape pour être précis. C’est là, dans la petite ville viticole de Franschoek, qu’il a ouvert son restaurant, baptisé simplement Reuben’s, où il sert 120 couverts par jour.

    Avec un grand-père charpentier et un père maçon, rien ne prédestinait Reuben à devenir cuisinier. Mais l’Afrique du Sud est, culinairement, un pays de Cocagne. Entre tout ce qui y pousse et tout ce qui y a transité… «La route des épices faisait forcément escale au Cap. Et les bateaux laissaient toujours un peu de marchandise avant de repartir.»

    Les colons avaient également importé de la main-d’œuvre indienne, pakistanaise, malaisienne, dont les cuisines se sont mêlées aux plats africains et aux traditions européennes, d’influence hollandaise, anglaise ou française. Le résultat est une gastronomie extraordinairement métissée, qui peut mélanger la douceur et les épices, les légumes et les fruits. Les viandes peuvent cuire à la braise ou mijoter longuement. Tous les touristes qui en ont fait l’expérience reviennent étonnés de la richesse de cette cuisine.

    D’autant que la jeune génération continue à la fois à revendiquer ses racines tout en cherchant à créer, à réinventer. Reuben Riffel en est un parfait exemple. Formé «sur le tas» par deux chefs, il reprend au pied levé le Monneaux, une des dix meilleures tables du pays. Puis il part à Cambridge ouvrir un restaurant, avant de revenir à Franschoek, avec l’appui du vigneron Marc Kent. Devenu Cuisinier de l’année, il publie un livre de cuisine dans lequel il rend hommage… à sa famille. Pour lui, la cuisine est un «voyage dans le temps», les odeurs des bribes de sa mémoire d’enfant qui se souvient des plats de sa maman.

    De sa formation presque autodidacte, Reuben a appris à attraper tout ce qui passait, une sauce aux piments à São Tomé, une soupe chinoise d’un voisin à Cambridge, un colcannon d’un ami irlandais. C’est cette capacité extraordinaire de fusion qui fait la marque de fabrique de la cuisine australe, actuellement en vedette chez Globus.

    Reuben cooks, Ed. Quivertree (en anglais). 49 fr. 90.

    A découvrir: deux recettes de Reuben

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  • Deux recettes sud-africaines de Reuben Riffel

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    Reuben3.jpgTataki de springbok

    Entrée pour deux personnes:

    • 180 g de filet de springbok paré (antilope d’élevage. Sinon, prenez de l’agneau),
    • sel et poivre noir,
    • 6 cs d’huile d’olive,
    • 1 cs de sauce soja,
    • 1 cs de miel,
    • 1 gousse d’ail finement hachée,
    • 1 cc de vinaigre balsamique,
    • 1 cc de moutarde de Dijon,
    • 1 cs de jus de citron,
    • 1 jaune d’œuf,
    • pousses de salade pour garnir.

    Préparation:

    1. Faites un mélange sel-poivre et frictionnez-en tout le filet de springbok, puis massez-le à l’huile d’olive.
    2. Dans une poêle antiadhésive très chaude et non huilée, faites colorer la viande de tous les côtés. Réservez et laissez refroidir.
    3. Mélangez la sauce soja, le miel, l’ail, le vinaigre balsamique et 1 cs d’huile d’olive. Réservez
    4. Mélangez la moutarde, le jus de citron, le jaune d’œuf, 3 cs d’huile d’olive et 1 cs d’eau. Faites mousser ce mélange avec un mixer. Réservez.
    5. Au moment de servir, découpez le springbok en tranches très fines et posez-les sur un plat. Arrosez de votre mélange au miel. Donnez un dernier coup de mixer à l’autre mélange avant de le verser sur la viande. Décorez avec des pousses de salade.

    Reuben1.jpgRogan josh d’agneau

    Plat pour deux personnes:

    • 8 gousses d’ail pelées,
    • 5 cm de gingembre pelé et coupé,
    • 3 cs d’huile végétale,
    • 500 g d’épaule d’agneau en cubes,
    • 2 feuilles de laurier,
    • 1 bâton de cannelle,
    • 8 gousses de cardamome écrasées,
    • 10 grains de poivre noir,
    • 10 clous de girofle,
    • 2 oignons pelés, finement hachés,
    • 1 cc de graines de coriandre,
    • 2 cc de graines de cumin,
    • 3 cc de paprika,
    • ½ cc de poivre de cayenne,
    • 1 cc de sel,
    • 5 cs de yoghourt nature,
    • ½ cs de garam masala,
    • graines de sésame et feuilles de coriandre pour la décoration.

    Préparation:

    1. Mettez l’ail, le gingembre et quelques cuillerées d’eau dans le bol du mixer jusqu’à ce que tout soit liquéfié.
    2. Faites chauffer l’huile dans une casserole haute et faites-y colorer l’agneau de tous les côtés. Sortez la viande.
    3. Baissez le feu et mettez dans la casserole le laurier, la cannelle, la cardamome, le poivre et les clous de girofle et faites cuire pendant 30 secondes, avant d’ajouter les oignons. Faites dorer cinq minutes.
    4. Ajoutez la pâte d’ail et gingembre et mélangez 30 secondes avant d’ajouter encore la coriandre, le cumin, le paprika, le cayenne et le sel. Remuez bien.
    5. Remettez la viande et le jus et remuez. Puis ajoutez le yoghourt, cuillère après cuillère tout en mélangeant. Faites cuire encore 4 minutes, puis ajoutez le reste d’eau et mélangez. Faites bouillir puis réduisez la chaleur, couvrez et laissez mijoter une heure.
    6. Ajoutez le garam masala au dernier moment. Décorez de sésame et coriandre, et servez avec du riz.

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  • Une Onde de bonheur à Saint-Saphorin

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    STSAPHORINQ01_AUBERGE_ONDE.jpg

    Après le départ de Gérard Cavuscens, qui avait offert à l’Auberge de l’Onde sa première étoile Michelin, on se demandait quel serait l’avenir de la vénérable maison sauvée par l’avocat Georges Muller. L’engagement de Patrick Zimmermann, l’ancien second de Hans Stucky, à Bâle, «a été une bonne pêche», se réjouissait le propriétaire. Après lui avoir laissé quelques semaines pour mettre en place son équipe et sa carte, nous sommes donc allés tester.

    Le décor, lui, n’a presque pas bougé, sous les combles de cette belle maison (qui compte également un café, une pinte à fromage et une cave à jazz). On a juste donné un peu plus d’espace aux tables qui regardent la grande cheminée et la rôtissoire où officie Patrick Zimmermann, qui garde en même temps un œil sur ce qui sort de sa cuisine.

    A la carte, les plats sont prometteurs, avec des prix adaptés au standing de l’endroit (de 28 à 48 fr. pour les entrées, de 44 à 85 fr. pour les plats). Mais un menu du marché à 98 fr. présente un beau rapport qualité-prix, comme le menu gourmand (145 fr.). Et on se réjouit de voir les poissons du lac revenir à la carte, comme un beau sandre poêlé à l’ail doux, tomates et basilic, ou des filets de perchette meunière (44 fr.).

    Mais le chef alsacien a tout d’un grand, comme le démontre son escalope de foie gras magnifiquement poêlée, juste relevée d’une réduction de citron au sucre de canne: original, l’équilibre des goûts est parfaitement dosé. Le filet de rouget montre la belle qualité de cuisson, avec une unilatérale qui laisse un très fin craquant sur une chair fondante. A ses côtés, la concassée de tomate, basilic, huile d’olive et balsamique pourrait sembler toute simple, mais elle explose en bouche et révèle toute sa complexité.

    Dans le même registre d’apparente simplicité basée sur de beaux produits, Zimmermann grille un carré d’agneau de Sisteron dans sa cheminée, lui donnant une belle couleur rosée uniforme, avant de l’accompagner de haricots coco, de févettes et d’un jus réduit rehaussé de quelques graines de moutarde.

    Les desserts de Philippe Blondiaux sont de la même facture, très réussie, sans esbroufe, comme ce millefeuille framboise-coco au feuilletage ébouriffant. La carte des vins compte 400 lignes, réparties entre Suisse, France et un peu d’Italie, que décryptera pour vous l’excellent Jérôme Aké Béda, qui dirige aussi un service précis et décontracté.

    Auberge de l’Onde, centre du Village, 1071 Saint-Saphorin. Tél. 021 925 49 00. www.aubergedelonde.ch. Fermé lundi et mardi.

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  • Le palmarès des 100 meilleurs restaurants du monde

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    C’est une opération marketing formidable que celle que monte chaque année le britannique Restaurant Magazine. Faire voter plus de 800 spécialistes (chefs et critiques gastronomiques, dont un tiers est renouvelé à chaque vote), pour désigner les meilleurs restaurants du monde, selon un système complexe, puisque chaque juré a le droit de voter pour cinq restaurants dont deux au moins ne sont pas situés dans sa propre région. Cette façon de procéder assure au classement une couverture mondiale, où chaque région est représentée, de l’Afrique du Sud à Singapour, en passant par la Chine ou la Russie. Et cette couverture mondiale assure aux sponsors (San Pellegrino, Acqua Panna ou Nespresso) une visibilité planétaire.

    Pas étonnant dès lors que le palmarès 2009 couronne les mêmes deux chefs très médiatiques qu’en 2008, à savoir les «moléculaires» Ferran Adrià (El Bulli, Espagne) et Heston Blumenthal (Fat Duck, Grande-Bretagne). A la troisième place, une belle progression que celle de Rene Redzepi, le jeune chef danois du Noma.

    Une autre belle progression est l’œuvre de Philippe Rochat, qui gagne onze places pour se hisser à la seizième place. «Je ne fais pas une cuisine de concours», assure le chef de Crissier. «Même si on est toujours content d’être reconnu, ces classements n’ont pas beaucoup de valeur pour nous.» Un deuxième Suisse fait son entrée dans la liste, à la 67e place: le Schauenstein, à Fürstenau (GR).

    L’Espagne fait figure de grande gagnante, avec quatre restaurants dans les dix premiers. Si le premier Français n’est «que» 7e (Michel Bras, à Laguiole), l’Hexagone place quand même huit tables dans le top 50, à égalité avec… les Etats-Unis.

    Le palmarès complet:

    1 El Bulli Espagne (=) www.elbulli.com
    2 The Fat Duck Grande-Bretagne (=) www.fatduck.co.Grande-Bretagne
    3 Noma Danemark(+7) www.noma.dk
    4 Mugaritz Espagne (=) www.mugaritz.com
    5 El Celler de Can Roca Espagne (+21) www.cellercanroca.com
    6 Per Se Etats-Unis (=) www.perseny.com
    7 Bras France (=) www. michel-bras.com
    8 Arzak Espagne (=) www.arzak.es
    9 Pierre Gagnaire France (-6) www.pierre-gagnaire.com
    10 Alinea Etats-Unis (+11) www.alinea-restaurant.com
    11 L’Astrance France (=) www.lastrance.abemadi.com
    12 The French Laundry Etats-Unis (-7) www.frenchlaundry.com
    13 Osteria Francescana Italie (nouveau) www.osteriafrancescana.it
    14 St John Grande-Bretagne (+2) www.stjohnrestaurant.co.Grande-Bretagne
    15 Le Bernardin Etats-Unis (+5) www.le-bernardin.com
    16 Restaurant de l’Hôtel de Ville Suisse (+11) www.philippe-rochat.ch
    17 Tetsuya’s Australie (-8) www. tetsuyas.com
    18 L’Atelier de Joël Robuchon France (-4) www.joel-robuchon.com
    19 Jean Georges Etats-Unis (-2) www.jean-georges.com
    20 Les Créations de Narisawa Japon (nouveau) www.narisawa-yoshihiro.com
    21 Chez Dominique Finlande (+18) www.chezdominique.fi
    22 Ristorante Cracco Italie (+21) www.ristorantecracco.it
    23 Die Schwarzwaldstube Allemagne (+12) www.traube-tonbach.de
    24 D.O.M. Brésil (+16)
    25 Vendôme Allemagne (+9)
    26 Hof van Cleve Belgique (+2)
    27 Masa Etats-Unis (retour) www.masanyc.com
    28 Gambero Rosso Italie (-16)
    29 Oud Sluis Pays-Bas (+13) www.oudsluis.nl
    30 Steirereck Autriche (nouveau) www.steirereck.at
    31 Momofuku Ssäm Bar Etats-Unis (nouveau) www.momofuku.com
    32 Oaxen Skärgårdskrog Suède (+16) www.oaxenkrog.se
    33 Martin Berasategui Espagne (-4) www.martinberasategui.com
    34 Nobu Grande-Bretagne (-4) www.noburestaurants.com
    35 Mirazur France (nouveau) www.mirazur.fr
    36 Hakkasan Grande-Bretagne (-17) www.hakkasan.com
    37 Le Quartier Français Afrique du Sud (+13) www.lequartier.co.za
    38 La Colombe Afrique du Sud (retour) www.constantia-uitsig.com
    39 Asador Etxebarri Espagne (+5) www.asadoretxebarri.com
    40 Le Chateaubriand France (nouveau) tel +33 (0)1 43574595
    41 Daniel Etats-Unis (=) www.danielnyc.com
    42 Combal Zero Italie (retour) www.combal.org
    43 Le Louis XV France (?28) www.alain-ducasse.com
    44 Tantris Allemagne (+3) www.tantris.de
    45 Iggy’s Singapour (nouveau) www.iggys.com.sg
    46 Quay Australie (nouveau) www.quay.com.au
    47 Les Ambassadeurs France (-2) www.crillon.com
    48 Dal Pescatore Italie (-25) www.dalpescatore.com
    49 Le Calandre Italie (-13) www.calandre.com
    50 Mathias Dahlgren Suède (nouveau) www.mathiasdahlgren.com
    51 Zuma Chine www.zumarestaurant.com
    52 Marcus Wareing at the Berkeley Grande-Bretagne www.the-berkeley.co.Grande-Bretagne
    53 Spondi Grèce www.spondi.gr
    54 L’Arpège France www.alain-passard.com
    55 L’Atelier de Joël Robuchon Chine www.joel-robuchon.com
    56 Hibiscus Grande-Bretagne www.hibiscusrestaurant.co.Grande-Bretagne
    57 Aqua Allemagne www.ritzcarlton.com
    58 Le Gavroche Grande-Bretagne www.le-gavroche.co.Grande-Bretagne
    59 Chez Panisse Etats-Unis www.chezpanisse.com
    60 Les Amis Singapour www.lesamis.com.sg
    61 El Poblet Espagne www.elpoblet.com
    62 Maison Pic France www.pic-valence.com
    63 Cafe Pushkin Russie www.cafe-pushkin.ru
    64 Le Meurice France www.lemeurice.com
    65 Bukhara Inde www.itcportal.com/hotels
    66 Varvari Russie www.anatolykomm.ru
    67 Schauenstein Suisse www.schauenstein.ch
    68 RyuGin Japon www.nihonryori-ryugin.com
    69 La Maison Troisgros France www.troisgros.fr
    70 Wasabi Inde www.tajhotels.com
    71 The River Café Grande-Bretagne www.rivercafe.co.Grande-Bretagne
    72 Enoteca Pinchiorri Italie www.enotecapinchiorri.com
    73 Le Cinq France www.fourseasons.com/paris
    74 Allegro République Tchèque www.fourseasons.com/prague
    75 Quintessence Japon www.quintessence.jp
    76 Restaurant Dieter Müller Allemagne www.schlosshotel-lerbach.com
    77 Geranium Danemark www.restaurantgeranium.dk
    78 Caprice Chine www.fourseasons.com/hongkong
    79 Jardines Afrique du Sud www.jardineonbree.co.za
    80 Amador Allemagne www.restaurant-amador.de
    81 Biko Mexique www.biko.com.mx
    82 L’Atelier de Joël Robuchon Etats-Unis www.joel-robuchon.com
    83 Fasano Brésil www.fasano.com.br
    84 Mozaic Bali www.mozaic-bali.com
    85 Obauer Autriche www.obauer.com/de
    86 Alain Ducasse au Plaza Athénée France www.alain-ducasse.com
    87 L’Ambroisie France www.ambroisie-placedesvosges.com
    88 Maison Boulud Chine www.danielnyc.com/maisonboulud
    89 De Librije Pays-Bas www.librije.com
    90 Babbo Etats-Unis www.babbonyc.com
    91 Maze Grande-Bretagne www.gordonramsay.com/maze
    92 Zuma Grande-Bretagne www.zumarestaurant.com
    93 Manresa Etats-Unis www.manresarestaurant.com
    94 Pier Australie www.pierrestaurant.com.au
    95 De Karmeliet Belgique www.dekarmeliet.be
    96 Aubergine Afrique du Sud www.aubergine.co.za
    97 Bo Innovation Chine www.boinnovation.com
    98 Rust en Vrede Afrique du Sud www.rustenvrede.com
    99 Del Posto Etats-Unis www.delposto.com
    100 Reflets par Pierre Gagnaire Emirats Arabes Unis www.intercontinental.com/dubai

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  • Un lunch avec Anne-Sophie Pic, à Lausanne

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    piclausanne.jpg

    On en parlait depuis des mois, et le restaurant d'Anne-Sophie Pic au Beau-Rivage de Lausanne a ouvert ce mercredi. Et nous avons eu le privilège d'y manger ce jeudi midi, petits veinards que nous sommes. Vous aimeriez savoir? Savoir quoi, d'abord? Si elle était là? Oui, elle est là, et bien là pour le lancement, ne quittant sa cuisine que le service fini, parce que c'est une perfectionniste, la petite-fille Pic, trois-étoiles à Valence. On nous dit qu'elle sera presque autant à Lausanne qu'à Valence. On verra. Et c'était comment? Très très bien. On vous raconte?

    Le décor, d'abord, est très beau, tout en taupe, en ocre, en verre. Le restaurant en forme de L de 52 couverts offre de larges baies vitrées sur les jardins du Beau-Rivage et le lac tout proche. La terrasse en teck est magnifique (30 places) et on se réjouit de voir les voiles de bateau qui la recouvrent dès que la pluie aura cessé. L'entrée se fait soit par le lobby du palace, en traversant le nouveau bar, chic et design, soit par une entrée beaucoup plus proche de la réception que ne l'était celle de la Rotonde.

    La carte reprend quelques classiques de la maison Pic et propose deux-trois plats avec des produits locaux. Anne-Sophie Pic promet qu'elle veut les utiliser davantage, mais elle a encore besoin d'un peu de temps pour les découvrir. Bien sûr, manger à la carte peut se révéler ruineux, avec des entrées allant de 48 francs à... 195 francs (asperge de Mallemort et caviar d'Aquitaine), et des plats démarrant à 88 francs et se terminant à 360 francs pour le célèbre bar de ligne au caviar Jacques Pic. Trois menus rendent la douleureuse moins... douloureuse, à 185, 240 et 330 francs.

    Pour notre part, nous sommes partis sur le second, baptisé Emotions, et le nom était assez juste: en amuse-bouche, sa célèbre crème brûlée de foie gras et émulsion de pommes granny smith est à pleurer de bonheur. Puis une petite merveille campagnarde avec cet oeuf de poule (valaisan) juste cuit mollet, posé sur un crémeux de petits pois, des pickles d'oignons rouges et une émulsion au raifort. Cela résume assez une cuisine très féminine (si, si), qui peut s'appuyer sur des produits "courants" pour en révéler la qualité. C'est aussi féminin par des goûts subtilement entrecroisés, sans aucune agressivité, par des couleurs assez douces, par des textures très souples. Il n'y a rien qui s'expose vulgairement, mais un tout qui se révèle tranquillement, dans une progression agréable.

    Le tronçon de turbot côtier est cuit tout doucement à la vapeur, relevé d'un beurre monté au citron de Menton juste comme il faut. A ses côtés, une texture de navets est parfumé d'arabica. Le homard bleu, lui, est tendre à souhait, avec ses baies et fruits rouges qu'accompagne une crème mousseuse au céleri et poivre vert. Enfin, la selle d'agneau de Sisteron est doucement rôtie, avec une sorte de cromesquis de banon et une sauce acidulée à la riquette, aux câpres et olives noires.

    Tout est dans la ligne et semble rouler... sauf le timing, encore un peu lent. Mais ce n'était que le deuxième jour et la brigade doit sans doute trouver ses marques. Le service, lui, est agréablement professionnel, juste décontracté comme il faut.

    Il faudra encore stabiliser l'ensemble pour convaincre pleinement des clients suisses habitués aux sommets que peuvent offrir des Philippe Rochat ou Gérard Rabaey, mais le départ est pas mal du tout.

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  • Rien n’empêchera jamais le «retraité» Roland Pierroz de travailler

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    pierrot.jpgIl a beau être «retraité» de son Rosalp de Verbier, le portable de Roland Pierroz ne cesse de sonner. Ici, c’est un Italien qui voudrait le voir représenter son huile d’olive. Là, un entrepreneur qui fait appel au consultant en restauration. Il faut dire que le «Padrino de Verbier» — comme certains l’appellent — possède autant de contacts privilégiés dans son carnet d’adresses que de talent culinaire. Pas étonnant que Philippe Rochat, président du Bocuse d’or helvétique, ait fait appel à lui pour organiser la finale européenne du concours de cuisine qui aura lieu à Genève en juin 2010.

    En négociant cette semaine le contrat d’organisation à Lyon, le Valaisan sait qu’il n’aura pas la tâche facile. «Il va falloir reprendre la voiture pour aller chercher plus d’un million de sponsoring. J’ai l’habitude. A l’époque où je présidais les Relais & Châteaux suisses et où j’étais vice-président des Grandes Tables, je devais trouver un demi-million chaque année…»

    Cet homme au physique de taureau (de la race d’Hérens, évidemment) a l’habitude des responsabilités. «C’est ce qui nous a intéressés chez lui, ses compétences internationales, son côté organisateur et rassembleur», explique son ami Philippe Rochat. «Et on aime bien son franc-parler et ses coups de gueule», poursuit le chef de Crissier. Pierroz a en effet un vrai caractère, trempé dans le granit de ses montagnes et la petite arvine de ce pays qu’il adore par-dessus tout. «Vous savez, installer un restaurant gastronomique en station, ce n’était pas facile, se souvient le Valaisan. J’ai dû me battre pour faire mon trou là-haut. Avec pas mal de gens contre moi.»

    Le combat a réussi: du petit tea-room ouvert par ses parents en 1946 dans un village inconnu, Roland Pierroz a fait une adresse reconnue par le GaultMillau, les Relais & Châteaux ou les Grandes Tables, une adresse où séjournaient la princesse Sarah Ferguson ou Marthe Keller, des habituées. Mieux, Roland Pierroz «était» Verbier, dont il présidait l’Office du tourisme, en nouant des contacts dans le monde entier. «Il a saisi vraiment toutes les opportunités qui lui étaient offertes pour mettre en valeur Verbier», reconnaissait Patrick Messeiller, directeur général de Verbier Tourisme, au Nouvelliste en décembre dernier.

    Seul le Guide Michelin l’a boudé. «Mon côté grande gueule, sans doute. Quand Michelin a annoncé qu’il allait sortir un guide suisse, je leur ai dit que j’espérais qu’il n’y aurait pas d’injustice comme les trois étoiles d’Haeberlin, à Illhaeusern, alors que Stucky, à Bâle, n’en avait que deux. Ils me l’ont fait payer. Mais je n’étais pas le seul cocu. Quand le guide a organisé une fête pour son lancement, nous, les cocus du Michelin, sommes allés faire des démonstrations de cuisine à la Foire de Colmar, juste pour les embêter.» Le Bibendum a une mémoire d’éléphant: jusqu’à sa fermeture, le Rosalp n’aura qu’une seule étoile! Surtout que le chef de Verbier en rajoutait, avec des déclarations du style: «Le Michelin, c’est l’Ancien Testament…»

    Roland Pierroz, qui connaît intimement tout le monde en Valais, de Pascal Couchepin à Léonard Gianadda, a vécu une autre déception, lorsqu’il n’a pas été réélu fin 2008 au Conseil général de Bagnes, «une histoire politique», selon ce PDC de souche. Du coup, il a démissionné de toutes ses fonctions avant d’acheter un bel attique à Martigny. Ce qui n’empêche pas sa femme, Mimi, de gérer les appartements qu’ils possèdent toujours dans la station et qu’ils louent à l’année.

    A 66 ans, d’autres seraient amers devant ce manque de reconnaissance. Pas lui. «Quand on a fait son temps, il faut partir. Mais j’aime toujours autant défendre des causes auxquelles je crois.» Il en a tant qu’il n’a que peu de temps pour ses loisirs. La chasse («je n’ai rien tiré depuis cinq ans»), le cheval («je voulais en acheter un, mais je me suis rendu compte que je n’avais pas le temps de m’en occuper») ou le golf. Reste la cuisine, évidemment: «Je dois finir d’installer le barbecue sur la terrasse et après, vous viendrez manger, hein?» Convivial, on l’a dit.

    En quelques dates:

    1942 Naît à Martigny. «Aujourd’hui, dans ma tête, j’ai bloqué le compteur à 59 ans.»

    1958 Apprentissage de cuisinier au Beau-Rivage de Lausanne.

    1968 Rencontre la Zurichoise Mimi. «Elle a toujours été plus que la moitié de moi-même.» Leur fille unique, Valérie, naît en 1972.

    1969 Reprend le Rosalp de ses parents, qu’il ne cessera d’agrandir et de rénover.

    1980 Clé d’or de GaultMillau, entrée aux Relais & Châteaux.

    1992 Reçoit 19/20 au GaultMillau.

    2007 Vend le Rosalp à un groupe d’investisseurs représentés par l’ancien footballeur Ramon Vega.

    2009 Devient directeur exécutif du Bocuse d’or européen 2010.

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  • Deux petites nouvelles tristes

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    RITHNER_TABLE_02_SAVEURS.jpg1. La Table des Saveurs va quitter Caux: Sébastien Rithner cherche un nouvel endroit plus accessible pour proposer ses créations.

    Cette fois, c’est officiel, Sébastien Rithner cherche à quitter Caux où il a installé sa Table des Saveurs. Sacré Découverte romande de l’année par GaultMillau en 2008, le jeune chef regrette que l’altitude retienne les gourmands qui hésitent à faire les dix minutes qui séparent le village de Montreux. Après avoir cherché du côté de Saint-Légier, il est maintenant en quête d’un lieu plus «passant» pour décliner sa cuisine créative, qu’il propose actuellement sous forme de trilogies autour d’un produit. Avis donc aux gastronomes: la Table des Saveurs est toujours à Caux pour plusieurs mois et cela vaut vraiment la peine d’y monter.

    La Table des Saveurs, route des Monts 2, 1824 Caux. Tél.  021 966 00 70. Fermé dimanche, lundi et mardi midi.

    2. Le Montreux Palace est en pleine rénovation. Plus d’une centaine de chambres vont être refaites, la réception va descendre au rez-de-chaussée. Surtout, depuis le 1er janvier, le Jaan, le restaurant gastronomique coté 14/20 au GaultMillau, a été fermé. La brasserie du rez a provisoirement récupéré ses locaux, avant de rouvrir début mars dans un nouveau concept lounge bar. Le Jaan, lui, ne rouvrira pas. Tout le personnel a été recasé, sauf le chef Marc Lindenlaub.

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  • La passion de la cuisine

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    bocuse.jpgJ'ai eu la chance d'aller à la finale du Bocuse d'Or à Lyon cette semaine, pour suivre le candidat suisse Stéphane Décotterd (voir l'article paru dans 24 heures). C'est juste impressionnant, pour un amateur comme moi, de croiser dans la salle Paul Bocuse, Georges Blanc, Alain Ducasse, Régis Marcon et tant d'autres chefs de haut vol. Ils sont là parce qu'ils sont membres du comité, du jury ou simplement en spectateurs par passion de la grande, toute grande cuisine. Bien sûr, il y a là une surenchère de moyens, de produits. Bien sûr, il y a aussi là une gastronomie de concours, faite pour plaire à un jury donné. Mais c'est magnifique de voir tout le monde vibrer pour les "exploits" des chefs candidats, y compris un public de passionnés.

    On l'a dit, ceux qui ont gagné étaient presque tous des "professionnels", à savoir des représentants de pays qui se sont donné les moyens d'y arriver, avec un chef s'entraînant à plein temps. Le Norvégien vainqueur, par exemple, a reçu une cuisine construite au millimètre près comme le box qu'il allait occuper à Lyon. Stéphane Décotterd, le Suisse, devait s'entraîner pendant ses rares instants libres en cuisine et ses lundis de congé. Il avait la chance de pouvoir compter sur son chef, Gérard Rabaey, qui lui a laissé le plus de temps libre possible à côté de son travail au Pont de Brent, qui lui a acheté du matériel comme à Lyon. Rabaey le dit lui-même: "Nous avons essayé de faire notre cuisine au Bocuse européen, et cela n'a pas marché. Stéphane a compris qu'il devait faire une cuisine d'assemblage, des préparations plus en amont et pas en dernière minute, pour plaire au jury."

    Genève aura donc le Bocuse européen en 2010, mais qui sera le candidat suisse? Après Philippe Rochat il y a deux ans, Gérard Rabaey cette année, quelle grande maison pourra se permettre de libérer autant un de ses cuisiniers, de lui mettre des moyens à disposition pour s'entraîner avant la compétition. Certains parlent d'une "équipe nationale", mais je vois mal la Confédération lâcher des subsides pour cela, ni aucun sponsor suffisamment important pour financer l'opération.

     

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